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Taounate
N
22 juin 2009 12:31
Bonjour,

Je pense que le conseil d'Ain Médiouna doit déjà être fait sachant que le vainqueur est Merroun Driss issu d'une grande famille influente à Tazouda, ingénieur, homme d'affaire, politicien (chambre des Sénateurs). Il est aussi cousin de Messaoudi Layachi avec des appartenances politiques différentes: MP et PPS.

On espère qu'il y aura une entente entre toutes les composantes politiques pour former un conseil qui travaillera Ain Médiouna/Senhaja Chems et défendra les intérêts de la région. Il y a beaucoup de travail à faire et de projets à réaliser dans la région.

Pouvez-vous nous donner la composition du nouveau conseil à Ain Médiouna? (s'il est déjà fait).
N
22 juin 2009 17:26
Bonjour Si Abslimou,


J'ai relu tes interventions et j'ai remarqué que tu parles d'un Caid qui était à Senhaja et qui s'appelle Caid Haj Abdeslam Sedrathi.

D'abord, ce Caid est très ancien et n'était pas avec Moualy Hassan I. Le Caid de Senhaja Mosbah qui était avec Hassan I était de Bouadel et s'appelait Ali ben Kaddour ave d'autres membres de sa famille.

Le Caid Haj Abdeslam était Caid des Senhaja Mosbah d'après les habitants de Tazouda en temps de moulay Ismail et Sidi Mohamed ben Abdellah. Il était brave et avait fait beaucoup de choses pour Senhaja comme l'implantation des oliviers à la montagne de Menwala avec le haubois (Ghayta) et tambour (Tbel). Il avait une prison à Dchar de Sedratha entre la maison de Hammou D Ali et Jnah El Qorri. Sa maison entre la maison Khchacha et Bouchta Hmadi. Sa descendance sont tous des lettrés, savants, scientifiques, docteurs, .....comme Messaoudi Layachi

Il avait noué des relations d'amitié et de bon voisinage avec le Caid Haj Brahim des Beni Ounjel, Mernissa et Senhaja Srair. Après l'accord d'amitié, les gens de ces tribus voyageint sans crainte à l'intérieur de ces tribus. Depuis ce temps là, beaucoup de mariages avait lieu surtout entre les Beni Ounjel et Senhaja Chems. D'aileurs on trouve des familles originaires de Beni Ounjel à Tazouda et Ain Médiouna comme les Alloul qui descenndent d'un Caid de Beni Ounjel assassiné par des habitants de Beni Ounjel avant les années 1900.

Pour le nom Sedratha qu'on donne à Dchar, il est un peu déformé. En fait, Sedratha est une déformation du mot Seddatha qui vient du nom du premier refugié venu habiter les contrée. Cette personne qui s'apellait Mouha Ou Hammou Messaoud Sedathi est l'âncetre d'une grande partie de Tazouda. Il était originaire de Beni Seddath Chez les Senhaja de Srair. Cet ancêtre s'était refugié chez les Senhaja Mosbah car il avait assassiné des gens de Mthiwa D Labhar avec qui ils avaient des affrontements quotidiens. De même, la relation entre Senhaja Mosbah et Senhaja Srair était bonne comme le prouve la Tariqa Khamlichia, qui a vu le jour à Beni Seddath, et qui est suivi par la majorité des Senhaja Mosbah, en plus de la Derkaouia, Ouazania, Tijania à Oulad Azam, .... Ainsi que l'aide de Senhaja Srair à Senhaja Mosbah dans les batailles contre l'armée coloniale en 1918, 1919 et 1925.

D'ailleurs, Khammar d Hammou Chebba avait un document qui prouve que Mouha Ou Hammou Messaoud Seddathi venait de Senhaja Srair et il y a été mentionné même l'héritage de ce dernier. De pkus, le mot Dchar existe chez les rifains et senhaja Srair qui parle une variante de rifain aussi jusqu'à nos jours. De même le Ou dans le nom de Mouha ou Hammou Messaoud Seddathi prouve l'origine nordique.
En plus des Seddatha de Dchar, Tazouda est habitée par les Khlot d'origine arabe de Larache, des Oulad Hssayen du if et des Chorfa (Ouazzane, Semlala, Krimiyine, Tbatou partis à Rghiwa)

