Citation
Bellefemme75 a écrit:
Que pensez vous des parents qui frappent leur enfants ?
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MeM1 a écrit:
Même pour soi-disant de l'éducation, il faut éviter d'en arriver là.
Je peux en attester, car en connaissance de cause.
Si je peux me permettre de vous raconter une petite partie d'une histoire vraie.
A 5ans mon père nous ramené au bled et a divorcé, on est revenu sans ma mère mais avec
une autre "femme" si on peut appeler cela une femme.
Bref, à partir de là, mon père ne communiquait avec moi qu'avec des claques, des coups et la ceinture
sans que cette "femme intervienne pour l'arrêter ne fût-ce qu'un instant.
Il faut dire que c'est grâce à elle qu'il en arrivait là, elle avait ce don de le mettre hors de lui.
A 15 ans j'étais tellement endurci et révolté qu'un jour pour une énième broutille qu'elle lui a rapporté,
J'étais à table en train de lire le Coran (on était obligé de le lire ts les jours dès après nos devoirs)
il est venu avec sa ceinture et a commencé à frapper. Je me suis juré de ne pas broncher et pendant
qu'il frappait je me concentrais sur mon Coran, la ceinture s'est rompue en deux sur le dossier de la chaise, pas un son ne s'est échappé de ma bouche, cela l'a contrarié davantage. Il a alors été chercher une planche et a recommencé, un coup sur l'épaule, un deuxième sur le dos, et là j'ai vu rouge et me suis levé, que Dieu me pardonne, j'ai lui ai attrappé les mains et je me suis retrouvé nez à nez avec lui avec un regard terrible, puis j'ai réalisé et lui ai dit que cela faisait dix ans que tu me tues à petit feu
tiens reprends ta planche et achève ton oeuvre une bonne fois pour toutes.
Il est resté pétrifié, il ne m'a plus frappé depuis, mais 1 an plus tard, j'en avais marre de "cette vie" j'ai quitté sa maison en été, dormi à la belle étoile,squatté à gauche et droite, puis j'ai décidé de demander mon émancipation. J'ai continué mes études en vivant avec 3€/jour, je lui ai laissé mes allocations familliales. Jamais il ne s'est inquiété pour moi, au contraire il me dénigrait auprès d'autres compatriotes, qui eux savaient ce qui se passait mais ne disaient mot.
Il m'en a voulu longtemps.
Mais moi je faisais mon chemin. Aujourd'hui le temps a changé, il n'est plus avec cette femme, obligé de partir, aucun de ses fils ou filles ne s'enquiert de lui(pourtant plus jeunes que moi, ils n'ont pas souffert autant que moi de ses colères) il est reparti au pays et revient de temps en temps ici, et c'est chez moi qu'il vient, le fils infidèle comme il disait.
On n'a jamais autant communiqué ensemble que maintenant, plus de 25 ans après.
Un jour qu'il reparlait du passé, je lui dis; Abba, je te mentirais si je te disais que j'ai oublié, non, je n'oublierai jamais, mais j'ai pardonné, pardonné pour toi et pardonné pour moi, dorénavant je souhaite que l'on ne parle plus de cet épisode de notre vie.
Il m'a répondu; Allah yarda 3lik.
Je peux vous dire que sans qu'il me le dise, j'ai compris qu'il le regrette amèrement de m'avoir tant battu.
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MeM1 a écrit:
Merci à toi Houda777,
Grâce à Dieu, je suis très heureux. Heureux de n'avoir pas "mal tourné" et heureux
d'avoir deux adolescents adorables et respectueux. Mais surtout une épouse formidable
sans laquelle je n'aurais certainement pas évolué sereinement, car l'histoire est longue
et pénible, on n'en sort pas facilement indemne.
Tout cela est derrière maintenant.
Grâce à Dieu, j'ai eu beaucoup de chance, Dieu m'avait fait don de patience, et aussi a mis sur mon chemin
certains vrais humains. Al Hamdou lillah.
Encore merci.
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Bidaouya a écrit:
Salam,
MeM1, je te félicite pour ton parcours.
On aurait peut-être pas tous eu le courage de partir et encore moins de s'assumer seuls à un âge si jeune: tbark'Allah.
