Deux maisons de quatre étages se sont effondrées mardi, vers trois heures du matin, dans l'ancienne médina de Casablanca. Il n'y a eu heureusement aucune victime car les secours avaient au préalable évacué les habitants des immeubles, sur le point de s'écrouler.
Plus de deux semaines après le drame du quartier Bourgogne de Casablanca qui a fait 23 morts, il semblerait que les investigations soient terminées. Après l’interpellation de cinq personnes puis l’audition de plusieurs responsables locaux, l’enquête est partie pour se conclure sur l’inculpation d’anciens responsables… décédés.
Après l’interpellation de cinq personnes, l’enquête sur l’effondrement des trois immeubles du quartier Bourgogne à Casablanca, vient de passer à la vitesse supérieure. Les choses viennent en effet de prendre une autre tournure avec l’audition de Yasmina Badou, la présidente de la commune d’Anfa.
Le drame de Bourgogne a suscité nombre d’interrogations autour de l’habitat dans la capitale économique. Dans une interview accordée à L’Economiste, le président du Conseil de l’Ordre national des architectes révèle que de pareils incidents sont susceptibles de se reproduire puisqu’un quart des immeubles de Casablanca sont surélevés, et certaines nouvelles constructions sont également
Curieusement, le drame de Bourgogne a subitement mis un sacré coup d’accélérateur au vieux projet de code de la construction. Le ministère de l’Habitat vient de le déposer auprès du Secrétariat général du gouvernement. Une action qui en dit long sur la politique de réaction aux drames, dont le Maroc semble devenu spécialiste. Explications.
L’effondrement de trois immeubles à Casablanca et la gestion de la catastrophe a davantage fragilisé les autorités locales de plus en plus sur la défensive. Le 16 juillet, elles diffusaient un communiqué dénonçant les critiques des médias sur l’action de la protection civile. Hier soir, elles poursuivent leur fuite en avant en interdisant des membres de la société civile de distribuer des aides aux
Les premières interpellations dans l’effondrement de trois immeubles à Casablanca ont été annoncées. Sans surprise, elles ne concernent que de petites calibres. Aucun responsable ne figure sur la liste. L’enquête se focalise sur la responsabilité directe du drame et semble oublier les parties qui ont délivré en toute illégalité des «autorisations» aux propriétaires pour construire des
Pour le ministre de l’Habitat, la responsabilité de l’effondrement de trois immeubles à Casablanca se situe au niveau local. Hier, Nabil Benabdellah a dit qu’il refuse de présenter sa démission parce que son département n’est pas la partie qui a accordé les autorisations de construction.