Asphyxiée par la crise, l’Union européenne se tourne vers le Maroc, pour redorer le blason de son économie et ce dans le cadre du partenariat qui lie les deux parties. L'UE estime que le royaume chérifien mérite de tirer profit des opportunités qu'il accorde à l'Union.
Le marché mondial du halal pèse actuellement plus de 500 milliards de dollars et représente 16% de l’industrie alimentaire mondiale. En croissance de 12% par an depuis 2004, il constitue une source de revenus importante pour les pays qui y opèrent. D’autant plus que les consommateurs ne sont plus uniquement des musulmans. Ainsi, pour que le Maroc prenne sa part du gâteau, le ministère de l’Industrie a décidé de
La croissance au Maroc ne s’accompagne pas nécessairement de la baisse du taux de chômage. L’inadéquation de la croissance et de l’emploi s’explique notamment par la faiblesse des politiques d’industrialisation du pays. Un secteur confronté, en parallèle, à la concurrence internationale par le bais des nombreux accords de libre échange.
Déjà implanté à Casablanca où il assemble quelques 70 000 véhicules par an, le constructeur automobile français Renault entend maintenant «muscler ses moyens de production au Maroc», comme le rapporte le quotidien «Les Echos». La firme française ambitionne désormais d’atteindre les 400 000 véhicules par an.
Longtemps ignorées, parfois marginalisées, trop souvent négligées, les conséquences de la crise économique mondiale sur l’économie nationale est devenue une réalité que peu de personnes – acteurs institutionnels, opérateurs économiques, responsables politiques, citoyens lambdas- ne peuvent nier.