là je suis très agréablement surprise par la grande sagesse dont tu fais preuve.... 
......Tu es une personne "normale" pour moi, donc qui gagne à être connu...
Citation
NoirDésir a écrit:
DES PIQUES ET DES AILES,
Le Scorpion et la Coccinelle.
Sur les rives de la mer morte, dans la vallée du Jourdain, vivait une petite coccinelle pétulante et pétillante. Elle s'envolait de feuille en feuille, virvoletait de fleur en fleur. Insouciante et rayonnante, elle batifolait le coeur léger. Les journées passaient mais ne se ressemblaient pas. Chaque jour, elle faisait la rencontre d'autres insectes de sa colonie, leur venait en aide et distribuait sa bonne humeur. Les coccinelles, ces bêtes à bon Dieu, portent bonheur, disait-on. Celui qui fut gratifié par son sourire y voyait un signe de la Providence. Ses malheurs s'envolaient et le poids de sa misérable vie s'évaporait, d'un battement d'aile.
La petite coccinelle aimait les siens et avait consacré sa vie au bonheur des autres. "Mes ailes m'emportent et me rendent si légère, disait-elle, qu'il m'incombe de partager cette liberté avec les miens".
Un soir de pleine lune, la petite coccinelle s'éloigna de son refuge et vola de ses petites ailes fragiles jusqu'aux confins du désert. Elle avait froid et se mit à trembler. Si loin des siens, la petite coccinelle commençait à avoir peur. Elle vit un rocher et se hissa au-dessous pour se protéger du froid et des ténèbres lorsque surgit un gigantesque scorpion noir aux pinces saillantes. La petite coccinelle fit un bond en arrière puis se posa sur les grains de sable dorés. De là où elle était, elle ne pouvait contempler que les pinces qui s'agitaient comme des couteaux. Elle n'avait jamais vu de mandibules aussi grandes et se mit à le regarder curieusement, en s'avançant doucement.
Le scorpion, majestueux et impassible, resta immobile tandis que la petite coccinelle s'approchait de plus en plus de sa nouvelle rencontre.
"- Que fais-tu, petite effrontée ? Ne crains-tu pas de te faire dévorer ?"
"- Moi me faire dévorer ? Je suis rapide comme l'éclair", repondit-elle. "Et puis, je ne te veux aucun mal, Ô Grand Scorpion. Je suis céleste et toi terrestre. Je peux voler plus haut que toi, tu ne pourras jamais m'attraper !"
La petite coccinelle était effrayée mais sa ruse naturelle lui avait épargné périls et pièges en tous genres. Le roi scorpion ne put dissimuler son agacement ; et sa nature prédatrice et destructrice voulut qu'il l'anéantisse d'une piqûre mortelle.
"- Comment oses-tu t'aventurer dans mon royaume et me provoquer de tes frêles ailes ? Ne sais-tu point que j'ai droit de vie et de trépas sur ces terres damnées ? Je pourrais te faire payer le tribut de ton insolence d'une seule pique !"
"- Assurément, votre majesté ! Loin de moi la folle idée de mettre en doute votre grandeur infinie et immortelle. Puissiez-vous accepter par ces quelques battements frêles ma gratitude éternelle ! J'implore votre grâce et vous envoie mille et une étincelles et que la lumière envahisse votre coeur de pierre !"
Sous cette apparence glaciale et mortifère du scorpion, se cachait un être sensible et vulnérable. La candeur de la petite coccinelle attendrissa l'auguste scorpion qui prit subitement la petite coccinelle sous son aile et l'escorta vers les abords du lac salé, sous un ciel étoilé.
"- Pourquoi es-tu si clément avec un si petit être que tu pourrais anéantir d'une pique ?" demanda la petite coccinelle à son nouveau compagnon de route.
"- Tu es mon porte-bonheur," répondit le scorpion.
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( , reviens vite stp 
.....J'espère te retrouver à mon retour.... 
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