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Le Yabi Café
24 avril 2021 20:25
De tes magnifiques corolles dorées,

Tes jolies courbes furent parées,

Dégageant luminosité et brise parfumées,

Offrant à qui sait admirer douceur et gaieté,

De tes généreuses ondulations rythmées,

Ton fidel admirateur n'a pu résister,

Jouissant de bien être et de sérénité,

Après une longue période de froideur et d'obscurité,

Te voilà de retour mettant en avant ta fierté,

Et n'offrant qu'avec parcimonie des étincelles de chaleur et de beauté,

Reconnaissant ta légendaire régularité,

Observant ton admirable singularité,

Je suis irresistiblement envoûté

Par ta majestueue et voluptueuse beauté,

Alors c'est en cette délicieuse journée,

Que je me mets à nu dans cette aveuglante clarté,

Pour finalement t'avouer..

Tu es ce que tu as toujours été,

Ma muse, ma préférée!


(Fête du printemps ...à la montagne In love)
S
24 avril 2021 21:59
La muse s'amuse à museler l'âme ...
Le temps d'exacerber le souvenir en désir et passion renouvelés ...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/04/21 14:37 par Sarrazin.
15 juillet 2021 00:18
Debout, impatient et nerveux, il l'attendait...
Sa dulcinée se faisait désirer.

Chuchotant, se souriant, se dévisageant, famille et amis s'impatientaient.

Pendant ce temps, de profonds regards s'étaient croisés, d'interminables sourires échangés, un désir non dissimulé... entre eux deux...

C'est maintenant où jamais...Il faut que je me jette à l'eau ! Il faut que je le fasse , se dit le témoin !!!

Au bras de son père, la future mariée se dirigeait lentement, vers le futur marié.
Tous les regards étaient tournés vers elle. Elle était lumineuse.

Puis, une nouvelle fois, les yeux rivés vers lui...
Fais ce qu'il te plaît !
Tente tout ce que tu peux tenter, n'aies peur de rien...Sois libre...Sois folle, heureuse, tombe amoureuse, danse, ris, pleure de joie, laisses ton coeur te guider ! Vis...Profite !
Allez ! Go !

Elle, le témoin du marié, se précipita vers lui, plongea ses yeux dans les siens, sa bouche s'échoua contre la sienne, s'en suivit d'un baiser sensuel et fougueux ....dans un calme olympien.

Personne ne savait vers quelle direction regarder.
La mariée ? le mariée ?

Puis, sa main attrapa la sienne pour se sauver, devant les yeux ébahis, en colère, souriants des invités... et de la mariée....vers d'autres horizons, une plage déserte... Qui sait ? les doigts de pieds en éventail, arc-en-cielisant tous leurs désirs... In love



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/07/21 13:04 par ~Tanzanite~.
y
15 juillet 2021 13:19
un peu trop de niaiserie amoureuse
la fabrique à rêve fait du buzz

c'est pas ça qui va rendre l'eau moins salé
car les rêves sont fait pour s'évaporer

l'amour n'est pas perché
il doit seulement être libéré

s'enraciner dans la réalité
c'est savoir esquivé les coups de pieds

avec nos mains agissons
la terre doit en être la direction

même si la vue est moins belle que le ciel
avec la patience, le bonheur nous appelle.

Citation
~Tanzanite~ a écrit:
Debout, impatient et nerveux, il l'attendait...
Sa dulcinée se faisait désirer.

Chuchotant, se souriant, se dévisageant, famille et amis s'impatientaient.

Pendant ce temps, de profonds regards s'étaient croisés, d'interminables sourires échangés, un désir non dissimulé... entre eux d'eux...

C'est maintenant où jamais...Il faut que je me jette à l'eau ! Il faut que je le fasse , se dit le témoin !!!

Au bras de son père, la future mariée se dirigeait lentement, vers le futur marié.
Tous les regards étaient tournés vers elle. Elle était lumineuse.

Puis, une nouvelle fois, les yeux rivés vers lui...
Fais ce qu'il te plaît !
Tente tout ce que tu peux tenter, n'aies peur de rien...Sois libre...Sois folle, heureuse, tombe amoureuse, danse, ris, pleure de joie, laisses ton coeur te guider ! Vis...Profite !
Allez ! Go !

