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Quelques mots sur la fête du sacrifice
t
14 janvier 2005 19:45
salam

Comme le sujet l'indique.. ce post parlera de la fete du sacrifice..origine..histoire..puis comment faire la fête de l'Aid.

je vais copier bout par bout..histoire de vous laisser le temps d'apprecier

pr ceux qui veulent tout :
[www.muslimfr.com]

Il s'agit d'une copie intégrale de ce site...
Voila bonne lecture..la suite dans kkes jours inch'Allah

_____________________________________________________________

Assalâmoualaïkoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh

Chers frères et sœurs,

Dans un Hadith, il est rapporté du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) qu'il a dit en ce sens que, parmi les gens, ceux qui sont les plus éprouvés sont les Prophètes d'Allah (alayhimous salâm), puis ceux qui sont les plus exemplaires ("al amthal"winking smiley et ainsi de suite... ("Sounan Tirmidhi", "Hadith Hassan Sahîh" - Authentique)

Nous avons justement une manifestation frappante de ces propos du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) dans le récit du sacrifice ordonné par Allah à Ibrâhim (alayhis salâm). Dans le présent article, je vous propose un bref rappel concernant ce sacrifice d'Abraham (alayhis salâm).

Dans un premier temps, Incha Allah, on évoquera très brièvement le déroulement de cette épreuve, puis nous essaierons de voir, dans un second temps, quelques réactions que doit nous inspirer cet acte remarquable et mémorable...

Pour ce qui est du récit, que nous connaissons tous déjà plus ou moins, les sources musulmanes nous le relatent de la façon suivante:





Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/01/05 19:46 par tachilhite78.
C
14 janvier 2005 21:36


Salam Tachi,

Baraka Allahou fik....j'attends la suite smiling smiley
t
15 janvier 2005 22:30
salam

chichi smiling smiley
fa fika barka Allah


Ibrâhim (alayhis salâm), après avoir tenté vainement de convaincre son peuple du rejet de l'idolâtrie et de l'attachement à la reconnaissance de l'unicité d'Allah, va finir par prendre la décision de quitter les siens et d'émigrer vers un lieu où il serait à l'abri des persécutions et où il pourrait s'adonner en toute quiétude et toute sérénité à l'adoration de Son Seigneur. Au moment de son départ, il va demander à Allah de lui accorder une pieuse progéniture. Son invocation est acceptée et il reçoit alors la bonne nouvelle de la naissance future d'un fils longanime ("halîm"winking smiley, Ismaïl (alayhis salâm). Ibrâhim (alayhis salâm) va avoir ainsi son premier enfant, alors qu'il a déjà atteint un âge très avancé (86 ans, selon certains rapports). On peut aisément imaginer, dans ces conditions, quel est l'attachement et l'affection qu'il va éprouver pour ce fils (unique, à ce moment)... C'est en gardant cela à l'esprit que l'on doit à présent considérer le rêve qu'il va faire quelques années plus tard:

....


z
15 janvier 2005 22:34
Salam Tachi,
Salam Chichi,

Merci Tachilhite, encore un morceau s'te plait.
t
15 janvier 2005 22:49
salam Zouiti smiling smiley

fo pas aller trop vite...sinon on va les décourager smiling smiley.. G mis le lien si tu veux l'intégralité winking smiley



Une fois, alors que Ismâïl (alayhis salâm) à atteint l'âge où il est mesure d'accompagner et d'assister son père (selon certains, il est alors âgé d'environ 13 ans), ce dernier voit en rêve (selon certaines Traditions citées par l'Imâm Qoutoubi r.a., il semblerait que cela s'est répété durant trois nuits consécutives...) qu'il est en train d'égorger son fils unique. Il comprend alors que c'est là un commandement qu'il reçoit de la part d'Allah: En effet, le rêve d'un prophète est considéré comme étant toujours véridique ("Rou'yâ Sâdiqah"winking smiley, et à ce titre, il constitue une Révélation divine ("wahiy"winking smiley à laquelle le Prophète est obligé de se soumettre. (Ce point est explicitement mentionné dans un Hadith rapporté par Ibn Abbâs (radhia Allâhou anhou) et présent dans les "Sounan Tirmidhi"; on trouve également des propos allant en ce sens dans au moins deux narrations du "Sahîh Boukhâri".)

