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"Je ne veux plus être célibataire"
a
6 février 2015 08:23
YES OF COURSE
A
6 février 2015 10:47
Alaykum salam wa rahmatullah wa barakatuh

Allah y berek tu as tout dit
J'apprécie toutes tes interventions
On ressent de la sagesse..
Qu'Allah te donne un mari pieux oukhty
Amîn

Citation
mystérieusedu69 a écrit:
Salam Alaykoum

"Je ne veux plus être célibataire !”, ce serait ce cri venant des entrailles que pousserait toute âme désirant, devant Dieu, franchir le cap du mariage.

Pour celles et ceux qui se satisfont de leur statut marital, qui ne voient en rien l’intérêt de s’unir, vous ne trouverez évidemment pas satisfaction -ou très peu- à lire les phrases qui vont suivre. Pour les autres, accrochez-vous, cela risque d’être rude… du moins pour certains.

Qu’est ce que le mariage ?

En voilà une bonne question. Le mariage, oui oui, c’est un homme et une femme (exclusivement cela, pas d’autres dérivés possibles) qui décident de s’unir de manières physique, spirituelle et morale.

Le mariage en Islam constitue une union tridimensionnelle où interviennent les concubins et Allah -Gloire à Lui Seul- afin de former un cocon où tout plein de projets naîtront.

En imagés, les concubins interagissent entre eux de façon horizontale, la relation avec Dieu est elle verticale, c’est Lui qui permet l’union et c’est Lui qui place entre les flux horizontaux des “amoureux” des secousses qui font que parfois tout n’est pas rectiligne et que plus généralement, tout n’est pas comme on le souhaiterait.

Pour conclure hâtivement, le mariage c’est la finalisation de la foi, la stabilité spirituelle pour une éclosion personnelle et un bonheur mutuel. Tout ça semble rimer, si de surcroît cela pouvait rimer dans la vie quotidienne du couple, vous m’en voyez doublement ravi !

On retrouve l’union chez toutes les espèces sur Terre, il faut pour cela un mâle et une femelle.

[Et de chaque chose nous avons créé un couple, peut-être vous rappelleriez-vous] – Sourate 51, verset 49

Veux-tu vraiment te marier ?????

On va faire comme si on se connaissait depuis des lustres et se tutoyer, un peu comme le psy avec son patient. Néanmoins rassure-toi, si tu souhaites te marier, ce n’est pas d’une pathologie dont tu souffres. Cette question préliminaire pourrait paraître ridicule et elle l’est sûrement vu que “tout le monde veut se marier”, c’est bien connu !

Malheureusement non, trop de personnes et peut-être toi également, ne veulent pas se marier. Sacrilège, qu’ai-je dit qui pourrait donc te froisser ?

Vouloir se marier, c’est une intention qui découle d’un désir, qui découle d’un besoin, qui découle d’un manque, qui découle d’une recherche, qui découle au tout début de la foi. Ça découle beaucoup, je sais mais tant qu’on chavire pas et que le cap est tenu, sois apaisé on arrivera à destination -si Dieu le veut-.

Alors, as-tu fait le cheminement inverse, celui qui te pousserait à te questionner sur la réelle perception de ton désir de trouver femme pour toi ou homme pour toi chère sœur ?

Si d’emblée, tu n’as pas saisi la dimension de la volonté de se marier et donc de ne plus être célibataire, tu n’as pas compris dans quelle aventure tu souhaites mettre les pieds car avouons-le, il faut un peu plus de provisions pour franchir le cap !

Logiquement, qui de sensé ne voudrait pas avoir sa femme, ses enfants, son nid douillé, sa petite cabane dans le jardin, faire du bricolage le dimanche, manger de bons petits plats maisons, jouer à la Play avec des enfants tous très bien éduqués et bons élèves à l’école et aux cours religieux etc… ? Ah vous vous y voyez déjà, hein ? Oui, le tableau est très rose, quasi utopique, mais ça fait rien, ce n’est pas le sujet ici.

Le mariage est donc un passage qui en fait rêver plus d’un, désirer fonder une famille est une des clés de voûte de ce besoin mais le besoin primaire, celui qui fait qu’on n’a plus envie d’être célibataire : c’est plaire à Allah -Gloire à Lui Seul- , augmenter ses hassanat et inexorablement diminuer ses péchés…

C’est bon j’ai envie de me marier, il me faut trouver la bonne personne !

Etape cruciale, je te l’accorde. D’abord, oui une femme peut demander -dans les règles de la bienséance islamique- à un homme de l’épouser, cela n’est pas illicite. Ceci dit mesdemoiselles, n’allez pas dès demain matin taper aux portes de tous les hommes que vous auriez repérés. Une femme peut demander un homme au nom de la foi si elle espère en lui un mariage via son tuteur, pas d’elle-même, évidemment. Mais en soi, là n’est pas le problème : le réel souci ne réside pas dans qui demande qui mais plutôt qui demande quoi ! On va donc se pencher sur l’homme…

Et hop, tu te transformes en “quoi”, ce n’est pas péjoratif, voyons ! Un “quoi” signifie ici quel genre de femme tu vas choisir et pour quels critères. Trop de personnes font cette fixette sur la beauté physique, voilà c’est dit. “Il faut que ma femme soit…” apposé de tous les adjectifs qui puissent exister “…car je vais devoir chaque matin la voir durant toute mon existence”. Oui, c’est dit si mélodieusement…

Si tu cherches une femme aux formes ultra généreuses, au visage angélique, qui rigole toujours de tout, qui aime les tâches ménagères, voilée et pratiquante à souhait, qui connaît le Coran par cœur et par dessus tout très bonne cuisinière… stop mon frère, tu ne veux pas te marier, remonte vite au paragraphe précèdent. Que ta future femme te plaise, nul grief à cela, que tu demandes un robot sorti d’usine avec toutes les options que tu souhaiterais, je ne pense pas que Siemens fasse des femmes…

MouqabalaPower !

Si tu désires te marier, tu trouveras bien vite, par la permission du Tout puissant, celle qui constituera ton bonheur; peut-être pas avec toutes les qualités du monde, mais avec les qualités qui feront de toi un homme complet et stable… car célibataire, tu titubes beaucoup.

Et pour trouver ta femme, jeune homme, il y a une solution que tout le monde fredonne mais que bizarrement trop peu pratiquent : la mouqabala ! “Wah, il a dit le mot sacré !”. Alors non, pour les plus arabophones, la coupe du monde approche certes mais la “Mouqabala” n’est pas un match de gala programmé au Brésil.

La mouqabala ou littéralement “rencontre” est une étape qu’il ne faut surtout pas louper si on ne veut pas que les casseroles volent dès le 2ème mois.

Avant cette fameuse rencontre, tu devras observer ces nombreuses femmes de ton entourage dont tu as bon écho, qu’on te conseillerait ou bien tout simplement qui t’ont plu dans leur façon d’être. La mouqabala est l’étape de test pour elle et surtout pour toi. Lors de cet exercice de confrontation, tu seras en face d’elle et tu la verras dans toute sa splendeur -ou pas- accompagnée de son mahram (tuteur légal). Durant ce rendez-vous, ne t’empiffre pas trop de gâteaux et de thé, concentre-toi sur elle et ce que tu devras lui dire… et pour ça, préparatifs.
Quelles questions lors d’une mouqabala ? Pour les nuls voire très nuls

La mouqabala, ça fait rire de nombreux frères… et certainement des sœurs aussi. Pour ne pas arriver à blanc et rougir comme une tomate de Provence, il te faut prévoir ton petit questionnaire… et aussi prévoir des réponses à celles qu’on te poserait, bah oui, tu ne seras pas Julien Lepers ce jour-là.

Parmi les questions que tu te dois de bannir de ta liste, celles du genre : “T’aimes les fraises ?”, “C’est quoi ta marque de machine à laver préférée ?”, “Tu veux qu’on aille où pour nos noces de diamant?” et toutes les questions les plus farfelues qui soient. Privilégie les choses qui te tiennent à cœur, qui sont importantes pour que la bâtisse -dans tous les sens de l’expression- tienne !

Quelques questions qui seraient peut-être importantes : “As-tu lu l’article de Katibîn sur le mariage et notamment le paragraphe 2 ?” smiling smiley. Plus sérieusement… “Est-ce que tu as des attentes particulières de ton époux ?”, “Connais-tu le poids de l’engagement dans l’Islam ?”, “Seras-tu patiente, me pardonneras-tu si je fais des erreurs, et j’en ferai certainement ?”, “Quel rôle joue l’Islam dans ta vie ?”, “Quelle est ta relation avec le Coran ?”, “Comment te comportes-tu avec tes parents ?”, “Comment te comporteras-tu avec les miens ?”, “Souhaites-tu travailler ?”, “Es-tu féconde ?” (ne pas l’être n’est pas une fatalité), “Souffres-tu d’une quelconque maladie ?” , “Sais-tu que je serai le chef de famille et que tu me devras obéissance, qu’en retour je devrais te combler et porter du mieux que je peux notre foyer ?”… voilà, quelques questions qui me sortent de l’esprit mais il y en a des centaines selon les sensibilités de chacun.

