Après des années de menaces, la présidence de la Chambre haute a décidé de sévir contre les absentéistes. Des ponctions sur salaires sont programmées. 38 sénateurs sont dans le viseur.
Au Maroc, l’absentéisme ne touche pas que les députés et sénateurs. Ils sont désormais copiés par les blouses blanches. La tutelle n’hésite à pas expliquer la multiplication des cas de mortalités dans les hôpitaux par l’absence des médecins. Il aura fallu trois ans d’exercice au ministre de la Santé pour faire ce triste constat.
L’examen du projet de loi de finances 2015 a connu un fort absentéisme des députés. Ces absences interviennent alors que le président de la Chambre des représentants a récemment multiplié les cadeaux aux députés : bons d’essence, smarthphones et tablettes. Le règlement intérieur de la 1er Chambre prévoit pourtant des sanctions pécuniaires contre l’absentéisme. Seule manque
Les députés sont épargnés par la rigueur budgétaire. Ils s’attendent même à des avantages et des cadeaux de la part de leur président. Détails.
Au Maroc, l’administration a une mauvaise réputation. Non pas à cause de sa légendaire lourdeur, pointée du doigt dans les rapports du FMI et la Banque mondiale, mais également par ses milliers de fonctionnaires fantômes qui touchent mensuellement leurs salaires sans être obligés de travailler. Ce sont les privilégiés du secteur public. Benkirane entend mettre un terme à cette autre forme d’économie de