Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Question sur le prophète
e
17 août 2015 23:56
Citation
al qurtubi a écrit:
Dieu soit loué...on dira ça aux gens qui meurent un peu partout dans le monde à l'ère des droits de l'homme, de la démocratie, etc...
+1
18 août 2015 00:17
J'crois qu'on est tous d'accord sur les dérives du capitalisme, de l'ultra-libéralisme etc etc. Personne ne peut le nier, à part les héritiers qui profitent de ce système.

Mais si j'avais le choix entre une gay pride une fois par an, et la peine de mort pour les apostats, mon choix est vite fait. grinning smiley
e
18 août 2015 00:26
Citation
mohamed1979 a écrit:
J'crois qu'on est tous d'accord sur les dérives du capitalisme, de l'ultra-libéralisme etc etc. Personne ne peut le nier, à part les héritiers qui profitent de ce système.

Mais si j'avais le choix entre une gay pride une fois par an, et la peine de mort pour les apostats, mon choix est vite fait. grinning smiley
grinning smiley
Il parait que c'est sympa une gay pride... confused smiley Moi je suis une sage hétéro mère de famille, mais comme toute occidentale moderne qui se respecte j'ai des amis homos ptdr

Ca fait toujours penser au spectacle d'un humoriste... Juifs et musulmans qui se tapent dessus sauf quand y a la gay pride, là ils se mettent ensemble pour jeter des pierres winking smiley
18 août 2015 00:41
Oui ils n'aiment pas ça. Ils ont peur qu'ils 'convertissent' leurs enfants. grinning smiley

Même chez quelques personnes non-religieuses, l'aversion envers l'homosexualité est toujours présente.

Ok on trouve ça dégueulasse, de mauvais goût, on peut comprendre, mais au moins on ne te force pas à participer...

Mais j'dis ça surtout pour illustrer un peu le contraste occident-orient mis en vigueur par votre discussion. L'Islam est loin d'être la meilleure solution aux malheurs du monde occidental.
e
18 août 2015 00:51
Citation
mohamed1979 a écrit:
Oui ils n'aiment pas ça. Ils ont peur qu'ils 'convertissent' leurs enfants. grinning smiley

Même chez quelques personnes non-religieuses, l'aversion envers l'homosexualité est toujours présente.

Ok on trouve ça dégueulasse, de mauvais goût, on peut comprendre, mais au moins on ne te force pas à participer...
Avec mon mari on a une théorie de comptoir... pour avoir aussi peur des homosexuels, ils ne doivent vraiment pas être sûr de leur propre sexualité. Pour citer, une connaissance, de culture italo-catho, non croyant: "les pédés, je les e*n*c*u*l*e"
CQFD
ptdr
Citation
mohamed1979 a écrit:
Mais j'dis ça surtout pour illustrer un peu le contraste occident-orient mis en vigueur par votre discussion. L'Islam est loin d'être la meilleure solution aux malheurs du monde occidental.
C'est ce que j'ai essayé d'écrire plus haut...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 18/08/15 00:51 par emmanuelle78.
a
18 août 2015 01:06
Citation
mohamed1979 a écrit:
J'crois qu'on est tous d'accord sur les dérives du capitalisme, de l'ultra-libéralisme etc etc. Personne ne peut le nier, à part les héritiers qui profitent de ce système.

Mais si j'avais le choix entre une gay pride une fois par an, et la peine de mort pour les apostats, mon choix est vite fait. grinning smiley

haha, bah, on y arrive enfin, tu veux en parler? ptdr

Citation
a écrit:
Avec mon mari on a une théorie de comptoir... pour avoir aussi peur des homosexuels, ils ne doivent vraiment pas être sûr de leur propre sexualité.

T'inquiète pas pour nous, va...
en pratique, je m'en tape des homos et des hétéros, je suis pas censé voir ça dans la rue...
e
18 août 2015 08:19
Citation
al qurtubi a écrit:
T'inquiète pas pour nous, va...
en pratique, je m'en tape des homos et des hétéros, je suis pas censé voir ça dans la rue...
En pratique, nulle n'est censé savoir ce qu'il se passe dans le lit de l'autre.

Dans un pays où on peut s'afficher se tenant la main, ou s'embrassant quand on s'aime, les homosexuels devraient pouvoir s'afficher dans la rue comme les hétéro. Mais ils ne peuvent pas, même en France où ils ont aujourd'hui le droit de se marier... Se promener en se tenant la main comme font beaucoup d'hétéro, leur est quasi impossible sous peine d'insultes, et voire de coups...