Cette injonction que Ibrâhim (alayhis salâm) reçoit à ce moment est une épreuve terrible de la part d'Allah... Il n'hésite néanmoins pas un instant à se soumettre à ce commandement divin, à l'instar de ce qu'il avait déjà fait des années plus tôt, lorsqu'Allah lui avait ordonné de laisser ce même enfant et sa mère dans une plaine aride et déserte (voir à ce sujet le verset 37 de la sourate 14 et le long récit détaillé qui est rapporté du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et qui est présent notamment dans le Sahîh Boukhâri).

Cependant, comme cet ordre divin ne porte pas seulement sur sa personne, mais touche aussi celle de son fils, Ismâïl (alayhis salâm), c'est pourquoi il lui fait part de son rêve...

...

z
16 janvier 2005 08:43
Merci miss,
J'ai lu l'intégralwinking smiley.
v
16 janvier 2005 17:24
Je l'ai déjà dit dans un autre post, en fait il y a quelqu'un l'an dernier je crois, il a parlé d'une sagesse que peu ont apprécié ici et pourtant :
Il proposait de planter un arbre à la place d'égorger un mouton chaque Aïd El Kébir Certes le sacrifice est fait partie de notre rekigion, mais pourquoi pas ne pas le remplacer par quelque chose d'utile pour l'humanité. La viande nous la mangeons tous les jours et je suis sûr que dieu nous sera reconnaissant car nous aurons oeuvré pour la terre et l'humanité ! Il est vrai aussi que c'est bizarre d'avoir un symbole religieux basé sur le sang !
A
16 janvier 2005 18:05
Salam,

velane,

Je sais pas d'ou tu nous sort ta sagesse, mais la vraie sagesse serait de ne pas alterer notre religion a l'image de ce que le vatican fait avec la chrestianite.

L'Isalm c'est comme un batiment parfaitement equilibre toute alteration reduit son equilibre et met tout le batiment en danger d'efondrement.

tu dis: "La viande nous la mangeons tous les jours".

A tu pense aux gens qui ne mangent pas de viande que pendant la fete de aid al adha:

j'aurais plutot aime t'entendre dire qu'il vaut mieux envoyer de l'argen aux orphelinat du Maroc comme ca les petits enfants pourrons aussi avoir leur Aid.

Quand a ton etonement:
>>>"c'est bizarre d'avoir un symbole religieux basé sur le sang !"

Ca m'etone d'entendre ca de la part de quelqu'un qui se dit musulman.

Allah soubhanaho dit dans la souat "al haj":

22.37. Ni leurs chairs ni leurs sangs n'atteindront Allah, mais ce qui L'atteint de votre part c'est la piété. Ainsi vous les a-t-Il assujettis afin que vous proclamiez la grandeur d'Allah, pour vous avoir mis sur le droit chemin. Et annonce la bonne nouvelle aux bienfaisants.

22.37. Lan yanala Allaha luhoomuha wala dimaoha walakin yanaluhu alttaqwa minkum kathalika sakhkharaha lakum litukabbiroo Allaha AAala ma hadakum wabashshiri almuhsineena

22.37 . Their flesh and their blood reach not Allah , but the devotion from you reacheth Him . Thus have We made them subject unto you that ye may magnify Allah that He hath guided you . And give good tidings ( O Muhammad ) to the good .

