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"One two three ghedwa l'algerie..."
G
11 février 2011 23:12
Les médias annoncent que les algériens font des provisions et font la queue devant les stations services en prévision du début de leur révolution demain.

Je leur souhaite très bientôt la joie que vivent les égyptiens en ce moment….
N
11 février 2011 23:28
Citation
Ghiwani0 a écrit:
Les médias annoncent que les algériens font des provisions et font la queue devant les stations services en prévision du début de leur révolution demain.

Je leur souhaite très bientôt la joie que vivent les égyptiens en ce moment….


Je l'ai dit sur un autre post, le président Bouteflika va démissionner ! A Alger, plusieurs citoyens algériens qui sont sortis dans les rues pour montrer leur soutien au peuple égyptien ont été priés de rentrer chez-eux.......à coups de bâtons. Mais cela ne va pas durer, demain, la grande manifestation prévue en Algérie marquera le compte à rebours du règne de Bouteflika 1er.

"One two three, viva l'Algerie free..."
b
12 février 2011 00:48
Voir que l'Algérie est un pays TRES riche et voir autant de misère ! Cela n'est pas acceptable !

Les caisses de l'état Algérien sont pleine à craquer et il n'existe aucun système d'aide pour les pauvres ou les chômeurs.

J'espère que l'Algérie va faire sa REVOLUTION et que vengeance sera rendu !

Ras le bol de tout ces gens qui gouverne au plus haut sommet de l'état, dans les administrations etc... et qui font dans la corruption !

Ils sont sans pitié et laisse le peuple dans la misère !

Le vent tourne !!!!

Oui oui.... One two three ghedwa l'algerie
b
12 février 2011 00:50
Tout les dictateurs doivent être poursuivi devant un tribunal international.... et pas qu'eux : même les maires, président de province... Tout ceux qui ont voler dans les caisses... Ils doivent TOUS comparaitre devant les tribunaux....

Faut sortir TOUT les dossiers depuis le début....

De toute façon, dans l'au delà, tout ceux qui ont volé sur terre, n'auront aucun Salut. DIEU MERCI
D
12 février 2011 10:31
Info en direct, heure par heure : [www.elwatan.com]

10h30 : Said Sadi est bousculé par les policiers, qui bastonnent tout le monde sans distinction.

Des jeunes, des voyous, selon des témoins, chauffés à blanc, scandant des slogans pro Bouteflika, foncent sur les manifestants, sous l'oeil des policiers, qui ont laissé faire.

10h20 : Les policiers chargent le groupe de manifestants. Des membres de la coordination sont arrêtés et d'autres tabassés. Fodil Boumala, Sadali du Satef et Amazigh Kateb, entre autres sont embarqués au commissariat. De nombreuses femmes aussi.

10h10 : Un groupe d'une vingtaine de personne s'est constitué en face des manifestants et commencent à crier des slogans pro Bouteflika. Une contre marche que les policiers laissent faire.

10h00 : Plus de 500 manifestants, pour la plupart des jeunes au cotés de Bouchachi, Ali Yahia Abdenour, Said Sadi et d'autres membres de la coordination pour le changement démocratique, sont rassemblés à la station de taxi derrière le ministère de la jeunesse et des sports. Les policiers ont cessé la matraque, tout en maintenant l'encerclement des manifestants. Des groupes de jeunes des quartiers environnants affluent vers le lieu du rassemblement.

9h45 : Plusieurs personnes viennent d'être arrêtées, dont une journaliste de la presse étrangère, à la place du 1er Mai. Les coups de matraques pleuvent sur de nombreux manifestants. Personne n'est épargné.

Un autre député du RCD, Lila Hadj Arab, un journaliste Kader sadji, et une trentaine d'autres manifestants sont conduits au commissariat du 8eme arrondissement, à coté de l'hopital Mustapha.

9h30 : Environ 200 manifestants sont rassemblées derrière le ministère de la jeunesse et des sports. Ils sont encerclés par les forces anti émeutes, qui leur bloquent le passage vers la place du 1er Mai.