Ceci dit, ton histoire personnelle est un cas extrême.
On parle de fessée, pas de battre ses enfants..
Pour répondre au sujet, je crois en l'utilité de la fessée. Je pense néanmoins, qu'elle n'est pas efficace avec tous les enfants.
Chacun réagit à sa façon: certains y sont sensible et d'autre pas.
Le rôle de parent n'est pas évident: Allah y sehel.
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MeM1 a écrit:
Même pour soi-disant de l'éducation, il faut éviter d'en arriver là.
Je peux en attester, car en connaissance de cause.
Si je peux me permettre de vous raconter une petite partie d'une histoire vraie.
A 5ans mon père nous ramené au bled et a divorcé, on est revenu sans ma mère mais avec
une autre "femme" si on peut appeler cela une femme.
Bref, à partir de là, mon père ne communiquait avec moi qu'avec des claques, des coups et la ceinture
sans que cette "femme intervienne pour l'arrêter ne fût-ce qu'un instant.
Il faut dire que c'est grâce à elle qu'il en arrivait là, elle avait ce don de le mettre hors de lui.
A 15 ans j'étais tellement endurci et révolté qu'un jour pour une énième broutille qu'elle lui a rapporté,
J'étais à table en train de lire le Coran (on était obligé de le lire ts les jours dès après nos devoirs)
il est venu avec sa ceinture et a commencé à frapper. Je me suis juré de ne pas broncher et pendant
qu'il frappait je me concentrais sur mon Coran, la ceinture s'est rompue en deux sur le dossier de la chaise, pas un son ne s'est échappé de ma bouche, cela l'a contrarié davantage. Il a alors été chercher une planche et a recommencé, un coup sur l'épaule, un deuxième sur le dos, et là j'ai vu rouge et me suis levé, que Dieu me pardonne, j'ai lui ai attrappé les mains et je me suis retrouvé nez à nez avec lui avec un regard terrible, puis j'ai réalisé et lui ai dit que cela faisait dix ans que tu me tues à petit feu
tiens reprends ta planche et achève ton oeuvre une bonne fois pour toutes.
Il est resté pétrifié, il ne m'a plus frappé depuis, mais 1 an plus tard, j'en avais marre de "cette vie" j'ai quitté sa maison en été, dormi à la belle étoile,squatté à gauche et droite, puis j'ai décidé de demander mon émancipation. J'ai continué mes études en vivant avec 3€/jour, je lui ai laissé mes allocations familliales. Jamais il ne s'est inquiété pour moi, au contraire il me dénigrait auprès d'autres compatriotes, qui eux savaient ce qui se passait mais ne disaient mot.
Il m'en a voulu longtemps.
Mais moi je faisais mon chemin. Aujourd'hui le temps a changé, il n'est plus avec cette femme, obligé de partir, aucun de ses fils ou filles ne s'enquiert de lui(pourtant plus jeunes que moi, ils n'ont pas souffert autant que moi de ses colères) il est reparti au pays et revient de temps en temps ici, et c'est chez moi qu'il vient, le fils infidèle comme il disait.
On n'a jamais autant communiqué ensemble que maintenant, plus de 25 ans après.
Un jour qu'il reparlait du passé, je lui dis; Abba, je te mentirais si je te disais que j'ai oublié, non, je n'oublierai jamais, mais j'ai pardonné, pardonné pour toi et pardonné pour moi, dorénavant je souhaite que l'on ne parle plus de cet épisode de notre vie.
Il m'a répondu; Allah yarda 3lik.
Je peux vous dire que sans qu'il me le dise, j'ai compris qu'il le regrette amèrement de m'avoir tant battu.
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Aymen1978 a écrit:
sinon pour repondre au sujet de depart, je pense que la "correction physique" peut etre tres benefique et efficace quand c'est ca arrive de maniere tres rare et exceptionnelle (disons 1 ou 2 fois tous les 2ans)
mais quand ca devient une habitude, elle perd de son efficacite et de son sens
Je vais te raconter ce qui s'est passé ce matin:Citation
Bellefemme75 a écrit:
Que pensez vous des parents qui frappent leur enfants ?