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Quel journalisme voulons nous au Maroc ?
O
20 juillet 2007 13:14
Il faudra s’atteler, un jour, à évaluer la place de la presse écrite dans la fluidité de la transition démocratique et dans l’édification du projet de la société marocaine. Le débat sur le code de la presse, enfermé entre contempteurs et zélateurs, aurait pu être une occasion rêvée pour une bonne chamaillerie sur la déontologie journalistique. Ce fut une occasion ratée. Quelles que soient les bornes érigées par le législateur, elles ne pourront jamais remplacer les limites indolores dressées par l’éthique journalistique. Avec, au minimum, deux exigences impérieuses : la vérification des sources d’une info et le respect de la vie privée. Sur la seule base de ces deux critères, consubstantiels au métier, on peut dire, sans risque, que les serviettes, dans le kaléidoscope journalistique marocain, sont beaucoup moins nombreuses que les torchons.
Et puis, il y a cette dichotomie, artificielle et entretenue, entre presse indépendante et presse partisane. Epuisante guerre de tranchées. Indépendants ! «Vous n’êtes que de fieffés mercantiles», disent les uns. Partisans ! «Vous resterez à jamais serviles», leur répondent en écho les autres. Ridicule ! N’est-ce pas.
Cette césure n’est-elle pas, elle-même, obsolète ? Le traitement des attentats de Casablanca, par exemple, a donné lieu à un déluge de photos trash et racoleuses non pas dans la presse dite indépendante et donc mercantile, mais dans la presse des partis qui louchaient plus sur le tirage que sur les consciences. Les missives publiées dans Assahifa ou Al Ousbou n’attestent-elles pas que la course au scoop peut aboutir à la syncope? Dans les démocraties dignes, ce type d’erreurs ne donne pas lieu à des excuses mais à des démissions ou des scandales. Le traitement de l’affaire Rakia ou les photos des adolescentes du cyber de Taounat n’ont-elles pas manqué de décence avant la prudence due au respect à la vie privée ? Particulièrement pour les plus faibles. Affaires de législateur ou de la profession ?
Et puis l’écriture. Le journalisme, ce n’est pas vannes et écluses ouvertes. «Jib à foum ou ghoul» comme disait ma mère. Quand l’injure devient style ! Quand la phrase blessante devient jubilation ! Quand le texte devient revanche ! Ce n’est pas du journalisme qu’il faut désespérer, c’est des lecteurs qui le plébiscitent qu’il faut se méfier et c’est sur ses lecteurs qu’il faut s’interroger.
Enfin, il y a ce nouveau snobisme qui fait du darijisme œuvre d’authenticité et d’excellence. Darija, c’est bien. C’est populo. Il y a, toutefois, cette ligne ténue et fragile entre le populo et le vulgaire. Elle s’enjambe facilement. On tombe alors dans une espèce anarcho-populo-archaïsme. La vulgarité, exercice facile, peut aider à convaincre, voire à vaincre. Mais c’est le débat qui en sort blessé. La vulgarité est très accessible parce que platitude. Elle rampe quand l’écriture veut marcher. Et c’est l’instinct qui prend le pas sur l’esprit parce que la vulgarité reste lorsqu’on a perdu toute culture.
Loin du nombrilisme abîmé ou de l’éjaculation contrariée, le journalisme doit d’abord être une exigence. Et sur ce point, au Maroc, il y a comme un malentendu.

A.L.M -Ajbali



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/07/07 16:02 par Ouldlablad.
L
20 juillet 2007 17:48
moi je veux un journalisme libre économiquement ca existe mais pas trop car il y' a beaucoup de journaux au maroc qui sont aux mains de hommes d'affaire proche du pouvoir en plus il y 'a beaucoup de journaux qui appartiennent a des partie politiques et donc ils se font leur auto-propagande , il faut aussi réglementer le métier de la presse car il y'a des journaux qui déblataire des mensonges sans apporter de vrai preuves ce qui peut nuir au personne concerné enfin le grand le méga le big le giga problème c'est la relation entre le roi et la presse car le roi et sa famille reste un grand tabou au maroc en peut pas en parler sauf pour dire du bien alors que le role de la presse et du dire bien quand c'est bien et mauvais quand c'est mauvais , et malheureusement les lois actuelles bloquent le métier du journalistes en mettant des lois qui peuvent couler n'importe quel journal ( comme le cas du magazine "nichane" personne n'a été envoyé en prison mais la suspension de 2 mois de vente a mis l'hebdomadaire dans une mauvaise situation) en résumé il reste beaucoup de chemin avant d'avoir une presse libre au maroc.


a bon entendeur winking smiley
D
20 juillet 2007 21:45
Salamou Alykoum,

Je suis du meme avis que Le marocain, le niveau des journalistes au Maroc n'est pas top top, enfin il est meilleurs que certains grinning smiley.
Mais egalement il faut un journalisme independant et professionnel, avec des vrais source e tpas basée sur de son dit etc...
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
t
22 juillet 2007 13:06
je veux un journalisme responsable.
 
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