Quelques-unes de ces questions sont déclinables pour la femme, toutefois retiens bien une chose, tes questions doivent être emplies de miséricorde.
Nous nous sommes mis d’accord…

Ça y est, la mouqabala est passée et elle s’est super bien passée. La fille est pieuse, semble douce et a répondu à tes questions plutôt honorablement… Elle est musulmane, dois-je le dire ? Voilée, dois-je le dire également ?

Tu organises donc ton zawaj (mariage) et non pas ton “HALAL” ! A force de qualifier le mariage de halal, on va bientôt dériver vers “haram” car 90 % voire plus des unions dites entre musulmans ne sont pas convenues dans des situations halal… mais t’inquiète, on va y venir…

Tu sors le chèque ou le bétail, tu payes ta dote, plus petite elle sera, mieux ce sera pour toi… et pour vous. Si elle te demande un peu plus, tu seras dans l’obligation de la régler si tu en as les moyens; si ses parents t’en demandent beaucoup trop, tu auras alors raté le coche… et n’auras pas très bien cerné ta cible. Remonte vite au chapitre du dessus !

Les excès, la célébration et les époux
Tu dois donc t’unir avec cette femme qui est ton choix de raison, je te le rappelle, elle n’a pas toutes les qualités du monde tout comme toi tu ne frôles pas la perfection. Tant que celle-ci n’est pas tienne, tu n’as pas le droit ni de la fréquenter, ni de la toucher, ni de lui parler dans un contexte non-légiféré, ni chatter sur Facebook avec elle.

Si tu es totalement à côté de tes pompes et que ta mouqabala s’est passée comme un briefing d’avant festival, commencent alors les artifices…

Une salle avec un DJ. Une piste dansante. Un traiteur avec plein de mecs qui rentrent en contact avec les femmes lors du service, qui les voient remuer du popotin et jouer des coudes. Un cortège avec plein de coups de klaxons. Un défilé avec des robes aussi dénudées que superficielles. Des plats avec de la farine et des œufs, un gros bloc de sucre du bled, des bougies à croire qu’on est à la messe dominicale… Un photographe pour prendre cliché sur cliché comme si le couple allait seulement vivre le jour du mariage et le lendemain, se dire adieu. Tout cela est la jolie liste des déboires du mariage, et la liste n’est évidemment pas exhaustive.

Tristement, cela constitue une perdition de l’âme, un égarement profond, un oubli de la tridimensionnalité du mariage… oubliant par là même le fondement de celui-ci. Et Allah l’Exalté dans tout ça ? Ah oui, tu as fait venir un imam “pour bénir” ce mariage ! Mais tu croyais que c’était quoi, une cérémonie d’exorcisme ?

La fête bât son plein, les invités sont heureux, les conjoints dansent et sautillent de partout… oui tu es heureux, tu as dépensé une somme exorbitante pour… attiser les flammes de l’enfer. Aïe, ce n’est plus aussi drôle qu’il y a quelques paragraphes. Et puis, il faut dire ce qui est ! Marre !
Marre d’entendre : “moi, je ferai un mariage dans la Sounna” pour voir des décolletés le jour J. “Il y a rien de mieux que d’inviter la famille et les nécessiteux” pour observer une débandade de musiciens débarquer. “Al hamdoulillah” alors que sur toute la ligne, tu t’es trompé(e).

Et puis, osons le dire : jamais il n’y a eu autant de divorces dans la communauté musulmane qu’aujourd’hui. En l’espace d’un clin d’œil, hop c’est fini. Et là j’ai envie de te dire, “mais tu étais où avant pour divorcer maintenant ?”.

Il fallait divorcer d’elle avant de l’avoir épousée, ça évite de laisser des marmots livrés à eux-mêmes, des femmes qui ont perdu leur virginité à la pelle et qui vont se donner ensuite sur des sites de rencontres car plus personne ne les considère comme “normales”. Triste spirale infernale qui embarque tout sur son passage et qui sème la zizanie sur plusieurs générations…

Bienheureux es-tu si tu as échappé à ces vices cérémoniaux, bienheureux serez-vous par Dieu.

Appelons un chat un chat
Oui, appelons un chat [tchat] un chat [tchat]. Pas celui qui fait miaou, bien entendu.

Le chat, c’est cette nouvelle bouée de sauvetage que s’octroient bon nombre de musulmans prétendument plus malins, plus dans l’ère du temps.
Meetic, Inchallah, Mektoub et tout le tralala des noms qui sonnent “halal” pour rencontrer “sa femme” ou “son homme”, c’est la nouvelle mode. Par Dieu, celle ou celui qui connaît l’Islam et qui ose dire que le chat est une solution saine pour trouver une femme ou un homme est dans l’hypocrisie. Il y a un mal qui ne cesse de nous coller à la peau, c’est de nuancer tout et de relativiser tout. On se trouve ainsi une panoplie d’excuses pour nos péchés sans se chercher à se les faire pardonner.

Quand tu te connectes donc sur ce site de rencontres, que tu t’identifies comme célibataire, que tu colles ta photo, que tu te décris, ça y est tu es bon pour Carrefour ou Leclecrc car tu es un produit avec un code-barre. Et ton code-barre, tu le trouves en haut dans l’URL comme un vrai produit de consommation dans le rayon viande fraîche du magasin.

Alors ma sœur, si tu es adepte de ce genre de refuges, ne te plains si des charognards viennent te dévorer. Tu t’étales comme un vulgaire objet et l’homme avide, lui, vient faire ses courses. Il te met dans son caddie avec d’autres et ça y est, il a fini ses emplettes journalières… mais il reviendra demain pour de nouveaux achats.

Puis tu vas me dire “ma copine Rachida et son mari Samir se sont rencontrés là, et aujourd’hui ils sont heureux”. Mais qu’appelles-tu bonheur ? Ce qui est fait d’une manière saine, bâti sur des bases légiférées ou bien les quelques exemples éphémères qui ne constituent en rien une règle car pour combien de déprave débouche-t-on sur une relation régie par les lois d’Allah sur ce genre de sites ?

Se reposer uniquement sur sa force mentale, prétendre ne pas tomber dans le vice ou résister aux tentations est déjà une preuve de faiblesse… et puis, l’Homme est faible.

Pas de désespoir, tout arrive à point
Si la femme qui souhaitait se marier admettait tous les prérequis du mariage et que l’homme qui souhaitait se marier admettait tous les prérequis du mariage, on n’en serait pas là. Des plaintes à gogo : “oh y’a pas de gars sérieux !”, “les filles, c’est plus comme nos mères” etc. Chacun trouve dans l’opposé le problème sans se regarder soi-même.

Le mariage est une école, et dans cette école on y apprend la science de l’Islam. Pour les plus désespérés, et ce mot me gêne quelque part car il n’y a nul désespoir quand on fait ce qu’il faut – mais seulement quand on déroge aux bonnes coutumes-, des solutions pour trouver conjoint(e), il y en a ! Il y en a et de très simples.

D’abord, obéis à ton Seigneur qui sait mieux que toi ce qu’il y a de bon ou de mauvais. Si tu comptes lui désobéir que ce soit au début, au milieu ou à la fin de cette aventure, ne te plains pas à lui des méfaits que tu engendreras. Le travail sur soi est primordial faute de quoi, on se ferme la porte à beaucoup de choses et notamment au mariage… car qui voudrait d’une femme ou d’un homme loin des préceptes islamiques ?

Invoque ton Seigneur, Lui Seul détient la clé. Ne sois pas de ceux qui se morfondent et qui ne connaissent leur Seigneur que lorsqu’ils ont commis l’excès… pour ensuite L’oublier.

N’idéalise pas ta conjointe, toi mon frère. Elle doit avoir des qualités et du charme, elle en aura très certainement à sa manière, mais elle doit inévitablement avoir la foi.

La foi, ce n’est pas dire : “Attends, je porte le voile quand on se mariera”. Ça, ça s’appelle du marchandage et on ne marchande pas avec la religion, sauf si on ne veut pas être heureux. Au-delà, ne pense pas que tu lui donneras ou lui apprendras toi ce qu’elle n’a pas voulu apprendre durant les années passées. Être optimiste c’est bien, tout miser sur le changement radical une fois mariés car pleins de bonne volonté, oublie.

Rapproche-toi des bonnes pratiques et des bonnes personnes. Pour trouver une personne bien, il faut être bien, ça ne s’apprend pas. Et au-delà, il faut fréquenter les bonnes personnes. Fais donc travailler ton réseau pour décrocher un joli CDI, pas viadeo ou linkedin, mais le réseau religieux : mosquée, entourage familial, ami(e)s proches. Si ça ne fonctionne pas de suite, pas de panique, réitère l’opération… ou allège tes critères. Vu le nombre de femmes célibataires pieuses, il est improbable que tu ne trouves pas celle qui te conviendra et à qui tu conviendras.

