Depuis que le Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane a fait allusion aux appartements de Paris possédés par la députée istiqlalienne Yasmina Baddou, une guerre de déclarations s’est déclenchée. Accusations, démentis et sorties médiatiques sont devenus le pain quotidien du Marocain lambda.
La rigueur budgétaire n’est pas pour tous. En pleine crise économique, il y a des responsables qui trouvent la parade pour l’aggraver davantage en se montrant généreux avec leurs membres de cabinets, comme c’est le cas du président de la Chambre des représentants.
Après le communiqué de Transparency Maroc critiquant la normalisation de Benkirane avec la prévarication et la corruption, dix-huit associations montent au créneau et tirent à boulets rouges sur la volonté de ce même gouvernement d’étouffer l’affaire des primes de Salaheddine Mezouar et Noureddine Bensouda.
Après les 5 milliards de dh gagnés grâce à la hausse des prix des carburants, l’équipe Benkirane est à la recherche du même montant. Il semble qu’il a trouvé la niche idoine : les primes des fonctionnaires.
Le feuilleton des fameuses primes illégales qu’aurait perçues Salaheddine Mezouar, lorsqu’il était ministre des Finances, n’est pas prêt de toucher à sa fin. Hier, jeudi 21 juin, le député PJD Abdelaziz Aftati a menacé de révéler au grand jour des dossiers encore plus sensibles, si certains «services» continuaient à travailler pour Mezouar. Interpellé, le ministère de
La loi de Finances 2012 a consacré 320 millions de dirhams aux primes des fonctionnaires du ministère des Finances. Une somme qui profite, bien entendu, aux hauts cadres.
Après la révélation avant-hier par le journal arabophone Akhbar El Youm du versement occulte de primes entre l’ex-ministre de l’Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar, et le Trésorier Général, Noureddine Bensouda, c’était aujourd’hui au tour du Premier Ministre, Abdelilah Benkirane, de s’exprimer sur le sujet. Entre surprise et étonnement, le chef du gouvernement a partagé son
Ils étaient une dizaine de personnes à manifester aujourd’hui, mercredi 14 mars, devant le magasin Sony, à Casablanca. Les manifestants qui sont en réalité des anciens salariés d’Atlantic Vision, ex-représentant de la multinationale japonaise au Maroc, auraient été licenciés de manière arbitraire. Aujourd’hui, ils réclament à cette société le paiement de