Les premiers heurts entre manifestants et forces de l’ordre et les arrestations qui ont immédiatement suivies, hier, met fin à trois mois d’un accord tacite passé par le ministère de l’Intérieur et le Hirak de Jerada : pacifisme et allégeance royale contre libre manifestation.
Après plus de trois mois de contestation pacifique, le Hirak de Jerada entre dans la phase des affrontements, opposant les manifestants aux membres des forces publiques.
A Jerada, la population continue de crier sa colère depuis décembre 2017. Dimanche, une marche a été organisée pour porter des revendications d’ordre social et économique. Aujourd’hui, cette contestation compte ses premiers détenus. Entretien avec Mustapha Selouani, qui suit de près la situation.