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Sarkozy rencontre Kadhafi en Libye pour parler immigration
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6 octobre 2005 21:26
Le voyage du ministre français de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, jeudi, consacré à la lutte contre l'immigration clandestine d'origine subsaharienne a été marqué par sa rencontre avec le leader libyen Mouammar Kadhafi qui a voulu le recevoir dès son arrivée à Tripoli.

Après avoir franchi plusieurs enceintes hérissées de barbelés et gardées par des militaires en armes, le cortège a été stoppé devant un dernier mur que seule la voiture du ministre a pu franchir pour arriver près d'une immense tente dressée au milieu de la propriété où siège le gouvernement libyen.

Là, les téléphones portables ont été "saisis" avant que se mette en place un véhicule empli de matériel électronique les rendant provisoirement inutilisables.

L'entrevue entre les deux hommes, d'abord accompagnés de leurs principaux collaborateurs, s'est poursuivie en tête à tête pendant trente minutes.

Si le leader libyen a refusé de s'adresser à la presse, M. Sarkozy a qualifié ces entretiens de "très utiles". "Une grande partie de l'immigration clandestine en provenance d'Afrique subsaharienne vers l'Europe passe par la Libye", a-t-il relevé, estimant que le Guide de la Révolution "comprend que les choses doivent être maîtrisées".

La Libye "est l'un des pays les plus ouverts, géographiquement", a-t-il souligné avec "1.700 kilomètres de frontières maritimes au nord et 4.400 kilomètres de frontières terrestres au sud".

"80% des bateaux transportant des clandestins qui arrivent à Lampedusa (Italie) viennent de Libye", a-t-il poursuivi.

Si "depuis un an, les Libyens travaillent beaucoup sur cette question et ont entamé une vraie politique de rapatriement (800 Nigériens ont été rapatriés par voie terrestre pour le seul mois d'août)", ils manquent de policiers spécialisés, selon une source française.

Aussi la France a proposé son aide à la Libye pour la formation d'enquêteurs spécialisés dans la lutte contre les filières ou encore de garde-frontières, lors de la rencontre entre M. Sarkozy et son homologue Nasr El Mabrouk.

La visite s'est poursuivie par celle d'un des 12 camps libyens, dont 3 à Tripoli, celui d'Al-Fellah, où sont retenus les migrants irréguliers.

C'est la première fois qu'un responsable politique étranger était admis à pénétrer dans un de ces camps où le ministre français a pu interroger plusieurs des candidats à l'immigration vers l'Europe.

L'un d'eux, jeune Egyptien de 16 ans, a dit avoir dû "payer 1.500 dollars US", et tous ont admis avoir eu affaire à des réseaux organisés.

"Vous comprenez pourquoi il y a nécessité de travailler avec les autorités libyennes pour les aider à surveiller leurs frontières et lutter contre les réseaux", a commenté M. Sarkozy.

Parallèlement, le ministre les a "encouragés" à accepter la présence d'organisations internationales. "Je l'ai demandé, en particulier le HCR (Haut commissariat de l'Onu pour les réfugiés ) pour déterminer l'éligibilité à l'asile, comme cela avait été fait à Sangatte en 2002", a-t-il ajouté.

Seul membre de la délégation du ministre à n'avoir pas participé à la visite du camp d'Al-Fellah, le patron de la DST Pierre de Bousquet de Florian a rencontré son homologue du Comité pour la sécurité de la Jamahiriya, mais cette démarche n'a pas été confirmée officiellement.


source:www.jeneafrique.com
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6 octobre 2005 22:38
ce que veulent les occidentaux ce st que les pays nord africain fasse le barrage, comme ça ils ont le mauvais role.
 
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