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"Nous pouvons facilement doubler les investissements directs...
b
1 décembre 2005 13:35
source: [www.jeuneafrique.com]

Bernoussi: "Nous pouvons facilement doubler les investissements directs étrangers"

MAROC - 1 décembre 2005 - MAP

"Si nous arrivons à lever les handicaps, nous pouvons facilement doubler les investissements directs étrangers (IDE)", a affirmé M. Hassan Bernoussi, directeur des investissements, qui a précisé que pour ce faire, il faudrait améliorer la croissance et l'amener vers un taux de 7 %.

Dans un entretien publié jeudi dans le quotidien L'Economiste à l'occasion de la tenue à Skhirat des "Intégrales des investissements", le patron de la Direction des investissements a cité comme premiers handicaps "lesproblèmes de la Justice et du manque de communication".

M. Bernoussi s'est toutefois félicité de la "nette tendance positive" de l'attractivité du Maroc "malgré un certain nombre de déficits", rappelant que le Maroc réalise aujourd'hui une moyenne de 2,5 milliards de dollars, alors qu'il n'atteignait qu'une moyenne de près de 500 millions dollars à la fin des années 90.

Il a expliqué cette attractivité par le fait que le Maroc "présente de trèsbelles opportunités d'affaires et que les investisseurs savent bien -et disent-que, malgré les handicaps, ils peuvent compenser par la rentabilité des projets". "C'est pour cela que nous avons les grands cimentiers mondiaux, les grands opérateurs télécoms, des noms qui font référence dans l'électronique, l'aéronautique, l'offshoring", a-t-il souligné, précisant que la proximité du Maroc "est extrêmement intéressante" et que les liaisons télécoms sont extrêmement "fiables et performantes".

Mais le haut fonctionnaire trouve "désolant" que le Maroc "communique très mal sur ses réussites et ses projets de réforme". Selon lui, la seule image que le Maroc projette dans certains pays est "composée de l'émigration clandestine, du Sahara, d'expériences ratées de la part d'investisseurs étrangers".
m
1 décembre 2005 13:42
bla bla bla bla bla bla
Les marocains qui vivent dans les favellas et les taudis et les 70% de chomeurs n'ont jamais entendu parlé de cette pseudo croisssance et ses investissements étrangers.
Assez de bla bla bla

de la Moroccan Agency Of Propadanda MAP
b
1 décembre 2005 14:21
sinon tu peux ecrire quelque chose de sensé?

massouach a écrit:
-------------------------------------------------------
> bla bla bla bla bla bla
> Les marocains qui vivent dans les favellas et les
> taudis et les 70% de chomeurs n'ont jamais entendu
> parlé de cette pseudo croisssance et ses
> investissements étrangers.
> Assez de bla bla bla
>
> de la Moroccan Agency Of Propadanda MAP


p
1 décembre 2005 16:57
massouach a écrit:
-------------------------------------------------------
> bla bla bla bla bla bla
> Les marocains qui vivent dans les favellas et les
> taudis et les 70% de chomeurs n'ont jamais entendu
> parlé de cette pseudo croisssance et ses
> investissements étrangers.
> Assez de bla bla bla
>
> de la Moroccan Agency Of Propadanda MAP


quesque t en a rien a foutre des marocains des favellas
m
2 décembre 2005 02:27
merci bikhir de l info

notre pays a besoin des gens comme hassan pour avancer

il faut que la locomotive suive si non ;;;;

il faut qu il y est un control avec un suivi des dossiers d investisseurs deposes

dans la conservation fonciere non traites suite a la periode de ramadan






e
2 décembre 2005 10:10
mouta a écrit:
-------------------------------------------------------
> merci bikhir de l info
>
> notre pays a besoin des gens comme hassan pour
> avancer
>
> il faut que la locomotive suive si non ;;;;
>
> il faut qu il y est un control avec un suivi des
> dossiers d investisseurs deposes
>
> dans la conservation fonciere non traites suite a
> la periode de ramadan
>
> ces le ramadan toutes l annee tu vient au maroc avec de l argent pour investires oui mais
>
>
>
>
>


b
4 décembre 2005 20:22
une interveiw ou bernoussi insiste sur la communication.
c'est important important important.
mais personne n'ecoute.