La gay pride est un contre pied facétieux a l'intolérance subit au quotidien. Sortir en masse, dans l'exagération, dans l’exubérance, pour afficher son amour, sa joie de vivre, son humour...

Avec plus de tolérance au quotidien, la gay pride n'aurait aucune raison d'exister.

C'est les homophobes qui ont crée la gay pride.
18 août 2015 08:53
Citation
mohamed1979 a écrit:
Oui ils n'aiment pas ça. Ils ont peur qu'ils 'convertissent' leurs enfants. grinning smiley

Même chez quelques personnes non-religieuses, l'aversion envers l'homosexualité est toujours présente.

Ok on trouve ça dégueulasse, de mauvais goût, on peut comprendre, mais au moins on ne te force pas à participer...

Mais j'dis ça surtout pour illustrer un peu le contraste occident-orient mis en vigueur par votre discussion. L'Islam est loin d'être la meilleure solution aux malheurs du monde occidental.


L'Islam est comme la médecine, elle est un guide pour les doués d'intelligence, qui, comprenant ses fondements, ses piliers, ses principes et ses finalités, en font un excellent usage et en tirent de nombreux bénéfices. Par conséquent, on ne pourrait imputer à l'islam (tout comme à la médecine en elle-même) les agissements ou les déviances des charlatans ou des gens ignorants, qui agissent pour leurs propres comptes et par leurs propres faiblesses...

Celui qui comprend véritablement l'islam en tirera d'énormes avantages, à l'instar du médecin connaisseur ou du guide qui utilise ses plans intelligemment...

L'Islam c'est la Paix au travers de la recherche de la Vérité, du pur, et c'est aussi la justice politique et morale face aux oppresseurs, aux tyrans et aux criminels en tous genres, afin justement, de rétablir la paix, qu'il faut "ramener" sur terre quand elle est menacée par des gens qui n'en veulent guère, si ce n'est comme ruse illusoire pour mieux tromper et opprimer les gens.

Ainsi, l'insoumission à la tyrannie (de l'ignorance, des hommes, de ses propres passions néfastes) ou de l'illusion de l'idolâtrie (étoiles, causes secondes, parti politique, patrie, etc. quand l'homme les place au-dessus de tout, quand ils "absolutisent" ce qui n'est pas Absolu mais illusoire...) est l'essence de l'islam, qui consiste donc à connaitre Dieu (et Son Unicité), Source de Vérité, de Liberté, de Justice et de Vie, à s'en remettre à Lui pour ne pas se laisser dominer et tromper par ce qui peut entraver la dignité et la liberté de l'homme, c'est donc l'insoumission aux "autres" pour jouir de Son Acceptation Totale.

Car retourner consciemment à Dieu, c'est retourner à Sa Source (originelle), autrement dit, à Son Infinitude et à la plénitude qui en découle, car étant Illimité et sans contrainte, c'est là que se trouve la véritable liberté et la Paix Absolue, et non pas dans ce bas-monde éphémère, étroit et illusoire, conditionné par de nombreuses contraintes en tous genres.
Ce qui te rapproche de Dieu et des bonnes oeuvres est une bénédiction, et ce qui t'en éloigne est un malheur, alors réjouis-toi des bénédictions divines, et pleures sur tes propres malheurs
18 août 2015 09:43
Citation
emmanuelle78 a écrit:
Oui y a plein de choses qui vont mal... j'en suis retournée sans cesse.
Imagine à la base je suis écolo depuis l'enfance (on se foutait de ma gueule dans les années 80... moi et mon déreglement climatique, l'effet de serre, la biodiversité et tout), je suis anti libérale, pacifiste, pétrie de principes humains... alors a ton avis comment je vois le monde?

Mais pour autant, je ne pense pas que les préceptes islamiques soient la seule voie de salut pour le monde.

Je pense par contre que les croyants doivent passer la spiritualité avant le dogme et qu'il n'y a qu'ainsi que la religion ne sera pas un frein pour un monde meilleur.

Depuis quelques semaines ici, il m'a été expliqué que l'homme est un cran au dessus de la femme, que l'islam et la démocratie sont incompatibles..... et ce n'est pas des préjugés avec lesquels je suis arrivée puisque j'ai la conviction que ce sont de mauvaises interprétations, mais c'est ce qui m'est martelé depuis que je débats ici.

Donc si c'est ce qui doit sauver le monde et l'améliorer, et bien non j'adhère pas, mais pas du tout.

Rejeter une idéologie ne fait pas automatiquement adhérer à une autre idéologie.

