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La violence physique
B
2 février 2008 21:07
Que pensez vous des parents qui frappent leur enfants ?
s
2 février 2008 22:38
salam

si c'est de l'éducation thumbs up faut leurs faire comprendre les choses telles quelles sont, maintenant

certains parents prennent leurs enfants commes des putching-ball eye popping smiley thumbs down crying(

là je suis contre car c'est facile de s'en prendre plus faible que soi
m
2 février 2008 22:55
Bien dit ce ne sont pas des putching-ball , la punition existe et marche trés bien donc pourquoi faire soufrir ses petits bout de choux
S
3 février 2008 00:35
Citation
Bellefemme75 a écrit:
Que pensez vous des parents qui frappent leur enfants ?


smoking smileyce sont des parents stupides & faibles d'esprit qui agissent de cette manière et ils ne mèritent pas d être qualifiés de parents mais de tortionnairesgrinning smiley et je te leur foutrais une réeducation en camp de travail forcé à ces imbécilesevil
Vivre sans entraves et mourir libre.....!
H
3 février 2008 01:08
Je préfère de loin les punitions éducatives et constructives qui font réfléchir l'enfant sur l'erreur commise et lui apporte de la maturité.
Frapper reste un acte violent qui inspire la peur et non pas le respect. Puis, au final, qu'a donc retenu l'enfant de ces coups?
Ceci dit, je ne pense pas qu'il faille diaboliser les parents pour une fessée. Faisons la différence entre un papa ou une maman qui donne une fessée exceptionnellement et un bourreau qui utilise le corps de son enfant comme un défouloir.
M
3 février 2008 01:11
Même pour soi-disant de l'éducation, il faut éviter d'en arriver là.
Je peux en attester, car en connaissance de cause.
Si je peux me permettre de vous raconter une petite partie d'une histoire vraie.

A 5ans mon père nous ramené au bled et a divorcé, on est revenu sans ma mère mais avec
une autre "femme" si on peut appeler cela une femme.
Bref, à partir de là, mon père ne communiquait avec moi qu'avec des claques, des coups et la ceinture
sans que cette "femme intervienne pour l'arrêter ne fût-ce qu'un instant.
Il faut dire que c'est grâce à elle qu'il en arrivait là, elle avait ce don de le mettre hors de lui.
A 15 ans j'étais tellement endurci et révolté qu'un jour pour une énième broutille qu'elle lui a rapporté,
J'étais à table en train de lire le Coran (on était obligé de le lire ts les jours dès après nos devoirs)
il est venu avec sa ceinture et a commencé à frapper. Je me suis juré de ne pas broncher et pendant
qu'il frappait je me concentrais sur mon Coran, la ceinture s'est rompue en deux sur le dossier de la chaise, pas un son ne s'est échappé de ma bouche, cela l'a contrarié davantage. Il a alors été chercher une planche et a recommencé, un coup sur l'épaule, un deuxième sur le dos, et là j'ai vu rouge et me suis levé, que Dieu me pardonne, j'ai lui ai attrappé les mains et je me suis retrouvé nez à nez avec lui avec un regard terrible, puis j'ai réalisé et lui ai dit que cela faisait dix ans que tu me tues à petit feu
tiens reprends ta planche et achève ton oeuvre une bonne fois pour toutes.
Il est resté pétrifié, il ne m'a plus frappé depuis, mais 1 an plus tard, j'en avais marre de "cette vie" j'ai quitté sa maison en été, dormi à la belle étoile,squatté à gauche et droite, puis j'ai décidé de demander mon émancipation. J'ai continué mes études en vivant avec 3€/jour, je lui ai laissé mes allocations familliales. Jamais il ne s'est inquiété pour moi, au contraire il me dénigrait auprès d'autres compatriotes, qui eux savaient ce qui se passait mais ne disaient mot.
Il m'en a voulu longtemps.
Mais moi je faisais mon chemin. Aujourd'hui le temps a changé, il n'est plus avec cette femme, obligé de partir, aucun de ses fils ou filles ne s'enquiert de lui(pourtant plus jeunes que moi, ils n'ont pas souffert autant que moi de ses colères) il est reparti au pays et revient de temps en temps ici, et c'est chez moi qu'il vient, le fils infidèle comme il disait.

