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derbsultan a écrit:
Bonjour,
Casablanca : Les investissements dans les provinces du sud sont, à une écrasante majorité, publics. Le secteur privé marocain n’y va que pauvrement. Quelle explication peut-on avancer à cette situation ?
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Siège de la CGEM à Casablanca
Siège de la CGEM à Casablanca
En effet, l’activité économique dans les provinces du Sahara marocain reste, 40 ans après leur libération de l’occupation espagnole, dépendante des investissements publics.
En dépit des avantages fiscaux que l’Etat a fait bénéficier cette région, depuis plusieurs années, cela n’a point contribué au développement escompté des investissements privés. Le patronna marocain boude cette région pour multiples raisons, comme l’a expliqué, Mohamed Lamine Hormatollah, le président de CGEM Sud, qui organise le 28 mars prochain, soit dans deux jours, un forum régional d’investissement, dans la ville de Laayoune.
Cité par le quotidien marocain, L’Economiste, le président de CGEM Sud a indiqué que si le Sahara ne séduit que peu les investisseurs privés marocains, c’est à cause de plusieurs contraintes à l’investissement, qui ne peuvent dit-il être surmontées que si l’Etat met en place une politique volontaire d’accompagnement actif des investisseurs dans cette région.
Ces contraintes, selon le haut cadre de la CGEM, sont d’ordre géo-naturelles et donc logistique. Le Sahara est une province ‘‘excentrée, difficile d’accès et soumise à des conditions climatiques pénibles’’ explique le cadre marocain.
Les seuls investissements qui peuvent y être viables, indique-il, sont ceux qui profitent des avantages comparatifs tels que la proximité des stocks halieutiques pour les entreprises de pêches et valorisations des produits de mer, et l’accès à la nappe fossile pour l’irrigation des cultures maraîchères pour les exploitations agricoles de la région, notamment à Dakhla.
Le reste des classes d’activités, selon Hormatollah, ne peuvent rencontrer au Sahara que des contraintes à l’investissement comme l’éloignement géographique qui engendrent des surcouts logistiques et les dures conditions climatiques.
Pour changer cette situation, le président de CGEM Sud a plaidé pour la mise en place de politiques étatiques incitatives qui effaceraient les contraintes susnommées et les autres et ce par la création de modèles inspirées des exemples réussis dans le monde comme celui dans les îles Canaries.
Mohamed Lamine Hormatollah en a dit :
‘‘Toutes les régions du monde, qui sont défavorisées naturellement, soit par leur géographie, soit par leur climat, compensent ces contraintes par des avantages comparatifs comme la création de zones franches avec des politiques fiscales incitatives.
Cela a été le cas pendant des années aux Îles Canaries ou plus récemment, à Nouadhibou, en Mauritanie’’.
Un grand projet de 40 milliards de dollars par des saoudiens pour la construction d'une ville au sud du dakhla a ete avorte.Ces meme saoudiens concretisent le meme projet en Arabie saoudite (les specialistes contestent l'utilite et la rentabilite de ce projet en Arabie saoudite et appuient celui du projet au Sahara qui peut etre le projet phare pour toute l'Afrique de l'Ouest et un conquerant de l'attractivite touristique des Canaries Espagnoles)et avec un budget de 100 milliards de dollars.
Pourquoi ces Saoudiens avaient desiste du projet question de liquidite??????
non mais tout simplement vu le desinterressement des investisseurs locaux pour les provinces du sud.merci
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derb a écrit:
sont d’ordre géo-naturelles et donc logistique. Le Sahara est une province ‘‘excentrée, difficile d’accès et soumise à des conditions climatiques pénibles’’ explique le cadre marocain.