je viens de passer 3 semaines à saidia et région.( Ahfir -Berkane, Oujda...) A saidia , on croyait être dans un marécage , pourtant il n'a pas beaucoup plus. Je vous dis pas comment étaient les rues même principales, inondées de partout,au lieu de circuler en voiture il vaut mieux avoir un bateau pneumatique. C'est dommage que la municipalité ne fasse pas des égouts pour évacuer les eaus de pluies et usées.
Pourtant c'est une charmante petite ville. C'est aussi qu'on est habitué à voir saidia l'été pour la mer , et que en ce temps il n' ya pas de pluie pour vivre ce pbroblème. Il beaucoup à faire pour une municipalité qui gagne plein de sou l'été.
Il ya aussi une "je m'en foutime" total des fonctionnaires de l'ONEP, ONE, Baladia.Pour faire entrer de l'aeau et l'éléctricité, c'est une galère; Il faut revenir plusieurs fois pour celà, une fois le chef n'est pas là l'autre fois, c'est vendredi et on ferme à 11h 30 même si tu arrives à 11h.
Beaucoup de petits trucs qui te pourrissent la vie surtout s'ils savent que tu es un touriste et que tu n'as que quelques à passer à saidia.
bref beaucoup de choses à faire évoluer. comment ? à vos plumes Mes dames et messieurs de la région.
Moi aussi j'ai passé deux semaines à Saidia. C'est vari que la plus part des rues ressemblaient à des marécages où il était trés risqué d'y circuler en voiture. De plus, les coupures de l'électricité y étaient fréquentes.
Si les payasages étaient fantastiques, les services à Saidia faisaient tout simplement pitié. En premier, les gens demandent des prix exorbitants pour la location de leurs résidences, alors qu'ils n'offrent trés peu de qualité en retour. Je pense que cela est dû plutôt à un manque d'exéprience dans le domaine de tourisme et de services. En effet, même si la résidence était de construction récente, nous avons passé deux jours à rendre les lieux propres, alors que le prorpiétaire nous a promis au téléphone une résidence propre...
Les restaurants et les dépanneurs ne sont pas du reste. On conçoit mal, qu'on ne soit pas capable de manger dans un restaurant (trés peu sont ouverts d'ailleurs) sans qu'on ne soit indisposé par des chats et des tables plus ou moins nettoyés ( en passant , les prix équivauent à ceux des pays occidentaux). Par ailleurs, nous étions frappé par l'insalubrité des dépanneurs, qui servent du pain et autres biens consommables sur des tablettes non propres (poussières et tÂches) et bien souvent par des commis dont la propreté de leus mains nus laissent à désirer.
Nous avons loué une voiture à un prix bien supérieur à celui dans les pays occidentaux. Inutile de souligner, que les pneus étaient usés, un des deux codes brulé, la radio ne marchait pas, les freins criaient à la moindre solicitation et une seule ceinture de sécurité fonctionnait alors que nous en avions grand besoin dans une région où tout le monde a son propre Code de conduite!
À la banque (BMCE), le commis d'à côté, nous a répondu que la personne habilitée (Sic) à changer les chèques de voyage était malade en ce jour (Son siège était vide) et que par conséqence il faut revenir demain. Dans la banque suivante, c'était le manque de stock (on ne sait quel stock!) qui empêchait le commis de nous servir alors que la banque centrale du Maroc ne donnait aucune raison valable pour son refus. Curieusement, à Rabat, tout le monde voulait nous échangeait nos chèques American Express!.
Malgré tout et tous ces inconvénients, je suis persuadé que les gens veulent et peuvent faire mieux, mais ils manquent terriblement de formation dans le domaine de tourisme, de gestion, et des fois même de courtoisie....etc..
Certes, les moyens manquent dans certains domaines, mais je pense, qu'ils peuvent faire mieux avec l'argent qu'ils reçoivent des touristes... et peut être du gouvernement. De plus, en tant que touristes, nous souhaitons entendre moins des mots comme "in challaa" et "si dieu le veut" , car dans le domaine du travail, la religion doit être éloignée pour laisser la place à la compétence et à l'effort, car Dieu a dit quelque chose comme (travaillez, Dieu et son prophète vont examiner ce que vous avez réalisés........)
Il faut noter que cette lettre se veut une critique constructive de quelqu'un qui vit à l'extérieur du Maroc et qui jette un regard global sur ce qui se passe dans sa région natale qu'il a quitté adolesent, avec un coeur........ plein de bleus. Nous restons quand même conscients que des efforts louables sont fournis chaque jour, dans le but d'améliorer les choses...et souvenons nous que Rome n'a pas été construite en un jour
franchement, sincèrement, les gens dans notres région crevent de faim, leurs ventres crient famine et tu penses sincèrement que le tourisme est une priorité? je sais ce que eu vas dire, le tourisme c'est justement ce qui peut leur creer un revenu, mais faut pas se leurrer, dans tous les cas cette région ne se développera pas tant que la politique menée aujourd'hui restera en vigueur, le gouvernement s'en fout, même si généralement "l'élite" cherche à donner bonne image du pays, le plus important pour cette infime partie de la population qui détient tout l'argent et tout le pouvoir donc n'a qu'un objectif, les garder, c'est tout, alors tourisme ou pas tourisme...
imax6, ton iontervention est criante de vérité. les évenements que tu cites sont loin d'être une specificité de notre belle région l'oriental mais une généralité à travers l'ensemble du maroc.
pour avoir un service digne de ce nom, il faut vraiement descendre dans des sites xxx étoiles et à des prix parfois supérieurs aux pays occidentaux.
le plus révoltant dans l'histoire c'est la desinvolture ,le laissez aller et le manque de rigueur dans la gestion des affaires.