asalamo 3ala man itaba3a al hoda
t
16 janvier 2005 18:32
salam

Velane..patience.. apres l'histoire j'arrive a la partie la "plus" importante de cette fête... au symbole que ce sacrifice représente..
il faut essayer de se mettre a la place d'Ibrâhim (alayhis salâm) qui par dévotion pour Allah (sobhana wa t'ala) était pres a sacrifier son fils..il kd meme allongé son fils, lui a tendu le cou et a poser le couteau sou sa gorge! SON FILS!!!!!!!!!! mais c'est truc de malade.. ki serait capable d'en faire autant! seule un prophete a pu le faire. cela montre leur soumission exclusive a Allah (swt).
j'y reviendrais smiling smiley

sinon rien ne t'empeche de planter en arbre ds ton jardin tant ke tu n'y vois rien de religieux.

salam
t
16 janvier 2005 20:30

C'est alors au tour de Ismâïl (alayhis salâm) de manifester l'intensité de sa foi, l'étendue de sa soumission envers Allah et son extraordinaire attachement à réaliser la volonté de son père. Dès qu'il prend connaissance du rêve, il est immédiatement prêt au sacrifice et proclame que, s'il s'agit là de la volonté d'Allah, alors, Incha Allah, il va faire preuve d'endurance.

Le père et le fils se mettent donc en route vers l'endroit où va avoir lieu le sacrifice (en l'occurrence la plaine de Minâ, proche de Makkah, comme cela est rapporté de Moudjâhid r.a., l'élève de Ibnou Abbâs (radhia Allâhou anhou)). Arrivé sur place, Ibrâhim (alayhis salâm) attache son enfant, suivant en cela la volonté de celui-ci. Après avoir aiguisé la lame, il l'allonge face contre terre (afin de ne pas croiser son regard, ce qui aurait amplifié sa peine- Réf: Propos de Ibn Abbâs (radhia Allâhou anhou), Moudjâhid r.a., Saïd Ibn Djoubaïr r.a. et Adh Dhahâk, cités par Ibné Kathîr dans "Al Bidâya wan Nihâya"winking smiley et commence à passer le couteau sur son cou.

..a suivre
m
mhd
17 janvier 2005 13:44
non, il s'apprete à poser l'outil ,et non il commence à passer ,sinon sa y est il l'a executer, nuance !!!
t
17 janvier 2005 21:08
salam

... je sais pas faudrait ke je trouve des tafsir de ce passage. mon prof d'arabe m'a confirmé qu'il touche le cou de son fils avec le couteau.. Allah o ahlam
je sais ke c'est pas une référence mais il s'y connait surement mieux ke moi.

37.103. Puis quand tous deux se furent soumis (à l'ordre d'Allah) et qu'il l'eut jeté sur le front,

37.104. voilà que Nous l'appelâmes “Abraham !

37.105. Tu as confirmé la vision. C'est ainsi que Nous récompensons les bienfaisants”.

la suite...


Certains rapports relatent qu'à ce moment, Allah a empêché à la lame de trancher. D'autres évoquent la matérialisation d'une plaque de cuivre, faisant obstacle entre le couteau et le cou. En tous les cas, ce qui est sûr, c'est qu'Ismâïl (alayhis salâm) n'est pas blessé. La révélation divine vient alors apporter à Ibrâhim (alayhis salâm) la bonne nouvelle qu'il a passé avec sucès l'épreuve et qu'il a bien matérialisé l'ordre donné en rêve. 3 Allah lui ordonne alors d'égorger à la place de son fils un bélier qui est envoyé du paradis (comme cela est rapporté de Ibn Abbâs (radhia Allâhou anhou) - "Al Bidâya wan Nihâya"winking smiley en compagnie de Djibräil (alayhis salâm). Ibrâhim (alayhis salâm) saisit alors l'animal et l'égorge. (Les grandes lignes de ce récit sont évoquées dans le passage suivant du Qour'aane: Sourate 37 / Versets 100 à 110.)