Ne te borne pas dans le nationalisme pur et dur. Que tu veuilles ou que tes parents veuillent une personne de ton pays, c’est votre droit après tout. Mais qu’elle soit de ton petit village perché dans ta montagne, là, c’est de l’excès. Quand on veut se marier, dans le sens le plus profond du besoin, on se marie avec une femme indépendamment de sa couleur ou de son ethnie. Attention à ne pas être trop radical et à ne pas finir sur la sellette.

“Pas de femmes ici, je vais au bled.”
Si tu penses ainsi, les carottes sont cuites. Tu n’arrives pas à trouver une femme dans ton pays, qu’en serait-il alors de la polygamie ? Non je rigole… restons sur les bases. Le discours qui voudrait qu’on aille piocher comme un duc dans son pays d’origine est un discours des plus hideux.

Que deviennent alors ces femmes qui vivent dans ce pays où tu vis et qui n’attendent qu’un homme de piété vienne taper à leur porte ? Elles doivent elles aussi se délocaliser ? “La marchandise” n’est pas meilleure de l’autre côté de la Méditerranée, pas plus pieuse, pas plus docile non plus. Seulement, cette facilité est devenue un fléau dont naissent d’autres fléaux, non pas que l’acte en lui-même soit répréhensible mais la vérité qui se cache derrière est souvent des plus immondes.

Il est alors primordial de recadrer le tir, de réitérer ses intentions et de comprendre à nouveau -si on a oublié, car on oublie souvent- la nécessité et la finalité du mariage en Islam.
Parents, jouez le jeu !

Si de plus en plus de frères et de sœurs, pieux qui plus est, restent sur le carreau; c’est souvent la faute à des parents bien trop ignorants… Oui le papa et la maman veulent le bien de leur progéniture, mais à quelle mesure ?

Refuser catégoriquement le reconverti, le black, le blanc, le café-au-lait, le petit, le sans-emploi, le sans-diplôme, le pas-très-riche est une calamité au sein de la meilleure communauté. A un moment donné, il faut comprendre quelle religion on prétend pratiquer, faute de quoi, on va à une perdition galopante.

Parents, jouez le jeu. Il en va de la cohésion de la Oumma, il en va des bienfaits qu’octroie Allah -Gloire à Lui Seul- à ses disciples et il en va plus largement de votre crédibilité. Si vous souhaitez que votre fille reste vôtre, nul problème, elle le sera jusqu’à ce que personne ne veuille plus d’elle…

Conclusion générale

Une conclusion, il en faut bien une… même si on pourrait en dire encore beaucoup. On pourrait passer des journées à trouver des excuses pour ne pas se marier mais la vérité est toute autre. On a besoin intrinsèquement de se marier et le célibat, loin d’être une fatalité, est un état qui ne doit pas durer pour toute personne apte à fonder un foyer.

Le mariage est une aventure des plus enivrantes, des plus riches, un cap décisif même. L’union sous la protection d’Allah Le Très Haut constitue une garantie pour les conjoints, une source de baraka infinie et au-delà, une adoration.

Oui, s’unir devant Dieu est une adoration qui parachève la religion de tout un chacun

. Cher célibataire, ne te réjouis pas de cet état, chère célibataire, ne désespère pas de cet état. Il y a en toute chose un bien inespéré pour celle et celui qui patientent dans l’endurance et la foi.
On a évoqué via cet écrit de nombreux cas, tous réels malheureusement, qui font que de nombreux malheurs prospèrent dans notre communauté : de plus en plus divorces et de célibataires, la virginité qui s’envole chez l’homme et chez la femme, internet et les réseaux sociaux qui miroitent aux plus pressés un avenir à deux plus rapide, des coutumes de célébrations bien loin de l’Islam et une cruelle absence de confiance et de foi.

Il appartient à chacun de se réformer soi-même pour un jour s’unir aux yeux de Dieu, il appartient à toute personne déjà mariée de se réformer pour suivre le sillon que Dieu a tracé, il appartient à toute âme qui a outrepassé les limites de revenir et de trouver abri sous la miséricorde de Dieu, il a appartient à toute personne sincère de faire les causes pour parvenir au mariage et d’invoquer le Seigneur des Mondes, car c’est Lui qui octroie et c’est Lui qui retire.

Le mariage est un merveilleuse aventure et pourtant, parmi les célibataires, on compte un savant de renom… on lui demanda alors :
“Pourquoi n’es-tu pas marié ?”, il répondit alors : “J’ai oublié.”
Ce savant est Cheikh ibn Tamiyaa rahimahu Allah, un homme qui a fait de la science religieuse sa priorité.
6 février 2015 10:52
Citation
mystérieusedu69 a écrit:
Salam Alaykoum

"Je ne veux plus être célibataire !”, ce serait ce cri venant des entrailles que pousserait toute âme désirant, devant Dieu, franchir le cap du mariage.

Pour celles et ceux qui se satisfont de leur statut marital, qui ne voient en rien l’intérêt de s’unir, vous ne trouverez évidemment pas satisfaction -ou très peu- à lire les phrases qui vont suivre. Pour les autres, accrochez-vous, cela risque d’être rude… du moins pour certains.

Qu’est ce que le mariage ?

En voilà une bonne question. Le mariage, oui oui, c’est un homme et une femme (exclusivement cela, pas d’autres dérivés possibles) qui décident de s’unir de manières physique, spirituelle et morale.

Le mariage en Islam constitue une union tridimensionnelle où interviennent les concubins et Allah -Gloire à Lui Seul- afin de former un cocon où tout plein de projets naîtront.

En imagés, les concubins interagissent entre eux de façon horizontale, la relation avec Dieu est elle verticale, c’est Lui qui permet l’union et c’est Lui qui place entre les flux horizontaux des “amoureux” des secousses qui font que parfois tout n’est pas rectiligne et que plus généralement, tout n’est pas comme on le souhaiterait.

Pour conclure hâtivement, le mariage c’est la finalisation de la foi, la stabilité spirituelle pour une éclosion personnelle et un bonheur mutuel. Tout ça semble rimer, si de surcroît cela pouvait rimer dans la vie quotidienne du couple, vous m’en voyez doublement ravi !

On retrouve l’union chez toutes les espèces sur Terre, il faut pour cela un mâle et une femelle.

[Et de chaque chose nous avons créé un couple, peut-être vous rappelleriez-vous] – Sourate 51, verset 49

Veux-tu vraiment te marier ?????

On va faire comme si on se connaissait depuis des lustres et se tutoyer, un peu comme le psy avec son patient. Néanmoins rassure-toi, si tu souhaites te marier, ce n’est pas d’une pathologie dont tu souffres. Cette question préliminaire pourrait paraître ridicule et elle l’est sûrement vu que “tout le monde veut se marier”, c’est bien connu !

Malheureusement non, trop de personnes et peut-être toi également, ne veulent pas se marier. Sacrilège, qu’ai-je dit qui pourrait donc te froisser ?

Vouloir se marier, c’est une intention qui découle d’un désir, qui découle d’un besoin, qui découle d’un manque, qui découle d’une recherche, qui découle au tout début de la foi. Ça découle beaucoup, je sais mais tant qu’on chavire pas et que le cap est tenu, sois apaisé on arrivera à destination -si Dieu le veut-.

Alors, as-tu fait le cheminement inverse, celui qui te pousserait à te questionner sur la réelle perception de ton désir de trouver femme pour toi ou homme pour toi chère sœur ?

Si d’emblée, tu n’as pas saisi la dimension de la volonté de se marier et donc de ne plus être célibataire, tu n’as pas compris dans quelle aventure tu souhaites mettre les pieds car avouons-le, il faut un peu plus de provisions pour franchir le cap !

Logiquement, qui de sensé ne voudrait pas avoir sa femme, ses enfants, son nid douillé, sa petite cabane dans le jardin, faire du bricolage le dimanche, manger de bons petits plats maisons, jouer à la Play avec des enfants tous très bien éduqués et bons élèves à l’école et aux cours religieux etc… ? Ah vous vous y voyez déjà, hein ? Oui, le tableau est très rose, quasi utopique, mais ça fait rien, ce n’est pas le sujet ici.

Le mariage est donc un passage qui en fait rêver plus d’un, désirer fonder une famille est une des clés de voûte de ce besoin mais le besoin primaire, celui qui fait qu’on n’a plus envie d’être célibataire : c’est plaire à Allah -Gloire à Lui Seul- , augmenter ses hassanat et inexorablement diminuer ses péchés…

C’est bon j’ai envie de me marier, il me faut trouver la bonne personne !

