Vous avez suivi l’affaire DanielGate, ici et encore ici ou ailleurs, et vous vous êtes tous rendus compte que le système des grâces royales ne marchait pas – et pas seulement pour cause d’erreur humaine.
Un sit-in devrait se tenir, ce mardi soir, à Casablanca pour protester contre la grâce royale accordée «par erreur» au pédophile espagnol Daniel Galvan, mardi dernier. Le rassemblement est prévu à partir de 22h (GMT) à la Place des pigeons (Place Mohamed V), indiquent ses organisateurs sur Facebook. Daniel Galvan a pour rappel été condamné en 2011, à 30 ans de prison pour le viol de 11 enfants
Arrêté en Espagne lundi, dans la journée, Daniel Galvan est d’ores et déjà derrière les barreaux. Le juge de l’Audience nationale a décidé, ce mardi matin, de le placer en détention préventive de peur qu’il prenne la fuite. Le Maroc a un délai de 40 jours pour déposer une demande d'extradition.
Sans contestation, la Danielgate trône sur l’actualité au Maroc. Chaque jour qui passe apporte son lot de nouveautés, contraignant les possibles protagonistes dans cette affaire à briser leur silence. Fouad Ali El Himma en fait partie. Des «jeunes de la région de R’Hamna», le font à sa place sur facebook, ils se mobilisent pour la défense du conseiller du roi.
Hafid Benhachem, délégué général à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion, vient d’être révoqué par le roi Mohammed VI. Il serait le responsable de la bévue de la grâce royale du pédophile espagnol, Daniel Galvan.
Après le communiqué lu sur Al Aoula samedi soir, la MAP vient d’annoncer, aujourd’hui, que le roi Mohammed VI a décidé de retirer la grâce accordée à Daniel Galvan, un pédophile espagnol multirécidiviste.
Hier soir, le communiqué du cabinet royal lu sur la chaine Al Aoula devait apaiser le sentiment légitime de révolte suite à la grâce royale du pédophile espagnol Daniel Galvan. Aujourd’hui une nouvelle information vient ternir encore plus la procédure de grâce par le roi. En 2006 déjà, TelQuel révélait que Hervé Désiré Le Gloannec, un Français, avait été
Au lendemain des manifestations et des sit-in de protestations, tenus dans plusieurs villes du Maroc, contre la grâce dont a bénéficié Daniel Fina Galvan, le palais sort de sa réserve et diffuse un communiqué. La mobilisation de la société civile a porté, dans une certaine mesure, ses fruits.