De plus les Tazouda avait acheté la partie droite de Louta des Oulad Mosbah d'Ain Médiouna. La limite de ces terres achetées passait par la route qui va de Ga3da Mhalla jusqu'à Bab 3ajla et Akhawwane jusqu'à 7 mraja3. Donc, les terre de GA3da Mhalla, Farchia, Bou Hallouf, Tathlante droite, la ferme, Set Melouk, Sahel Mdine, Bab 3ajla, Akhawwan, Remka, Sidi Saoud, Btem et Tahriz appartenaient à Tazouda. il y a un acte de vente entre les 2 parties et Hilali Khammar (famille Shitri) de Tazouda possède une copie de cet acte de vente.

Pour acheter toutes ces terres, il faut beaucoup d'argent et surtout dans le temps des pièces d'or. On pense que les Tazouda avaient travaillé comme toute la tribu senhaja Mosbah avec les autres dynasties comme cavaliers récupérant des impôts chez les autres tribus aux alentours de Fès et ensuite avec les Beni Ouattas pour rassembelr tout cet argent. Pour cela, la recherche des trésors est très active à Senhaja Mosbah vu que ces cavaliers devaient cacher une partie du butin.

Je pense qu'avec le départ des Beni Ouattas (habitaient vers LAlla Yasmine en montagne et avaient un Azib entre Farchia et Amlilah), la tribu des Senhaja Mosbah avait connu un recul au niveau économique. Jusqu'à nos jours, les habitants disent: men 3ahad Beni Ouattass w beni Snass, ma kanete Ennass càd depuis les Beni Ouattas et les Beni Snass (anciens habitants originaire de Souss), le nombre d'habitants n'a été aussi faible. Ce que veut dire que cette contrée où habitent les Senhaja de Mosbah était très peuplée comme le signale Hassan El Wazzane (Léon l'Africain) dans son livre "La Description d'Afrique" en parlant des Senhaja Mosbah qu'il nomme les Alcai ou locai en référence à la montagne qu'ils habitent Jbel Kayl). Ils les décrit comme étant des cavaliers et la montagne est couverte de fruits et légumes qu'on vend même à Fès.

Par conséquent, le mot Sedratha doit être corrigé par Seddatha car Sedratha nous lie avec les Hyayna vers Tissa, alors que Seddatha nous lie avec nos ancêtres à Beni seddath chez les Senhaja du Rif.
N
22 juin 2009 19:57
Un article du journal Almasae qui parle du premier marocains et africain à découvrir l'Amérique. Il s'agit de Mostapha Azzemouri qu'on appelait Stévanico (Petit Stéphane traduisant le mot arabe Mostapha), stévano, Moro, Negro, l'Arabe, .... Voici l'article : [74.53.192.83]

Dans un autre article du journal Maroc_Hebdo, on parle de la même personne mais sous le nom de Said Ben Haddou. D'après ce journal, Said Ben Haddou, appelé aussi Rais Estivanico, aurait même été le premier gouverneur de floride jusqu'à sa mort. La question posée: S'agit-il de la même personne? Pourquoi cette différence de nom? Voici l'article du journal MHI: [www.maroc-hebdo.press.ma]

Il y a des documents en anglais traitant au sujet de Negro Estivanico, mais lorqu'il a été en Amérique: [books.google.fr]
N
23 juin 2009 11:35
Bonjour,

On va essayer de savoir si vous vous rappellez de certains mots ancien ou rares chez des tribus de Taounate:

Que veut dire le mot ou le verbe:

Radhek ou Radh chez les Senhaja Mosbah, ainsi que Bendak et Tpahay?
Ha Thani chez les Senhaja Dall et surtout Oulad Azam?
Bgharthek chez les Meziath?
3del chez les Beni Ounjel?
Mqilou chez les Mthioua?
Bezzima chez les Hyayna?
naqqaya chez les Mernissa?
Khtaha chez les Beni Zeroual?

