Des animaux marqués, conservés dans des cages répondant aux normes, contrôlés par des équipes dédiées, … Voilà ce que prévoient les autorités marocaines pour réguler les activités de charmeurs sur la place Jemaâ el Fna de Marrakech dans le cadre de la mise en œuvre de la loi 29-05. Le programme y afférent devrait être lancé avant la COP22. Les ONG y adhèrent,
La décision des autorités marocaines quant à l’exposition ou non des espèces protégées sur la place Jemaa el Fna de Marrakech pendant la COP22 devait être arrêtée ce mois de mai. Il va falloir cependant attendre encore quelques semaines. La tâche reste relativement difficile, selon les Eaux et Forêts.
A sept mois de la COP22, le Maroc s’active pour garantir la réussite de cet événement mondial qu’abritera Marrakech du 7 au 18 novembre prochain. Et nombreux sont ceux qui se demandent ce qu’il adviendra de l’exposition des espèces protégées sur la place Jemaâ el-Fna pendant cette grande messe de l’environnement. Alors que les autorités ont toujours défendu, à ce sujet, un «savoir-faire
A Tetouan, Marrakech, Agadir, Taroudant, ou ailleurs au Royaume, les trafiquants d’animaux sauvages et d’espèces protégées sont désormais dans le viseur. Un mois après l’entrée en vigueur de la loi relative à la protection des espèces de flore et de faune sauvages au Maroc, 2016 a démarré avec une importante mobilisation pour mettre fin au trafic illicite. Depuis, la chasse aux trafiquants bat son
Un nombre non négligeable d’espèces animales au Maroc ont disparu ces dernières décennies (addax, oryx algazelle, gazelle dama, guépard, autruche à cou rouge, etc.). D’autres ont vu leurs effectifs baisser dramatiquement et sont à terme menacées de disparition : panthère, serval, caracal, hyène rayée... Parmi elles, plusieurs espèces de serpents, au premier rang desquelles le cobra d'Afrique du
Le Haut-Commissariat aux Eaux et forêts travaille actuellement à la légalisation des activités des «charmeurs» à la place Jemaâ el Fna, qui exposent souvent illégalement des espèces protégées. Selon l’institution, cette orientation est légitime car la pratique fait partie de la culture marocaine. Les défenseurs de la cause environnementale dénoncent une «solution de