[www.leconomiste.com]

Investissement socialement responsable

«Nous aurions pu facilement doubler la mise»

Hassan Bernoussi, à la tête de la direction des Investissements

· Les IDE ont été multipliés par 5 en dix ans

· Le Maroc communique très mal, mais c’est un pays très rentable

· Résoudre les déficits pour avoir 7% de croissance

Le Maroc a multiplié ses investissements directs étrangers par cinq en une décennie. Jolie performance au regard des déficits qu’il traîne (Justice, corruption, déficit de communication). Le patron de la direction des Investissements, instigateur de ces Intégrales, est persuadé que nous aurions pu doubler la mise si… Si le Maroc osait enfin jouer dans la cour des communicateurs professionnels. Si le Maroc se prenait enfin à comptabiliser correctement les flux d’IDE. Ce n’est pas sorcier, et le Maroc n’est pas plus bête qu’un autre… Pourtant! Pourtant, pour des questions d’organisation, de «bisbilles carriéristes», nous traînons les pieds.

- L’Economiste: Quelle est l’évolution des investissements directs étrangers (IDE)?
- Hassan Bernoussi: A la fin des années 90, le Maroc réalisait près de 500 millions de dollars d’IDE/an en moyenne. Aujourd’hui, nous sommes dans une moyenne de 2,5 milliards de dollars. Cela démontre la nette tendance positive de l’attractivité du Maroc. Ce chiffre est obtenu malgré un certain nombre de déficits. Si nous arrivons à lever les handicaps, nous pouvons facilement doubler les IDE. Ce qui veut dire améliorer la croissance pour l’amener vers un taux de 7%. Cela implique le financement de l’économie nationale, des infrastructures et de l’aspect social.

- Quels sont ces handicaps?
- D’abord, il y a les problèmes de la Justice et du manque de communication. Le Maroc communique très mal sur ses réussites et ses projets de réforme. Je rentre d’une tournée dans cinq pays. La seule image que le Maroc y projette est composée de l’émigration clandestine, du Sahara, d’expériences ratées de la part d’investisseurs étrangers, comme le groupe espagnol Dragados, qui a eu des démêlés avec le ministère de l’Equipement, d’investisseurs arabes qui ont eu des difficultés avec leurs partenaires marocains. Et c’est tout! C’est quand même désolant.

- Pourquoi cette multiplication?
- Si nous arrivons malgré cela à être attractif, c’est parce que le Maroc présente de très belles opportunités d’affaires et que les investisseurs savent bien -et disent- que, malgré ces handicaps, ils peuvent compenser par la rentabilité des projets. C’est pour cela que nous avons les grands cimentiers mondiaux, les grands opérateurs télécoms, des noms qui font référence dans l’électronique, l’aéronautique, l’offshoring. La proximité du Maroc est extrêmement intéressante. Les liaisons télécoms sont extrêmement fiables et performantes. C’est par tous ces aspects que le Maroc est très attractif pour les investisseurs, malgré nos déficits.

- Comment se positionne-t-on par rapport aux pays concurrents?
- Je le dis et je le souligne: les indicateurs continuent à être favorables au Maroc, mais à un moment donné, cela deviendra de plus en plus compliqué, car la concurrence se fait de plus en plus terrible. Les pays font valoir un certain nombre d’atouts quasiment similaires aux nôtres. Il faut que nous nous distinguions et que nous le fassions savoir et bien savoir.

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«La com’, une honte!»



Bernoussi ne mâche pas ses mots quand il aborde le volet communication. Il s’exaspère de «répéter la même chose depuis une décennie». «S’il y a un déficit de communication, c’est parce que les promoteurs de cette communication ne sont pas organisés». Il n’y va pas par quatre chemins: la vraie raison «est qu’ils mettent en avant des considérations personnelles au détriment de leur mission». «Et aujourd’hui, l’attitude du Maroc sur ces questions et par rapport à l’international nous fait honte», explique le patron de la DI. Mais il s’abstient de citer des noms ou des fonctions.
«Depuis que je suis dans l’administration (1991), nous entendons parler de la diversité des messages, l’incohérence des messages, la multiplicité des messages. Un moment donné, il faut arrêter, pourtant, ça continue», se désole Bernoussi. Il ne peut que constater: «Je ne peux rien faire à mon niveau, à partir du moment où c’est une décision politique». Selon lui, il faudrait que les «responsables politiques assument leurs responsabilités»: «Aujourd’hui, ce n’est pas à l’ordre du jour»…On s’en doutait et L’Economiste reviendra sur cette question dans une de ses prochaines éditions!

Propos recueillis par Mouna KADIRI

 
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