Le Maroc a décidé le 1er mai de rompre ses relations diplomatiques avec l'Iran après l'avoir accusé de soutenir le Front Polisario par l'intermédiaire de son allié libanais, le Hezbollah. Une décision qui continue d’agiter l’opinion publique nationale et internationale. Cette semaine, des chiites marocains ont exhorté les autorités marocaines à rendre publiques les preuves du soutien du Hezbollah au front
La rupture des liens diplomatiques entre le Maroc et l’Iran continue de faire couler beaucoup d’encre. Après le nouvel épisode de guerre de déclarations entre les deux ministères des Affaires étrangères, Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah, a réagi vendredi accusant notamment les renseignement de l’Etat hébreu.
La rupture des relations diplomatiques avec l’Iran, annoncée le 1er mai par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, continue de faire réagir plusieurs parties. Mardi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a choisi de faire le lien entre ce qui se passe actuellement en Palestine occupée et la réaction «inappropriée» du royaume.
Sans se prononcer sur les raisons avancées par le Maroc pour expliquer sa rupture des relations avec l'Iran, Washington condamne les activités déstabilisatrices de Téhéran et du Hezbollah.
Une forte délégation de parlementaires algériens est attendue à Rabat. Si certains médias locaux parlent d'une «initiative d'apaisement», une source contactée par Yabiladi avance une autre version.
Le ministère algérien des Affaires étrangères examinerait la possibilité de représailles contre le Maroc. Le département de Messahel aurait arrêté une liste de sanctions qu'il aurait soumis à l'approbation du président Abdelaziz Bouteflika.
Après le Hezbollah, le Polisario et l'ambassade iranienne à Alger, c'est au tour des autorités algériennes de rejeter les accusations marocaines à l'encontre de l'organisation chiite libanaise. L'ambassadeur du royaume en Algérie a été reçu ce mercredi au siège du département de Messahel. Face à ce développement, la réaction de Rabat ne s'est pas faite attendre.