Elle, le témoin du marié, se précipita vers lui, plongea ses yeux dans les siens, sa bouche s'échoua contre la sienne, s'en suivit d'un baiser sensuel et fougueux ....dans un calme olympien.

Personne ne savait vers quelle direction regarder.
La mariée ? le mariée ?

Puis, sa main attrapa la sienne pour se sauver, devant les yeux ébahis, en colère, souriants des invités... et de la mariée....vers d'autres horizons, une plage déserte... Qui sait ? les doigts de pieds en éventail, arc-en-cielisant tous leurs désirs... In love
'
5 octobre 2021 11:45
Bonjourno

Y’a qqun au yabi café ? J’ai pas envie de ‘travailler’ je me suis cachée dans les toilettes ????

Me jugez pas okeyyy
J’attaque pas les personnes mais les idées. Les personnes n’en valent pas le coup. ☀️ Pssst en fait si, parfois j’attaque les co** ^^
S
11 mars 2022 18:23
La poussière avait peuplé le silence, recouvrant les tables esseulées, narguant le vide et le covid, l'espace. Heureuse comme Ulysse, elle avait fait un long voyage, transportant le désert au gré de son périple pour le déposer dans les moindres recoins du Yabi-café.

Pourtant, dans l'âtre de la cheminée, sous les cendres de tendres souvenirs encore tièdes des braises veillaient.

Un parfum de femme ...

Un parfum ... Un signe de bon augure, témoin d'un imperceptible mouvement d'air, ranimant les flammes, dissipant cette chaleur chaleureuse du coin de feu, le Yabi-café s'éveillait.
S
11 mars 2022 19:27
Je n'ai pas tout lu
51 pages quand même

Chrisado de bon matin avec son peignoir et ses chausson . ??

Et cette image qui s'est imposée à moi





Citation
Pensée fragmentée a écrit:
Salam aleikoum,

Imaginez, le forum, au lieu d'être un lieu virtuel, serait un lieu physique, où on pourrait par exemple se téléporter (pour pouvoir y aller de n'importe où comme sur le forum).

Il,y aurait des tables de discussion sur les différents thèmes du forum, on passerait de table en table pour discuter des différents sujets.


Imaginez les yabis du matin, dans le coltard, qui viennent aux nouvelles, et qui discutent des sujets de la veille.
Les yabis insomiacs qui squatteraient le,café tard la nuit.

Les "actifs", qui viendraient boire un café pendant la pause et passer des coups de gueule, partager des potins, ou donner des conseils aux yabis.

Il y aurait les mères au foyer échevelées en robe de maison/vêtements d'intérieur, la casserole encore à la main, qui passeraient entre deux tâches et qui diraient "bon j'y vais, il faut que j'aille chercher les enfants à l'école" ou "ha, je sens que le petit se réveille, à plus tard".

Il y aurait les chômeurs, désabusés, pyjama/chignon décoiffé pour les femmes, en survêtement/barbe en vrac pour les hommes, qui viendraient partager leurs soucis ou évacuer leur frustration en étant désagréable avec les autres.

Il y aurait les "moultazimoun" ne voyant les choses que par le prisme de la religion, lancent rappels et jugements, ou conseillant dans le bien avec sagesse.

Les non musulmans, certains toujours en contradiction avec les autres yabis, d'autres incompris, d'autres appréciés, certains en recherche sur l'Islam, d'autres en observateurs de la communauté musulmane/maghrébine.

Il y aurait parfois des inconnus qui passeraient la porte du yabi café, pour nous exposer leurs problèmes invraisemblables, et qu'on ne reverrait plus après.

Les "traditionnels", les "occidentalisés", les non musulmans, les jeunes, les vieux, les nouveaux, les anciens, les joyeux, les désespérés, les sages, les écervelés, les bienveillants, les insolents.

Les embrouilles seraient arbitrées par le modérateur.

