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Grand Angle

Grâce royale : Avant Daniel Galvan, Hérvé Le Gloannec un autre pédophile en avait bénéficiée

Hier soir, le communiqué du cabinet royal lu sur la chaine Al Aoula devait apaiser le sentiment légitime de révolte  suite à la grâce royale du pédophile espagnol Daniel Galvan. Aujourd’hui une nouvelle information vient ternir encore plus la procédure de grâce par le roi. En 2006 déjà, TelQuel révélait que Hervé Désiré Le Gloannec, un Français, avait été gracié après avoir été condamné à de la prison ferme.

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Le palais royal s’est enfin exprimé hier afin de tenter d’apaiser la gronde autour de la grâce royale du pédophile espagnol. Si depuis ce communiqué lu sur la chaîne télé Al Aoula, un intense débat fait rage sur internet au sujet de l’ignorance par le roi quant à «la gravité des crimes abjects pour lesquels l'intéressé a été condamné», une nouvelle information vient ajouter au discrédit de la procédure de grâce royal que le roi Mohammed VI s’est engagé à revoir.

C’est d’abord sur twitter qu’une personne rappellera que Daniel Galvan n’est pas le premier pédophile à être gracié.

Hervé Le Gloannec en avait bénéficié en 2006 alors qu’il avait été condamné à 4 ans en première instance après avoir été arrêté en flagrant délit avec un mineur de 15 ans à Marrakech. Cette peine avait été réduite à 2 ans en appel, puis à un an suite à la grâce royale.

Le site Lakome a relayé l’information cet après midi en précisant qu’un câble de l’ambassade américaine –fuité par wikileaks- rapporte en effet l’affaire de ce pédophile qui a bénéficié du pardon royal ainsi que celle d’un autre français Jack-Henry Soumère qui n’avait été finalement condamné qu’à de la prison avec sursis comme nous vous le rappelions vendredi dernier.

TelQuel révélait la grâce d’un pédophile en 2006

Mais la note de l’ambassade américaine datée du 16 février 2010 arrive bien après l’information divulguée par la presse marocaine. C’est sur le magazine TelQuel que nous retrouvons la seule et unique mention de la grâce royale de Hervé Désiré Le Gloannec. En effet dans le numéro 216 (du 11 au 17 mars 2006), le journaliste Bart Schut rédige un long article titré : «Pédophilie, tourisme sexuel… Vers une tolérance zéro». L’information est surement passé inaperçue à l’époque mais il précise bien que cet agent immobilier français a bénéficié de «la grâce royale» à l’occasion «du cinquantenaire de l'indépendance».

Pourtant le flagrant délit d’acte sexuel avec un garçon de 15 ans, ainsi que les 100 000 photos et 17 000 vidéos pornographiques trouvées par la police dans son ordinateur personnel sont assez grave pour que son nom puisse figurer dans une liste de candidats à la grâce royale.

Ce nouveau cas de pédophile ayant bénéficié du pardon du roi risque de relancer de nouveau la polémique sur cette procédure de grâce qui selon le communiqué du cabinet royal, est victime de plusieurs «points de défaillance». 

La femme marocaine endosse la responsabilisé de la réputation du pays …
Auteur : allaoui38
Date : le 07 août 2013 à 17h47
Daniel Galvan Fina : criminel mais aussi un dommage collatérale de l'image d'un pays de débauche et d'une société civile en ébullition , ce pays est donc naturellement attractifs pour les pervers et les trustés , la vrai responsable de cette réputation est bien la femme marocaine ...

les prétextes bidons genres : droits des femmes , le pays de la tolérance , l'ouverture du pays ... tout ça n'est plus tenable , la dignité des marocains est terriblement atteintes ; les marocaines par les moyens mis a leurs dispositions dont la principale est internet font chaque année des d'appels d'air de frustrés et de pervers des 4 coins du monde , certains se contentent de la prostitutions , d'autres les épousent carrément , .... sous des prétextes diverses , le Maroc sombre dans la débauche , au vu des pouvoirs publiques qui regardent sans réagir , pire ils protègent les pervers ...

