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Perpignan: un Marocain a passé 18 mois en prison pour rien
M
19 mai 2004 19:29

MONTPELLIER (AP) - Dix-huit mois en prison pour rien. Pris pour un autre, El Mostafa Berrfaï, un Marocain de 41 ans, vient d'être libéré du centre pénitentiaire de Perpignan (Pyrénées-Orientales), a annoncé mercredi son avocat montpelliérain Me Jean-Robert Phung.

En octobre 1991, une bagarre au couteau éclate à Perpignan entre deux hommes, sur fond de rivalité amoureuse. L'un sort un couteau et tue le deuxième avant de s'enfuir. L'agresseur est un Algérien s'appelant Mustafa Berrafaï.

Introuvable, il est jugé par contumace par les assises des Pyrénées-Orientales en 1998 et prend 30 ans de réclusion. Un mandat d'arrêt international est délivré contre lui.

En novembre 2002, la police espagnole arrête à Alicante El Mostafa Berrfaï, doté d'une carte de résident et soudeur depuis plusieurs années dans le pays. Le prénom n'est pas le même, la nationalité non plus et il manque un "a" dans le nom de famille pour qu'il soit un homonyme parfait de l'agresseur recherché. Malgré tout cela, il passe un an en prison en Espagne, avant d'être extradé puis remis à la police française à Bayonne et à nouveau incarcéré. Il commence alors à purger la peine de 30 ans de prison.

Fin avril 2004, un codétenu propose à El Mostafa Berrfaï -qui ne sait pas écrire le français- d'écrire une lettre à Me Phung pour expliquer son cas. "Cette histoire est hallucinante", résume l'avocat dans un entretien à l'Associated Press.

"Des erreurs judiciaires, j'en ai déjà vues, mais ici, on a affaire à une somme d'erreurs qui est caricaturale: deux autorités judiciaires (espagnole et française), deux services de polices (espagnol et français) n'ont pas été capables de voir une erreur pendant 18 mois. Il m'a fallu en tout et pour tout dix minutes pour me rendre compte de l'énormité de la méprise. Mon client avait d'abord écrit au procureur de la République de Perpignan qui n'a même pas fait les vérifications nécessaires".

Pour Me Phung, "cette tragédie résulte au mieux d'une paresse intellectuelle, au pire d'un je-m'en-foutisme incroyable". L'avocat va à présent entamer deux procédures contre l'Etat français. L'une, classique, devant le tribunal administratif pour obtenir réparation de la somme de dysfonctionnements qui a conduit à cette situation.

L'autre, plus rare, sera engagée devant le tribunal de grande instance. "J'estime qu'à ce niveau de dysfonctionnements, nous sommes devant une erreur constitutive d'une voie de fait", précise l'avocat. "Autrement dit, que mon client a subi une violence de la part de l'Etat français. Ce qui me permet d'entamer une procédure civile".

En attendant, El Mostafa Berrfaï, libéré mardi, est retourné à Alicante. En dehors de ses parents qui l'ont soutenu pendant ces 18 mois, l'homme a perdu pendant son incarcération sa fiancée, son travail et ne sait pas ce qu'est devenu sa maison qu'il n'avait pas fini de payer. AP

Amicalement------------------------------------------------------------------- The unexamined life is not worth living. Socrates -------------------------------------------------------------------
f
20 mai 2004 16:54
1/-Est ce dû aussi, au je m´en foutisme de nos gouvernements qui ne lorgnent que vers l´argent des immigrés et pas plus ???

2/-On a encore une preuve que la devise franchouillarde Liberté Egalité Franternité est un vain mot, et que les deux poids, deux mesures est une realité chez les gaulois sutout pour les maghrebins.

D´autres criminels , detourneurs de fonds , avec l´aide d´un bon avocat ( mais il faut avoir les moyens , n´est ce pas!!), payent des cacahuètes et se retrouvent le lendemain libres pour... retourner à leurs occupations.

3/-Monsieur Mostafa, doit à mon avis engager des plaintes tout azimuts:
- Cour europeenne.
- Compagne de presse.
Avoir des avocats solides et geulards , genre Me Verges , etc..
Pour :
-avoir les excuses du tribunal.
- retrouver son honneur, entachée pour rien.
- avoir des compensations financières pour les journées de travail perdues.
- Avoir des dedomagements pour les degats moraux.
- Compensation pour sa maison, peut etre perdue..

Aux autres RME , manifestez vous et supportez Mosatafa.
Ce qu´il lui arrivé peut arriver à chacun de nous....

-

Willi ma cheftouni rahmou alyia Wana rani machit, wana rani mchit wel houl eddani Fathi .... dima ghiwani
f
20 mai 2004 16:56
Oops , j´ai oubliè de rendre hommage à Maître Me Phung,
Un bon exemple pour nos avocat

Willi ma cheftouni rahmou alyia Wana rani machit, wana rani mchit wel houl eddani Fathi .... dima ghiwani
f
21 mai 2004 19:18
Tout va bien Madame la Marquise....

D´aprés ce que je comprend............ seuls les sujets MEDIATISÉS meritent notre attention !!!!

Un peu de solidarité bon sang !!1
Laisser Mostafa et les autres entendre vos coups de gueule !!!

Willi ma cheftouni rahmou alyia Wana rani machit, wana rani mchit wel houl eddani Fathi .... dima ghiwani
 
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