Dan Lampel, celui qui porte la plus lourde responsabilité dans cet homicide et contre lequel l’avocat général avait requis la plus lourde peine de prison (12 ans), a fui l’audience afin de ne pas répondre de son crime.
Comment se fait-il que la justice n’ait pas répondu favorablement à la demande de Mme Bourarach alors que celle-ci exige leur incarcération auprès du procureur depuis un an et demi ?
Elle pressentait bien ce qui est arrivé ; deux des assassins de son mari sur les quatre sont aujourd’hui en fuite, Lucien Dadoun et Dan Lampel, probablement en Israël, « pays » qui n’a pas d’accord d’extradition avec la France.
Lors du procès, Mme Bourarach avait une nouvelle fois exigé leur placement sous mandat de dépôt afin d’empêcher leur fuite ; une demande une nouvelle fois refusée par la présidente, qui ne voyait toujours pas le risque de fuite malgré l’absence de l’un des accusés. En effet, Lucien Dadoun ne s’est jamais présenté au tribunal.
Nous pouvons aujourd’hui affirmer sans réserve que le pouvoir politico-judiciaire s’est rendu complice de leur fuite en ignorant les nombreuses sollicitations de la famille de la victime… et nous ne sommes surement pas au bout de nos surprises !
Les observateurs noteront que dans la majorité des affaires criminelles, les accusés ne sont logiquement pas libres lorsqu’il s’agit de leur jugement. Dans l’affaire Ilan Halimi, où un jeune juif a été séquestré par des Français d’origine africaine, les accusés ont comparu rapidement et tous dans le cadre de leur incarcération, ne laissant aucune chance quant à leur éventuelle fuite. Youssouf Fofana a même été capturé en Côte d’Ivoire où il avait fuit, pour être jugé avec la contribution de tout le pouvoir médiatique français, qui avait fait de cette affaire ses choux gras afin de justifier la prétendue « montée de l’antisémitisme en France ».
AFFAIRE BOURARACH, LE VERDICT : 9, 6, 5 ET 4 ANS DE PRISON POUR LES 4 ACCUSÉS (DONT 2 ÉTAIENT ABSENTS).
Jeudi 26 mars, vers 17h, le tribunal de Bobigny a rendu son verdict dans le procès relatif à la mort de Saïd Bourarach : * 9 ans d'emprisonnement pour Dan Lampel (absent de l'audience). * 6 ans pour Lucien Dadoun (absent de l'audience, réfugié en Israël). * 5 ans pour Michaël Lampel. * 4 ans pour Dan Sellam.
Pour le chef d'inculpation retenu (violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner et -circonstances aggravantes- commises en réunion avec usage ou menace d'une arme), les 4 hommes pouvaient encourir une peine maximale de 20 ans de prison.
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