C'est justement ce geste que nous, musulmans, avons reçu l'ordre de faire revivre tous les ans. Dans la jurisprudence islamique, l'emphase est bien mis sur le respect de ce rituel ("oudhiya"winking smiley, au point où, les savants de l'école hanafite vont même jusqu'à considérer que l'"Oudhiya" est "wâdjib" (nécessaire) (pour celui qui répond aux critères définis).

... a suivre
t
19 janvier 2005 19:07
suite et fin

Néanmoins, il faut bien souligner que le rituel du sacrifice ne se limite pas à égorger un animal, à consommer et à distribuer sa chair... Il ne s'agit pas seulement de reproduire des actes et des gestes physiques de Ibrâhim (alayhis salâm), sans s'imprégner des sentiments et du comportement qu'il a témoigné alors. Se soucier uniquement de l'aspect pratique de l'"Oudhiya" reviendrait à faire perdre son âme à cet acte important. En d'autres mots, ce que l'on doit commémorer, c'est aussi bien le geste que l'esprit du sacrifice d'Abraham (alayhis salâm).

D'où l'importance de considérer les enseignements qui ont été mis en valeurs par les oulémas à partir de ce récit. Dans les lignes suivantes, je ne vais en citer que deux:

La première chose que nous enseigne le sacrifice d'Ibrâhim (alayhis salâm), c'est la soumission totale et inconditionnelle face aux commandement divins. En effet, Ibrahim (alayhis salâm) n'a, à aucun moment, cherché à se défiler face à ce qui lui avait été ordonné par Son Seigneur. Au contraire, il a manifesté une obéissance sans faille. Le message pour nous est clair: A partir du moment où nous avons foi en Allah, que nous Le reconnaissons avec tous Ses Attributs de perfection (entre autres, la Sagesse, la Justice, l'Equité, la Bonté, la Miséricorde, la Toute Puissance, la Propriété Ultime...), lorsque nous nous trouvons face à une obligation venant de Lui, nous n'avons d'autre alternative que mettre en application ce qui nous est ordonné, et ce, avant même de chercher à savoir si on peut trouver une explication "rationnelle" pour cette injonction divine. (Dans l'absolu, il est évident que tout commandement divin est porteur de Sagesse, étant donné qu'Allah est "Al Hakîm", le Sage par Excellence. Mais à notre niveau, avec nos facultés rationnelles et nos capacités de déduction et de perception si limitées, il serait vraiment prétentieux (et le terme est faible...) de notre part de conditionner notre soumission à Allah à notre "compréhension"... ) Il est vrai que, de nature, nous sommes animés par le désir profond de comprendre le "pourquoi" des choses en général, et, dans le domaine rituel en particulier, d'adopter une adhésion et une pratique "éclairées" (plutôt qu'un "suivi aveugle"winking smiley ; c'est pour cette raison que les oulémas se sont souvent efforcés de faire ressortir (à partir des références premières elles-mêmes, ou par effort de réflexion) les sagesses et les motivations qui sont liées aux devoirs religieux. Mais il faut être bien clair: Un(e) musulman(e) est avant tout et surtout soumis(e) face Allah. A partir de là, lorsqu'il est face à un ordre divin, s'il arrive à en saisir les motivations et les sagesses qui y sont liées, c'est très bien ("Noûroun 'alâ noûr" - "lumière sur lumière"winking smiley; mais s'il n'arrive pas à cerner le "pourquoi" de la prescription, cela ne doit en rien influer sa soumission et son obéissance.