On n'a jamais autant communiqué ensemble que maintenant, plus de 25 ans après.
Un jour qu'il reparlait du passé, je lui dis; Abba, je te mentirais si je te disais que j'ai oublié, non, je n'oublierai jamais, mais j'ai pardonné, pardonné pour toi et pardonné pour moi, dorénavant je souhaite que l'on ne parle plus de cet épisode de notre vie.
Il m'a répondu; Allah yarda 3lik.
Je peux vous dire que sans qu'il me le dise, j'ai compris qu'il le regrette amèrement de m'avoir tant battu.
H
3 février 2008 01:29
Citation
MeM1 a écrit:
Même pour soi-disant de l'éducation, il faut éviter d'en arriver là.
Je peux en attester, car en connaissance de cause.
Si je peux me permettre de vous raconter une petite partie d'une histoire vraie.

A 5ans mon père nous ramené au bled et a divorcé, on est revenu sans ma mère mais avec
une autre "femme" si on peut appeler cela une femme.
Bref, à partir de là, mon père ne communiquait avec moi qu'avec des claques, des coups et la ceinture
sans que cette "femme intervienne pour l'arrêter ne fût-ce qu'un instant.
Il faut dire que c'est grâce à elle qu'il en arrivait là, elle avait ce don de le mettre hors de lui.
A 15 ans j'étais tellement endurci et révolté qu'un jour pour une énième broutille qu'elle lui a rapporté,
J'étais à table en train de lire le Coran (on était obligé de le lire ts les jours dès après nos devoirs)
il est venu avec sa ceinture et a commencé à frapper. Je me suis juré de ne pas broncher et pendant
qu'il frappait je me concentrais sur mon Coran, la ceinture s'est rompue en deux sur le dossier de la chaise, pas un son ne s'est échappé de ma bouche, cela l'a contrarié davantage. Il a alors été chercher une planche et a recommencé, un coup sur l'épaule, un deuxième sur le dos, et là j'ai vu rouge et me suis levé, que Dieu me pardonne, j'ai lui ai attrappé les mains et je me suis retrouvé nez à nez avec lui avec un regard terrible, puis j'ai réalisé et lui ai dit que cela faisait dix ans que tu me tues à petit feu
tiens reprends ta planche et achève ton oeuvre une bonne fois pour toutes.
Il est resté pétrifié, il ne m'a plus frappé depuis, mais 1 an plus tard, j'en avais marre de "cette vie" j'ai quitté sa maison en été, dormi à la belle étoile,squatté à gauche et droite, puis j'ai décidé de demander mon émancipation. J'ai continué mes études en vivant avec 3€/jour, je lui ai laissé mes allocations familliales. Jamais il ne s'est inquiété pour moi, au contraire il me dénigrait auprès d'autres compatriotes, qui eux savaient ce qui se passait mais ne disaient mot.
Il m'en a voulu longtemps.
Mais moi je faisais mon chemin. Aujourd'hui le temps a changé, il n'est plus avec cette femme, obligé de partir, aucun de ses fils ou filles ne s'enquiert de lui(pourtant plus jeunes que moi, ils n'ont pas souffert autant que moi de ses colères) il est reparti au pays et revient de temps en temps ici, et c'est chez moi qu'il vient, le fils infidèle comme il disait.

On n'a jamais autant communiqué ensemble que maintenant, plus de 25 ans après.
Un jour qu'il reparlait du passé, je lui dis; Abba, je te mentirais si je te disais que j'ai oublié, non, je n'oublierai jamais, mais j'ai pardonné, pardonné pour toi et pardonné pour moi, dorénavant je souhaite que l'on ne parle plus de cet épisode de notre vie.
Il m'a répondu; Allah yarda 3lik.
Je peux vous dire que sans qu'il me le dise, j'ai compris qu'il le regrette amèrement de m'avoir tant battu.