Mettez les mots rares ou spécifique à votre région..on va certainement rigoler et plaisanter un peu...en se rappellant des mots qu'on a presque oublié...
N
23 juin 2009 21:53
Je suis étonné de la froideur des Taounatis qui ne veulent écrire même pas un mot..Ach Kayn? Moi aussi je vais suivre votre démarche passive et on va attendre qui écrira sur ce topic...
a
23 juin 2009 23:42
Bonjour Mr. nhab bladi ;merci de m'avoir rectifier sur l'histoire du caid Lhaj Abdeslam de senhaja qui est en fait Abdeslam ben Mohamed ben Messaoud Sedrati; origine du nom messaoudi que porte une grande partie de sa descendance ,pour l'aucasion que le fere de Lhaj Abdeslam est Lhaj mhamed qui a laissé OUlad shitri (hilali khamar) ;;; et autre . Pour Rbi3a , vraiment je ne sais pas beaucoups de choses a ce propos, a l'enfance en parlait de ça mais sans precision ... on disait meme que si Laarbi d'goura etait victime de cette plante ; On disait que c'est une plante invisible et non identifiable que pour les connaisseurs et les exprimentés ; pour l'avoir il falait la rechercher en temps nocturne ; la marquer avec le cendre ( rmad) et puis revenir le jour d'apres pour la ramasser. En tout cas il y avait pas assez d' informations a ce propos ; les gens tout simplement evitaient d'en parler et meme il y avaient qui doutaient de son existance .
J'espere que vous repreniez l'ecriture dans ce topic le plus tot possible ... mayetla3lekch dem bhal chi senhji dbessah ... a bientot
N
24 juin 2009 13:01
Bonjour Si Abslimou,

Je reviens écrire, mais je veux bien que d'autres personnes, qui ont surement beaucoup de choses à dire, viennent écrire aussi.

Pour Rbi3a, j'ai posé quelques questions aux habitants locaux qui la connaissent très bien. En fait, ils disent que les personnes intéressés la recherchent en été dans la période Smayem. En fait, dans cette période de Smayem et sous l'effet de la lumière de la lune, cette plante devient fluorescente en emettant elle-même de la lumière. Or, quand on s'approche d'elle cette lumière disparait. c'est pourquoi de loin la personne met dessus des cendres, par l'intermédiaire d'un roseau, pour la ceuillir le jour d'après en cherchant le coin où se trouve les cendres.

Cette plante a été utilisé dans la guerre du Rif pour éliminer les traitres. Ceux qui la détenaient et la transportaient s'apellaient al Omanae (les gens de confiance). Pour l'antiditte, on dit que la plante 9ossatte El Hayya (Genre de plante appellée en latin Asarum), une plante très abondante à Tazouda aussi.

Pour le fait que Senhaja de Mosbah est une tribu civilsée, j'ai trouvé d'autres livres qui le mentionnent. Je vais les mettre en ligne après.

Si Abslimou, as tu des réponses à nos questions et tu pourra en poser d'autres pour nous rappeler les anciens mots qui se perdent:

Que veut dire le mot ou le verbe:

Radhek ou Radh chez les Senhaja Mosbah, ainsi que Bendak et Tpahay?
Ha Thani chez les Senhaja Dall et surtout Oulad Azam?
Bgharthek chez les Meziath?
3del chez les Beni Ounjel?
Mqilou chez les Mthioua?
Bezzima chez les Hyayna?
naqqaya chez les Mernissa?
Khtaha chez les Beni Zeroual?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/06/09 14:37 par N7abb-bladi.
N
24 juin 2009 21:25
Taounate doit investir dans le domaine des plantes médicinales comme l'a fait le groupe Zniber


Un bon article sur le potentiel de ce marché des PAM dont l'Institut Des Plantes Médicinales et Aromatiques se trouve à Taounate. Voici le lien pour cet article sur les PAM: [www.lavieeco.com]

Le groupe Zniber se lance dans la transformation de plantes aromatiques et médicinales

Gaiatech, société qui portera le projet, a été créée.
Huiles essentielles et produits destinés à la diététique et à la cosmétique y seront fabriqués.


Le groupe Zniber poursuit ses investissements dans la filière agricole et agroalimentaire. En effet, après avoir été adjudicataire de l’exploitation de centaines d’hectares dans la région de Meknès dans le cadre de la cession des terres de la Sodea en 2007/2008, Diana Holding (structure mère du groupe) se lance dans la transformation de plantes aromatiques et médicinales (PAM).
Porté par la société nouvellement créée, Gaiatech, ce projet consiste en la construction d’une unité de production basée au domaine Aït Harzallah, propriété de la maison mère qui s’étend sur 740 ha dans la province d’El Hajeb. Cette usine fabriquera des huiles essentielles et des produits destinés à différentes utilisations (diététique, cosmétique, aromathérapie, phytothérapie...).