Le sacrifice d'Ibrâhim (alayhis salâm) est également un appel vibrant de "Tawhîd", de la reconnaissance de l'Unicité d'Allah. Le qualificatif d'Ibrâhim donné par le Qour'aane est "Hanîf", qui signifie qu'il s'était détourné de toute autre chose pour se vouer exclusivement à Allah. A tel point qu'il ne tolérait pas que l'amour et l'attachement pour une créature (même s'il s'agit de son fils cher et unique...) dépasse (ou égale) son amour pour Allah. Voilà encore une qualité de Ibrâhim (alayhis salâm) de laquelle nous devons nous inspirer profondément. Attention, cela ne signifie pas pour autant que le "Tawhîd" implique que l'on ne doit pas aimer ses proches (et par extension, on ne doit pas être attiré ou attaché à tout ce qui est lié à la vie matérielle -"ad dounyâ"winking smiley : L'amour pour les siens est naturel, et ce n'est certainement pas l'Islam, le "dîn oul fitrah" (religion conforme à la nature primordiale), qui cherchera à étouffer ce sentiment. Par contre, ce que l'Islam condamne sévèrement, c'est qu'on laisse s'interposer cet amour entre nous et la soumission aux lois d'Allah. Violer les lois d'Allah pour des êtres humains (ou pour des intérêts matériels...), c'est quelque part élever ces créatures au stade de "divinités", et risquer de tomber ainsi dans le "Shirk" (association à Allah).



Qu'Allah accepte nos sacrifices et qu'Il renforce notre Tawhîd et notre soumission. Âmin

Wa Allâhou A'lam !

t
19 janvier 2005 19:10
salam

voila je finit par comment effectuer la prière des DEUX l'Aid... j'insiste sur le fête que y'a ds ce post les DEUX Aid (fitr et Adha) pcq elles sont effectués de la meme manière.attention a pas confondre les lignes.

salam

La prière des deux Aïds

La priere des deux Aïds est celle de « l‘Aïd al fitr » qui suit le mois de jeûne obligatoire « Ramadân » et celle de « l’Aïd Al Adha » qui a lieu le 10 eme jour du mois de Dhoul Hijja.

C’est une Sounnah que le prophete (salAllahu alayhi wasalam) était très assidu à célébrer par obtempération aux ordres d’Allah (sobhana wa t’ala).

,,,ÝÕá áÑÈß æ ÇäÍÑ ÇáßæËÑÏ\1,2,3

Allah (sobhana wa t’ala) a dit :
« Accomplis la Salat pour ton Seigneur et sacrifie.» (Al kawthar/1-2-3)

Le temps de la prière de l’Aïd commence 20 minutes, environ, après le lever du soleil. On célèbre cette prière en générale en plein air. Toutefois, si les intempéries ne le permettent pas la prière de l’Aïd peut être pratiquée dans la mosquée.

Les fidèles accueillent les deux fêtes par les invocations et les louages prononcés à l’adresse d’Allah (sobhana wa t’ala)

Allah (sobhana wa t’ala) a dit :
ÞóÏú ÃóÝúáóÍó ãóä ÊóÒóßøóì

æóÐóßóÑó ÇÓúãó ÑóÈøöåö ÝóÕóáøóì

Allah (sobhana wa t’ala) a dit :

87.14. Réussit, certes, celui qui se purifie,

87.15. et se rappelle le nom de son Seigneur, puis célèbre la Salat.

(15-14 Al A’la)

Le jour de l’Aïd, le fidèle se lave tout le corps et fait les grandes et petites ablutions. Il met ses plus beaux habits et se parfume.(la femme doit s’abstenir de tout pafum).

Avant d’aller au lieu de la prière (Al mouçallâ), il est préférable que l’on déjeune, le jour de l’Aïd Al Fitr, ne serait ce que de kkes dates pour marquer la rupture du jeune. Quant a l’Aïd Al Adha, il est souhaitable de ne manger qu’au retour de la prière. Ce sont là de bonne habitudes hérités du Prophète (salAllahu alayhi wasalam).

Boreida, que Dieu lui accorde Sa Satisfaction a dit : « a l’Aïd Al Fitre, le Prophète ne se rendait jamais au lieu de la prière sans avoir déjeuné. Mais a l’Aïd Adha, il ne déjeunait qu’au retour de la prière ».

Comment accomplir la prière de l’Aïd :

-Les gens se rendent au lieu de la prière en glorifiant Allah (sobhana wa t’ala).

