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Quoi qu'il ait fait priez pour lui...
m
4 avril 2006 22:48
Source Le Figaro

Zacarias Moussaoui se rapproche de la peine de mort

Guillemette Faure

04 avril 2006, (Rubrique International)

Le Français est passible de la peine capitale. La suite du procès devra déterminer s'il doit être exécuté ou non.

MÊME S'IL ÉTAIT en prison au moment des attaques du 11 septembre 2001, les mensonges de Zacarias Moussaoui sont bien responsables «de la mort d'au moins une des victimes des attentats». C'était la question cruciale à laquelle devait répondre le jury. Le Français de 37 ans est donc éligible pour la peine capitale. «Vous n'aurez pas mon sang ! a-t-il crié en sortant de la salle. Que Dieu vous maudisse tous !»

Ce verdict répond aux voeux du procureur, et surtout à ceux de Moussaoui lui-même, qui, en demandant à témoigner, a abondé dans le sens de l'accusation qui peinait à démontrer qu'en mentant au FBI trois semaines avant les attaques il avait assuré le déroulement des attentats. Le Français avait plaidé coupable en avril 2005 de complicité avec les auteurs des attaques tout en niant jusque-là faire partie du complot. «Tout le monde sait que je n'ai pas de lien au 11 Septembre», avait-il même déclaré l'an dernier.

Revenant sur ses dires le 27 mars dernier, il avait pendant le procès prétendu qu'il devait piloter un cinquième avion à la date fatidique, affirmant tenir ses ordres de mission directement d'Oussama Ben Laden. En détention dans le Minnesota, poursuivait-il, il savait que des attaques auraient lieu «après le mois d'août» et que deux avions percuteraient les tours du World Trade Center.

Dans sa plaidoirie, son avocat Edward MacMahon a vainement tenté de le décrédibiliser, soulignant que cette nouvelle version contredisait toutes les informations de l'enquête du gouvernement : son client avait «tenté de réécrire l'histoire pour s'y donner un rôle quand la vérité est qu'il n'était qu'un parasite d'al-Qaida».

En conséquence, selon le droit fédéral, le procès passe à sa deuxième étape : décider de la condamnation à mort ou à perpétuité. Dans les semaines qui viennent, les jurés vont entendre un nouveau débat contradictoire : les témoignages porteront cette fois-ci sur les circonstances aggravantes et atténuantes. L'absence de repentir et l'ampleur du crime, à charge pour Moussaoui, seront appuyées par les familles de victimes. Plus d'une quarantaine de témoins sont déjà appelés à la barre par le procureur. La défense de Moussaoui, en revanche, cherchera à démontrer son instabilité mentale et forcera le trait sur son désir d'être élevé au rang de martyr. Des témoins français pourraient intervenir dans ce cadre.

«Quelque chose de pathétique»

Depuis l'ouverture du procès, l'accusation et la défense préparaient leurs munitions pour cette deuxième partie. Le 27 mars, le procureur a longuement interrogé Moussaoui sur ses réactions au carnage du 11 Septembre. «Vous avez déclaré que cela vous avait donné un moment d'extase ?» «Correct», a-t-il froidement approuvé. Il a en revanche systématiquement refusé les perches que lui tendaient ses propres avocats pour démontrer ses problèmes mentaux. Pour couper l'herbe sous le pied de la défense, le procureur a demandé à plusieurs témoins qui avaient côtoyé Moussaoui dans des écoles de pilotage s'ils l'avaient trouvé normal.«Oui» ont-ils tous dit. «Sympathique», a approuvé l'instructeur de l'école de pilotage qui avait alerté le FBI.

Un des éléments clés de cette seconde phase du procès sera les éventuels rêves de martyr de Moussaoui. L'argument a permis aux auteurs des attentats en 1998 des ambassades américaines en Afrique d'obtenir des peines de prison à vie. Le procureur l'a prévu. Il a déjà essayé, pendant la première phase du procès, de faire dire à l'accusé que mourir en prison entre les mains du gouvernement américain ne correspondait pas un destin de martyr. «C'est plus compliqué que ça», l'a corrigé Moussaoui.