Oui le monde va mal... mais ma condition de femme n'est pas celle que j'aurais eu 50 ou 100 plus tôt. La violence dans son ensemble a diminué si on compare aux siecles précédents. L'alphabétisation progresse. Il n'y a jamais eu aussi peu de conflits ouverts...

Tout dépend comment on regarde les choses, quels axes on souhaite améliorer... C'est très subjectif tout ça.

Salut Emmanuelle

Tu connais ce livre "L'esclavage moderne de Léon Tolstoï." ?

Il évoque la condition de la femme moderne, il va à l'essentiel, il nous livre un discours sans concession et sans détours, et il avance des exemples parlants et concrets pour montrer l'incohérence et la monstruosité d'un tel système.




"En dépit de la fascination que les gouvernements exercent sur les peuples, le temps bientôt sera passé, où les sujets avaient pour leurs maîtres une sorte de respect religieux. Le moment est proche, où le monde comprendra enfin que les gouvernements sont des institutions inutiles, funestes et au plus haut point immorales, qu'un homme qui se respecte ne doit pas soutenir et qu'il ne doit pas exploiter à son profit.

Et quand ces hommes auront compris cela, ils cesseront de collaborer à l'œuvre des gouvernements en leur fournissant des soldats et de l'argent. Alors tombera de lui-même le mensonge qui tient les hommes en esclavage.
Il n'y a pas d'autres moyens d'affranchir l'humanité".

Dans ce livre ("L'esclavage moderne", publié en 1900, soit environ 10 ans avant sa mort), Léon Tolstoï (1828-1910), écrivain et penseur d'origine russe, décrit l'esclavage moderne et ses rapports avec le milieu du travail et du prolétariat* (qui sont intrinsèquement liés à l'industrie moderne), ainsi que les conditions de travail déplorables dans lesquelles se voient travailler la classe moyenne (surtout à son époque, où la plupart des métiers étaient manuels et essentiellement physiques).

Bien qu'écrit il y a plus d'un siècle, cet ouvrage reste encore d'actualité, aussi bien dans la forme (métiers mécaniques sans aucune participation active de la conscience humaine qui produit une déshumanisation programmée, et provoquant également une absence de la créativité ou de l'épanouissement, ou encore les travaux manuels épuisants dans différents secteurs du travail, où le nombre d'heures de travail prend un temps considérable sur une journée, loin des recommandations idéales en matière de productivité, de santé physique et mentale), - en dépit de quelques aménagements matériels pour le "confort" (et encore ce n'est pas le cas partout ou pour tous) -, que dans le fond (l'état d'esprit dans lequel sont maintenus les individus pour les épuiser à la tâche, aussi bien physiquement que mentalement, afin de rendre leur "cerveau" et leurs préoccupations disponibles au divertissement abrutissant de la télévision, de la radio ou des événements festifs qui leurs sont proposés, afin d'éviter qu'ils se mettent à réfléchir ou à se solidariser des injustices et des disparités socio-économiques qui leurs sont imposées par leur gouvernement, lui-même soumis aux influences et pressions économiques des banques et des multinationales qui leurs dictent ce qu'il faut faire ou interdire à la population).

Il explique que cette nouvelle forme d'esclavagisme qui ne dit pas son nom, détruit la société et la rend immorale et fragile. Les premières victimes en sont les femmes et les enfants. Comme il le dit lui-même, lors d'une visite qu'il avait faite dans une fabrique d'étoffes de soie : "Trois milles (3000) femmes, là-bas, au milieu du bruit assourdissant, se penchent sur les métiers. Pendant douze (12) heures elles enroulent, dévident et font courir les fils de soie pour la fabrication des étoffes.
Toutes, à l'exception de celles qui sont nouvellement arrivées de leurs villages, ont la mine souffreteuse" (p. 15).

Il continue ensuite d'évoquer les conséquences néfastes de cet esclavagisme moderne, et les nombreux problèmes que cela provoquaient chez les femmes : "La plupart mènent une existence déréglée et immorale, et même quand elles sont mariées, leurs enfants encore nouveau-nés. Elles les envoient soit au village, soit dans une maison d'assistance, et, de peur d'être remplacées dans leur emploi, se présentent à l'usine pour reprendre le travail dès le lendemain ou le surlendemain de leurs couches" (p. 16). Et cela ne peut que ruiner la santé spirituelle de la femme, tout comme sa santé mentale, sa condition physique et son état psychologique, ce qui affectera ses rapports conjugaux et familiaux, et par voie de conséquence, l'ensemble de la société, et même du monde professionnel.