J'imagine Leilamalibu garer sa moto devant le café, foulard noir et veste en cuir, pour venir nous proposer des scénarios hilarants.
Chrisado de bon matin avec son peignoir et ses chausson, un croissant dans une main, une tasse de café de l'autre.
Lulu qui apporterais avec elle de bonnes odeurs de cuisine, et de bons petits plats ou gâteaux aux heures des repas et du goûter.
Pouni qui viendrait boire un thé entre deux coups d'aspirateur.
LePaysan avec ses chaussures pleines de terre, qui nous montrerais les photos de ses plantations et de ses balades en forêt, en partageant ses anecdotes.
Hasa avec les cheveux en pétards, nous demandant désespérément où trouver une coiffeuse qui pourrait arranger ça.
Citrus passant de la table "pensées religieuses" à la table "cuisine".

Je ne peux pas tous vous citer, je vous propose de continuer.
S
12 mars 2022 10:12
L’âtre se parait en foyer, en dégageant à son tour ce fumet de pomme de pin, venu du fond des âges, imprégnant l’atmosphère de cette caractéristique odeur montagnarde propre aux fours à pain.
La femme s’activait en chantonnant, changeant la destination du lieu. Comme par magie, le déserté Yabi-café se transforma en un nid douillet, simple, fonctionnel, parsemé d’objets signant une histoire. La bibliothèque attenante au coin de feu, chargée, faisait face à une guitare espagnole aux cordes usées soulignant des peintures figuratives, sans cadres, intemporelles, figeant le temps en art. Un art de vivre et non un way of life où l’essentiel prenait le pas sur le futile, le fond sur la forme.

Femme, elle s’inscrivait dans cette lignée en perpétuant les gestes ancestraux donnant sens, vie et origine à ses actes. Fillette elle avait observé tour à tour, sa grand-mère, puis sa mère et ses tantes pour apprendre à dompter l’amour, qu’elle dépensait sans compter en regards, en attentions, en gestes semblant naturels pourtant porteurs d’affection, souvent noyés dans une musique, dans un fond sonore, comme dans le silence.

Des comportements nécessitant de s’arrêter sur eux, de faire abstraction de toute autre information perturbant l’attention, de quelque nature qu’elle soit, visuelle, sonore ou olfactive, pour ressentir ce respect et cet amour profond qui jaillit en conscience et submerge l'âme.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/03/22 10:21 par Sarrazin.
S
13 mars 2022 02:27
Mais qui est-elle vraiment ?

Comment aller au-delà de l’idée ou de la représentation qu’il s’en fait, comment cheminer de cette dernière à la représentante, à cette présence, à cette rayonnante personnalité ?

Rayonnante, étincelante telle une gemme taillée en un diamant aux milles éclats … Milles éclats … Milles facettes d’une personnalité ?

Une cartésienne décomposition en éléments ? Une décomposition et diffraction de la lumière signant une pureté évanescente ?

Il ne se faisait pas trop d’illusions car il savait que le tout ne saurait être la réunion des parties, vouant l’approche analytique à l’échec : le problème échappait à sa raison. Il ne pouvait compter que sur l’émotion, sur ses sentiments pour tenter de découvrir cette inconnue qui remplissait l’espace et focalisait son attention.

Connaitre l’autre … Se connaitre soi-même … La psychologie … des balivernes … L'inconscient en témoigne ...

Son regard inquisiteur s’arrêta sur un cadre argenté, posé sur la cheminée, soulignant une photographie, sans doute précieuse, porteuse un instant de bonheur figé dans l’espace-temps.
Un espace ensoleillé, un ciel azuré d’un bleu profond, saturé, propre au Maghreb, en raison de l’inclinaison des rayons, avec en arrière-plan des montagnes encadrant deux personnages.
Une fillette au visage limpide, auréolé d’innocence, se tenant droite côtoyait une vieille dame à l’allure majestueuse et noble, au regard assuré, profond, ne portant sur le visage aucun tatouage marquant son statut de femme mariée ou d’appartenance tribale. A cela s’ajoutait, le teint d’albâtre de la grand-mère comme de la petite-fille, toutes deux resplendissantes.

Les apparences contrastaient avec les tenues traditionnelles, tribales, finement brodées, le laissant perplexe.