Etape cruciale, je te l’accorde. D’abord, oui une femme peut demander -dans les règles de la bienséance islamique- à un homme de l’épouser, cela n’est pas illicite. Ceci dit mesdemoiselles, n’allez pas dès demain matin taper aux portes de tous les hommes que vous auriez repérés. Une femme peut demander un homme au nom de la foi si elle espère en lui un mariage via son tuteur, pas d’elle-même, évidemment. Mais en soi, là n’est pas le problème : le réel souci ne réside pas dans qui demande qui mais plutôt qui demande quoi ! On va donc se pencher sur l’homme…

Et hop, tu te transformes en “quoi”, ce n’est pas péjoratif, voyons ! Un “quoi” signifie ici quel genre de femme tu vas choisir et pour quels critères. Trop de personnes font cette fixette sur la beauté physique, voilà c’est dit. “Il faut que ma femme soit…” apposé de tous les adjectifs qui puissent exister “…car je vais devoir chaque matin la voir durant toute mon existence”. Oui, c’est dit si mélodieusement…

Si tu cherches une femme aux formes ultra généreuses, au visage angélique, qui rigole toujours de tout, qui aime les tâches ménagères, voilée et pratiquante à souhait, qui connaît le Coran par cœur et par dessus tout très bonne cuisinière… stop mon frère, tu ne veux pas te marier, remonte vite au paragraphe précèdent. Que ta future femme te plaise, nul grief à cela, que tu demandes un robot sorti d’usine avec toutes les options que tu souhaiterais, je ne pense pas que Siemens fasse des femmes…

MouqabalaPower !

Si tu désires te marier, tu trouveras bien vite, par la permission du Tout puissant, celle qui constituera ton bonheur; peut-être pas avec toutes les qualités du monde, mais avec les qualités qui feront de toi un homme complet et stable… car célibataire, tu titubes beaucoup.

Et pour trouver ta femme, jeune homme, il y a une solution que tout le monde fredonne mais que bizarrement trop peu pratiquent : la mouqabala ! “Wah, il a dit le mot sacré !”. Alors non, pour les plus arabophones, la coupe du monde approche certes mais la “Mouqabala” n’est pas un match de gala programmé au Brésil.

La mouqabala ou littéralement “rencontre” est une étape qu’il ne faut surtout pas louper si on ne veut pas que les casseroles volent dès le 2ème mois.

Avant cette fameuse rencontre, tu devras observer ces nombreuses femmes de ton entourage dont tu as bon écho, qu’on te conseillerait ou bien tout simplement qui t’ont plu dans leur façon d’être. La mouqabala est l’étape de test pour elle et surtout pour toi. Lors de cet exercice de confrontation, tu seras en face d’elle et tu la verras dans toute sa splendeur -ou pas- accompagnée de son mahram (tuteur légal). Durant ce rendez-vous, ne t’empiffre pas trop de gâteaux et de thé, concentre-toi sur elle et ce que tu devras lui dire… et pour ça, préparatifs.
Quelles questions lors d’une mouqabala ? Pour les nuls voire très nuls

La mouqabala, ça fait rire de nombreux frères… et certainement des sœurs aussi. Pour ne pas arriver à blanc et rougir comme une tomate de Provence, il te faut prévoir ton petit questionnaire… et aussi prévoir des réponses à celles qu’on te poserait, bah oui, tu ne seras pas Julien Lepers ce jour-là.

Parmi les questions que tu te dois de bannir de ta liste, celles du genre : “T’aimes les fraises ?”, “C’est quoi ta marque de machine à laver préférée ?”, “Tu veux qu’on aille où pour nos noces de diamant?” et toutes les questions les plus farfelues qui soient. Privilégie les choses qui te tiennent à cœur, qui sont importantes pour que la bâtisse -dans tous les sens de l’expression- tienne !

Quelques questions qui seraient peut-être importantes : “As-tu lu l’article de Katibîn sur le mariage et notamment le paragraphe 2 ?” smiling smiley. Plus sérieusement… “Est-ce que tu as des attentes particulières de ton époux ?”, “Connais-tu le poids de l’engagement dans l’Islam ?”, “Seras-tu patiente, me pardonneras-tu si je fais des erreurs, et j’en ferai certainement ?”, “Quel rôle joue l’Islam dans ta vie ?”, “Quelle est ta relation avec le Coran ?”, “Comment te comportes-tu avec tes parents ?”, “Comment te comporteras-tu avec les miens ?”, “Souhaites-tu travailler ?”, “Es-tu féconde ?” (ne pas l’être n’est pas une fatalité), “Souffres-tu d’une quelconque maladie ?” , “Sais-tu que je serai le chef de famille et que tu me devras obéissance, qu’en retour je devrais te combler et porter du mieux que je peux notre foyer ?”… voilà, quelques questions qui me sortent de l’esprit mais il y en a des centaines selon les sensibilités de chacun.

Quelques-unes de ces questions sont déclinables pour la femme, toutefois retiens bien une chose, tes questions doivent être emplies de miséricorde.
Nous nous sommes mis d’accord…

Ça y est, la mouqabala est passée et elle s’est super bien passée. La fille est pieuse, semble douce et a répondu à tes questions plutôt honorablement… Elle est musulmane, dois-je le dire ? Voilée, dois-je le dire également ?

Tu organises donc ton zawaj (mariage) et non pas ton “HALAL” ! A force de qualifier le mariage de halal, on va bientôt dériver vers “haram” car 90 % voire plus des unions dites entre musulmans ne sont pas convenues dans des situations halal… mais t’inquiète, on va y venir…

Tu sors le chèque ou le bétail, tu payes ta dote, plus petite elle sera, mieux ce sera pour toi… et pour vous. Si elle te demande un peu plus, tu seras dans l’obligation de la régler si tu en as les moyens; si ses parents t’en demandent beaucoup trop, tu auras alors raté le coche… et n’auras pas très bien cerné ta cible. Remonte vite au chapitre du dessus !

Les excès, la célébration et les époux
Tu dois donc t’unir avec cette femme qui est ton choix de raison, je te le rappelle, elle n’a pas toutes les qualités du monde tout comme toi tu ne frôles pas la perfection. Tant que celle-ci n’est pas tienne, tu n’as pas le droit ni de la fréquenter, ni de la toucher, ni de lui parler dans un contexte non-légiféré, ni chatter sur Facebook avec elle.

Si tu es totalement à côté de tes pompes et que ta mouqabala s’est passée comme un briefing d’avant festival, commencent alors les artifices…

Une salle avec un DJ. Une piste dansante. Un traiteur avec plein de mecs qui rentrent en contact avec les femmes lors du service, qui les voient remuer du popotin et jouer des coudes. Un cortège avec plein de coups de klaxons. Un défilé avec des robes aussi dénudées que superficielles. Des plats avec de la farine et des œufs, un gros bloc de sucre du bled, des bougies à croire qu’on est à la messe dominicale… Un photographe pour prendre cliché sur cliché comme si le couple allait seulement vivre le jour du mariage et le lendemain, se dire adieu. Tout cela est la jolie liste des déboires du mariage, et la liste n’est évidemment pas exhaustive.

Tristement, cela constitue une perdition de l’âme, un égarement profond, un oubli de la tridimensionnalité du mariage… oubliant par là même le fondement de celui-ci. Et Allah l’Exalté dans tout ça ? Ah oui, tu as fait venir un imam “pour bénir” ce mariage ! Mais tu croyais que c’était quoi, une cérémonie d’exorcisme ?

La fête bât son plein, les invités sont heureux, les conjoints dansent et sautillent de partout… oui tu es heureux, tu as dépensé une somme exorbitante pour… attiser les flammes de l’enfer. Aïe, ce n’est plus aussi drôle qu’il y a quelques paragraphes. Et puis, il faut dire ce qui est ! Marre !
Marre d’entendre : “moi, je ferai un mariage dans la Sounna” pour voir des décolletés le jour J. “Il y a rien de mieux que d’inviter la famille et les nécessiteux” pour observer une débandade de musiciens débarquer. “Al hamdoulillah” alors que sur toute la ligne, tu t’es trompé(e).

Et puis, osons le dire : jamais il n’y a eu autant de divorces dans la communauté musulmane qu’aujourd’hui. En l’espace d’un clin d’œil, hop c’est fini. Et là j’ai envie de te dire, “mais tu étais où avant pour divorcer maintenant ?”.

Il fallait divorcer d’elle avant de l’avoir épousée, ça évite de laisser des marmots livrés à eux-mêmes, des femmes qui ont perdu leur virginité à la pelle et qui vont se donner ensuite sur des sites de rencontres car plus personne ne les considère comme “normales”. Triste spirale infernale qui embarque tout sur son passage et qui sème la zizanie sur plusieurs générations…

Bienheureux es-tu si tu as échappé à ces vices cérémoniaux, bienheureux serez-vous par Dieu.

Appelons un chat un chat
Oui, appelons un chat [tchat] un chat [tchat]. Pas celui qui fait miaou, bien entendu.

Le chat, c’est cette nouvelle bouée de sauvetage que s’octroient bon nombre de musulmans prétendument plus malins, plus dans l’ère du temps.
Meetic, Inchallah, Mektoub et tout le tralala des noms qui sonnent “halal” pour rencontrer “sa femme” ou “son homme”, c’est la nouvelle mode. Par Dieu, celle ou celui qui connaît l’Islam et qui ose dire que le chat est une solution saine pour trouver une femme ou un homme est dans l’hypocrisie. Il y a un mal qui ne cesse de nous coller à la peau, c’est de nuancer tout et de relativiser tout. On se trouve ainsi une panoplie d’excuses pour nos péchés sans se chercher à se les faire pardonner.

