Depuis quelques années, des associations se battant pour les droits et la protection des enfants, s’élèvent à chaque consensus judiciaire, afin de se faire entendre.
L’AFP, dans une dépêche publiée le 21 février, rappelle plusieurs anciennes affaires marquantes qui, souvent, ont été jugées avec trop de clémence selon des ONG. Une situation due, selon l'ancienne ministre marocaine Nouzha Skalli, à un « problème d’interprétation des lois».
Dates phares
2011 : Le scandale démarre en France, lorsque Luc Ferry parle d’un ancien ministre attrapé à Marrakech lors d’une partouze avec des petits garçons.
2013 : L’agression Wiam, 10 ans, retrouvée dans une mare de sang, a ébranlé des milliers de Marocains, qui ont manifesté pour les droits de l’enfant dans une «marche blanche».
2013 : Cette année a surtout été marquée par la grâce royale accordée par erreur au pédophile espagnol, Daniel Galvan. Cette grâce lui avait été finalement retirée.
2014 : Tétouan, deux pédophiles étrangers sont jugés pour pédophilie.
Reportage
L’AFP a aussi réalisé un petit reportage, montrant le combat de tous les jours de certaines ONG, telle que l’association Amane, qui éduque parents et enfants à la protection de l’enfant.