Dans ses observations, il constate amèrement le fléau de cette forme d'esclavagisme qui affecte particulièrement les femmes (et leur condition) : "On compte par dizaines de milliers les femmes qui, depuis vingt (20) ans, ont sacrifié leur jeunesse, leur santé, leur vie même et celle de leurs enfants pour fabriquer du velours et de la soie" (p. 16).

Loin d'être un environnement sain et honorable, il s'agit d'une situation catastrophique, assourdissante, déplorable, dégradante et malsaine, où l'angoisse, la monotonie, la "dé "-conscientisation, la rivalité malsaine, la jalousie blâmable, l'épuisement et la futilité règnent en maître, ce qui a pour conséquence, d'engendrer de nombreux maux psychologiques, des maladies physiques, de la fatigue systématique, des problèmes et conflits sociaux et familiaux, le mal-être et la tristesse.

Mais les femmes ne sont pas les seules victimes, puisque même les jeunes hommes, pourtant de bonne condition corporelle, tombent souvent malades, et le peu d'économie qu'ils possèdent, finissent par être dépensés que pour se nourrir (de façon limitée, et pas de meilleure qualité qui plus est), et pour se soigner en allant chez les médecins afin qu'ils soulagent leurs peines et qu'ils soignent les maladies qu'ils ont développé à cause du stress, de la mauvaise qualité de vie, des conditions déplorables d'hygiènes, etc.
C'est ce qu'on appelle "(sur)vivre comme des zombies", ou des robots ou encore des moutons, au choix.

Cette prise de conscience à travers cet état des lieux, ne peut que nous questionner sur notre avenir, notre origine, notre nature, et les alternatives que l'on peut (re)découvrir et développer, pour échapper à cette mort anticipée, à cette "zombification" et cette aliénation qu'imposent le système capitalisme, et ses autres avatars modernes. Là où la spiritualité (qui vivifie l'esprit et également le corps, car sans esprit et sans conscience, le "corps" se meurt) demeure absente, les excès et les injustices apparaissent et affectent l'ensemble de l'humanité.

On pourrait résumer cette idéologie dévastatrice et médiocre (sur le plan des idées et des conséquences) par ces deux excellents passages décrivant l'essence-même du capitalisme dans ses ravages : "Il n'était que trop vrai que pour une petite somme d'argent, qui leur donne à peine les moyens de se nourrir, des hommes, qui se croient des êtres libres, se condamnent à un labeur que le maitre le plus cruel, au temps du servage n'aurait pas imposé à ses esclaves. Que dis-je, un cocher de fiacre se garderait d'y astreindre son cheval, car celui-ci vaut de l'argent, et il serait insensé d'abréger par un travail excessif de trente-sept heures (37) la vie d'un animal si précieux" (p.14).

Il continue en disant : "Par quel aveuglement singulier ne voyons-nous donc pas le misérable sort de ces millions d'ouvriers, qui, de tous côtés, meurent à la peine, d'une mort lente et souvent douloureuse, pour nous procurer par leur travail des commodités et des jouissances" (p. 19), en somme, pour des choses dont on pourrait très bien s'en passer (car étant un luxe souvent inutile et aliénant, ne concernant ni les besoins vitaux, ni les sensations et sentiments nobles ou importants, ni l'essentiel de l'existence), et qui de plus, contiennent également des désavantages (effets secondaires, atrophies cérébrales ou corporelles, etc.).

Il mettait également en garde contre la duperie des "maîtres capitalistes" : "Dans ces derniers temps, on a diminué les heures de travail [NDT : passant de 36h-18h d'affiliés, à 30h-12h à son époque], augmenté les salaires, et je ne vois pas cependant que la condition des travailleurs se soit améliorée. Car, pour le bonheur de leur vie, il importe fort peu qu'ils puissent se payer des fantaisies luxueuses : montres, mouchoirs de soie, tabac, "eau-de-vie", viande, bière, mais seulement qu'ils recouvrent la santé, la moralité, et surtout la liberté (…). Aujourd'hui, le personnel est presque tout entier composé de femmes ; elles font des journées de onze (11) heures seulement et sont payées 25 roubles par mois. Mais elles n'envoient rien à leurs familles et dépensent la plus grande partie de cette somme à se parer, à satisfaire leurs goûts d'ivrognerie et de débauche. La diminution des heures de travail a seulement pour effet certain de permettre aux ouvriers de plus longues séances au cabaret" (p. 27-28). La diminution des heures de travail et l'augmentation (légère) de salaire, n'ont d'autres buts que d'éviter des révoltes féroces et massives de la part du peuple, et de leur donner une illusion de liberté, que dans le domaine de la consommation de biens superficiels afin de les enrichir davantage. Ce n'est pas pour rien que, actuellement, toutes les mesures sont prises par les capitalistes pour dépouiller les gens du peuple de toute propriété propre, pour empêcher l'expansion des zones rurales et des libertés individuelles, d'un mode de vie plus libre et plus sain, qui évitent d'être dépendant et soumis à toutes les exigences et conditions d'asservissement imposées par les tenants du capitalisme...Comme ce fut le cas dans différents pays, où les paysans étaient persécutés, leurs terres confisquées ou brûlées, et ceux qui n'acceptaient d'être expulsés, étaient alors combattus et jetés de force dans des usines et des activités industrielles...