Quand tu te connectes donc sur ce site de rencontres, que tu t’identifies comme célibataire, que tu colles ta photo, que tu te décris, ça y est tu es bon pour Carrefour ou Leclecrc car tu es un produit avec un code-barre. Et ton code-barre, tu le trouves en haut dans l’URL comme un vrai produit de consommation dans le rayon viande fraîche du magasin.

Alors ma sœur, si tu es adepte de ce genre de refuges, ne te plains si des charognards viennent te dévorer. Tu t’étales comme un vulgaire objet et l’homme avide, lui, vient faire ses courses. Il te met dans son caddie avec d’autres et ça y est, il a fini ses emplettes journalières… mais il reviendra demain pour de nouveaux achats.

Puis tu vas me dire “ma copine Rachida et son mari Samir se sont rencontrés là, et aujourd’hui ils sont heureux”. Mais qu’appelles-tu bonheur ? Ce qui est fait d’une manière saine, bâti sur des bases légiférées ou bien les quelques exemples éphémères qui ne constituent en rien une règle car pour combien de déprave débouche-t-on sur une relation régie par les lois d’Allah sur ce genre de sites ?

Se reposer uniquement sur sa force mentale, prétendre ne pas tomber dans le vice ou résister aux tentations est déjà une preuve de faiblesse… et puis, l’Homme est faible.

Pas de désespoir, tout arrive à point
Si la femme qui souhaitait se marier admettait tous les prérequis du mariage et que l’homme qui souhaitait se marier admettait tous les prérequis du mariage, on n’en serait pas là. Des plaintes à gogo : “oh y’a pas de gars sérieux !”, “les filles, c’est plus comme nos mères” etc. Chacun trouve dans l’opposé le problème sans se regarder soi-même.

Le mariage est une école, et dans cette école on y apprend la science de l’Islam. Pour les plus désespérés, et ce mot me gêne quelque part car il n’y a nul désespoir quand on fait ce qu’il faut – mais seulement quand on déroge aux bonnes coutumes-, des solutions pour trouver conjoint(e), il y en a ! Il y en a et de très simples.

D’abord, obéis à ton Seigneur qui sait mieux que toi ce qu’il y a de bon ou de mauvais. Si tu comptes lui désobéir que ce soit au début, au milieu ou à la fin de cette aventure, ne te plains pas à lui des méfaits que tu engendreras. Le travail sur soi est primordial faute de quoi, on se ferme la porte à beaucoup de choses et notamment au mariage… car qui voudrait d’une femme ou d’un homme loin des préceptes islamiques ?

Invoque ton Seigneur, Lui Seul détient la clé. Ne sois pas de ceux qui se morfondent et qui ne connaissent leur Seigneur que lorsqu’ils ont commis l’excès… pour ensuite L’oublier.

N’idéalise pas ta conjointe, toi mon frère. Elle doit avoir des qualités et du charme, elle en aura très certainement à sa manière, mais elle doit inévitablement avoir la foi.

La foi, ce n’est pas dire : “Attends, je porte le voile quand on se mariera”. Ça, ça s’appelle du marchandage et on ne marchande pas avec la religion, sauf si on ne veut pas être heureux. Au-delà, ne pense pas que tu lui donneras ou lui apprendras toi ce qu’elle n’a pas voulu apprendre durant les années passées. Être optimiste c’est bien, tout miser sur le changement radical une fois mariés car pleins de bonne volonté, oublie.

Rapproche-toi des bonnes pratiques et des bonnes personnes. Pour trouver une personne bien, il faut être bien, ça ne s’apprend pas. Et au-delà, il faut fréquenter les bonnes personnes. Fais donc travailler ton réseau pour décrocher un joli CDI, pas viadeo ou linkedin, mais le réseau religieux : mosquée, entourage familial, ami(e)s proches. Si ça ne fonctionne pas de suite, pas de panique, réitère l’opération… ou allège tes critères. Vu le nombre de femmes célibataires pieuses, il est improbable que tu ne trouves pas celle qui te conviendra et à qui tu conviendras.

Ne te borne pas dans le nationalisme pur et dur. Que tu veuilles ou que tes parents veuillent une personne de ton pays, c’est votre droit après tout. Mais qu’elle soit de ton petit village perché dans ta montagne, là, c’est de l’excès. Quand on veut se marier, dans le sens le plus profond du besoin, on se marie avec une femme indépendamment de sa couleur ou de son ethnie. Attention à ne pas être trop radical et à ne pas finir sur la sellette.

“Pas de femmes ici, je vais au bled.”
Si tu penses ainsi, les carottes sont cuites. Tu n’arrives pas à trouver une femme dans ton pays, qu’en serait-il alors de la polygamie ? Non je rigole… restons sur les bases. Le discours qui voudrait qu’on aille piocher comme un duc dans son pays d’origine est un discours des plus hideux.

Que deviennent alors ces femmes qui vivent dans ce pays où tu vis et qui n’attendent qu’un homme de piété vienne taper à leur porte ? Elles doivent elles aussi se délocaliser ? “La marchandise” n’est pas meilleure de l’autre côté de la Méditerranée, pas plus pieuse, pas plus docile non plus. Seulement, cette facilité est devenue un fléau dont naissent d’autres fléaux, non pas que l’acte en lui-même soit répréhensible mais la vérité qui se cache derrière est souvent des plus immondes.

Il est alors primordial de recadrer le tir, de réitérer ses intentions et de comprendre à nouveau -si on a oublié, car on oublie souvent- la nécessité et la finalité du mariage en Islam.
Parents, jouez le jeu !

Si de plus en plus de frères et de sœurs, pieux qui plus est, restent sur le carreau; c’est souvent la faute à des parents bien trop ignorants… Oui le papa et la maman veulent le bien de leur progéniture, mais à quelle mesure ?

Refuser catégoriquement le reconverti, le black, le blanc, le café-au-lait, le petit, le sans-emploi, le sans-diplôme, le pas-très-riche est une calamité au sein de la meilleure communauté. A un moment donné, il faut comprendre quelle religion on prétend pratiquer, faute de quoi, on va à une perdition galopante.

Parents, jouez le jeu. Il en va de la cohésion de la Oumma, il en va des bienfaits qu’octroie Allah -Gloire à Lui Seul- à ses disciples et il en va plus largement de votre crédibilité. Si vous souhaitez que votre fille reste vôtre, nul problème, elle le sera jusqu’à ce que personne ne veuille plus d’elle…

Conclusion générale

Une conclusion, il en faut bien une… même si on pourrait en dire encore beaucoup. On pourrait passer des journées à trouver des excuses pour ne pas se marier mais la vérité est toute autre. On a besoin intrinsèquement de se marier et le célibat, loin d’être une fatalité, est un état qui ne doit pas durer pour toute personne apte à fonder un foyer.

Le mariage est une aventure des plus enivrantes, des plus riches, un cap décisif même. L’union sous la protection d’Allah Le Très Haut constitue une garantie pour les conjoints, une source de baraka infinie et au-delà, une adoration.

Oui, s’unir devant Dieu est une adoration qui parachève la religion de tout un chacun

. Cher célibataire, ne te réjouis pas de cet état, chère célibataire, ne désespère pas de cet état. Il y a en toute chose un bien inespéré pour celle et celui qui patientent dans l’endurance et la foi.
On a évoqué via cet écrit de nombreux cas, tous réels malheureusement, qui font que de nombreux malheurs prospèrent dans notre communauté : de plus en plus divorces et de célibataires, la virginité qui s’envole chez l’homme et chez la femme, internet et les réseaux sociaux qui miroitent aux plus pressés un avenir à deux plus rapide, des coutumes de célébrations bien loin de l’Islam et une cruelle absence de confiance et de foi.

Il appartient à chacun de se réformer soi-même pour un jour s’unir aux yeux de Dieu, il appartient à toute personne déjà mariée de se réformer pour suivre le sillon que Dieu a tracé, il appartient à toute âme qui a outrepassé les limites de revenir et de trouver abri sous la miséricorde de Dieu, il a appartient à toute personne sincère de faire les causes pour parvenir au mariage et d’invoquer le Seigneur des Mondes, car c’est Lui qui octroie et c’est Lui qui retire.

Le mariage est un merveilleuse aventure et pourtant, parmi les célibataires, on compte un savant de renom… on lui demanda alors :
“Pourquoi n’es-tu pas marié ?”, il répondit alors : “J’ai oublié.”
Ce savant est Cheikh ibn Tamiyaa rahimahu Allah, un homme qui a fait de la science religieuse sa priorité.