Il avait parcouru les montagnes, fréquenté les autochtones métissés au gré des sécheresses, des invasions comme celles transportant Rome à Volubilis ou Lixus et avait été au contact de populations venues d’ailleurs : des hébreux amazighs convertis à l’islam, de très belles femmes rifaines blondes aux yeux bleus ou encore rousses aux yeux verts telle la mère de mon ami Poil de carotte d’origine Kabyle devenus Meknassis.

Des facettes … Des objets ... Des objets porteurs de sens, signant une identité … Tisser des liens, dresser des ponts pour cheminer du matériel vers l’immatériel, de cette forme chantonnant, qui s’affaire, vers cette âme attractive, aimante comme un aimant.
S
13 mars 2022 11:03
La silhouette de cette fillette comme sa posture se détachait sur ce background montagneux, la finesse de ses traits soulignait cette filiation patente la reliant à sa grand-mère comme à son environnement dénotant un caractère trempé, celui universel des montagnards de Montesquieu.

Son regard franc évoquait la droiture, ses yeux brillants pétillaient d’intelligence dégageant cette même énergie qui accompagnait les gestes précis de la femme qu’elle était devenue. Son sourire n’était point celui d’une mystérieuse Joconde, mais bien celui d’une âme sereine, limpide et transparente s’inscrivant sur un visage inoubliable teinté de cette légère timidité farouche ou « hechma » qui sied aux jeunes filles, en présence de tiers.

Point d’hommes sur cette photo …

Un univers essentiellement féminin que l’on entrevoyait au travers du détachement affiché, de cette sensualité féminine qui transparaissait dans les menus détails vestimentaires comme dans les attitudes.

La montagne était partout présente, elle avait sculpté les âmes, les jarrets et les mollets, les corps élancés en sveltes, les habitats, comme les us et coutumes où le temps se comptait en tâches accomplies : carder et filer la laine, la teinter, la tisser en respectant les motifs ancestraux tout en s’initiant à l’art et à l’innovation, recouvrant les tissus de broderies personnalisantes et ce en un éternel apprentissage des matériaux, de la nature.
Le palmier nain tressé en nattes, côtoyait les paniers d’osier ouvrés à partir des roseaux qui bordaient et disputaient aux lauriers, les rives de l’oued qui s’écoulait en aval.

Un univers où elle avait appris à compter sur elle-même, à tenter d’exceller dans la réalisation des menus travaux, à s’organiser en vue de réaliser une tâche, à imiter les femmes de son clan du moins celles qui plaisaient ou se distinguaient par leur prestance comme leur pertinence.

Une éducation préscolaire informelle qui l’avait initiée à apprendre à plaire, à la mise en relation d’éléments épars, à la logique d’une succession d’actes finalisés, à l’excellence l’avait longuement préparé à un cursus scolaire qui s’avérera réussi.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 13/03/22 15:30 par Sarrazin.
S
18 mars 2022 10:11
De persistantes pensées le ramenaient invariablement à Elle, qui désormais hantait son esprit.



Le désir de plaire avait exacerbé, en Elle, sa quête de l’excellence, depuis sa plus tendre enfance. Plaire, aux membres de sa famille, à ses parents, à ses instituteurs et professeurs pour assoir la reconnaissance de ses talents, avait finalement contribué au développement de sa quête permanente de la connaissance comme de la perfection.

Exceller aussi par peur. Peur de l’autorité comme aussi celle viscérale, insidieuse, purement féminine qui porte le poids de l’honneur comme de sa propre intégrité physique. Cette peur, aussi de l’étranger qui avait fait irruption dans leur monde, jadis reculé et isolé, au gré de la colonisation, de la plus grande mobilité, de la sûre et progressive perte des valeurs, s’était instaurée.

Une peur colportée de souk en souk, en murmures, au gré des mésaventures et misères des unes, innocentes victimes pourtant mises au pilori, toujours accusées d’avoir adopté des comportements à risques, de s’être isolées du groupe de camarades de jeu.

Une peur aussi latente, entretenue par le Fquih, maitre incontesté de l’école coranique, maestro, au long bâton, orchestrant une chorale de voix, manquant souvent d’assurance, qui prenait au ventre et aiguisait l’attention.