Si l'on souhaite comprendre les méfaits du capitalisme, ce qu'il implique et ce qu'il provoque, à partir des mécanismes fondamentaux de cette escroquerie devenue "mondiale", cet ouvrage permet d'apporter de très bons éclaircissements, avec des faits et des démonstrations qui agrémentent l'exposé de l'auteur de façon lucide et implacable. Il va à l'essentiel, il nous livre un discours sans concession et sans détours, et il avance des exemples parlants et concrets pour montrer l'incohérence et la monstruosité d'un tel système. C'est aussi par ce biais que l'on s'aperçoit à quel point l'islam, dernière tradition spirituelle authentique en cette fin de cycle, apporte des solutions efficaces et simples, et à la fois subtiles et profondes, contribuant à l'équilibre collectif et individuel dans une société régie par les principes et les vertus de la spiritualité et de la morale, évitant ainsi tous les excès et les catastrophes débouchant sur des “réactions cataclysmiques” des “forces de la nature” afin de réguler les conditions environnementales pour retrouver l'équilibre perturbé par les activités néfastes et contre-nature des hommes détournés de leur Seigneur et de la spiritualité. Cet ouvrage dévoile également les manœuvres subtiles et hypocrites des dits gouvernements aristocratiques et démocratiques, qui, sous de faux-prétextes (liberté, “égalité”, sécurité, etc.) asservissent et manipulent leur propre population pour asseoir leur pouvoir... (cf. Pages 89 à 94). “Le brigand d'antan dépouillait de préférence les riches, les gouvernements [modernes] dépouillent de préférence les pauvres [sans défense], et favorisent les riches [crapuleux] qui les aident au crime. Le brigand risquait sa vie, les hommes du gouvernement n'aventurent pas leurs personnes et n'agissent eux-mêmes que par la ruse et le mensonge. Le brigand n'enrôlait personne de force [ou presque] dans sa bande ; les gouvernements enrôlent leurs soldats de force le plus souvent. Le brigand offrait indistinctement les mêmes garanties de sécurité à tous ceux qui lui payaient un tribut. Les gouvernements protègent et récompensent les hommes à proportion de la part qu'ils prennent à l'organisation du mensonge. Le plus protégé (il est toujours gardé) est l'empereur, le roi ou le président ; c'est aussi celui qui dépense le plus d'argent, et tout l'argent qu'il dépense est pris sur les revenus de l'impôt payé par ses sujets. Après lui (…), les généraux commandant en chef, les ministres, les préfets de police, (...)”. C'est exactement la réalité contemporaine, aussi bien dans les états dits “démocratiques” (corrompus et tenus par des criminels sans foi ni loi) : Etats-Unis, Israël, France, Belgique, etc.), que par les régimes autoritaires (Europe de l'Est, Asie, Afrique, etc.).

*Pour rappel, selon la définition de Marx et des marxistes, le prolétariat est constitué de l'ensemble des salariés et des chômeurs (considérés comme des salariés sans emploi) et le prolétariat est la classe sociale qui, pour avoir de quoi vivre, est obligée de vendre sa force de travail à la classe antagoniste, qui dispose du capital et des moyens matériels de production. (Cf. Maximilien Rubel, « La conception du prolétariat chez Marx », communication au 5e Congrès mondial de sociologie, Washington, 1962. Également Jacques Wajnsztejn, Après la révolution du capital, L'Harmattan, 2007, p. 138. De même Yvon Quiniou, Karl Marx, Le Cavalier bleu, 2007, p. 70).