Un potentiel à l’export d’un milliard de DH au minimum

Diana Holding rejoindra ainsi une poignée d’opérateurs structurés qui ont déjà investi ce créneau en forte croissance de la transformation des PAM au Maroc comme le numéro deux mondial, le français Naturex installé à Nouaceur, Bioland (Khémisset) ou encore Arômes du Maroc (Casablanca, Kelaât Mgouna, Khémisset...). Avec plus de 4 200 variétés de plantes identifiées dont 826 sont exploitées traditionnellement et 30 % à peine commercialisées, le Maroc dispose de tous les atouts pour s’ériger en plateforme de référence d’exportations aussi bien de plantes à l’état brut que de produits finis à plus forte valeur ajoutée. Estimé à un peu plus d’un milliard de DH en 2007 et constitué principalement de plantes à l’état brut, le potentiel à l’export serait nettement plus important à en croire les études de l’Institut national des plantes médicinales et aromatiques (INPMA).

Cet établissement spécialisé, qui a été inauguré en 2007 dans la région de Taounate, a pour mission de mettre en œuvre la stratégie nationale dans le secteur des plantes aromatiques et médicinales.
Rappelons que Diana Holding, qui emploie 6 500 personnes, opère principalement dans la distribution spécialisée (Maroc Bureau), la viticulture (Les Celliers de Meknès), l’importation et la distribution de boissons alcoolisées (Thalvin, Ebertec...), la pêche (Sofinas), l’embouteillage, les loisirs (Magic Park à Salé) et le textile.

M.A22-06-2009
a
24 juin 2009 22:41
bonjour Si nhab bladi; je vais essayer de répondre a quelques unes de vos questions concernant les mots utilisés dans différents tribus de taounate :
- Rdah ca veut dire mettre violemment quelqu'un ou quelque chose par terre .
-Ha thani chez oulad azm veut dire : encore une fois .Ce terme est très répondu dans le langage azami .
- bghartek chez mezith veut dire "en face de toi ".
- naqqaya chez mtioua est l'équivalent de m9adda chez senhaja de mosbah mais naqqaya est plus petite que m9dda ; chez les mtiouas souvent utilisée comme arme blanche . Chez eux une structure tres répondu dit : LHADRA M3A BABAK BLA NAQQAYA ADHACHEM !
- le terme bezzima existe aussi chez nous a senhaja de mosbah ; et veut dire la serrure de la ceinture .
Pour le reste je ne sais pas .
N
25 juin 2009 11:40
Salut Si Abslimou :

- Radhek ou Radek est différent de Rdah que tu as traité.
Radek est un mot ancien qui veut dire attends, un momemnt, Je me rappelle l'histoire d'une femme agée et qui logeait avec son fils. Elle le disais à des gens de la ville: RAdek à Bni et son fils lui disait : A Yamma, fayne ay3Arfou hadou Radek?
Pour le mot Rdah (Rda7), il est souvent utilisé pour décrre l'affrontement des moutons ou des boucs qui se congent la tête en utilisant surtout les cornes jusqu'à ce que le sang coule. C'est le mot Ltakh (en ville Rdakh) qui veut dire mettre violemment quelqu'un ou quelque chose par terre.

- Ha thani est un mot d'Oulad Azam qui précede toute phrase ou qui débute une communication orale.

- Bgharthek est comme tu as expliqué. Elle est utilisé à Meziath. Chez nous on dit Qbalthek. A beni selmane (qui sont des Senhaja), ils disent Bendak qui est un mot de Braness et Tsoul.

- Naqaya est comme tu l'a expliqué. On dit aussi Zebbara parfois et surtout M9adda.

- Bezzima est différente de Bzim de la ceinture. Chez les Hyayna, ça désigne la partie postérieure d'une poule ou cok où poussent les plumes de la queue. Je pense qu'elle s'appelle croupion et au dessus il y a une petite partie enfermant un liquide jaune appellé glande uropygienne.
Ce croupion ou Bezzima est très délicieux, mais personne ne veut le manger. Chez nous on l'appelle Zmikka D Jaj.