Bien souvent on a envie de secouer les gens, les engueler mais trés vite on se rend compte que la notion du temps est gérée differement au bled.
Merci Mme Berkania-oujdia et monsieur az195 d’avoir discuté le contenu de ma lettre. Cependant, je tiens à préciser à Madame Berkania-oujdia , que les propos tenus dans ma lettre ne sont généralisés ni aux fonctionnaires, ni aux pauvres, ni aux riches, ni même aux gens ordinaires. Donc il ne faut pas mélanger les citrons et les oranges.
Parlons d’abord des oranges : les gens qui ont faim ou qui ne mangent pas à leur faim existent et existeront toujours et ce même dans les pays dites industrialisés. Ce n’est pas une raison de pluerer sur son sort, de ne pas essayer de réussir et de se battre pour une vie meilleure. D'ailleurs, je suis l'exemple de quelqu'un qui était pauvre et qui s'est battu pour réussir. Et il y’en a de dizaines de milliers d’autres marocain(e)s qui ont réussi leurs vies à force de travail et de persévérance même s’ils étaient pauvres et ne mangeaient pas à leur « faim ». D’ailleurs, je dois avouer, que les conditions de vie des marocain(e)s, se sont améliorés de façon appréciable, depuis 25 ans et ne sont nullement comparables à ce que nous avons vécu dans les années soixante-dix. Maintenant, il y a plus d’universités, de compagnies, de marchandises, de transport, de moyens de communications, de journaux, etc.… Juste un exemple bien simple : pour un simple coup de téléphone, nous faisions deux heures de file au bureau de poste, tout en espérant que le téléphone fonctionnera encore lorsque notre tour arrive…. Cet exemple clôt le sujet des oranges, même si tout le monde est d’accord qu’il reste beaucoup à faire..
Maintenant, pour ce qui des citrons, c’est tout un autre défi pour la société marocaine…. car, je réitère et persiste à croire que n’importe quelle source de revenu pour un pays ou une société mérite d’être sauvegardée, protégée, améliorée et entretenue avec rigueur, professionnalisme, conscience et responsabilité. Or, aussi loin que je m’en souvienne, Mme Berkania-oujdia, le tourisme a été et sera l’un des rares ressources disponibles, que le maroc doit se battre pour garder et améliorer, étant donné qu’elles constituent une source appréciable des devises étrangères, dont le maroc a grandement besoin pour acheter des biens et services à l’étranger.
Si l’on prend par exemple la Tunisie, pays voisin, nous avons constaté à l’étranger comme sur place, qu’il existe une structure rodée et bien huilée, supérieure à celle du Maroc, laquelle a été mise en place depuis plusieurs années, et qui répond adéquatement aux attentes des touristes, lesquels lorsque satisfaits, ne demandent qu’a revenir dans ce pays, l’année suivante et y dépenser plein de devises!
Or les éléments que j’ai invoqués dans ma lettre, concernent et font référence surtout à certaines pratiques et façons de faire qui ne doivent ni être tolérées ni acceptées, si notre région veut progresser. Sans défendre l’état et le gouvernement, il est inconcevable d’une part, de constater un je m’en foutisme évident lorsqu’il s’agit même d’exécuter un travail pour lequel on est payé ou fournir un service pour lequel l’on a reçu une somme d’argent. Je ne prétends pas que la situation est généralisée, car je suis restée seulement deux semaines dans la région. Cependant, certains signes évidents nous ont laissé perplexes et songeurs. Comment peut on concevoir, par exemple, que pour échanger un chèque de voyage à la banque centrale, pour lequel cet organisme charge des frais, j’étais approché par un fonctionnaire malhonnête pour m’expliquer que pour régler ce «problème», (car pour lui échanger un chèque de voyage est un problème!), il faut aller voir le boss et lui donner un « café » ce que j’ai refusé catégoriquement de faire.
Il est donc évident que pour améliorer les choses, il faut d’abord avoir le courage de dénoncer ces pratiques nébuleuses et malhonnêtes, qu’elles existent dans la fonction publique ou dans le secteur privé. J’en conviens que ces phénomènes ne disparaîtront pas en une seule année, mais plutôt en plusieurs dizaines d’années…voir même au bout de plusieurs générations. Sauf que le fait de les dénoncer contribue sûrement au processus d'Amélioration et ça nous fait souvent beaucoup du bien, après coup..
je suis rbatia mais j;ai visite oujda plusieurs fois. ce que je trouve desolant aussi c'est que les autres marocains (qui ne sont pas de l'oriental) ne donnent pas d'importance a la culture d'Oujda qui est tres riche aussi et rares sont ceux qui y sejournent
slt qd j'ai lu votre message, j'ai eu un pincement au coeur, je suis d'oujda et de village toba, actuellement à toulouse -------------------------------------------------------
Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/12/05 18:55 par slagh.
qd j'ai lu des messages, notamment un, d'une soeur d'oujda et de village toba, j'ai eu une nostalgie, car je suis d'oujda et de ce quartier connu à oujda, là où j'ai grandi et fait mes études, actuellement à toulouse. je salut le frére de taforalt à qui j'ai envoyé un message. ça fait vraiment plaisir.
j'ai fait les écoles à taforalt, figuig, berkane et vers 1963 le lycée abdelmoumen d'oujda . Donc je suis de la région. J'ai envoyé un MP à ''taforalti ''auteur de ce post que je remercie ici, car tous et toutes ceux et celles de la région d'OUJDA commencent à se manifester, petit à petit, depuis 2004. Salut à tout le monde !
la vie est éphémère, mieux vaut bien la vivre avant de la perdre.
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