-Il n’y a ni premier appel du Muezzin (adhân) ni annonce de la prière (Iqama).

Jaber Ibnou Samoura a rapporté : « J’ai fait la prière des deux Aïd en compagnie du Messager d’Allah plus d’une fois ou deux, sans Adhân ni Iqama »

- l’imam se lève et en même temps les fidèles forment derrière lui leurs rangs en veillant soigneusement à ce qu’ils soient alignés et bien serrés, comme lors de tte prière

- l’imam formule en secret l’intention de faire la prière de l’Aïd et débute la première Rak’a en répétant sept fois « Allâhou Akbar », y compris celle de l’entrée en prière. Apres lui, les priant répètent les 7 takbîrat, à haute voix. Entre chaque takbîrat et la suivante, ils disent a voix basse la formule : « Suoubnhânallâhi wa hamdou lillâhi walâ ilâha illahâh wallâhou akbar » ; (pureté a Allah et louange a Allah Il n’y a d’autre divinité qu’Allah et Allah est le plus grand).

- Apres les 7 takibart, l’imam lit à haute voix la fatiha et la sourate 87(sabih-isma rabbikal-a’la) ou autre verset, et termine la première rak’a. Il commence la 2eme rak’a par dire six fois de suite « Allâhou Akbar » et récite à voix haute la Fatiha et l sourate 88 (Al ghâchiah) ou autre verset. Il termine la 2eme rak’a par les salutations. Ainsi se termine la prière de l’Aïd.

- C’est alors que l’imam monte sur la chaire pour prononcer le sermon de l’Aïd qui comprends des exhortations pieuses. Il mêle a son discours la formule « Allâhu Akbar » qu’il répète souvent. L’imam interrompt sa Khotba par une pause légère puis se remet à rappeler aux fidèles que les deux fêtes incarnent l’idée d’abnégation et de renoncement et qu’elles offrent au fidèle l’occasion d’enregistrer les pensées de piété et les actes de charité.

- A l’occasion de l’Aïd Al fitr, l’imam doit rappeler aux fidèles les grandes notions auxquelles l’Islam les invites, et les incite à s’acquitter de l’aumône légale de fin de jeûne.

- S’agissant de l’Aïd Adhâ, l’imam exhorte les fidèles à accomplir le sacrifice, et les renseigne sur ce qu’il doivent faire comme actes de bonté, de bienfaisance et d’obéissance a Allah, Clément et Misericordieux.

Après le sermon, l’imam descend de la chaire et serre la main des autres priants qui échangent entre eux leurs vœux et leurs congratulations. Ceci fait, tt le monde s’en va. Il n’y a aucune prière de surcroit ni avant, ni après la prière de l’Aïd.

Remarques :
- La prière de l’Aïd Al Adhâ se fait exactement comme la prière de l’Aïd Al Fitr, seule l’intention diffère.
- Il est permis aux femmes de sortir pour la prière des deux Aïds, qu’elles soient mariées ou jeunes filles, vieilles ou jeunes. Celles qui sont dans l’incapacités de prier se contentent d’assister a la prière et d’écouter le sermon.





Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/01/05 19:12 par tachilhite78.
n
19 janvier 2005 21:19
assalamou alaikoum warahmatou llah

barak'allahou fik ma soeur pour ce rappel...

j'ai une question...

vous allez tous fêter l'Aid demain inch'Allah, ( je parle du sacrifice surtout!)?

les deux occasions ou je me sens vraiment seule, c'est pendant les 2 Aid, car la famille (n'ayant pas de contraite!) rentre au bled pour les fêter...

j'aimerais savoir si vous etes dans ma situation, ce que vous faites pour changer les idées, j'invoque beaucoup Allah soubhanahou wataala pour appaiser mon coeur, mais je suis faible pendant ces moment là, loin de la famille, ou j'ai pas l'impression que c'est pas l'Aid sad smiley
t
19 janvier 2005 22:36
salam

he bien vas a la mosquée pr la prière.. une soeur te proposera inch'Allah de partager son repas avec toi.. smiling smiley
t'es de kel region?

salam
n
19 janvier 2005 22:53
wa aleikoum assalam

je suis du 92! j'aurai bien aimé aller à la mosquée, mais malheureusement je travaille sad smiley en plus j'ai meme pas le droit aux jours rtt car je suis qu'en formation sad smiley

m
20 janvier 2005 09:57
Excuser mon ignorance mais qui est Abraham par rapport à notre prophète Mohamed (SWS) ?