« L'essence du système [capitaliste] réside, selon Marx, dans la relation entre le capital et la force de travail, la relation salariale. Le mode de production capitaliste se caractérise par la division de la société en deux classes antagonistes : propriétaires des moyens de production, qui achètent la force de travail en vue de réaliser un profit par la vente des marchandises produites, et prolétaires, contraints pour vivre de vendre leur force de travail». (Jean-Charles Asselain, dans « Le capitalisme : mutations et diversités », no 349 de La Documentation française, mars-avril 2009, p. 3)."
Ce qui te rapproche de Dieu et des bonnes oeuvres est une bénédiction, et ce qui t'en éloigne est un malheur, alors réjouis-toi des bénédictions divines, et pleures sur tes propres malheurs
e
18 août 2015 11:23
merci pour ton post fouillé...

J'ai lu tolstoi y a assez longtemps. Il fait effectivement parti de ceux qui ont construit ma pensée. Déjà que Zola décrivait assez bien les racines du monde actuel, Tolstoi allait bien plus en profondeur encore.

Il était aussi plutot anti-clérical si ma mémoire est bonne... les dogmes religieux faisaient également parti des aliénations dont souffrent les hommes. (si je me trompe pas, ma mémoire me fait peut être défaut)

La racine du mot travail, c'est contrainte. Dans l'histoire humaine, la notion de travail, de proprièté est très récente... ce n'est absolument pas la nature humaine que de travailler. De même l'idée du mérite portée au sommet, et l'assistance dévoyée sous le nom d'assistanat comme si c'était une simple question de bon sens.

L'être humain est un être sensible, social et empathique et c'est cela la principale caractéristique qui fait de nous des êtres humains et qui a permis notre évolution technologique. A l'ère de la compétitivité, cet aspect de notre nature est totalement nié, raillé.
La gentillesse, l'amour du prochain est devenu une faiblesse... Et cela cause notre perte.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 18/08/15 11:24 par emmanuelle78.
L
19 août 2015 12:25
Citation
ririzo13 a écrit:
J'aimerai comprendre pourquoi certains parlent de pédophilie dans ce cas.. astaghfirou llah l3adim.. qu'Allah me pardonne pour cette question

Salam Alikoum,

c'est un sujet discuté ressassé sans arrêt.

celui qui te parle de ça tu demande son avis sur le mariage d'Isaac avec Rebecca, s'il n'est pas au courant tu l'informe que Isaac avait 40 ans quand il a épousé Rebecca qui elle avait ... trois ans, ce sont les études bibliques qui le disent.
Isaac est le cousin du père de Rebecca (leurs pères sont des frères).

Sources :
Genèse 24 : (59 - Alors ils laissèrent leur soeur Rebecca et sa nourrice partir avec le serviteur d'Abraham et ses hommes)

Genèse 25 : (20 - Isaac était âgé de 40 ans quand il prit pour femme Rebecca)
19 août 2015 15:29
@Lookcheck

Eh ben ..

On reconnait bien les consignes du Dieu abrahamique .. whistling smiley
e
19 août 2015 23:44
Citation
mohamed1979 a écrit:
@Lookcheck

Eh ben ..

On reconnait bien les consignes du Dieu abrahamique .. whistling smiley
Et de toute façon je comprendrais jamais comment une saloperie peut dédouaner d'une autre saloperie.
B
20 août 2015 00:31
Citation
al qurtubi a écrit:
Voici un article traitant du sujet pour ceux que ça intéresse

[www.maison-islam.com]

Utopik a écrit:
Je ne pense pas qu'un garçon de cinq ans puisse produire de liquide spermatique.
Je ne pense pas non plus qu'il puisse avoir d'érection lui permettant d'avoir des rapports.

Ben tu me dis que la puberté est régulée par des facteurs environnementaux et alimentaires ce qui est sûrement vrai je ne te contredis aucunement la dessus

Tu sais que les premières règles amènent des ovocyte qui ne sont pas encore à maturité, donc en étant réglée, la gamine reste stérile d'où la question du point de repère pour la puberté....


L'érection est possible dès l'âge de 3 ans... Cas concrète à l'appui (mon neveu) oui oui de manière incontrôlable

Et si une enfant de 5ans est considérée comme pubère du fait qu'elle ai une pseudo poitrine ou que sais-je, du fait de la rudesse de la vie chez les bédouins blabla

Selon ta théorie les enfants étaient précoces, donc les garçons aussi, et même plus étant donner les charges de travail qui leur étaient imposé dès leur plus jeune âge

Un garçon aurait tout autant pu être pubère selon ta théorie de la puberté précoce...

Une femme de 50 ansserait donc en droit de se marier avec un garçonnet qu elle que soit son âge...

