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Grand Angle

L’ONU refuse de commenter l’interdiction faite à Christopher Ross de visiter le Sahara

L’ONU ne souhaite pas commenter l’opposition de Salaheddine Mezouar à toute visite de Christopher Ross au Sahara. Malgré la triple tentative d’un journaliste proche des thèses du Polisario, le porte-parole de Ban Ki-moon a soigneusement évité de nourrir la polémique.

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Martin Nesirky, porte-parole de Ban Ki-moon / DR
Temps de lecture: 2'

La semaine dernière le ministre des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, annonçait que Christopher Ross n’est plus le bienvenu au Sahara occidental. Et comme il fallait s’y attendre les relais médiatiques du Polisario à New-York se sont vite saisis de ce cadeau pour attiser le feu de la discorde entre les Nations Unies et le Maroc.

Le point de presse du lundi 9 novembre de Martin Nesirky, l’un des porte-paroles de Ban Ki-moon, était l’occasion pour eux de passer à l’acte. Une mission dévolue à Matthew Russell Lee, un journaliste  américain très connu auprès des diplomates marocains accrédité à l'ONU, qui dirige une publication marquée par un positionnement règulièrement en faveur des thèses du Front.

Le porte-parole évite de tomber dans le piège

Lee a commencé ses questions en demandant si l’agenda du médiateur onusien prévoit un prochain déplacement au Sahara occidental où s’il doit au préalable avoir l’autorisation du gouvernement marocain avant de l’effectuer, allusion aux déclarations de Mezouar. Sur un ton très diplomatique Nesirky a affirmé que Christopher Ross ne compte pas visiter la province mais «il a le droit de le faire».

Une réponse qui n’a visiblement pas convaincu le journaliste qui est revenu à la charge pour solliciter un commentaire du porte-parole de Ban sur les propos de Mezouar rapportés par l’agence EFE. Martin Nesirky, rompu à ce genre de situation, a esquivé la deuxième question et ce en répétant ce qu’il venait de dire, ajoutant que le mandat de Christopher Ross est fixée par les résolutions du Conseil de sécurité et le secrétaire général des Nations Unies.

A aucun moment le fonctionnaire onusien ne s’est aventuré à commenter les déclarations du chef de la diplomatie marocaine. Et même lorsque Matthew Russell Lee tente pour la troisième fois de lui arracher une position hostile au royaume, le porte-parole a été obligé de mettre sèchement un terme à la discussion : «Vous avez posé une question et j’y ai répondu», a-t-il abrégé.

Cet échange entre le journaliste Lee et l’un des porte-parole de Ban Ki-moon a vite fait le tour des médias du Polisario, attribuant au porte-parole des propos qu’il n’a pas tenu.

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@lotfizakaria
Auteur : charmeur de serpent
Date : le 11 novembre 2015 à 17h09
La réponse du représentant de l'ONU était, plutôt, une réponse diplomatique pour calmer les ardeurs de ce journaliste qui cherche à n'importe quel prix à arracher de l'ONU une position hostile au Maroc pour satisfaire ses employeurs.

Un journaliste qui passe son temps à défendre la thèse polisarienne et lui consacre une publication, je me demande comment il gagne sa vie vu que ce sujet n’intéresse pas grand monde.
Le Maroc a raison
Auteur : FATEM95
Date : le 11 novembre 2015 à 15h45
Tu dis:" ...les interlocuteurs sont à Alger Tindouf et Rabat ...". J'irai plus loin. Les interlocuteurs sont à Alger et Rabat, point c'est tout. Tindouf comme Laayoune ne décident pas. C'est un problème maroco-algérien. Tout autre qualificatif est hypocrite et faux.

Sue la position marocaine, je trouve qu'on a finalement compris. Avec l'ONU, toute tentative de coopération, de proposition et de facilité est prise comme un recul et une faiblesse. Le Maroc doit être intransigeant tout comme l'est Alger.
!
Auteur : participant
Date : le 11 novembre 2015 à 12h19
mais ils sont combien à Tindouf ? ca fait des années que l'onu demande le comptage ....

pas de comptage pas de visite.
Tournez la phrase comme vous l'entendez
Auteur : Abdelhak38
Date : le 11 novembre 2015 à 12h08
Pourquoi il ne le fait pas alors ! Ou mieux pourquoi demande t il l'autorisation ? Par politesse ?

il a le droit de le faire
Auteur : lotfizakaria
Date : le 11 novembre 2015 à 11h30
"Sur un très diplomatique Nesirky a affirmé que Christopher Ross ne compte pas visiter la province mais « il a le droit de le faire ».
Tout est dit...il a le droit de le faire et il n'a pas besoin de l'accord de mezouar...

Si ça c'est pas une réponse...
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