Ton histoire est triste et touchante. Merci de nous l'avoir fait partager. J'espère que tu te construire une gentille petite famille qui fera qu'un jour, tu oublieras...
M
3 février 2008 01:54
Merci à toi Houda777,

Grâce à Dieu, je suis très heureux. Heureux de n'avoir pas "mal tourné" et heureux
d'avoir deux adolescents adorables et respectueux. Mais surtout une épouse formidable
sans laquelle je n'aurais certainement pas évolué sereinement, car l'histoire est longue
et pénible, on n'en sort pas facilement indemne.
Tout cela est derrière maintenant.

Grâce à Dieu, j'ai eu beaucoup de chance, Dieu m'avait fait don de patience, et aussi a mis sur mon chemin
certains vrais humains. Al Hamdou lillah.

Encore merci.
B
3 février 2008 02:13
Salamsmiling smiley,


MeM1, je te félicite pour ton parcours.
On aurait peut-être pas tous eu le courage de partir et encore moins de s'assumer seuls à un âge si jeune: tbark'Allah.

Ceci dit, ton histoire personnelle est un cas extrême.
On parle de fessée, pas de battre ses enfants..

Pour répondre au sujet, je crois en l'utilité de la fessée. Je pense néanmoins, qu'elle n'est pas efficace avec tous les enfants.
Chacun réagit à sa façon: certains y sont sensible et d'autre pas.

Le rôle de parent n'est pas évident: Allah y sehel.
One step forward and two ahead...
H
3 février 2008 03:10
Citation
MeM1 a écrit:
Merci à toi Houda777,

Grâce à Dieu, je suis très heureux. Heureux de n'avoir pas "mal tourné" et heureux
d'avoir deux adolescents adorables et respectueux. Mais surtout une épouse formidable
sans laquelle je n'aurais certainement pas évolué sereinement, car l'histoire est longue
et pénible, on n'en sort pas facilement indemne.
Tout cela est derrière maintenant.

Grâce à Dieu, j'ai eu beaucoup de chance, Dieu m'avait fait don de patience, et aussi a mis sur mon chemin
certains vrais humains. Al Hamdou lillah.

Encore merci.





Al Hamdoullilah, tu mérites cette famille aimante: que Dieu vous garde unis!
M
3 février 2008 10:51
Citation
Bidaouya a écrit:
Salamsmiling smiley,


MeM1, je te félicite pour ton parcours.
On aurait peut-être pas tous eu le courage de partir et encore moins de s'assumer seuls à un âge si jeune: tbark'Allah.

Ceci dit, ton histoire personnelle est un cas extrême.
On parle de fessée, pas de battre ses enfants..

Pour répondre au sujet, je crois en l'utilité de la fessée. Je pense néanmoins, qu'elle n'est pas efficace avec tous les enfants.
Chacun réagit à sa façon: certains y sont sensible et d'autre pas.

Le rôle de parent n'est pas évident: Allah y sehel.

Je te remercie Bidaouya,

Il est vrai que mon histoire personnelle est extrême, je l'avais bien compris déjà très jeune.
Mais il faut prendre conscience que de la fessée à la maltraitance il n'y a qu'un pas.
J'ai longtemps réfléchi à la question,pour l'éducation de mes enfants, avec mon expérience bien évidemment..
Je ne voudrais pas faire le procès de quiconque, même s'il est vrai que certains enfants
la mérite cette "petite fessée".
Mais je voudrais simplement attirer l'attention sur un seul point;
Le simple fait de trouver normal qu'on frappe les enfants est-il... normal ?

Nous serions outrés si, pris en flagrant délit d’infraction grave au code de la route, un policier nous envoyait une claque. Pourtant, la faute commise dans ce cas pourrait avoir des conséquences autrement plus graves que les “caprices” pour lesquels nous giflons nos enfants.

Ne serait-ce pas tout simplement parce qu'on a été habitué depuis notre enfance à voir frapper les enfants ?

Il faut bien voir que, dans tous les cas (surtout mon cas, il est vrai), l'habitude provoque une véritable mutilation de la sensibilité, un blindage. Et cette insensibilisation est une perte en humanité, une perte en intégrité.

Merci encore pour ton message.
A
3 février 2008 10:51
Citation
MeM1 a écrit:
Même pour soi-disant de l'éducation, il faut éviter d'en arriver là.
Je peux en attester, car en connaissance de cause.
Si je peux me permettre de vous raconter une petite partie d'une histoire vraie.

A 5ans mon père nous ramené au bled et a divorcé, on est revenu sans ma mère mais avec
une autre "femme" si on peut appeler cela une femme.
Bref, à partir de là, mon père ne communiquait avec moi qu'avec des claques, des coups et la ceinture
sans que cette "femme intervienne pour l'arrêter ne fût-ce qu'un instant.
Il faut dire que c'est grâce à elle qu'il en arrivait là, elle avait ce don de le mettre hors de lui.
A 15 ans j'étais tellement endurci et révolté qu'un jour pour une énième broutille qu'elle lui a rapporté,
J'étais à table en train de lire le Coran (on était obligé de le lire ts les jours dès après nos devoirs)
il est venu avec sa ceinture et a commencé à frapper. Je me suis juré de ne pas broncher et pendant
qu'il frappait je me concentrais sur mon Coran, la ceinture s'est rompue en deux sur le dossier de la chaise, pas un son ne s'est échappé de ma bouche, cela l'a contrarié davantage. Il a alors été chercher une planche et a recommencé, un coup sur l'épaule, un deuxième sur le dos, et là j'ai vu rouge et me suis levé, que Dieu me pardonne, j'ai lui ai attrappé les mains et je me suis retrouvé nez à nez avec lui avec un regard terrible, puis j'ai réalisé et lui ai dit que cela faisait dix ans que tu me tues à petit feu
tiens reprends ta planche et achève ton oeuvre une bonne fois pour toutes.
Il est resté pétrifié, il ne m'a plus frappé depuis, mais 1 an plus tard, j'en avais marre de "cette vie" j'ai quitté sa maison en été, dormi à la belle étoile,squatté à gauche et droite, puis j'ai décidé de demander mon émancipation. J'ai continué mes études en vivant avec 3€/jour, je lui ai laissé mes allocations familliales. Jamais il ne s'est inquiété pour moi, au contraire il me dénigrait auprès d'autres compatriotes, qui eux savaient ce qui se passait mais ne disaient mot.
Il m'en a voulu longtemps.
Mais moi je faisais mon chemin. Aujourd'hui le temps a changé, il n'est plus avec cette femme, obligé de partir, aucun de ses fils ou filles ne s'enquiert de lui(pourtant plus jeunes que moi, ils n'ont pas souffert autant que moi de ses colères) il est reparti au pays et revient de temps en temps ici, et c'est chez moi qu'il vient, le fils infidèle comme il disait.

On n'a jamais autant communiqué ensemble que maintenant, plus de 25 ans après.
Un jour qu'il reparlait du passé, je lui dis; Abba, je te mentirais si je te disais que j'ai oublié, non, je n'oublierai jamais, mais j'ai pardonné, pardonné pour toi et pardonné pour moi, dorénavant je souhaite que l'on ne parle plus de cet épisode de notre vie.
Il m'a répondu; Allah yarda 3lik.
Je peux vous dire que sans qu'il me le dise, j'ai compris qu'il le regrette amèrement de m'avoir tant battu.

ton histoire est triste mais malheureusement ton cas n'est pas un cas isole
a une certaine epoque c'etait presque la norme d'etre TRES DUR avec ses enfants
mon pere, il lui est arrive la meme chose avec notre grand pere
il le frappait tres fort et le mettait pendant des journees entieres dans une sorte de trou dans la terre (ils etaient a la campagne) sans manger ni boire
jusqu'au jour ou il a fugue (je pense vers 14ans) et a fait le tour du Maroc
heureusement a l'epoque les mosquees ne fermaient pas meme la nuit (donc il trouvait ou loger la nuit a chaque fois qu'il debarquait dans une nouvelle ville ou il connaissait personne)
aujourd'hui mon pere ne lui en veut pas car il sait que c'etait la mentalite de l'epoque et il sait que malgre tout son pere l'aimait tres fort...seulement il croyait qu'en etant tres dur avec ses enfants (surtout l'aine) il va faire de lui un vrai homme...ce n'etait pas par mechancete



Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/02/08 10:53 par Aymen1978.
m
3 février 2008 10:57
peut étre qu'il était pas forcement méchant mais ça peut détruire une personne psychologiquement
A
3 février 2008 11:05
sinon pour repondre au sujet de depart, je pense que la "correction physique" peut etre tres benefique et efficace quand c'est ca arrive de maniere tres rare et exceptionnelle (disons 1 ou 2 fois tous les 2ans)
mais quand ca devient une habitude, elle perd de son efficacite et de son sens
n
3 février 2008 13:21
salam mon frère,

Ton histoire est bouleversante mais remdoulère que tu t'en aies bien sorti!!
B
3 février 2008 14:48
Citation
Aymen1978 a écrit:
sinon pour repondre au sujet de depart, je pense que la "correction physique" peut etre tres benefique et efficace quand c'est ca arrive de maniere tres rare et exceptionnelle (disons 1 ou 2 fois tous les 2ans)
mais quand ca devient une habitude, elle perd de son efficacite et de son sens

Je suis parfaitement d'accord avec ce que vous dites.
Rien à ajouter
La croyance que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue, soit d'une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde se combat.
S
3 février 2008 18:52
smoking smileyAucune excuse ne peut être apporté à la violence envers les enfants ou les femmes ou tout êtres dit faiblegrinning smiley_ c'est sans recours ou excuse de ma part.grinning smiley-la violence proviens de l'ignorance [comme la xénophobie viens de la bêtise] et et elle ne résoud aucun problème au contraire smoking smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/02/08 18:57 par Antar Ibn Chaddad.
Vivre sans entraves et mourir libre.....!
k
4 février 2008 10:51
Rien ne légitime la violence c est un acte lâche et faible... mes parents ne m ont jamais frappé, 1 regard et je comprenais que je devais me calmer ! 1 regard, et je les respectais... le respect, ça marche dans les 2 sens !
n
7 février 2008 22:20
Citation
Bellefemme75 a écrit:
Que pensez vous des parents qui frappent leur enfants ?
Je vais te raconter ce qui s'est passé ce matin:
En général c'est ma femme qui emmene les enfants à l'école mais aujourd'hui c'était moi.

Mon fils me demande de l'aide pour mettre ses bottes, et, en effet elles sont vraiment dures à enfiler. Après avoir poussé, tiré, poussé et tiré dans tous les sens, les bottes sont chaussées et là, il me dit :

- Elles sont à l'envers Papou !

J'attrape un coup de chaud et je m'aperçoit qu'en effet,les bottes sont à l'envers ... Bref, nouvelle galère pour les enlever ....

Je réussis à garder mon calme jusqu'à ce que les bottes soient rechaussées aux bons pieds. Là, il me dit:

- C'est pas mes bottes !

Je compte dans ma tête calmement..1..2..3..4..5... calme ..6..7..et demande pourquoi il ne me l'a pas dit plus tôt.

- Bon, allez, on les enlève et on se remet au boulot.

Le gamin poursuit :

- Ce n'est pas mes bottes, c'est celles de mon frère, mais maman dit que je dois les mettre.

Là, j'ai envie d'exploser mais je garde mon calme, une fois de plus et décide de lui remettre ses bottes. Pour finir, je le met debout, lui enfile son manteau, son cache-nez et demande

- Où sont tes gants ?

Il me dit :

- ben...dans mes bottes !

Alors, pour répondre à ta question.....les enfants sont l'innocence même. Il mérite tout notre amour et...beaucoup de patience.

spinning smiley sticking its tongue out
 
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