- 3del veut dire chez les beni Ounjel : viens passer ou traverser un passage ou une rue sûrs. Chez les Swassa, ils utilisent ce mot pour dire qu'une route est bonne : Agharess y3adlen par exemple.

- Khtaha chez les Beni zeroual veut dire sa soeur. A Senhaja, on dit simplement Khta car on aspire ha.

Si Abslimou, on attend de toi des mots anciens et difficiles à trouver...On va rigoler un peu..



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/06/09 12:00 par N7abb-bladi.
t
25 juin 2009 13:02
Citation
N7abb-bladi a écrit:
Salut Si Abslimou :

- Radhek ou Radek est différent de Rdah que tu as traité.
Radek est un mot ancien qui veut dire attends, un momemnt, Je me rappelle l'histoire d'une femme agée et qui logeait avec son fils. Elle le disais à des gens de la ville: RAdek à Bni et son fils lui disait : A Yamma, fayne ay3Arfou hadou Radek?
Pour le mot Rdah (Rda7), il est souvent utilisé pour décrre l'affrontement des moutons ou des boucs qui se congent la tête en utilisant surtout les cornes jusqu'à ce que le sang coule. C'est le mot Ltakh (en ville Rdakh) qui veut dire mettre violemment quelqu'un ou quelque chose par terre.

- Ha thani est un mot d'Oulad Azam qui précede toute phrase ou qui débute une communication orale.

- Bgharthek est comme tu as expliqué. Elle est utilisé à Meziath. Chez nous on dit Qbalthek. A beni selmane (qui sont des Senhaja), ils disent Bendak qui est un mot de Braness et Tsoul.

- Naqaya est comme tu l'a expliqué. On dit aussi Zebbara parfois et surtout M9adda.

- Bezzima est différente de Bzim de la ceinture. Chez les Hyayna, ça désigne la partie postérieure d'une poule ou cok où poussent les plumes de la queue. Je pense qu'elle s'appelle croupion et au dessus il y a une petite partie enfermant un liquide jaune appellé glande uropygienne.
Ce croupion ou Bezzima est très délicieux, mais personne ne veut le manger. Chez nous on l'appelle Zmikka D Jaj.

- 3del veut dire chez les beni Ounjel : viens passer ou traverser un passage ou une rue sûrs. Chez les Swassa, ils utilisent ce mot pour dire qu'une route est bonne : Agharess y3adlen par exemple.

- Khtaha chez les Beni zeroual veut dire sa soeur. A Senhaja, on dit simplement Khta car on aspire ha.

Si Abslimou, on attend de toi des mots anciens et difficiles à trouver...On va rigoler un peu..




Bonjour


Si toi mon cher N7ab Baladi , tu arrivais à participer au "Lexique " Yazghi " , c'est que moi , je ne risquais pas de le faire , car je n'avais trouvé l'explication d'aucun mot de vos expressions !!. J'avais le doute pour certains , mais après tes explications , j'étais trés loin du compte !!!.
N
25 juin 2009 16:31
Citation
toumi10 a écrit:
Citation
N7abb-bladi a écrit:
Salut Si Abslimou :

- Radhek ou Radek est différent de Rdah que tu as traité.
Radek est un mot ancien qui veut dire attends, un momemnt, Je me rappelle l'histoire d'une femme agée et qui logeait avec son fils. Elle le disais à des gens de la ville: RAdek à Bni et son fils lui disait : A Yamma, fayne ay3Arfou hadou Radek?
Pour le mot Rdah (Rda7), il est souvent utilisé pour décrre l'affrontement des moutons ou des boucs qui se congent la tête en utilisant surtout les cornes jusqu'à ce que le sang coule. C'est le mot Ltakh (en ville Rdakh) qui veut dire mettre violemment quelqu'un ou quelque chose par terre.

- Ha thani est un mot d'Oulad Azam qui précede toute phrase ou qui débute une communication orale.

- Bgharthek est comme tu as expliqué. Elle est utilisé à Meziath. Chez nous on dit Qbalthek. A beni selmane (qui sont des Senhaja), ils disent Bendak qui est un mot de Braness et Tsoul.

- Naqaya est comme tu l'a expliqué. On dit aussi Zebbara parfois et surtout M9adda.