Salam

Idyllique certainement, tridimensionnel incompréhensible pour beaucoup,
excessif assurément, applicable à la lettre près? négativement ...Car l'islam est
souple et tolérant , reprocher aux parents nos échecs, c'est un manque de discernement..
Se servir de (mots) hors contexte est un affront à l'honnêteté intellectuelle ..[ Déprave,
Hideux ....etc) En résumé la faconde est là (sens verve ..) Mais la simplicité aurait été
plus porteuse et efficace .......
B
6 février 2015 11:24
Citation
Coeur-Vaillant a écrit:
Salam aleykoum

On sent bien ta motivation à te marier de façon la plus religieuse possible , je respecte ça et trouve admirable qu'il reste encore des gens qui cherche ces solutions pour se marier !

Comme certains l'ont intelligement dit le mariage chez les musulmans est en crise . Les parents ne cherchent plus à présenter des Hommes ou des Femmes pour leurs enfants .
Les enfants ne discutent plus avec leurs parents pour trouver quelqu'un , ils préférent que les enfants sortent et ramène un(e) prétendant(e) .

Je n'avais jamais compris pourquoi les filles et les garçons avaient des relations avec n'importe qui au collège au lycée , et puis quand ils avaient la vingtaine commençait à chercher quelqu'un de sérieux/pratiquant , je ne comprend pas cette façon d'agir .

Moi on m'a toujours dis t'en fais pas ya le mektoub sa va te tomber dessus comme ça
Donc je n'ai jamais chercher à aller vers les femmes , pensant que ça allait tomber comme ça et puis j'ai grandit et je suis revenu à la réalité , et j'ai su que l'homme devait séduire draguer la femme .
Mais ma fierté mes principes religieux , et le fait que je sois un Homme réservés timide envers les Femmes font que je ne peux pas m'abaisser à ce genre de pratique .

Et comme les parents ne font plus le travail les mosquée aussi , et que l'homme doit aller vers la femme , on est tenter au haram voila ce que la société nous pousse à faire .

Maintenant c'est devenu très difficile de se marier de façon religieuse ,Allah(swt) nous à dit dans le coran que la voie du bien est plus dur que celle du mal

Est-ce que les gens pensent qu’on les laissera dire : "Nous croyons !" sans les éprouver ?Certes, Nous avons éprouvé ceux qui ont vécu avant eux ; [Ainsi] Dieu connaît ceux qui disent la vérité et ceux qui mentent.Ou bien ceux qui commettent des méfaits, comptent-ils pouvoir Nous échapper ? Comme leur jugement est mauvais !Celui qui espère rencontrer Dieu, le terme fixé par Dieu va certainement venir. Et c’est Lui l’Audient, l’Omniscient.

Sourate 29, 2 - 5

il est beaucoup plus facile de se marier de façon haram car c'est une tentation du diable (ibliss) .
Aujourdhui les gens pensent se marier de façon halal alors qu'ils louent des voitures de marque , bloque les autoroutes , mariage mixte , musique etc.... Le diable embélit notre mauvaise action jusqu'a qu'on la voit belle .

Meme une personne qui prétend vouloir se marier de façon religieuse n'est plus un gage de confiance .
Certains ne font que le "halal" à la mosquée sans passés par la mairie .
Afin de pouvoir profiter et rompre le mariage plus rapidement .
D'autres se font passer pour de vrais frères , certains se convetissent juste pour assouvir le fantasme de la femme arabe .
C'est triste mais il faut etre honnette et ne pas faire comme-ci tout était beau parceque nous sommes musulmans , certes les non musulmans sont hypocrites mais j'ai tendance à penser que l'hypocrisie est beaucoup plus grande chez les arabes/musulmans .

Oui c'est vrai il faut pas qu'on s'attende à vouloir une fille parfaite ce serait se voilés la face . Mais en retour il faut pas s'attendre a vouloir un Homme parfait . Beaucoup disent je veux juste un Homme sérieux alors qu'en fait elles ne recherchent qu"un Homme au physique agréable .
Pour la plupart si vous deviez choisir entre un Homme très sérieux avec un physique banal , pratiquant , humble , le coeur sur la main avec des principes et valeurs et un Homme très beau sans les qualités du premier je pense que la plupart choisirez le second .
En théorie vous diriez le premier mais pas dans la pratique .
Combien disent souffir parce qu'elles aiment ? Les femmes choissisent avec leurs yeux autant que les Hommes sauf qu'elles ne l'avoueront pas .

Pour finir je souhaite qu'Allah t'accorde Un mari qui te comblera de bonheur inchAllah !

Salam aleykom

Tu as écris un beau msg.
j'aime bcp ta façon de voir les choses et notamment sur la religion etc..

masha'Allah...

qu'Allah te préserve.

Amine.
A
6 février 2015 12:45
Alaykum salam wa rahmatullah wa barakatuh

Allah y berek tu as tout dit
J'apprécie toutes tes interventions
On ressent de la sagesse..
Qu'Allah te donne un mari pieux oukhty
Amîn

Citation
mystérieusedu69 a écrit:
Salam Alaykoum

"Je ne veux plus être célibataire !”, ce serait ce cri venant des entrailles que pousserait toute âme désirant, devant Dieu, franchir le cap du mariage.

Pour celles et ceux qui se satisfont de leur statut marital, qui ne voient en rien l’intérêt de s’unir, vous ne trouverez évidemment pas satisfaction -ou très peu- à lire les phrases qui vont suivre. Pour les autres, accrochez-vous, cela risque d’être rude… du moins pour certains.

Qu’est ce que le mariage ?

En voilà une bonne question. Le mariage, oui oui, c’est un homme et une femme (exclusivement cela, pas d’autres dérivés possibles) qui décident de s’unir de manières physique, spirituelle et morale.

Le mariage en Islam constitue une union tridimensionnelle où interviennent les concubins et Allah -Gloire à Lui Seul- afin de former un cocon où tout plein de projets naîtront.

En imagés, les concubins interagissent entre eux de façon horizontale, la relation avec Dieu est elle verticale, c’est Lui qui permet l’union et c’est Lui qui place entre les flux horizontaux des “amoureux” des secousses qui font que parfois tout n’est pas rectiligne et que plus généralement, tout n’est pas comme on le souhaiterait.

Pour conclure hâtivement, le mariage c’est la finalisation de la foi, la stabilité spirituelle pour une éclosion personnelle et un bonheur mutuel. Tout ça semble rimer, si de surcroît cela pouvait rimer dans la vie quotidienne du couple, vous m’en voyez doublement ravi !

On retrouve l’union chez toutes les espèces sur Terre, il faut pour cela un mâle et une femelle.

[Et de chaque chose nous avons créé un couple, peut-être vous rappelleriez-vous] – Sourate 51, verset 49

Veux-tu vraiment te marier ?????

On va faire comme si on se connaissait depuis des lustres et se tutoyer, un peu comme le psy avec son patient. Néanmoins rassure-toi, si tu souhaites te marier, ce n’est pas d’une pathologie dont tu souffres. Cette question préliminaire pourrait paraître ridicule et elle l’est sûrement vu que “tout le monde veut se marier”, c’est bien connu !

Malheureusement non, trop de personnes et peut-être toi également, ne veulent pas se marier. Sacrilège, qu’ai-je dit qui pourrait donc te froisser ?

Vouloir se marier, c’est une intention qui découle d’un désir, qui découle d’un besoin, qui découle d’un manque, qui découle d’une recherche, qui découle au tout début de la foi. Ça découle beaucoup, je sais mais tant qu’on chavire pas et que le cap est tenu, sois apaisé on arrivera à destination -si Dieu le veut-.

Alors, as-tu fait le cheminement inverse, celui qui te pousserait à te questionner sur la réelle perception de ton désir de trouver femme pour toi ou homme pour toi chère sœur ?

Si d’emblée, tu n’as pas saisi la dimension de la volonté de se marier et donc de ne plus être célibataire, tu n’as pas compris dans quelle aventure tu souhaites mettre les pieds car avouons-le, il faut un peu plus de provisions pour franchir le cap !

Logiquement, qui de sensé ne voudrait pas avoir sa femme, ses enfants, son nid douillé, sa petite cabane dans le jardin, faire du bricolage le dimanche, manger de bons petits plats maisons, jouer à la Play avec des enfants tous très bien éduqués et bons élèves à l’école et aux cours religieux etc… ? Ah vous vous y voyez déjà, hein ? Oui, le tableau est très rose, quasi utopique, mais ça fait rien, ce n’est pas le sujet ici.

Le mariage est donc un passage qui en fait rêver plus d’un, désirer fonder une famille est une des clés de voûte de ce besoin mais le besoin primaire, celui qui fait qu’on n’a plus envie d’être célibataire : c’est plaire à Allah -Gloire à Lui Seul- , augmenter ses hassanat et inexorablement diminuer ses péchés…

C’est bon j’ai envie de me marier, il me faut trouver la bonne personne !