«S'il était vraiment au coeur du complot, le jury ne tiendrait pas compte de cette défense», assure Robert Precht, qui a défendu l'auteur des attentats du World Trade Center de 1993. «Mais qu'il ait plaidé coupable, qu'il soit en désaccord évident avec ses avocats, qu'il proclame son importance et qu'il essaie de jouer les héros, ça aide. L'argument du martyr fonctionne pour la défense quand l'accusé a quelque chose de pathétique.»
i
4 avril 2006 23:49
Il n'a rien fait fait jusqu'à preuve du contraire.
Il ne faut pas succomber aux délices d'une information racolantes, sinon autant aduler monsieur VILLENEUVE et CO.
georges orwell
l
5 avril 2006 01:24
c'est dur d'innocenter quelqu'un qui s'accuse. il doit etre pressé d'aller au paradis.
B
5 avril 2006 07:21
Quand on a le choix entre la mort ou la mort (la peine de mort ou la perpétuité). Autant faire tout pour avoir la plus supportable la plus rapide. Zakaria a fait son choix.


Il est pressé de rejoindre ses 70 vierges grinning smiley (pour répondre à l'européen)
Ben quoi 0-°
f
5 avril 2006 09:20
Citation
l'européen a écrit:
c'est dur d'innocenter quelqu'un qui s'accuse. il doit etre pressé d'aller au paradis.
R
QUAND ON RENIE SA MERE C EST DIRECTION L ENFER

(ça rime en plus)
n
5 avril 2006 09:50
Citation
fatima35 a écrit:
Citation
l'européen a écrit:
c'est dur d'innocenter quelqu'un qui s'accuse. il doit etre pressé d'aller au paradis.
R
QUAND ON RENIE SA MERE C EST DIRECTION L ENFER

(ça rime en plus)

Il appelle sa mere souvent seulement il n'apprécie pas qu'elle fasse toutes ces demarches,il a le sentiment qu'elle est utilisé.

puis dailleurs perpetuité ou pas ce n'est pas a lui de demander la mort,quoiq qu'il en soit plutot que de parier sur la destination finale de ce monsieur pensé plutot a la votre
f
5 avril 2006 10:48
je pense a la mienne tkt pa nephtisirina

je dis juste que le paradis est sous le pied des mères et qu elle a elle meme dit sur bbc qu elle est vraiemnt déçue et qu il ne la rspecte pas

elle n est pas du tout utilisée
D
5 avril 2006 12:32
Salam,


Mais parles t-il de maniere consciente?selno ce comportement, je dirai qu'il est drogué.
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
f
5 avril 2006 12:37
moi aussi allah o a3lam

ya eu des dires sur cette possibilté
l
5 avril 2006 12:44
il est drogué à l'opium du peuple: la religion.
i
5 avril 2006 12:51
ou à une autre drogue: l'injustice
georges orwell
Z
5 avril 2006 12:51
Citation
fatima35 a écrit:
Citation
l'européen a écrit:
c'est dur d'innocenter quelqu'un qui s'accuse. il doit etre pressé d'aller au paradis.
R
QUAND ON RENIE SA MERE C EST DIRECTION L ENFER

(ça rime en plus)

Sa mère avait l'air de quelqu'un de tres special qui ne les a apparement pas du tout eduquer dans la religion...et voila ce que ca a donné sad smiley
$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ Le texte que je viens de taper a porté plainte :S $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
B
5 avril 2006 13:10
comment ca Zack qulqu´un de tres special? developpe un peu: est ce parce qu´elle ne porte pas de voile?
f
5 avril 2006 13:11
Citation
l'européen a écrit:
il est drogué à l'opium du peuple: la religion.

propos maarxiste a la poubelle svp
f
5 avril 2006 13:13
Citation
BlackPanther a écrit:
comment ca Zack qulqu´un de tres special? developpe un peu: est ce parce qu´elle ne porte pas de voile?

pas du tout on ne parle pas du voile là

a chaque foi qu on emploie le mot femme ya le mot voile qui fait surface ...eh ben !