L'islam existait déjà à l'époque d'Abraham ?
e
20 janvier 2005 10:29
Salamualaikum soeur malika

Oui, l'Islam existait déjà du temps du prophète seyidouna Ibrahim (as). Mais afin de comprendre celà, il faut connaître la signification du mot "Islam".
Islam (soumission), c'est le nom d'action du verbe "aslama" (soumettre). Islam, veut dire, se soumettre. Se soumettre à qui? Au Créateur Allah subhanahu wa taala. Nous concrétisons notre soumission à notre Créateur par l'obéissance à Ses édits, et à Ses commandements. Nous couronnons cette soumission par la prière pendant laquelle nous faisons le "soujoud" en nous prosternant devant Lui afin de nous rapprocher de Lui, de ne jamais L'oublier, de Lui reconnaître Ses bienfaits innombrables, et de L'implorer pour encore plus de bienfaits (dont le pardon, l'acceptation par LUi de notre repentir, Sa protection, etc...)
L'Islam existait donc non seulement depuis Ibrahim (as) Mais depuis notre père Adam (as) qui était le premier humain sur terre, et le premier prophète.
Ibrahim (as) était aussi un messager d'Allah au genre humain.
Je ne peux que schématiser ici, mais tu peux prendre connaissance de ce qu'est le Prophète Ibrahim en lisant le Coran. Tant de détails sont mentionnés sur Lui dans le Livre d'Allah. Je citerai entre autre:

"Qui donc aura en aversion la religion d'Abraham, sinon celui qui sème son âme dans la sottise? Car très certainement Nous l' avons choisi en ce monde; et, dans l' au-delà, il est certes du nombre des gens de bien." (Al Baqara, 130)

"Et c' est ce qu' Abraham recommanda à ses fils, de même que Jacob: "Ô mes fils, certes Allah vous a choisi la religion: ne mourrez point, donc, autrement qu'en Soumis (Mouslimouna)!" (à Allah)." (Al Baqara, 132)

"Étiez- vous témoins quand la mort se présenta à Jacob et qu' il dit à ses fils: "Qu' adorerez- vous après moi?" - Ils répondirent: "Nous adorerons ta divinité et la divinité de tes pères, Abraham, Ismaël et Isaac, Divinité Unique et à laquelle nous sommes Soumis"." (Al Baqara, 133)

"Ils ont dit: "Soyez Juifs ou Chrétiens, vous serez donc sur la bonne voie". - Dis: "Non, mais nous suivons la religion d' Abraham le modèle même de la droiture et qui ne fut point parmi les Associateurs"." (Al Baqara, 135)

"Dites: "Nous croyons en Allah et en ce qu' on nous a révélé, et en ce qu' on a fait descendre vers Abraham et Ismaël et Isaac et Jacob et les Tribus, et en ce qui a été donné à Moïse et à Jésus, et en ce qui a été donné aux prophètes, venant de leur Seigneur: nous ne faisons aucune distinction entre eux. Et à Lui nous sommes Soumis"." (Al Baqara, 136)

Il y atant d'autres ayates 'versets) qui affirment l'état de soumission (islam) d'Abraham (as) et de tous les prophètes à Allah. Il suffit de lire attentivement de Coran pour avoir le certitude que l'Islam était bien la religion de tous les messagers de Dieu.
Wa Allahu a3lam.
t
26 décembre 2006 13:08
salam

up

salam
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