9h20 : Said Sadi, Ali Yahia Abdenour et d'autres personnalités politiques et syndicales font leur apparition à la place du 1er mai. Ils sont immédiatement cernés par des policiers qui les empêchent de bouger.

9h15 : Une cinquantaine de personnes arrêtées par des policiers devant l'hopital Mustapha et conduits au commissariat, parmi eux quatre députés du RCD, Aider Arezki, Mohcene bellabes, Tahar Besbes, Mazouz Athmane

Le siège du RCD à la rue Didouche Mourad encerclé par des dizaines de policiers.

Un trafic ferroviaire suspendu, des gares fermées, des bus au compte-gouttes, des barrages fixes installés un peu partout, une ciruclation routière perturbée, en ce samedi 12 février, Alger ressemble à un établissement pénitentiaire surveillé soigneusement par les services de sécurité.

Des les premières lueurs du soleil, des milliers de policiers ont pris d'assaut Alger et ses grandes artères. Les camions blindés et les 4X4 des forces de l'ordre ont quadrillé, dès les premières heures du matin, de nombreux quartiers à Alger. Cependant, le dispositif le plus impressionnant a été installé au niveau de la rue Hassiba Ben Bouali et la place du 1er Mai.

Sur cette place qui devrait accueillir les manifestants pour donner le coup d'envoi à la marche, une centaine de policiers ont investi les lieux en arborant leurs boucliers et leurs batons. Si pour l'heure, les forces de l'ordre n'empêchent guère les citoyens de circuler au niveau de la place du 1er Mai, il n'en demeure pas moins que cette forte présence policière n'a pas manqué de susciter l'angoisse et la peur parmi les Algérois.

De leur côté, les militants et les organisateurs de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie affirment qu'aucune arrestation n'a été enregistrée jusque là parmi leurs rangs. "Nous nous attendions à un tel dispositif sécuritaire. C'est pour cela que nous avons adapté notre organisation pour passer entre les mailles des services de sécurité. L'appreil repressif de l'Etat ne mettra pas en péril notre détermination à marcher et manifester à Alger", confient plusieurs militants du Syndicat National autonome des personnels de l’administration algérienne (SNAPAP) et de la ligue algérienne de la défense des droits de l'hommes (Laddh).



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/02/11 10:45 par Djemila75.
D
12 février 2011 10:50
Si chaque organisation faisant partie de la CNCD est libre de choisir ses slogans, elle doit néanmoins respecter le mot d’ordre de la coordination qui se résume à la levée de l’état d’urgence, l’ouverture du champ politique et médiatique, l’instauration d’une réelle démocratie, la libération des détenus arrêtés durant les dernières émeutes et une justice sociale en Algérie.
(...) Il faut s’attendre également à entendre “Algérie, libre et démocratique”, le slogan fétiche des démocrates algériens, qui s’invite à toutes les actions de ce genre.
'...) Venus par bus, taxi, voire même par avion pour certains travailleurs, ils espèrent manifester pacifiquement aujourd’hui. “Nous sommes optimistes et nous espérons pouvoir marcher librement et sans répression aujourd’hui. Nous n’imaginons pas que les 30 000 policiers ont été déployés pour assurer notre sécurité”, ironise Lamine, un enseignant venu d’Annaba.
[www.liberte-algerie.com]
W
12 février 2011 11:05
Les bourreaux des années 90 sont là pour empêcher le peuple de s exprimer !
Pas de scrupule , pas de honte comme toujours.
Les bourreaux des milliers de victimes sur le sol Algérien sont toujours présents et en toute impunité !!!


Ils ont affamé, maltraité , ils ont fait fuir pas mal de gens de leurs pays , détruits le reste et jusqu a présent le peuple est bâillonnés pour l empêcher de réclamer les droits qui lui reviennent sur son sol ![/color]
m
12 février 2011 11:08
sans le soutien d'eljazeera les égyptiens n'auraient pas pu venir jusqu'au bout , mais quand on sait que quatar est très proche des autorités algériennes perplexe faut compter sur alarabya peut être on sait pas si elle est pour ou contre la révolution en algérie , car maintenant les médias libres et autonomes c'est une utopie !!!
m
12 février 2011 11:11
si je me permet d'intervenir encore une fois dans les affaires algériennes je me demande à quoi celà servirait d'enlever boutef puisqu'on sait qu'il ne détient pas vraiment le pouvoir , et que les généraux de l'armée c'est eux qui détiennent le pouvoir et le pétrole !
D
12 février 2011 11:27
Tout à fait medecinmaghribi, c'est pourquoi le départ de Bouteflika ne fait pas partie des revendications.