La paisible quiétude d’antan avait disparu emportant dans son sillage les angoisses de la jeune combattante qu’elle était, elle qui n’avait jamais connu le coup de feu ou la perte d’êtres chers à l’instar de sa grand-mère, lors de la guerre de libération.

Cette grand-mère lui avait transmis et inculqué cette Mémoire ancestrale, comme cette sérénité, cette quiétude rassénérée, ce calme face à l’adversité ou encore cet esprit de liberté prenant racine dans les valeurs.

Les histoires qu’elle lui contait, en la bordant dans le lit, lors des veillées, portaient toujours en elles des enseignements illustrant ce délicat équilibre entre droits et devoirs, contraintes et liberté, tradition et modernité. Des contes pour entrainer l’imagination à défier les dangers, à escalader des montagnes aux reliefs accidentés, aux pentes abruptes, aux sentiers sinueux, glissants par temps de pluie, serpentant sous la neige, pour enfin s’enivrer de cet air frais de liberté, vivifiant et redécouvrir le soleil surplombant l’espace sans limites, le tapis des nuages de la vie désormais sous ses pieds.

Le désir de plaire avait progressivement glissé de celui de plaire aux autres à celui de satisfaire ses propres envies, peuplant sa bibliothèque d’une multitude d’ouvrages, aux thématiques diverses, dans les langues de Molière et de la logha ou logos du « dad ».

La riche collection de livres en français et en arabe, s’étalait de part et d’autre autour d’un Saint Coran, ouvert sur la sourate des femmes et faisait face à cette guitare, autre objet, autre facette d’une rencontre symbiotique entre tradition et modernité, entre cette inconnue fascinante et la quête de la connaissance son identité profonde.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 18/03/22 10:45 par Sarrazin.
18 mars 2022 11:14
IL était une fois
Il était " une voie ." Voix.
Tel un parchemin..

C' était un jour..
Un dimanche matin..
Portable allumé ,
s' éclairant dans ma main..
Une âme venant d' ailleurs..
Si près et tellement loin..
Là où son soleil cotoie la nuit.
La mère et le désert
Océan et sable chaud..
Tous près des rivières,
et son Kilimandjaro.

Elle écrit des vers..
aux couleurs d' espérance.
Ses mots vont toujours vers..
Les âmes en souffrances.

Parfois Elle a du mal
Au coeur et au corps..
Mais elle tend toujours la main
" à ceux perdus..sur leur chemin.

Elle sait que parfois..
Il y a des sorties de route..
Mais au volant de sa vie..
Déraper n' est pas déroute..
À ceux qui DÉ truisent.
Elle répond par des RE..
Oui, tous ces RE,
qui REndent les gens heureux..
Comme Re construire..
RE venir et RE lier les êtres..
comme les continents.

Mais le plus beau..
Le plus grand..
Du fond des océans..
et " m' aime " des nuits des temps..
Ce verbe lumineux..
que je conjugue depuis petit..
Être et RE NAÎTRE.
Vive l' amour.
Vive la vie..et méme sa Tanzanie

?
S
19 mars 2022 15:09
Un « oud », un luth, compagnon de voyage d’un Orient qui s’était lancé à la conquête de châteaux et palais en Espagne, avait fait vibrer l’éther de ces sonorités devenues andalouses, celles des troubadours, perpétuant les sérénades des milles et une nuit.

Il avait fait souche en une guitare espagnole, rythmant un lancinant « moual » en le flamboyant flamenco.

Une guitare, chassée par le catholicisme d’Isabelle et de Torquemada, en descendante, héritière et rescapée avait trouvé asile, face au coin du feu, pour renouer enfin avec cette musique ancestrale du « guenbri ».

Un guenbri montagnard, ouvré autour d’une carapace de tortue, sur laquelle était tendue une peau tannée de mouton, pour accompagner, s’accorder aux darboukas et bendirs, afin de donner du relief et soutenir ces mélodieuses, claires et cristallines voix berbères, kabyles et arabes.

Les vibrations des cordes de la guitare comme vocales trouvaient écho en celles de l’âme, instrumentalisant le rêve, la parole ou vent comme Souleyman a.s.

