La normalisation des relations entre le PJD et Salaheddine Mezouar n’est pas pour demain. Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement, et Driss Azami, ministre du Budget, accuse l’ancien ministre des Finances de s’être montré trop optimiste lorsqu'il a formalisé la première mouture la loi de finances 2012, en fin d'année dernière.
Le week-end dernier, une information de choc arrivait en une du quotidien arabophone Al Massae, mettant une fois de plus l’ancien ministre des Finances, Salaheddine Mezouar, au cœur d’une affaire de corruption. Le président du RNI a très vite réagi pour calmer les esprits.
Après le communiqué de Transparency Maroc critiquant la normalisation de Benkirane avec la prévarication et la corruption, dix-huit associations montent au créneau et tirent à boulets rouges sur la volonté de ce même gouvernement d’étouffer l’affaire des primes de Salaheddine Mezouar et Noureddine Bensouda.
C’est l’escalade qui se profile entre le département de l’Intérieur et les députés du PJD. Benkirane est dans une situation délicate, il est pris entre le marteau et l’enclume. Et il n’est pas le seul, Mustapha Ramid à la Justice l’est également.
La polémique sur les primes perçues par le précédent ministre des Finances, Salaheddine Mezouar, a connu, hier, un nouvel épisode : des excuses officielles du PJD au RNI. Si le ministre a bien touché des primes considérables, lors de son passage au ministère, celles ci étaient totalement légales.
La loi de Finances 2012 a consacré 320 millions de dirhams aux primes des fonctionnaires du ministère des Finances. Une somme qui profite, bien entendu, aux hauts cadres.
Après la révélation avant-hier par le journal arabophone Akhbar El Youm du versement occulte de primes entre l’ex-ministre de l’Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar, et le Trésorier Général, Noureddine Bensouda, c’était aujourd’hui au tour du Premier Ministre, Abdelilah Benkirane, de s’exprimer sur le sujet. Entre surprise et étonnement, le chef du gouvernement a partagé son
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