quoi que l'on puisse dire , la femme marocaine endosse une grosse part de responsabilité de ce qui se passe dans ce pays , elle est la principale responsable de cette réputation connue à travers le monde entier ; , les autres perversions recherchés dans ce pays est une simple suite logique de cette image . En débarquant au Maroc certains étrangers croient venir dans un pays de débauche généralisée , ils osent alors assouvir leurs fantasmes sans limites , et s’adonner à des pratiques inhumaines , l'histoire des scandales sexuels dans ce pays démontre clairement cette realité , c'est ainsi que le coupable peut s’avérer en realité lui aussi un peu victime ; si Daniel Galvan Fina savait intimement qu'abuser des enfants marocains était un crime insupportable par les marocains , il aurais peut être réfléchi 1000 foie avant de le commettre ou aurais dû chercher carrément d'autres pays où ce genre de pratique sont tolérés , il est donc lui même victime d'une situation d'un pays embryonnaire démocratiquement et non claire moralement , s’agissant des valeurs , un gros flou régnè dans ce pays ,ils peuvent se trouver , pour le grand malheur de certains , à leurs plus hauts niveau , ou pour leurs grand bonheur à leurs plus bas niveau ...

le Maroc doit voir cette realité avec courage , les campagnes publicitaires en direction des touristes mettant en exergue le corps de le femme ne doivent plus être tolérés ( campagne publicitaire en France , chaine tv et métro) , le tourisme sexuel doit être découragé, , les femmes marocaines doivent retrouver un peu plus de fiertée ...

le changement de la réputation du Maroc , pourras à elle seule garantir moins d'arrivés de pervers au Maroc , et pour cela la femme marocaine doit jouer le grand rôle .
Dernière modification le 07/08/2013 18:31
Maroc : le pouvoir du roi doit enfin être contrôlé
Auteur : azouz des bois
Date : le 07 août 2013 à 02h17
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Selon le régime marocain, l'arrestation du pédophile en Espagne le 5 août, soit le lendemain de l'annulation de la grâce par le roi, met un terme à cette affaire qui a scandalisé l'opinion publique marocaine. Derrière ce qui est présenté par le palais comme une simple "erreur" de l'administration pénitentiaire réside le problème central de la responsabilité politique de Mohammed VI. C'est précisément le rôle du roi dans cette affaire qui a été mis en cause par les cyberactivistes sur le Net et les manifestants du vendredi 2 août.

SCANDALE MORAL ET CRISE POLITIQUE MAJEURE

A l'origine une sombre affaire de marchandage diplomatique avec l'Espagne, la grâce royale du pédophile s'est muée en scandale moral et en crise politique majeure mettant en cause directement la responsabilité de Mohammed VI. Un scandale moral, car des dizaines de milliers de familles marocaines se sont identifiées aux victimes et à leurs proches. Chaque père et chaque mère sont révoltés par une grâce royale qui pourrait demain viser le violeur de leurs propres enfants.

Ce détournement cynique d'une décision de justice constitue, avec les affaires de pédophilie précédentes rapidement étouffées, un encouragement à sévir pour les criminels sexuels originaires de pays européens, pays avec lesquels l'Etat marocain dit avoir des intérêts majeurs. La grâce royale montre une nouvelle fois dans quel mépris sont tenus les Marocains. Pour le roi comme pour son entourage, ceux-ci sont des sujets dociles, prêts à tout accepter de leur souverain. Une telle décision serait passée inaperçue si l'avocat des victimes, relayé par les réseaux sociaux, n'avait alerté la presse.

C'est aussi une crise politique majeure, car cette affaire fait ressortir les contradictions du régime. D'un côté, le palais et, en service commandé, la majorité de la classe politique ainsi que les médias ne cessent de parler des bienfaits de "la monarchie exécutive" – euphémisme désignant le despotisme – dans lequel le roi, doté de larges pouvoirs, règne et gouverne.