Info en direct (suite) :

10h40: La situation reste très tendue à la place du 1er Mai, Alger. Les quelques "pro Bouteflika" postés face aux manifestants, multiplient les provocations à l 'encontre des membres du la CNCD.

11h00 : L'heure prévue pour le début de la marche. Les manifestants sont toujours bloqués derrière le ministère de la jeunesse et des sports, à la place du 1er mai à Alger. D'autres arrestations sont opérées. Les députés du RCD arrêtés ce matin, on été relachés avant d'être une nouvelle fois arreté.

11h10 : Des centaines d'étudiants rejoignent les manifestants à la place du 1er Mai à Alger. A chaque fois que les manifestants tentent de forcer le cordon de sécurité, ils sont bastonnés et repoussés.
m
12 février 2011 11:42
que dieu vous aide
D
12 février 2011 11:47
Amine, merci de ton soutien medecinmaghribi.
t
12 février 2011 12:00
Luis Martinez est chercheur au Centre d'études et de recherches internationales de Sciences Po Paris, spécialiste du Maghreb et du Moyen-Orient.


Une telle contagion est-elle possible à l'Algérie ?

L'Algérie pourrait tout à fait gérer un siège sur Alger de deux, trois mois. Le pays a malheureusement une grande expérience en la matière et saura le faire, il en a les moyens. Le mouvement de protestation pourrait durer plus longtemps en Algérie qu'ailleurs car elle ne dépend pas de l'industrie touristique comme l'Egypte, son système politique n'est pas bâti sur la rente du canal de Suez ni sur les aides de l'armée américaine à l'armée égyptienne. De plus, elle peut s'appuyer sur les 50 milliards de dollars de pétrole et de gaz qu'elle vend chaque année à l'étranger. Elle n'a donc aucun problème en terme de résistance à la pression extérieure.

D'ailleurs, on voit mal l'Union européenne exercer la moindre pression : l'Algérie l'approvisionne pour 10 % en gaz et en pétrole. Quant à l'intervention de la CIA, elle est peu probable : l'Algérie n'est pas un pays stratégique et ne connaît pas spécialement de problème avec Israël. On voit donc mal les Etats-Unis jouer en Algérie un rôle aussi considérable qu'en Egypte.

Je ne suis pas sûr que la police, l'armée, les politiques aient envie de revivre une épreuve de force qui pourrait durer des semaines et des semaines : ils savent d'expérience que cela pourrait déboucher sur une guerre civile. Les Algériens se sont entretués lors de la guerre d'indépendance, puis dans les années 90. La crainte de la guerre est très forte, car même si la guerre civile est terminée, justice n'a pas été rendue aux victimes. Le contexte est donc explosif.

Qui retrouve-t-on au sein de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie ?

Je la découvre en même temps que tout le monde. Il me semble que cette coordination tente de faire deux choses. D'une part, associer les forces démocratiques traditionnelles en Algérie, présentes sur le terrain dans les années 1980 et 1990 et qui avaient un peu disparu dans les années 2000, et des éléments virtuels qui, sur les modes tunisien et égyptien, tentent de structurer une action collective dans l'espoir qu'elle débouche sur une vraie manifestation. Dans ce deuxième groupe, on trouve un peu de tout : essentiellement des gens qui ont pris des initiatives sur la Toile. D'autre part, la coordination doit trouver de vrais supports politiques, comme en Tunisie et en Egypte, pour passer du virtuel au réel et transformer les aspirations en négociations.