Etape cruciale, je te l’accorde. D’abord, oui une femme peut demander -dans les règles de la bienséance islamique- à un homme de l’épouser, cela n’est pas illicite. Ceci dit mesdemoiselles, n’allez pas dès demain matin taper aux portes de tous les hommes que vous auriez repérés. Une femme peut demander un homme au nom de la foi si elle espère en lui un mariage via son tuteur, pas d’elle-même, évidemment. Mais en soi, là n’est pas le problème : le réel souci ne réside pas dans qui demande qui mais plutôt qui demande quoi ! On va donc se pencher sur l’homme…

Et hop, tu te transformes en “quoi”, ce n’est pas péjoratif, voyons ! Un “quoi” signifie ici quel genre de femme tu vas choisir et pour quels critères. Trop de personnes font cette fixette sur la beauté physique, voilà c’est dit. “Il faut que ma femme soit…” apposé de tous les adjectifs qui puissent exister “…car je vais devoir chaque matin la voir durant toute mon existence”. Oui, c’est dit si mélodieusement…

Si tu cherches une femme aux formes ultra généreuses, au visage angélique, qui rigole toujours de tout, qui aime les tâches ménagères, voilée et pratiquante à souhait, qui connaît le Coran par cœur et par dessus tout très bonne cuisinière… stop mon frère, tu ne veux pas te marier, remonte vite au paragraphe précèdent. Que ta future femme te plaise, nul grief à cela, que tu demandes un robot sorti d’usine avec toutes les options que tu souhaiterais, je ne pense pas que Siemens fasse des femmes…

MouqabalaPower !

Si tu désires te marier, tu trouveras bien vite, par la permission du Tout puissant, celle qui constituera ton bonheur; peut-être pas avec toutes les qualités du monde, mais avec les qualités qui feront de toi un homme complet et stable… car célibataire, tu titubes beaucoup.

Et pour trouver ta femme, jeune homme, il y a une solution que tout le monde fredonne mais que bizarrement trop peu pratiquent : la mouqabala ! “Wah, il a dit le mot sacré !”. Alors non, pour les plus arabophones, la coupe du monde approche certes mais la “Mouqabala” n’est pas un match de gala programmé au Brésil.

La mouqabala ou littéralement “rencontre” est une étape qu’il ne faut surtout pas louper si on ne veut pas que les casseroles volent dès le 2ème mois.

Avant cette fameuse rencontre, tu devras observer ces nombreuses femmes de ton entourage dont tu as bon écho, qu’on te conseillerait ou bien tout simplement qui t’ont plu dans leur façon d’être. La mouqabala est l’étape de test pour elle et surtout pour toi. Lors de cet exercice de confrontation, tu seras en face d’elle et tu la verras dans toute sa splendeur -ou pas- accompagnée de son mahram (tuteur légal). Durant ce rendez-vous, ne t’empiffre pas trop de gâteaux et de thé, concentre-toi sur elle et ce que tu devras lui dire… et pour ça, préparatifs.
Quelles questions lors d’une mouqabala ? Pour les nuls voire très nuls

La mouqabala, ça fait rire de nombreux frères… et certainement des sœurs aussi. Pour ne pas arriver à blanc et rougir comme une tomate de Provence, il te faut prévoir ton petit questionnaire… et aussi prévoir des réponses à celles qu’on te poserait, bah oui, tu ne seras pas Julien Lepers ce jour-là.

Parmi les questions que tu te dois de bannir de ta liste, celles du genre : “T’aimes les fraises ?”, “C’est quoi ta marque de machine à laver préférée ?”, “Tu veux qu’on aille où pour nos noces de diamant?” et toutes les questions les plus farfelues qui soient. Privilégie les choses qui te tiennent à cœur, qui sont importantes pour que la bâtisse -dans tous les sens de l’expression- tienne !

Quelques questions qui seraient peut-être importantes : “As-tu lu l’article de Katibîn sur le mariage et notamment le paragraphe 2 ?” smiling smiley. Plus sérieusement… “Est-ce que tu as des attentes particulières de ton époux ?”, “Connais-tu le poids de l’engagement dans l’Islam ?”, “Seras-tu patiente, me pardonneras-tu si je fais des erreurs, et j’en ferai certainement ?”, “Quel rôle joue l’Islam dans ta vie ?”, “Quelle est ta relation avec le Coran ?”, “Comment te comportes-tu avec tes parents ?”, “Comment te comporteras-tu avec les miens ?”, “Souhaites-tu travailler ?”, “Es-tu féconde ?” (ne pas l’être n’est pas une fatalité), “Souffres-tu d’une quelconque maladie ?” , “Sais-tu que je serai le chef de famille et que tu me devras obéissance, qu’en retour je devrais te combler et porter du mieux que je peux notre foyer ?”… voilà, quelques questions qui me sortent de l’esprit mais il y en a des centaines selon les sensibilités de chacun.

Quelques-unes de ces questions sont déclinables pour la femme, toutefois retiens bien une chose, tes questions doivent être emplies de miséricorde.
Nous nous sommes mis d’accord…

Ça y est, la mouqabala est passée et elle s’est super bien passée. La fille est pieuse, semble douce et a répondu à tes questions plutôt honorablement… Elle est musulmane, dois-je le dire ? Voilée, dois-je le dire également ?

Tu organises donc ton zawaj (mariage) et non pas ton “HALAL” ! A force de qualifier le mariage de halal, on va bientôt dériver vers “haram” car 90 % voire plus des unions dites entre musulmans ne sont pas convenues dans des situations halal… mais t’inquiète, on va y venir…

Tu sors le chèque ou le bétail, tu payes ta dote, plus petite elle sera, mieux ce sera pour toi… et pour vous. Si elle te demande un peu plus, tu seras dans l’obligation de la régler si tu en as les moyens; si ses parents t’en demandent beaucoup trop, tu auras alors raté le coche… et n’auras pas très bien cerné ta cible. Remonte vite au chapitre du dessus !

Les excès, la célébration et les époux
Tu dois donc t’unir avec cette femme qui est ton choix de raison, je te le rappelle, elle n’a pas toutes les qualités du monde tout comme toi tu ne frôles pas la perfection. Tant que celle-ci n’est pas tienne, tu n’as pas le droit ni de la fréquenter, ni de la toucher, ni de lui parler dans un contexte non-légiféré, ni chatter sur Facebook avec elle.

Si tu es totalement à côté de tes pompes et que ta mouqabala s’est passée comme un briefing d’avant festival, commencent alors les artifices…

Une salle avec un DJ. Une piste dansante. Un traiteur avec plein de mecs qui rentrent en contact avec les femmes lors du service, qui les voient remuer du popotin et jouer des coudes. Un cortège avec plein de coups de klaxons. Un défilé avec des robes aussi dénudées que superficielles. Des plats avec de la farine et des œufs, un gros bloc de sucre du bled, des bougies à croire qu’on est à la messe dominicale… Un photographe pour prendre cliché sur cliché comme si le couple allait seulement vivre le jour du mariage et le lendemain, se dire adieu. Tout cela est la jolie liste des déboires du mariage, et la liste n’est évidemment pas exhaustive.

Tristement, cela constitue une perdition de l’âme, un égarement profond, un oubli de la tridimensionnalité du mariage… oubliant par là même le fondement de celui-ci. Et Allah l’Exalté dans tout ça ? Ah oui, tu as fait venir un imam “pour bénir” ce mariage ! Mais tu croyais que c’était quoi, une cérémonie d’exorcisme ?

La fête bât son plein, les invités sont heureux, les conjoints dansent et sautillent de partout… oui tu es heureux, tu as dépensé une somme exorbitante pour… attiser les flammes de l’enfer. Aïe, ce n’est plus aussi drôle qu’il y a quelques paragraphes. Et puis, il faut dire ce qui est ! Marre !
Marre d’entendre : “moi, je ferai un mariage dans la Sounna” pour voir des décolletés le jour J. “Il y a rien de mieux que d’inviter la famille et les nécessiteux” pour observer une débandade de musiciens débarquer. “Al hamdoulillah” alors que sur toute la ligne, tu t’es trompé(e).

Et puis, osons le dire : jamais il n’y a eu autant de divorces dans la communauté musulmane qu’aujourd’hui. En l’espace d’un clin d’œil, hop c’est fini. Et là j’ai envie de te dire, “mais tu étais où avant pour divorcer maintenant ?”.

Il fallait divorcer d’elle avant de l’avoir épousée, ça évite de laisser des marmots livrés à eux-mêmes, des femmes qui ont perdu leur virginité à la pelle et qui vont se donner ensuite sur des sites de rencontres car plus personne ne les considère comme “normales”. Triste spirale infernale qui embarque tout sur son passage et qui sème la zizanie sur plusieurs générations…

Bienheureux es-tu si tu as échappé à ces vices cérémoniaux, bienheureux serez-vous par Dieu.

Appelons un chat un chat
Oui, appelons un chat [tchat] un chat [tchat]. Pas celui qui fait miaou, bien entendu.