Depuis l'accession au trône de Mohammed VI, tout est fait pour maintenir son omnipotence et son omniprésence. Toutes les décisions majeures de l'Etat sur les plans politique, militaire, social ou économique passent par le palais. De l'autre côté, Mohammed VI se défile lorsqu'il s'agit d'assumer la responsabilité politique de ses actes. Le mythe du bon monarque mal entouré et mal orienté a permis de protéger le roi d'une contestation frontale. L'adoption de la nouvelle Constitution en juillet 2011, à la suite de la contestation populaire du 20 février, et la victoire du Parti de la justice et du développement (PJD) aux élections du 25 novembre 2011 n'ont pas mis un terme ni même diminué les pleins pouvoirs du roi.

UNE VICTOIRE POUR LE MOUVEMENT CONTESTATAIRE

La mise en cause directe de la responsabilité du roi dans l'affaire de la grâce qu'il a accordée n'a pas été le fait d'une hypothétique nouvelle configuration institutionnelle, mais a pris forme dans les réseaux sociaux puis dans les rues de plusieurs villes. Si Mohammed VI a plusieurs fois bafoué la Constitution, qui a pourtant été rédigée par une commission totalement acquise, c'est ici la contestation citoyenne qui le rappelle à l'ordre et le ramène à une interprétation démocratique du même texte.

Les tentatives d'explication du cabinet royal dans un communiqué officiel puis le retrait de la décision du roi constituent indéniablement une victoire pour le mouvement contestataire. Pour la première fois dans le règne de Mohammed VI, une frange de l'opinion publique active dans les réseaux sociaux et dans l'espace public a fait plier le roi "infaillible", dont les actes et les décisions sont indiscutés et indiscutables et sont censés s'imposer comme des ordres auréolés de sacralité.

Après l'annulation de la grâce royale et l'arrestation du pédophile, Mohammed VI est-il dédouané de toute responsabilité si, comme l'indique le communiqué du cabinet royal, il ignorait tout du pédophile qui a bénéficié de sa grâce ? Le fait de ne pas savoir n'exonère en rien le roi de sa responsabilité politique et constitutionnelle. L'article 58 de la Constitution marocaine est clair : "Le roi exerce le droit de grâce." Cette affaire de la grâce royale serait donc au mieux un signe d'incompétence et de négligence sur des questions d'Etat de la plus haute importance. Comment prétendre diriger le pays et "protéger les droits des citoyens", lorsque le roi et son entourage font preuve d'une telle légèreté ? Est-ce là le message d'exemplarité morale que le commandeur des croyants adresse aux fonctionnaires de l'Etat et au peuple ? La mobilisation citoyenne dans plusieurs villes du Maroc continue – et elle doit continuer – malgré l'annulation de la décision royale. Pourquoi ?

D'abord, dans cette affaire, Mohammed VI n'assume toujours pas les conséquences de ses décisions et n'a toujours pas présenté d'excuses aux victimes, à leurs familles et au peuple marocain.

Ensuite, il s'agit de faire aboutir une réforme de la justice qui garantisse son indépendance du pouvoir royal. Il convient aussi de mettre un terme au caractère totalement arbitraire du droit de grâce, qui est en pratique un outil de marchandage politique entre les mains du palais tant au niveau national (gracier les groupes salafistes contre leur allégeance au roi et au régime), qu'international (marchander des prises de position politiques précaires auprès de la France et de l'Espagne sur la question du Sahara occidental). Le droit de grâce doit être exercé par le gouvernement issu des urnes avec un contrôle du Parlement et des associations de droits humains.

LA MONARCHIE DOIT CHOISIR

Enfin, plus fondamentalement, le scandale de l'affaire du pédophile espagnol est le résultat de l'exercice despotique du pouvoir par le roi et ses conseillers, qui ne sont soumis à aucun contrôle et ne rendent de comptes à personne. Au coeur du problème se situe l'absence de mécanismes institutionnels contrôlant les actes du roi.