Ce qui s'est passé en Tunisie et en Egypte montre que c'est possible : si l'armée égyptienne est prête à laisser partir le raïs la tête haute, pourquoi pas en Algérie ? J'attends de voir si les Algériens vont reprendre les mêmes slogans qu'en Egypte. Si c'est le cas, cela veut dire que le mode opératoire est comparable. Et si la pression populaire était suffisamment forte demain pour faire partir Bouteflika, je pense que l'armée n'aurait pas de mal à le pousser vers la sortie. Mais pour l'armée algérienne, revenir dans la rue affronter la population est difficile à concevoir. Je ne pense donc pas que ça se passerait de cette façon, je crois plutôt que les slogans porteront davantage sur le système algérien que sur son chef.

Quels obstacles les forces révolutionnaires algériennes pourraient-elles rencontrer ?

En Algérie se pose la question de la solidarité du pays avec sa capitale. Je suis curieux de voir si la dynamique va prendre, car Alger a pendant longtemps été considérée comme une ville frondeuse, emplie de révoltés et de manifestants, et dans laquelle le reste du pays ne se retrouve pas forcément. En Egypte, le Caire a été soutenu très rapidement par le reste du pays. Idem en Tunisie, où la révolution est partie d'une petite ville de province pour arriver jusqu'à Tunis, preuve que l'ensemble du pays s'est reconnu dans le mouvement. En Algérie, en revanche, cette question reste la grande inconnue.

Propos recueillis par Audrey Fournier
f
12 février 2011 12:05
eljazeera est une chaine qui fait son travail de journalisme professionnelle . elle est attaquée de toutes parts car il fait du vrai journalisme : "le direct" . il n' y a aucune chaine européenne qui peut rivaliser avec cette chaine. seule CNN est capable de le faire.
il faut plutôt être fier d'en avoir au lieu de la dénigrer inutilement. si eljazeera ne transmet pas l'info d'un pays arabe c'est que tout simplement les autorités de ce pays ne l'ont pas autoriser de le faire.
ce média rentrera dans l'histoire comme un catalyseur permettant aux peuples arabes de se libérer de leurs dictateurs.
encore une chose , je ne crois pas que le prince du katar possède un bureau dans la chaine et pousse les boutons pour permettre de diffuser des images ou pas.
pas mal de gens sont mal informés: les journalistes d'eljazeera sont la crème du journalisme mondial. la majorité des journalismes ont fait carrière à CNN , BBC....
je dirais que c'est l'exemple à suivre pour les pays arabes pour mettre en place des centres de recherches et une collaboration scientifiques sur le même modèle.: recruter la crème des scientifiques arabes ou autres .
C
12 février 2011 14:03
Citation
medecinmaghribi a écrit:
si je me permet d'intervenir encore une fois dans les affaires algériennes je me demande à quoi celà servirait d'enlever boutef puisqu'on sait qu'il ne détient pas vraiment le pouvoir , et que les généraux de l'armée c'est eux qui détiennent le pouvoir et le pétrole !

A rien car le pb vient des généraux (eux ont le plein pouvoir)

ps:sinon la manif à Alger n'est pas une manif nationale mais seulement par le fait du RCD ( petit parti régionaliste qui ne représente pas la majorité des algériens)
c
12 février 2011 14:05
Sa risque d'etre très dure....
C
12 février 2011 14:35
Et le maroc dans tout ça ?
C
12 février 2011 14:37
Citation
Choukran. a écrit:
Et le maroc dans tout ça ?

Ah! oui j'oubliai tout va bien dans cette démocratie.
f
12 février 2011 14:41
je ne crois pas à la révolution algérienne. j'espère me tromper.
car le pouvoir algérien joue sur la division entre les algériens (kabile contre le reste...) . il faut que le peuple soit unis comme en egypte .
le pouvoir algérien a instauré un système économique qui incite les algériens à la fainéantise et cela dure depuis les années soixante. .par exemple, regarder le nombre d'entreprise étrangère du bâtiment qui amène leurs maçons depuis la chine... ca explique en partie le taux de chômage élevé chez les jeunes.
si vous voulez une révolution, il faut que les jeunes soient motivé pour travailler et à prendre leur destin en main.
je crains que la jeunesse algérienne n'est pas encore prête pour cela.
en plus, le mouvement actuel est piloté par un parti politique et n'est pas issu des jeunes.
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