Les femmes avaient initié les fillettes, de génération en génération, aux instruments à percussion, qui accompagnaient les fêtes religieuses comme l’Achoura ou l’Aid, comme les mariages, cependant rares étaient celles qui maitrisaient les instruments à cordes vu le spectre des sonorités potentielles du type de ces instruments. La maitrise du luth, exigeait une certaine culture, propre à une certaine élite, persévérance, comme de nombreuses heures assidues de pratique pour accorder le mouvement des doigts aux arpèges.

Il s’interrogeait, donc sur l’histoire de cette rencontre entre une guitare et cette femme flamboyante, envoûtante qui débordait de finesse, de sensibilité, de sensualité dans ses moindres gestes ?
Sans doute elle avait reçu cette passion de ses proches, de sa mère, de sa grand-mère, d’une femme de son clan, vu que l’on évitait de recourir pour de tels services aux hommes, qu’ils soient des cousins ou mêmes des maharims.

La guitare, un instrument devenu signe de modernité estudiantine, une modernité post hippie, accompagnant alcools, dragues et drogues avait perdu de sa noblesse première, le laissait perplexe et interrogatif.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/03/22 15:32 par Sarrazin.
19 mars 2022 15:32
Collectionneuse de pierres
Elles sont mystères
Elles sont toutes gemmes
Moi je les aime

À tous les coeurs
Qui sont de pierre
Il est des pierres
Bonnes pour les coeurs

Apaisant l'âme
Et puis les coeurs
Un bouquet de fleurs
De belles flammes

Comme ces mots
Qui font écho
Un arc-en-ciel
Une étincelle
Flamme éternelle

?
S
19 mars 2022 15:45
Joli jeu autour des rimes soit successives soit alternées ...

Une pierre précieuse en hommage ...

Une réflexion sur la construction poétique : construction à rebours des rimes et leur portée aux vers ?


Citation
~Tanzanite~ a écrit:
Collectionneuse de pierres
Elles sont mystères
Elles sont toutes gemmes
Moi je les aime

À tous les coeurs
Qui sont de pierre
Il est des pierres
Bonnes pour les coeurs

Apaisant l'âme
Et puis les coeurs
Un bouquet de fleurs
De belles flammes

Comme ces mots
Qui font écho
Un arc-en-ciel
Une étincelle
Flamme éternelle

?
19 mars 2022 16:05
Ami de la plume
Ami des mots "maux"
Pour te remercier de ton retour ?

Au gré du vent
Tout doucement
Ils sont voyages
Et paysages
Une évasion
Rien qu'un instant
Prendre le temps
Tant qu'il est temps
Où que tu sois
Aucune loi
Les mots unissent
Et réunissent
Ils sont la foi
A ceux qui croient
Ils se conjuguent
A l'infini
Ils prennent vie
En poésie
Que tu sois d'ici ou bien d'ailleurs
Les mots sont de mille couleurs

?
Citation
Sarrazin a écrit:
Joli jeu autour des rimes soit successives soit alternées ...

Une pierre précieuse en hommage ...

Une réflexion sur la construction poétique : construction à rebours des rimes et leur portée aux vers ?
23 mars 2022 20:40
Ses mots sont dérisoires
Sa plume est à la peine
Elle décrit un couloir
Plus de sang dans ses veines

Blouse blanche se tient tout près
Ses mots sont réconfort
Morphine la fait aller
Sa main caresse son corps

Doucement s'evanouit
Ses mains en tremblent encore
Résumé d'une vie
Dans un drôle de décor

Comme un film qui défile
Le souvenir surgit
En un battement de cils
Amours et puis amis

Tableaux dans un musée
Elle Progresse, déambule
Une atmosphére feutrée
Actrice et funambule

Rejoignant la clarté
Une lumière l'éblouit
Paysage valonné
Un visage lui sourit

Son bras vient la chercher
Du haut de ses nuages
Mais décide de rentrer
Pour écrire d'autres pages

Blouse blanche est toujours là
Sa main serrant la sienne
Un baiser lui donna
Soulagé qu'elle revienne

Un voyage au-delà
Toute seule dans cette épreuve
Personne ne la pensait là
Emportée par un fleuve

De sang et quelques larmes
L'encre d'un coeur en vie
Qui réunit les âmes
Amour et belles flammes

Elle poursuit son chemin
Tel le petit Poucet
Un fil rouge dans la main
L'unit à tout jamais

Une histoire du passé
Imparfaite mais présente
Dessine le visage
D'un ange qui la hante

?
S
23 mars 2022 21:37
De l'objet au sujet ... Une quête pleine d'interrogations ...