Il s'agit aujourd'hui soit de mettre en place ces mécanismes de contre-pouvoir protégeant les Marocains des abus du pouvoir royal et l'obligeant à être transparent, soit de réduire considérablement les pouvoirs du monarque afin de réduire leur potentiel de nuisance. C'est à ces tâches que doivent oeuvrer les citoyens appartenant à toutes les sensibilités politiques, de la gauche au mouvement islamique.

La monarchie marocaine a longtemps fonctionné sur ce paradoxe : un roi qui décide de tout mais n'est responsable de rien. Or, ce fondement du régime est de moins en moins toléré par les Marocains, non pas en des termes abstraits, mais à l'épreuve de questions concrètes comme l'est l'affaire de la grâce du pédophile.

La monarchie doit choisir entre, d'une part, l'exercice du pouvoir suscitant une contestation frontale potentiellement fatale et, d'autre part, sa survie comme institution symbolique unifiant les Marocains et se maintenant à l'écart des soubresauts et des vicissitudes du pouvoir.
Il faut vous réveiller
Auteur : NestaLee
Date : le 07 août 2013 à 00h23
C'est quoi cette mentalité étriquée qui consiste à faire croire que parce que Mohammed VI distribue quelques paniers de vivres aux nécessiteux, il serait le roi des pauvres. Oui, il règne sur beaucoup de sujets pauvres et miséreux. Il a accaparé les richesses du Maroc et entre 1999 et 2009, il a multiplié par 10 sa richesse. Il est plus riche que l'émir du Qatar. Cessez alors de traitez les marocains comme des éternels mineurs, sans capacité de discernement, de réflexion et de jugement. Arrêtez d'infantiliser les marocains. Au Maroc, le roi décide de tout mais n'est responsable de rien. Il libère les pédopornographes, les criminels, les narco trafiquants et se prétend commandeur des croyants. Changez de logiciel et ce n'est pas un antimonarchiste primaire qui vous le dis, je dirai même un ancien inconditionnel.
Pardonner , pourquoi faire ?
Auteur : AMAOUI
Date : le 06 août 2013 à 18h38
Le Roi a toujours defendu et protéger notre pays et fai tant de gestes pour régler les pauvres.. Aujourd hui , Sa Majesté est devant deux nouvelles questions fondamenatles : Jusqu'où vont ses pouvoirs et c est quoi la valeur d un marocain ? Sommes nous toujours ses sujets serviles et dociles sans dignité ou des citoyens à part entiere ? Quels sont nos droits et obligations comme individus? .
Les manifestants ont également dénoncé le trafic des prisionniers pour faire partie de la liste des Grâciés . Cette corruption serait organisée par des gens appartenant aux hautes sphères du Palais Royal et du Ministère de la Justice ! Une enquête devrait d 'ailleurs se tenir dans ces pistes au lieu de sanctionner un Directeur d' Établissement penitentier qui a un super patron . Ces pratiques ne font pas honneur à notre pays
Voila comment tourner la page sur tout cela ,, moi je n' arrive pas ... ...
Autre chose ,, je ne comprends le Silence Radio de la presse marocaine sur cette affaire ni celle des Partis etc
debat debat debat :)
Auteur : kreem76
Date : le 06 août 2013 à 15h44
slm ahlik boufakrane,

effectivement nous avons debattu dans le respect avec Zaki Berhoc mars etc car eux ils argumentent intelligemment leurs idées et pensées et donc naturellement en decoule un debat sain et surtout sans insultes et manque de respect sauf , et tu l'as dis, quelques pics de temps a utre mais RIEN de mechant et surtout ce n'est que formel ce n'est pas le fond!
je ne veux pas d'insultes gratuites sur tel ou tel individu ni sur tel ou tel ethnie c de la betise pure!
la le debat est animé autour d'une decision degrace qui a choqué l'opinion publique marocaine donc on en debat en evitant aucune responsabilité!! royal ou simplement administrative.
voila donc loin de moi l'idée d'une destabilisation du Royaume je respecte le regime marocain mais je veux creuser et savoir comment on en arrive a de telles situations!! je comprend le peuple en somme!

salut freres, Aid Mabrouk
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