Cela te choque de ce point de vue? Or


il n'y a pas de sexisme en islam....


L'inverse est possible selon ce que tu avance...


D'après l'étude faite pour retrouver l'âge de aicha, il me semble que beaucoup d'incertitudes ont été fixés par fainéantise de faire les bon calcul qui découlent du bon sens et de la logique


Ce monsieur amène diverses sources qui contrecarre largement cet âge de 6 ans...

Si cela avait été avéré, j'y aurai aussi cru, mais la les fait sont contredit avec preuve à l'appui


Je n'ai pas l'habitude d'écouter l'avis du plus grand nombre loin de là....

Répond à ma question tu répond
B
20 août 2015 00:35
Citation
emmanuelle78 a écrit:
Bonjour,

Je me permet d'apporter mes maigres connaissances en matière de physiologie.

La puberté intervient tard quand les conditions de vie sont difficiles. Les recherches ne montrent absolument pas de puberté précoce au 7eme siècle... C'est au contraire de nos jours que la puberté est de plus en plus précoce de par l'alimentation ultra riche... A moins qu'Aicha vivait dans des conditions extrêmement opulentes, il est très peu probable qu'elle ai été pubère à 9 ans.

L'apparition des règles ne marquent pas le début de la fécondité: une jeune fille qui vient d'avoir ses règles, et qui est potentiellement féconde se met en danger si elle est enceinte trop tôt. Le début de la fécondité ne marque pas l'âge adulte. (c'est d'ailleurs la même chose chez les animaux... une grossesse trop précoce est majoritairement vouée à l'échec). Le bassin n'est pas totalement formé, les réserves de graisses non plus, la glande mammaire n'est pas encore tout à fait opérationnelle... Dans le monde médical, les grossesses précoces sont des grossesses à risques, très surveillées, car tous les risques sont multipliés.

Tout cela montre qu'il est possible dans certaines conditions d'avoir des règles avant 10 ans, qu'il est possible d'être enceinte très tôt, et donc d'être grand-mère à 20 ans... Oui dans l'absolu c'est possible.

Il est vrai que c'etait une pratique très répandue quelque soit la culture de marier des enfants... la vie était courte, les alliances entre famille primordiales. Une fille est un bien précieux qui peut apporter gloire ou honte... Préférant la gloire, il est important de maitriser la situation et donc de prendre les devants... Une fille mariée enfant est un bien rapidement rentabilisé, et cela diminue le risque qu'elle perde de sa valeur en se faisant séduire par un non-désiré.... Il ne fallait pas attendre que les hormones viennent la chambouler ni qu'elle soit assez mature pour avoir une idée de ce qu'elle souhaite faire de sa vie. Le traumatisme de rapports sexuels trop précoces, de grossesses trop précoces, et l'éloignement des parents trop précoce n'avaient que peu de poids puisqu'il ne s'agit que des intérêts féminins... les intérêts masculins eux n'était pas touché donc aucune raison pour remettre en cause cette pratique. Seul un soucis du bien être féminin peut parvenir à désavouer le mariage des enfants.

Ce que dis le coran ou les hadiths je n'en sais rien... Ce que je sais que c'était loin d'être une pratique étrange pour l'époque et pas seulement chez les bédouins. C'était ainsi... et ça l'est encore dans certaines cultures. dans la droite ligne de comment est considéré la femme dans les sociétés: un être à contrôler.

Là où cela me pose problème c'est SI la religion légitime cette pratique de manière intemporelle....
Et là effectivement al qurtubi je ne comprends pas ta position: les préceptes de l'islam sont intemporels ou non? Ou ça dépend pour quoi?

(et je suis d'accord avec toi, le prophète ne correspond pas à la définition d'un pédophile sinon il n'aurait couché qu'avec des enfants... mais là où je ne suis pas d'accord avec toi, c'est que la société de l'époque cautionnait le mariage et sa consommation pour des filles bien trop jeunes et que le prophète n'a pas échappé à sa culture aussi parfait soit il... et que comme par hasard un verset du coran vient légitimer cela même si c'est contraire à l'intégrité du genre féminin.... cela me conforte dans mon idée que le coran correspond à une époque et ne peut être intemporel)

C'est ce que je me tue à dire!!!! Mais les personnes ici n'ont aucune connaissance scientifiques et se bornes à leurs connaissances... Insuffisantes ...
a
20 août 2015 00:53
Citation
Bageraaa a écrit:
Utopik a écrit:
Je ne pense pas qu'un garçon de cinq ans puisse produire de liquide spermatique.
Je ne pense pas non plus qu'il puisse avoir d'érection lui permettant d'avoir des rapports.