Ses interrogations le dérangeaient, car le sens porté par les objets risquaient de ternir l'image qu'il se faisait d'elle.

Non, pour lui, la guitare ne signifiait rien d'autre qu'un esprit mélomane témoignant d'une grande finesse, d'une sérénité, d'un amour des arts, d'une quête d'élévation, sublimant l'esprit par le chant, par l'harmonie d'une mélodie. Sa voix, son rire, résonnaient encore dans son esprit, porteurs de cette indicible volupté.

Il l'imaginait dansant, pieds nus, un khelkhal, ou bracelet de cheville de corail rouge, soulignant ses pas au rythme d'une musique berbère ou kabyle.

Un khelkhal, traditionnel devenu chaine, marqueur en occident d'une image qu'il chassa aussitôt de son esprit.

Les objets portaient des sens greffés, qu'il réduisait à leur portée réelle, traditionnelle du fait de cette fascinante présence qui le subjuguait et l'envoûtait.

Sa danse sensuelle, légère, voluptueuse sublimant l'essence de la féminité n'avait rien à voir avec le caractère mécanique d'une danse du ventre outrageuse : sa présence s'imposait à l'espace, suspendant le temps à ses atours.

Le Yabi-café, l'espace, n'était plus peuplé que par cette présence. Il renaissait, sorti de la torpeur de l'ennui et du manque, il retrouvait, avec nostalgie, ses couleurs autres que celles du désert, charmé par cette guitare soumise à cette aimée voix.

Etudier les objets, pour tenter de saisir cette fugitive présence, ne risquait-il pas de se fourvoyer ?

Des objets porteurs d'apparences, de formes où porteurs de fond ?
24 mars 2022 07:18
Libre comme des notes
Mélodie qui vous porte
Libre comme une danse
Des pas qui vous transportent
Libre comme l'amour
Sentiments de velour
Libre d'être
Unique et imparfaite
Libre de choix
Qui n'appartiennent qu'a soi
Libre de vivre
Une vie qui vous ennivre
Libre comme l'air
Papillon éphémère

?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/03/22 09:20 par ~Tanzanite~.
25 mars 2022 12:07
Une semaine tourmentée
Un navire qui a tenu !.

✍????️⚡?️?.

J' étais perdu ..
Et vous m' avez retrouvé
Je me noyais en eaux troubles..
Et vous m' avez repêché..
de fièvre en délire..
Et vous m' avez soigné.
À vous " mes vagues " de l' âme
" Équipage de l' amour "..
Merci pour vos flammes..
Quand l' orage rôdait autour..

- Il était une fois..
Il était une amie
Elle a écrit sur moi ..
Comme un conte de vie.

Une plume magicienne
aux mots de velours
publie dans ...
des mots sans détours.

Elle aime les échecs
valets ,Dames et rois..
Elle déplace cavaliers
la tour et les soldats.

Une écriture mise à nue
sans jamais se découvrir
et encore moins se déshabiller
Elle n' a que pour bagages
sa plume et ses pages..
découvertes ..ici et là.
Sous les vents de Liberté.

Rien n' est écrit à l' avance
Elle aime l' aventure ..
marcher au pas de danse
sourire à la nature.

Dans " Sa forêt des oublis "..
je l' ai croisé un jour
Elle reliait les continents
De l' Amérique à l' Orient.
Sur ces chemins..
Je l' ai suivi..
Aux monts d' Everest et au mont blanc..
sur la terre de Tanzanie..
Et les eaux des océans..
Pour Elle ..cette amie.
membre d' équipage ..
Juste La remercier pour sa belle et douce page.

?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/03/22 12:14 par ~Tanzanite~.
Emission spécial MRE
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