c est pas la faute de la mère non plus zack c est le mektoub

mais c est vrai que aicha el wafi n a pas accompli son devoir de mère muslima
B
5 avril 2006 13:18
Doucement fatima! laisse zack developper sa theorie
"quelqu'un de tres special qui ne les a apparement pas du tout eduquer dans la religion"
et puit comment ca:
definissez moi une mere muslima?
f
5 avril 2006 13:20
la mère a des devoirs tout comme le père fil islam

des petit la mère aurait du lui enseigner les fondements notre belle religion tout simplement

ya pas débat

sinon je parle normalement ne je ne crie pa lol
B
5 avril 2006 13:25
inna baada danni itm n´est ce pas fatima?

voila, pour mieux connaitre cette femme:

11 septembre
Les Moussaoui, une famille à la dérive
Récit de deux histoires brisées, celle d'Aïcha el-Wafi et de son fils Zacarias.
par Jacqueline COIGNARD
QUOTIDIEN : lundi 06 mars 2006
«Une petite enfance fracassée, une grande fragilité psychoaffective.» Sur Zacarias Moussaoui, son client malgré lui (l'accusé l'a récusé), Me François Roux s'en tient à ces commentaires, à ce stade du procès. Pour essayer de comprendre ce «fracas», c'est sans doute la vie d'Aïcha el-Wafi, sa mère, qu'il faut raconter : une fable inversée. Aïcha a travaillé dur pour trouver sa place et assurer l'avenir de ses quatre enfants. Ses efforts ont été couronnés par un désastre : ses deux filles présentent des troubles psychiques ; ses deux fils ont versé dans l'intégrisme musulman, le petit dernier risquant la peine de mort. «J'ai peur. Je ne sais pas dans quel état je vais le trouver», dit-elle juste avant de s'envoler pour la Virginie, où elle va revoir Zacarias, qu'elle n'a pas rencontré depuis novembre 2002. En avril dernier, au moment où il décidait de plaider coupable, elle a renoncé aux contacts téléphoniques mensuels.
« Le basculement dans le terrorisme relève de la dynamique de groupe»
Antidote
A savoir
Femme battue. Aïcha naît en 1946 dans le Moyen Atlas, au Maroc. A la mort de son père, elle a 2 ans. On la confie à un oncle. «Un homme formidable. J'ai été très heureuse chez lui.» A 14 ans, on la marie à Omar Moussaoui, un homme de neuf ans son aîné qu'elle ne connaît pas, violent et porté sur la boisson. Deux filles naissent. Puis le mari, maçon, part chercher un travail en France. Il débarque au Pays basque où Aïcha le rejoint. C'est là, à Saint-Jean-de-Luz, que naissent les deux garçons : Abd Samad, puis Zacarias, le 30 mai 1968. Pour le travail d'Omar, la famille déménage ensuite à Mulhouse. Mais Aïcha ne supporte plus les coups qui s'abattent sur elle et sur les enfants. «Ma deuxième fille a eu la tête ouverte par son père quand elle avait 5 ans», raconte-t-elle. Elle s'enfuit dans un foyer qui accueille les femmes battues, et demande le divorce. Elle a 24 ans ; Zacarias, 2 ans et demi. Le père disparaît du paysage familial.
«Comment trouver un travail avec quatre enfants sur les bras ?» Elle demande leur placement, en attendant que sa situation se stabilise. «Un an plus tard, je suis retournée les chercher», dit-elle. Femme de ménage, puis employée chez France Télécom, Aïcha mise sur le travail. Elle arrondit ses fins de mois par des travaux de couture, de cuisine, des activités de traiteur... Au début des années 1980, toute la famille redescend vers le sud et s'installe à Narbonne. Aïcha fait construire une maison sur les hauteurs de la ville, dans un quartier résidentiel. Musulmane non pratiquante, elle éduque garçons et filles sans faire de différences. Chacun possède sa chambre et participe aux travaux domestiques. On la sent fière d'une autonomie chèrement acquise, bien décidée à élever ses enfants loin des cités, en misant sur les études. Apparemment, tout roule. Zacarias passe un bac professionnel, puis un BTS de technico-commercial.