Le chat, c’est cette nouvelle bouée de sauvetage que s’octroient bon nombre de musulmans prétendument plus malins, plus dans l’ère du temps.
Meetic, Inchallah, Mektoub et tout le tralala des noms qui sonnent “halal” pour rencontrer “sa femme” ou “son homme”, c’est la nouvelle mode. Par Dieu, celle ou celui qui connaît l’Islam et qui ose dire que le chat est une solution saine pour trouver une femme ou un homme est dans l’hypocrisie. Il y a un mal qui ne cesse de nous coller à la peau, c’est de nuancer tout et de relativiser tout. On se trouve ainsi une panoplie d’excuses pour nos péchés sans se chercher à se les faire pardonner.

Quand tu te connectes donc sur ce site de rencontres, que tu t’identifies comme célibataire, que tu colles ta photo, que tu te décris, ça y est tu es bon pour Carrefour ou Leclecrc car tu es un produit avec un code-barre. Et ton code-barre, tu le trouves en haut dans l’URL comme un vrai produit de consommation dans le rayon viande fraîche du magasin.

Alors ma sœur, si tu es adepte de ce genre de refuges, ne te plains si des charognards viennent te dévorer. Tu t’étales comme un vulgaire objet et l’homme avide, lui, vient faire ses courses. Il te met dans son caddie avec d’autres et ça y est, il a fini ses emplettes journalières… mais il reviendra demain pour de nouveaux achats.

Puis tu vas me dire “ma copine Rachida et son mari Samir se sont rencontrés là, et aujourd’hui ils sont heureux”. Mais qu’appelles-tu bonheur ? Ce qui est fait d’une manière saine, bâti sur des bases légiférées ou bien les quelques exemples éphémères qui ne constituent en rien une règle car pour combien de déprave débouche-t-on sur une relation régie par les lois d’Allah sur ce genre de sites ?

Se reposer uniquement sur sa force mentale, prétendre ne pas tomber dans le vice ou résister aux tentations est déjà une preuve de faiblesse… et puis, l’Homme est faible.

Pas de désespoir, tout arrive à point
Si la femme qui souhaitait se marier admettait tous les prérequis du mariage et que l’homme qui souhaitait se marier admettait tous les prérequis du mariage, on n’en serait pas là. Des plaintes à gogo : “oh y’a pas de gars sérieux !”, “les filles, c’est plus comme nos mères” etc. Chacun trouve dans l’opposé le problème sans se regarder soi-même.

Le mariage est une école, et dans cette école on y apprend la science de l’Islam. Pour les plus désespérés, et ce mot me gêne quelque part car il n’y a nul désespoir quand on fait ce qu’il faut – mais seulement quand on déroge aux bonnes coutumes-, des solutions pour trouver conjoint(e), il y en a ! Il y en a et de très simples.

D’abord, obéis à ton Seigneur qui sait mieux que toi ce qu’il y a de bon ou de mauvais. Si tu comptes lui désobéir que ce soit au début, au milieu ou à la fin de cette aventure, ne te plains pas à lui des méfaits que tu engendreras. Le travail sur soi est primordial faute de quoi, on se ferme la porte à beaucoup de choses et notamment au mariage… car qui voudrait d’une femme ou d’un homme loin des préceptes islamiques ?

Invoque ton Seigneur, Lui Seul détient la clé. Ne sois pas de ceux qui se morfondent et qui ne connaissent leur Seigneur que lorsqu’ils ont commis l’excès… pour ensuite L’oublier.

N’idéalise pas ta conjointe, toi mon frère. Elle doit avoir des qualités et du charme, elle en aura très certainement à sa manière, mais elle doit inévitablement avoir la foi.

La foi, ce n’est pas dire : “Attends, je porte le voile quand on se mariera”. Ça, ça s’appelle du marchandage et on ne marchande pas avec la religion, sauf si on ne veut pas être heureux. Au-delà, ne pense pas que tu lui donneras ou lui apprendras toi ce qu’elle n’a pas voulu apprendre durant les années passées. Être optimiste c’est bien, tout miser sur le changement radical une fois mariés car pleins de bonne volonté, oublie.

Rapproche-toi des bonnes pratiques et des bonnes personnes. Pour trouver une personne bien, il faut être bien, ça ne s’apprend pas. Et au-delà, il faut fréquenter les bonnes personnes. Fais donc travailler ton réseau pour décrocher un joli CDI, pas viadeo ou linkedin, mais le réseau religieux : mosquée, entourage familial, ami(e)s proches. Si ça ne fonctionne pas de suite, pas de panique, réitère l’opération… ou allège tes critères. Vu le nombre de femmes célibataires pieuses, il est improbable que tu ne trouves pas celle qui te conviendra et à qui tu conviendras.

Ne te borne pas dans le nationalisme pur et dur. Que tu veuilles ou que tes parents veuillent une personne de ton pays, c’est votre droit après tout. Mais qu’elle soit de ton petit village perché dans ta montagne, là, c’est de l’excès. Quand on veut se marier, dans le sens le plus profond du besoin, on se marie avec une femme indépendamment de sa couleur ou de son ethnie. Attention à ne pas être trop radical et à ne pas finir sur la sellette.

“Pas de femmes ici, je vais au bled.”
Si tu penses ainsi, les carottes sont cuites. Tu n’arrives pas à trouver une femme dans ton pays, qu’en serait-il alors de la polygamie ? Non je rigole… restons sur les bases. Le discours qui voudrait qu’on aille piocher comme un duc dans son pays d’origine est un discours des plus hideux.

Que deviennent alors ces femmes qui vivent dans ce pays où tu vis et qui n’attendent qu’un homme de piété vienne taper à leur porte ? Elles doivent elles aussi se délocaliser ? “La marchandise” n’est pas meilleure de l’autre côté de la Méditerranée, pas plus pieuse, pas plus docile non plus. Seulement, cette facilité est devenue un fléau dont naissent d’autres fléaux, non pas que l’acte en lui-même soit répréhensible mais la vérité qui se cache derrière est souvent des plus immondes.

Il est alors primordial de recadrer le tir, de réitérer ses intentions et de comprendre à nouveau -si on a oublié, car on oublie souvent- la nécessité et la finalité du mariage en Islam.
Parents, jouez le jeu !

Si de plus en plus de frères et de sœurs, pieux qui plus est, restent sur le carreau; c’est souvent la faute à des parents bien trop ignorants… Oui le papa et la maman veulent le bien de leur progéniture, mais à quelle mesure ?

Refuser catégoriquement le reconverti, le black, le blanc, le café-au-lait, le petit, le sans-emploi, le sans-diplôme, le pas-très-riche est une calamité au sein de la meilleure communauté. A un moment donné, il faut comprendre quelle religion on prétend pratiquer, faute de quoi, on va à une perdition galopante.

Parents, jouez le jeu. Il en va de la cohésion de la Oumma, il en va des bienfaits qu’octroie Allah -Gloire à Lui Seul- à ses disciples et il en va plus largement de votre crédibilité. Si vous souhaitez que votre fille reste vôtre, nul problème, elle le sera jusqu’à ce que personne ne veuille plus d’elle…

Conclusion générale

Une conclusion, il en faut bien une… même si on pourrait en dire encore beaucoup. On pourrait passer des journées à trouver des excuses pour ne pas se marier mais la vérité est toute autre. On a besoin intrinsèquement de se marier et le célibat, loin d’être une fatalité, est un état qui ne doit pas durer pour toute personne apte à fonder un foyer.

Le mariage est une aventure des plus enivrantes, des plus riches, un cap décisif même. L’union sous la protection d’Allah Le Très Haut constitue une garantie pour les conjoints, une source de baraka infinie et au-delà, une adoration.

Oui, s’unir devant Dieu est une adoration qui parachève la religion de tout un chacun

. Cher célibataire, ne te réjouis pas de cet état, chère célibataire, ne désespère pas de cet état. Il y a en toute chose un bien inespéré pour celle et celui qui patientent dans l’endurance et la foi.
On a évoqué via cet écrit de nombreux cas, tous réels malheureusement, qui font que de nombreux malheurs prospèrent dans notre communauté : de plus en plus divorces et de célibataires, la virginité qui s’envole chez l’homme et chez la femme, internet et les réseaux sociaux qui miroitent aux plus pressés un avenir à deux plus rapide, des coutumes de célébrations bien loin de l’Islam et une cruelle absence de confiance et de foi.

Il appartient à chacun de se réformer soi-même pour un jour s’unir aux yeux de Dieu, il appartient à toute personne déjà mariée de se réformer pour suivre le sillon que Dieu a tracé, il appartient à toute âme qui a outrepassé les limites de revenir et de trouver abri sous la miséricorde de Dieu, il a appartient à toute personne sincère de faire les causes pour parvenir au mariage et d’invoquer le Seigneur des Mondes, car c’est Lui qui octroie et c’est Lui qui retire.

Le mariage est un merveilleuse aventure et pourtant, parmi les célibataires, on compte un savant de renom… on lui demanda alors :
“Pourquoi n’es-tu pas marié ?”, il répondit alors : “J’ai oublié.”
Ce savant est Cheikh ibn Tamiyaa rahimahu Allah, un homme qui a fait de la science religieuse sa priorité.
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