Les autorités marocaines n’ont pas laissé Dr Zouhair Lahna, médecin et humanitaire, pénétrer dans Figuig. Une cinquantaine de réfugiés syriens sont coincés dans la région frontalière de l'Algérie et du Maroc dans des conditions sanitaires déplorables.
Les autorités marocaines ont reconduit des migrants subsahariens vers la frontière avec l’Algérie, dans le no man’s land qui sépare les deux pays. La situation est préoccupante. Détails.
Aujourd'hui, le no man's land qui sépare les frontières marocaine et mauritanienne compte encore 12 personnes. Parmi elles, les 7 Congolais et leurs deux petits enfants, refoulés par le Maroc et que la Mauritanie refuse d'accueillir, depuis le 12 décembre, il y a 29 jours. Ils sont les derniers. Tous les autres migrants bloqués ont quitté la zone légalement ou non.
Il sont désormais près d'une cinquantaine bloqués dans le no man's land qui sépare les frontières marocaine et mauritanienne. Arrêtés à Rabat, Marrakech, Agadir ... ils ont été ramenés, à la frontière, par la police marocaine par car entier. Parmi eux, deux enfants, une femme enceinte, des malades et plusieurs personnes ayant obtenu le statut de réfugiés.
Depuis 5 jours, 9 migrants subsahariens, majoritairement des Congolais, et deux petits enfants, sont bloqués dans le no man's land qui sépare les frontières marocaine et mauritanienne. Le Maroc les expulse ; la Mauritanie les refuse. Ils attendent en plein désert.