- Bezzima est différente de Bzim de la ceinture. Chez les Hyayna, ça désigne la partie postérieure d'une poule ou cok où poussent les plumes de la queue. Je pense qu'elle s'appelle croupion et au dessus il y a une petite partie enfermant un liquide jaune appellé glande uropygienne.
Ce croupion ou Bezzima est très délicieux, mais personne ne veut le manger. Chez nous on l'appelle Zmikka D Jaj.

- 3del veut dire chez les beni Ounjel : viens passer ou traverser un passage ou une rue sûrs. Chez les Swassa, ils utilisent ce mot pour dire qu'une route est bonne : Agharess y3adlen par exemple.

- Khtaha chez les Beni zeroual veut dire sa soeur. A Senhaja, on dit simplement Khta car on aspire ha.

Si Abslimou, on attend de toi des mots anciens et difficiles à trouver...On va rigoler un peu..

Bonjour

Si toi mon cher N7ab Baladi , tu arrivais à participer au "Lexique " Yazghi " , c'est que moi , je ne risquais pas de le faire , car je n'avais trouvé l'explication d'aucun mot de vos expressions !!. J'avais le doute pour certains , mais après tes explications , j'étais trés loin du compte !!!.

Bonjour Si Toumi10,

On a fait exprès de donner des mots rares ou difficiles dont le sens est parfois à dénicher chez les anciens et en plus ces mots sont des fois spécifiques à différentes tribus.

On donnera après des mots faciles car on a un certain nombre de mots en commun avec les Beni Yazgha et on attend ta participation. Marhba Si Toumi10.
N
26 juin 2009 16:25
Taounate : Bilan d'une journée pédagogique



Publié le 23/12/2008, 17h48 sur le site: [www.epsmaroc.org]


Le 19 décembre , a 9 heure du matin , les professeurs de l'EPS de la province de Taounate ont eu une

journée pédagogique animée par monsieur l'inspecteur Driss BOUZIANE . Cette rencontre vient dans

le cadre la politique suivie par monsieur l'inspecteur se basant sur la communication et la formation

continue . Cette initiative a étée Chaudement saluée par tout les enseignants toute fois qu'elle vient à

temps .

La journée avait pour Objectif de survoler trois volets suivants :

1 - Discuter les résultats de l'equipe de Taounate du cross Adadémique ( déroulé le 17 décembre à

Guerssif) .

2 - " Le programe en EPS " thème qu'il a jugé être utile pour la préparation des examens prévu le 24

décembre prochain .

3 - Création de l'association des enseignants de l'EPS à Taounate


1 - L'intervention de monsieur BOUZIANE a débutée par la félicitation de tout le corps enseignant qui a

participé a la réalisation très honorable de l'équipe de Taounate au championat régionale du cros scolaire

qui s'est déroulé à Guerssif le 17 décembre ,( 21 2lèves de Taounate qualifiés pour le national) malgré

les contraintes exterieurs résidant dans la mal organisation , et les conditions climatiques défavorables à

la réalisation des performances pour de telles compétitions .

2 - Dans le 2ème volet , monsieur BOUZIANE a essayer de concocter le thème du " Programme en EPS"

. dans le cadre de la préparations pour les examens prévu le 24 décembre prochain .
Tout d'abort Il a définit le programme comme étant un ensemble de savoirs et de savoirs faire qu'offre

une institution pour répondre aux besoins d'une clientele. L'élaboration d'un programme passe par

plusieurs 5 étapes :

1 - Buts de l'organismes
2 - Attentes de la population
3 - Classification des besoins de lka clientèle
4 - Inventaire du potentiel humain et physique
5 - Objectifs .

Ces differentes étapes ont étées brievement expliqués pour passer ensuite aux differentes démarches

pour construire un programme qui les a classées en trois :

1 - La démarche techno- centrée ou materio-centrée ou l'objectif d'enseignement est l'ensemble des APS

2 - la démarche fonctionnelle ou l'objectif d'enseignement est la motricité .

3 - La démarche constructive ou l'objectif d'enseignement est la logique des APS et celle d'appropriation des connaissances .

Enfin , il a conclu que quelque soit les démarches , la normalisation de la didactique est faite selon les normes scolaire, ce qui donne la légitimité de Education physique . et que l'existentiel cede la place à l'essentiel .

Son intervention a été closé par l'illustration d'un exemple en Athletisme .( cat - test)

Le dernier volet était la création d'une association sportive des enseignants dEPS à Taounate . que nous allons y retourner dans des articles prochainement .
N
26 juin 2009 16:55
Lors du SIAM de Meknès, Radio MFM invite Fatema Taïbi de Coopérative Bouaâdil de fruits secs de Taounate




Plusieurs personnalités ont été des invités de marque de radio MFM pendant le Salon d'Agriculture du Maroc à Meknès. Voici le lien du journal la Gazette du Maroc:
N
27 juin 2009 15:48
Quelques infos de Taounate publiées sur le site journal Assabah :

- A la page 8 du journal Assabah édité le 26/6/2009 N° 2865 (http://www.assabah.press.ma), le journaliste HAmid Labiad parle dans son article de la manifestation qui sera organisé ele 30 juin 2009 par le bureau proviniale du Syndicat Natiola de la Santé Publique (CDT) devant le Centre Hospitalier Régional de Taounate. Cette manifesation sera organisée pendant 2 heures pour dénoncer les problèmes que connait le secteur dans la province.

- A la page 10, (le journaliste H.A) publie l'arrestation à la commune de Oued L Jomoâa - municipalité de Tissa d'un violeur d'une fille de 9 ans qui était partie chercher l'eau dans une source à la mi-journée. Arrestation d'ujn violeur d'une femme de 24 ans à la commune de Rass El Ouad également pour les juger à Fès.
N
27 juin 2009 15:57
Citation
N7abb-bladi a écrit:
Lors du SIAM de Meknès, Radio MFM invite Fatema Taïbi de Coopérative Bouaâdil de fruits secs de Taounate




Plusieurs personnalités ont été des invités de marque de radio MFM pendant le Salon d'Agriculture du Maroc à Meknès. Voici le lien du journal la Gazette du Maroc:

J'ai oublié le lien que voici: [www.lagazettedumaroc.com]
N
27 juin 2009 16:38
Pour continuer nos questions/réponses sur les mots de Taounate, je vais poster quelques uns pour lesquels on trouvera le sens:

- Lafchour (verbe Ayfchar)
- Achtatou
- Aqbou

Bonne continuation.
N
27 juin 2009 18:29
Les invocations faites par les jeunes lors des rituels Taghonja afin de demander à Dieu la pluie pendant les sechresses


Nous avons déjà traité ce sujet qui touche à Taghonja ou Ghanja et à son rituel pour demander la pluie pendant de grandes secheresses. Cette coutume est reservée aux jeunes enfants (filles et garçons) et aux adolescents.

Pour les adultes, ils font la prière de demande de pluie (Salate Istissqae) en groupe et plusieurs fois. A chaque fois, quand ils finissent la prière, ils mettent leurs habits (du dessus) à l'envers. Donc, il ne faut pas s'étonner quand tu trouves des fois une personne dont la Jellaba ou la veste est à l'envers lors des sécheresses. C'est symbolique à Senhaja de Mosbah pour demander à Dieu d'inverser la tendance. Ceci, me rappelle aussi la lampe que les gens allumet en plein jour pour aller demander justice aux autorités quand il sait qu'il a été très insjustement traité par des adversaires ou ennemis ou bien dans le cas où il ne peut enlever tout seul l'injustice qui le touche.

En fait chez les berbères Taghnoja est la fiancée d'Anzar le Dieu de la pluie. D'ailleur Anzar veut dire pluie en berbère.

Pour implorer Dieu de faire tomber la pluie, on habille une louche (Taghonjayte) avec des habits de femmes. Elle ressemble à une belle poupée ou à une fiancée. Actuellement, on habille la Rmaya (sorte de pelle en bois qu'on utilise pour mettre le pain dans un four traditionnel Alforna. Elle ressemble à Ellouh qu'on utilise pour vanner (tasfia) le blé dans l'aire de battage de céréales Ennader).
Les enfants traversent les douar en portant cette Ghonjaya et en répétant des invocations pour implorer Dieu de nous donner la pluie.