«Déraciné». Longtemps, ce dernier a fréquenté une jolie blonde aux yeux bleus de son quartier. «Un jour, le père de cette jeune fille lui a dit : "Ne crois pas que tu vas t'asseoir un jour à ma table, Zacarias"», raconte Aïcha. Et puis, surtout, elle évoque l'arrivée de sa nièce Fousia. «Elle devait rester quinze jours, elle est restée un an. Elle expliquait à mes fils qu'ils ne devaient rien faire à la maison. C'est elle qui les a entraînés vers le fondamentalisme.» Peu disposée à se faire imposer la loi chez elle, Aïcha finit par demander à ses fils de quitter la maison en 1990. Ils ont respectivement 22 et 23 ans. Abd Samad épouse Fousia et se met à fréquenter une mosquée de Montpellier dirigée par les Habach (mouvance fondamentaliste qui rejette les wahhabites et les Frères musulmans).
Professeur d'électrotechnique, le grand frère, qui se présente désormais comme partisan d'un islam modéré, donne sa version de la dérive de Zacarias dans un livre paru en 2002 (1). Il y règle des comptes avec sa mère, lui reprochant de s'être rêvée en bonne Française et d'avoir fait de Zacarias un adulte «déraciné et sans repères», une proie idéale pour les recruteurs des sectes wahhabites, à un moment où il s'est retrouvé seul à Londres (Libération du 21 octobre 2002). Abd Samad revient sur ce départ dans la capitale britannique, en 1992. Depuis quelque temps déjà, son petit frère ne fréquente plus de «Français de souche» mais des étudiants marocains, algériens, palestiniens ou syriens, avec lesquels il discute de l'actualité internationale : la guerre du Golfe, la Bosnie... A Londres, il veut passer un diplôme de commerce international pour pouvoir lancer une société d'import-export de viande halal avec les pays du Golfe.
Mutisme. Apparemment, Zacarias échoue d'abord dans un foyer de SDF et se débat dans les difficultés financières avant d'annoncer à son frère qu'il a obtenu une bourse. Abd Samad raconte qu'il le voit de loin en loin, lorsque Zacarias revient en France, mais ne sait pas décrypter son mutisme. En 1995, Zacarias obtient son diplôme à l'université de South Bank. Il est tombé, depuis longtemps déjà, entre les mains de l'imam Abou Hamza de Finsbury Park, «sergent recruteur» du terrorisme. Son séjour de neuf ans à Londres sera marqué par de fréquents voyages à l'étranger : Tchétchénie, Afghanistan, Pakistan. En septembre 2000, il fait une nouvelle demande de passeport à l'ambassade de France à Londres, la troisième en quatre ans. A chaque fois, il prétend l'avoir perdu, sans doute pour effacer les traces de ses voyages suspects. Il rend une dernière visite à son frère en 1996, puis à sa mère l'année suivante. L'un et l'autre n'auront plus de ses nouvelles qu'après le 11 septembre.
(1) Zacarias Moussaoui, mon frère, Abd Samad Moussaoui, avec Florence Bouquillat, Denoël, 2002.
l
5 avril 2006 13:25
Citation
fatima35 a écrit:
Citation
l'européen a écrit:
il est drogué à l'opium du peuple: la religion.

propos maarxiste a la poubelle svp

cest pas parce que les marxistes ont dit que la planete est ronde que c'est faux.
la religion poussée à l'extreme, ça donne des individus n'ayant plus de lien avec le reel.
des cinglés.
B
5 avril 2006 13:31
Pour moi cette une trés bonne mére. Elle a été battu par un mari alcolique. Elle a donner tout pour que ces 4 enfant ait une bonne formation. Zaccaria rate l´occasion de se rendre utile pour lui et pour sa famille.

donc moi, je fais ma prierre:

que dieu preserve le maroc des malheurs causé par des hommes qui mesure leur íntelligence avec la longueur de la barbe.
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