Ben tu me dis que la puberté est régulée par des facteurs environnementaux et alimentaires ce qui est sûrement vrai je ne te contredis aucunement la dessus

Tu sais que les premières règles amènent des ovocyte qui ne sont pas encore à maturité, donc en étant réglée, la gamine reste stérile d'où la question du point de repère pour la puberté....


L'érection est possible dès l'âge de 3 ans... Cas concrète à l'appui (mon neveu) oui oui de manière incontrôlable

Et si une enfant de 5ans est considérée comme pubère du fait qu'elle ai une pseudo poitrine ou que sais-je, du fait de la rudesse de la vie chez les bédouins blabla

Selon ta théorie les enfants étaient précoces, donc les garçons aussi, et même plus étant donner les charges de travail qui leur étaient imposé dès leur plus jeune âge

Un garçon aurait tout autant pu être pubère selon ta théorie de la puberté précoce...

Une femme de 50 ansserait donc en droit de se marier avec un garçonnet qu elle que soit son âge...

Cela te choque de ce point de vue? Or


il n'y a pas de sexisme en islam....


L'inverse est possible selon ce que tu avance...


D'après l'étude faite pour retrouver l'âge de aicha, il me semble que beaucoup d'incertitudes ont été fixés par fainéantise de faire les bon calcul qui découlent du bon sens et de la logique


Ce monsieur amène diverses sources qui contrecarre largement cet âge de 6 ans...

Si cela avait été avéré, j'y aurai aussi cru, mais la les fait sont contredit avec preuve à l'appui


Je n'ai pas l'habitude d'écouter l'avis du plus grand nombre loin de là....

Répond à ma question tu répond

Si je réponds, ça pourrait prendre un moment, parce que je devrais alors répondre à l'ensemble du torchon que tu as mis en copier coller, mais, je ne suis pas sûr que tu sois prête ) discuter sur ce sujet, il te manque trop de connaissances que ce soit en science du hadith, de sira, de fiqh...

65.4. Si vous avez des doutes à propos (de la période d’attente) de vos femmes qui n’espèrent plus avoir de règles, leur délai est de trois mois. De même pour celles qui n’ont pas encore de règles. Et quant à celles qui sont enceintes, leur période d’attente se terminera à leur accouchement. Quiconque craint Allah cependant, Il lui facilite les choses.

On l'a pas inventé celui-là...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/08/15 00:57 par al qurtubi.
a
20 août 2015 00:55
Citation
emmanuelle78 a écrit:
Et de toute façon je comprendrais jamais comment une saloperie peut dédouaner d'une autre saloperie.

détends-toi, on sait tous facilement monter en ton

L'avis de non-musulmans n'a pas d'effet sur nos croyances
B
20 août 2015 01:08
Citation
al qurtubi a écrit:
Si je réponds, ça pourrait prendre un moment, parce que je devrais alors répondre à l'ensemble du torchon que tu as mis en copier coller, mais, je ne suis pas sûr que tu sois prête ) discuter sur ce sujet, il te manque trop de connaissances que ce soit en science du hadith, de sira, de fiqh...

65.4. Si vous avez des doutes à propos (de la période d’attente) de vos femmes qui n’espèrent plus avoir de règles, leur délai est de trois mois. De même pour celles qui n’ont pas encore de règles. Et quant à celles qui sont enceintes, leur période d’attente se terminera à leur accouchement. Quiconque craint Allah cependant, Il lui facilite les choses.

On l'a pas inventé celui-là...


Ta pas compris je t ai demandé si une femme de. 50ou 60 balais pourrais branler et jouer à des jeux sexuel avec un garçon de 5-6 ans?

Selon ta théorie de enfants précoces

Oui ou non c simple....
20 août 2015 02:00
Citation
emmanuelle78 a écrit:
Et de toute façon je comprendrais jamais comment une saloperie peut dédouaner d'une autre saloperie.

ptdr

L'argument du 'toi aussi!'.
e
20 août 2015 06:54
Citation
al qurtubi a écrit:
détends-toi, on sait tous facilement monter en ton

L'avis de non-musulmans n'a pas d'effet sur nos croyances
D'où je suis tendue?

Et c'est bien pourquoi je dis que le vivre ensemble en l'état n'est pas possible... Trop de mépris pour les mécréants pour que les mécréants soit compréhensifs...

Heureusement que tout le monde n'est pas comme toi.
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook