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le semi esclavage des salariés agricoles marocains.....
l
2 octobre 2009 21:59
Le prolétariat agricole et la précarité des conditions de travail
Dans la région de midelt, capitale des pommes du Maroc, des fermes "fleurissent" un peu partout.
Les "investisseurs" ne prennent pas des gants pour fructifier "leur" argent, la mentalité pré-capitaliste oblige.
Des milliers d'ouvriers et surtout d'ouvrières triment plus de 10 heures par jour sans droit aucun: ni SMAG (salaire minimum agricole garanti), ni allocations familiales, ni assurance contre les accidents de travail...Ils/ elles ne sont pas déclaréEs à la CNSS...c'est du semi-esclavagisme. Le matin, au lieu de prendre le chemin de l'école, des centaines d'enfants,poussés par la misère , prennent celui des fermes agricoles. Des jeunes ouvrières vivent quotidiennement le

calvaire du harcellement sexuel des patrons et de leurs subalternes. très tôt le matin, des camions usés par plus de 25 ans de service, sans bâche, drainent des douars de la région de la main d'oeuvre bon marché vers les lieux de travail.

Les accidents mortels sont monnaie courante dans la région.
Dernier en date, l'accident qui s'est produit mardi 22 septembre 2009, qui a coûté la vie à une dizaine d'ouvriers et d'ouvrières. Des dizaines de blesséEs sont hospitaliséEs à Midelt dans des conditions qui sont loin du minimum requis.

Il s'agit d'un camion transportant plus de 100 ouvrierEs qui s'est renversé. Les ouvriers devraient se rendre à la ferme du BEN KHALED, grand propriétaire foncier, "grande figure" politique du PJD islamiste. Notons que dans cette région, la couche des grands propriétaires fonciers , est constituée essentiellement des hommes politiques à casquettes différentes: PJD islamiste, USFP "socialistes" , MP "utramonarchistes" ...mais à pratiques identiques.
Notons en passant, que le prolétariat agricole marocain vit dans conditions caractérisées par des rapports précapitalistes. L'union "sacrée" des propriétaires" fonciers, de la bureaucratie étatique, des "élus" corrompus constitue aujourd'hui le véritable obstacle à tout développement humain dans la campagne.
Rappelons aussi que le syndicalisme pourtant reconnu par la constitution, et par diverses lois dont le code de travail), est pratiquement interdit dans le monde agricole. Limitons nous au cas de la ferme royale dite "chtouky" qui a licencié dernièrement des dizaines d'ouvrières et d'ouvriers pour avoir constitué légalement leur bureau syndical. Elles/ils sont toujours en sit in devant la ferme royale.


Relisons "les raisins de la colère " de John Steinbeck"
Ali Fkir (22/09/2009)
3 octobre 2009 02:58
Citation
l'européen a écrit:
Le prolétariat agricole et la précarité des conditions de travail
.........
Il s'agit d'un camion transportant plus de 100 ouvrierEs qui s'est renversé.

Relisons "les raisins de la colère " de John Steinbeck"
Ali Fkir (22/09/2009)

--- je me demande comment un camion peut transporter 100 ouvriers !
la vie est éphémère, mieux vaut bien la vivre avant de la perdre.
A
3 octobre 2009 09:32
Citation
l'européen a écrit:
Le prolétariat agricole et la précarité des conditions de travail
Dans la région de midelt, capitale des pommes du Maroc, des fermes "fleurissent" un peu partout.
Les "investisseurs" ne prennent pas des gants pour fructifier "leur" argent, la mentalité pré-capitaliste oblige.
Des milliers d'ouvriers et surtout d'ouvrières triment plus de 10 heures par jour sans droit aucun: ni SMAG (salaire minimum agricole garanti), ni allocations familiales, ni assurance contre les accidents de travail...Ils/ elles ne sont pas déclaréEs à la CNSS...c'est du semi-esclavagisme. Le matin, au lieu de prendre le chemin de l'école, des centaines d'enfants,poussés par la misère , prennent celui des fermes agricoles. Des jeunes ouvrières vivent quotidiennement le

calvaire du harcellement sexuel des patrons et de leurs subalternes. très tôt le matin, des camions usés par plus de 25 ans de service, sans bâche, drainent des douars de la région de la main d'oeuvre bon marché vers les lieux de travail.

Les accidents mortels sont monnaie courante dans la région.
Dernier en date, l'accident qui s'est produit mardi 22 septembre 2009, qui a coûté la vie à une dizaine d'ouvriers et d'ouvrières. Des dizaines de blesséEs sont hospitaliséEs à Midelt dans des conditions qui sont loin du minimum requis.

Il s'agit d'un camion transportant plus de 100 ouvrierEs qui s'est renversé. Les ouvriers devraient se rendre à la ferme du BEN KHALED, grand propriétaire foncier, "grande figure" politique du PJD islamiste. Notons que dans cette région, la couche des grands propriétaires fonciers , est constituée essentiellement des hommes politiques à casquettes différentes: PJD islamiste, USFP "socialistes" , MP "utramonarchistes" ...mais à pratiques identiques.
Notons en passant, que le prolétariat agricole marocain vit dans conditions caractérisées par des rapports précapitalistes. L'union "sacrée" des propriétaires" fonciers, de la bureaucratie étatique, des "élus" corrompus constitue aujourd'hui le véritable obstacle à tout développement humain dans la campagne.
Rappelons aussi que le syndicalisme pourtant reconnu par la constitution, et par diverses lois dont le code de travail), est pratiquement interdit dans le monde agricole. Limitons nous au cas de la ferme royale dite "chtouky" qui a licencié dernièrement des dizaines d'ouvrières et d'ouvriers pour avoir constitué légalement leur bureau syndical. Elles/ils sont toujours en sit in devant la ferme royale.


Relisons "les raisins de la colère " de John Steinbeck"
Ali Fkir (22/09/2009)

L'ouvrier agricol est toujours un esclave ,meme en Europe tu n'as qu'a voir les gens qui travaillent en Italie dans des conditions les plus deplorables ;présonniers ,isolés et meme parfois torturés .Dans le midi de la france ,la mme chose,ou un peu mieux yawning smileyn fait chanter les ouvriers saisoniers marocains;on les prends pour des boniches a tout faire sinon ils n'auront pas droit de revenir l'année prochaine ,ici dans le jura ou je suis ,on fait travailler les pauvres jeunes sans les payer tout simplement..surtout qu'ils viennent gneralemet d'autres regions et ne peuvent pas attendre à l'inifni ,une fois chez eux ,ils ne peuvent pas non plus pousuivre leurs employeurs par manque de moyens ...et la liste est longue
l
3 octobre 2009 09:51
en france, les travailleurs saisonniers ont des moyens de se faire entendre. la cgt est allée plusieurs fois au devant de ces derniers, a soutenu des saisonniers etrangers dont les patrons ne respectaient pas la legislation. et ça va vite (inspection du travail, dossier au conseil de prudhommes voire plainte au tribunal de police pour les infractions à la legislations). du coup, les patrons en france font quand meme gaffe à ce qu'ils font. et puis tous ne sont pas des negriers. pour la majorité, du moment que le ype fait son boulot sans rechigner, ils payent. par contre, on est parfois en butte avec des pratiques qui s'aparentent au traffic, au racket, avec des "chefs d'equipes", des "recruteurs" etrangers qui font payer à leurs compatriotes le fait d'etre embauchés. là, c'est plus difficle d'intervenir.
enfin, c'est sans commune mesure avec ce que nous relatent les syndicalistes qui essaient de s'organiser au maroc.
c
3 octobre 2009 12:45
Citation
l'européen a écrit:
en france, les travailleurs saisonniers ont des moyens de se faire entendre. la cgt est allée plusieurs fois au devant de ces derniers, a soutenu des saisonniers etrangers dont les patrons ne respectaient pas la legislation. et ça va vite (inspection du travail, dossier au conseil de prudhommes voire plainte au tribunal de police pour les infractions à la legislations). du coup, les patrons en france font quand meme gaffe à ce qu'ils font. et puis tous ne sont pas des negriers. pour la majorité, du moment que le ype fait son boulot sans rechigner, ils payent. par contre, on est parfois en butte avec des pratiques qui s'aparentent au traffic, au racket, avec des "chefs d'equipes", des "recruteurs" etrangers qui font payer à leurs compatriotes le fait d'etre embauchés. là, c'est plus difficle d'intervenir.
enfin, c'est sans commune mesure avec ce que nous relatent les syndicalistes qui essaient de s'organiser au maroc.



Je suis d'accord ca n'as rien a voir....il faut rester Objectif...


moi ce qui me choque et surtout m'atriste :

Des hommes qui ont en main l'avenir du pays et qui ce comporte comme des voyoux...

je n'arrive pas a comprendre ca???

aimer L'argent a ce point....et faire traviller ces compatriotes dans ces conditions inhumaines...

crying(crying(ca me choque et ca me degoute...ca m'enleve tous espoir de reconciliation avec les hommes de ce pays...
c
3 octobre 2009 19:19
ben si elles se mette toute debout tu en transporte facilement 100
 
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