Ils plasmodient sur un ton mélodique par exemple:

Ghanja Ghanja ya Baba RAbbi <> Tssabba7ha Rawia w Chtae wa Lgharbi
Ya RAbbi 3téna Chta <> Bi Hormate Moulay Bouchta
Bach Tlabtak YA Maymoun <> B Chtae Qad Ellaymoune
Ezzera3 Asfar Warqou <> Assqih Ya MAn Khalqou
Al Fwila (petite fève) 3atchana <> Assqiha Ya Moulana

Ya RAbbi Ghithna <> Hta Yaqtar Bitna.
N
28 juin 2009 02:41
images et Vidéo sur la M3issra ou presse à huile domestique ou familiale



Voici la vidéo de la presse à huile appelée localement M3issra D Dar Ou D Lyed ou D 3alwana commentée par l'anthropologue NArjyss Alaoui qui a mis en valeur cet outil de production d'huile d'olive de consommation familiale et qu'on appelle généralement 3alwana à Taounate. Cette M3issra n'existe qu' à Taounate et date de l'antiquité càd depuis le I er sciècle où les romains étaient dans la région. Elle est utilisée par les femmes contrairement à la grande M3issra D ZAytoun qu'on trouve dans chaque douar presque à TAounate qui est spécialement réservée aux hommes. Disons que les quantités d'huiles d'olives produites par les 2 méthodes ne sont pas les mêmes car la seconde peut être industrielle.

Cette huile (3alwana) est obtenu après désydratation des olives dans le four traditionnel appelé Forna et concassage des olives et noyau ressemblant au travail de l'arganier au Sud. On place ces olives dans des petits scourtins (Chamiate) qu'on place sur le plateu de base de la presse et au dessus on met une planche tranversée par deux axes qu'on serre par un système ingénieux de vissage. L'huile est valors récupéré en bas de la presse. Sa couleur est verte et son gout légèrement amer qu'on prend sovent le matin et surtout avec des oeufs préparés à la poelle.

Voici les 4 images et une vidéo à voir et à revoir avec le mode d'utilisation expliqué par NArjyss Alaoui: [www.tv5.org]

P.S:

- Cette M3issra existe depuis l'antiquité à TAounate. Mais, rares sont ceux qui en font mention et elle n'est connue par le public via la télévision et la recherche que depuis 2002. Même les espions et ethnoanthropologues qui sont passé à Taounate avant et après le protectorat n'ont rien remarqué de ce fabuleux outil. Ce qui prouve le manque d'information dans la région car il y a beaucoup d'autres choses qui exitent à Taounate et non mentionnés par ces ethnoantropologues.

- Il y a une ressemblance frappante entre les presses d'huile d'olives à Taounate et d'arganier à Souss dans le Sud. De mê il y avait deux centres de grande influence scientifiques avant le protectorat : Jbala et Souss. Même les rituels de LAlla beida (Amdoual en Souss) et Nzaha sont les mêmes. Même certains mots berbère encore utilisé à Taounate ont une origine de Souss (d'autres mots utilisés à Taounate ont une origine de l'Atlas et du Rif). On dit même que les Beni Snass ou Beni Snassen ont habité la région du Nord et étaient des Swassa car le Nord s'appelait avant Souss le plus proche. Ces tribus ont quitté à cause du brouillard dense qui avait arrêté toute activité pendant une longue période. Il y a même un dicton sur les Beni Snass à Senhaja de Mosbah qui prouve qu'ils ont habité la région.
a
28 juin 2009 12:53
bonjour, juste a propos de la presse a huile "m3isra" de taounate et region je veux dire le suivant :
1. contrairement a ce qu'il a été signalé aux explications de Mme Alaoui qu au Maroc il ne reste que deux exemplaires dont une a Fes et l'autre a Marrakech en plus de l'exemplaire en sa possession est faut tout simplement parce que les femmes de Lblad cotinuent tjrs a utiliser leurs m3isra .Ca n'a rien a voir avec la mise en valeur scientifique de l'outil lorsque Mme Alaoui prettend qu'il ne reste que trois exemplaires .Les m3isras a nos jours existent en bon nombre . Avant chaque famille en possedait une . J'ai peur que certains personnes (chercheurs ??) nous font découvrir notre vie pour des buts que seul le bon dieu peut savoir, dans un monde de spéculation ou l'on essaye d'attribuer la notion d'antique a nos objets pour des raisons de commerce .
2. A sous l'extraction de l'huile d'argan a la tradition se fait purement a la main .Les femmes n'utilisent pas de m3isra ; c'est le concassage des grains d'arganier qui se fait a la main est pareil a celui de nos femmes . c'est tout .
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