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LeilM. a écrit:
En fait à partir du moment où tu commences à avoir des convictions fortes, si ta meilleure amie celle que tu cotoies H24 (je parle de personnes adultes) sort avec toi et consomme de l'alcool, fume et mange pas halal en face de toi par exemple déjà ca va te mettre mal si tu es pratiquante et ca va même générer des conflits à la longue.
Pareil pour poisson abyssal qui parlait politique, si toi t'es du FN de grande conviction et que ta meilleure copine est une extreme gauche de grande conviction ca va friter vraiment au bout d'un moment et créer la déchirure et encore ca c'est que politique c'est meme pas lifestyle.
Dans tous les cas ca finira par prendre fin, y aura plus forcément les memes centres d'intérêts, les memes fréquentations, la même façon de penser, bien que deux amies peuvent s'aimer grave et être là l'une pour l'autre, elles ne pourront pas se côtoyer trop sans risquer de se friter pour de bon ou que l'une finisse influencer par l'autre
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LeRoiSoleil a écrit:
Bah oui et c’est tt à fait normal !
Naturellement on va se rapprocher de gens qui pensent comme nous et se comportent comme nous.
C’est de cela que nait le principe de communautarisme. Je vois pas ça comme une chose mauvaise.
Ce qui est mauvais pour moi ce sont les extrêmes.
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Sézane a écrit:
Pour ma part n'ai jamais connu d'époque où tout le monde jouait avec tout le monde hormis en maternelle et CP CE1. Dans mon école des le CE2 je n'ai plus jamais revu les quelques enfants modestes (dont je faisais partie) trainer avec les autres (enfants de la bourgeoisie parisienne). Les quelques modestes ne restaient qu'entre eux, bien sûr à cet âge on ne savait pas déterminer pourquoi.
Ensuite en grandissent je pense qu'on ne se lie d'amitié qu'avec des personnes avec qui on partage à peu près les mêmes valeurs et le même mode de vie. Deux personnes radicalement différents n'auraient de toute façon que peu de chances de se retrouver au même endroit puisque plus tôt elles ont pris des voies différentes. Certaines filières à la fac cependant, comme le Droit à Paris2 ont une grande mixité de milieux et d'opinions. Pour ma part même dans un environnement mélangé comme ça je n'ai vu que des clivages, des clans bien distincts. J'avoue moi même qu'il m'aurait été insupportable de rester avec les petits bras du FN ou de l'UMP plus d'une demi heure, même pour un jeu. Valeurs trop différentes, de plus leurs valeurs transparaisse au bout de 5min et ça me donne la gerbe, donc impossible de les supporter quel que soit le contexte, même si ça été pour des vacances ensemble aux Maldives.
Mes amis actuels (qui datent du lycée) me ressemblent, on a le même mode de vie et partageons globalement les mêmes valeurs.
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LeilM. a écrit:
Salam,
C'est malheureux mais je pense que les opinions divisent vraiment.
On se rappelle tous de l'école primaire et des personnes avec lesquelles on jouait : Chloé, Camille, Ashley, Fatima, Julie Lee, Kadiatou etc..
Qu'est-ce qui fait qu'en grandissant, ce qui nous avait réuni enfants (joie, innocence, partage), nous empêche aujourd'hui de se fréquenter à nouveau, est-ce que c'est parce qu'on a aiguisé nos opinions, points de vue, qu'on devient trop sérieux, plus assez souples etc..
Que finalement c'est comme si on partait d'un cursus général et qu'on avait tous pris des spécialisations différentes, nous empêchant de se comprendre les uns les autres, ou tout simplement d'avoir envie à nouveau de passer de bons moments ensemble ?
Sur le forum aussi c'est visible, au final ce sont les opinions qui créeront au bout du compte les véritables affinités.
Qu'en pensez-vous ?
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LeilM. a écrit:
Salam ma biche biche,
Je pense qu'il ne faut pas trop calculer au final, des fois les réponses dépendent aussi de l'humeur de la personne, en vrai à chaque nouvelle discussion faut essayer de faire un "reset" des autres discussions mais bon c'est pas évident c'est vrai.
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LeilM. a écrit:
Pareil, mes copines aujourd'hui elles n'ont rien à voir les unes avec les autres.
Celles que je fréquente aujourd'hui (les nouvelles copines) sont celles avec qui j'ai vraiment des valeurs fortes communes, et les anciennes sont celles avec qui j'ai une histoire, des délires et une façon de prendre la vie qui est pareil et on s'accepte normal avec nos défauts et qualités.
Sur le forum au départ c'est comme l'école primaire - ca rigole dans l'insouciance quand on est nouveau, puis ca finit comme à l'âge adulte au bout de longs échanges; bon après ca c'est surtout quand on rentre aussi dans des sujets plus piquants.
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LeilM. a écrit:
Salam,
C'est malheureux mais je pense que les opinions divisent vraiment.
On se rappelle tous de l'école primaire et des personnes avec lesquelles on jouait : Chloé, Camille, Ashley, Fatima, Julie Lee, Kadiatou etc..
Qu'est-ce qui fait qu'en grandissant, ce qui nous avait réuni enfants (joie, innocence, partage), nous empêche aujourd'hui de se fréquenter à nouveau, est-ce que c'est parce qu'on a aiguisé nos opinions, points de vue, qu'on devient trop sérieux, plus assez souples etc..
Que finalement c'est comme si on partait d'un cursus général et qu'on avait tous pris des spécialisations différentes, nous empêchant de se comprendre les uns les autres, ou tout simplement d'avoir envie à nouveau de passer de bons moments ensemble ?
Sur le forum aussi c'est visible, au final ce sont les opinions qui créeront au bout du compte les véritables affinités.
Qu'en pensez-vous ?
J'espère devenir comme toi un jour 
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Poisson abyssal a écrit:
Salam,
La souplesse revient avec l'âge...
Je me souviens des premiers mouvements dans mon lycée (j'étais l'un des leaders de la grève).
Après cela j'avais l'impression que rien ne pouvait plus être comme avant. Du jour au lendemain j'ai changé d'amis, je ne pouvais même plus m'asseoir à côté des mêmes personnes en classe...
J'ai longtemps cru que la politique primait sur tout le reste. Mais c'était du sectarisme, et presque 30 ans plus tard je ne ressens plus ça.
Aujourd'hui, je fréquente à nouveau des gens de droite et je ne m'attache plus aux opinions mais à la manière de les défendre et aux valeurs humaines.
Mon ex-belle-mère, la mère de ma 1ère femme, faisait partie d'un mouvement politique opposé à celui auquel nous militions ma femme et moi. Au début elle me détestait, croyant que c'était moi qui entrainait sa fille dans ce mouvement d'opposition au régime.
Mais maintenant on s'apprécie mutuellement (je suis resté en contact avec elle malgré le divorce avec sa fille). Et j'adore discuter avec elle pour écouter ses histoires "d'ancienne combattante" (au sens propre puisque c'est une ancienne guérillerra)
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