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2 morts et des locaux des Frères musulmans incendiés à Alexandrie
c
29 juin 2013 09:12
Deux morts dont un Américain en Egypte
29 juin 2013 à 00:38
Au Caire, le 28 juin 2013.


Des manifestations rivales ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes.
Par AFP



Deux personnes dont un Américain ont été tuées lors de violents heurts vendredi à Alexandrie entre partisans et opposants du président Mohamed Morsi à l’occasion de manifestations rivales qui ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes à travers l’Egypte.

Un an après la prise de fonctions de Morsi, premier président islamiste et civil d’Egypte, ces rassemblements rivaux témoignent des divisions croissantes dans le pays et les accrochages font craindre une propagation des troubles. Les Frères musulmans, la confrérie dont est issu Morsi, ont averti l’opposition qu’ils ne permettraient pas un «coup d’Etat» contre le président, à deux jours d’une protestation massive attendue dimanche pour réclamer une présidentielle anticipée.

Malgré le déploiement policier et de l’armée pour protéger les installations vitales, de violents heurts ont éclaté entre pro et anti-Morsi à Alexandrie, deuxième ville du pays, où un Egyptien et un Américain ont été tués, selon des médias officiels et des sources médicales. Des sources au ministère de la Santé et de sécurité ont affirmé que l’Américain, qui n’a pas encore été identifié, avait été poignardé. Mais une source médicale a dit qu’il avait été tué par des «tirs à la chevrotine». L’ambassade des Etats-Unis au Caire a dit enquêter sur ces informations.

Ces deux décès portent à six le nombre de personnes tuées depuis mercredi lors des violences dans le pays. Des heurts entre pro et anti-Morsi ont également éclaté en soirée dans les provinces de Daqahliya et Beheira, dans le Delta du Nil (nord), selon des responsables qui ont fait état de 130 blessés à travers le pays.

Les locaux du siège du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), vitrine politique des Frères musulmans, ont été en outre incendiés à Alexandrie, de même qu’à Aga, dans la province de Daqahliya. A l’appel des mouvements islamistes, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblés devant la mosquée Rabaa al-Adawiya de Nasr City, un faubourg du Caire, et ont promis d’y rester pour défendre «la légitimité (de l’élection de Morsi)» qui est «une ligne rouge». «Nous ne permettrons pas un coup d’Etat contre le président», a déclaré devant la foule Mohamed al-Beltagui, un dirigeant des Frères musulmans.

Dans l’autre camp, des milliers de manifestants anti-Morsi défilaient sous des drapeaux égyptiens et au cri de «Dégage», sur l’emblématique place Tahrir du Caire, ainsi que dans le delta du Nil et à Port-Saïd, sur le canal de Suez. L’opposition et le mouvement populaire Tamarrod (rébellion, en arabe) ont appelé à manifester dimanche pour demander le départ de Morsi. Tamarrod a dit avoir réuni 15 millions de signatures pour une présidentielle anticipée. En prévision de cette mobilisation, des entreprises ont annoncé qu’elles seraient fermées dimanche, journée qui marque le 1er anniversaire de l’investiture de Morsi et le début de la semaine en Egypte. Au Caire, des habitants ont retiré de l’argent et stocké de la nourriture, tandis que de longues files d’attente se sont formées devant les stations d’essence.
«Admets ton échec»

Face aux tensions croissantes, le ministre de la Défense Abdel Fattah Al-Sissi a prévenu il y a quelques jours que l’armée interviendrait en cas de violences. L’armée avait pris les rênes de l’exécutif à l’issue de la révolte de janvier/février 2011, qui avait chassé du pouvoir le président Hosni Moubarak, et jusqu’à la prise de fonctions de Morsi.

Les détracteurs de Morsi l’accusent d’accaparer le pouvoir, de ne pas s’atteler aux revendications démocratiques qui avaient déclenché la révolte de 2011 et de ne pas résoudre une situation économique marquée par le chômage et l’inflation croissants.

Les pro-Morsi mettent, eux, en avant son statut de premier président élu démocratiquement en Egypte et arguent que difficultés économiques et tensions religieuses affectaient déjà le pays avant son arrivée au pouvoir. Ils affirment aussi qu’il épure les institutions corrompues. Mercredi, Morsi a appelé à la réforme et au dialogue, tout en prévenant que les divisions risquaient de précipiter le pays dans le «chaos». L’opposition a rejeté son appel au dialogue, jugeant que Morsi aurait mieux fait de «reconnaître son échec à administrer les affaires du pays».
t
29 juin 2013 11:26
Plus on avance dans le temps , plus on se dirige vers la débilité ! tuer des gens quel intérêt ?
o
29 juin 2013 13:17
J'ai écouté le discours de Morsi d'avant hier qui a duré 2 heures ou il met toutes les difficultés de l’Égypte sur l'opposition, le manque d'essence et de gasoil c'est eux (les opposants), le manque de liquidité c'est eux, les touristes qui ne viennent pas c'est encore eux à cause de leurs manifestations, ils veulent d’après lui le retour à l'ancien régime, les manifestants payés par eux pour manifester dit il encore. Mais aucune action pour résoudre les problèmes, aucun plan pour sortir de la crise. Il faut donc s'attendre à plus de répression pour punir cette opposition qui constitue d’après lui le malheur de l’Égypte.
Il est complétement déconnecté de la réalité
Ils se ressemble tous les islamistes comme le discours de notre premier ministre qui accuse les "diables et les crocodiles" des difficultés du pays.
La seule parole de sagesse de Morsi c'est quand il a parlé de l’Éthiopie disant qu'il n'y a aucun problème avec ce pays frère et que tout sera résolu par la négociation dans l’intérêt des deux pays et des pays du bassin du Nil.
U
29 juin 2013 14:14
Critères religieux mis à art: C'est un nul en matière de gestion du pays.

Il pensait peut-être que prendre le pouvoir serait comme s'assoir dans un fauteuil et qu'il n'y aurait qu'à ouvrir ses poches pour les remplir.

L'opposition historique, islamiste, est un peu le pendant musulman des Communistes français:
Toujours la gueule ouverte pour dire qu'ils feront mieux. Lorsqu'ils arrivent au pouvoir, ils doivent bien admettre qu'il est nettement plus facile de brasser de l'air et de mettre la pagaille, que d'obtenir des résultats avec des théories fausses.
On est en train de voir l'effondrement de la France de l'actuel Régime et son clown attitré, Montebourg 1er l'incompétent. Ce guignol ne se rend même pas compte que c'est lui qui fait fuir les entreprises.
Poser à côté d'un patron qui délocalise de Chine en France n'est guère plus qu'une séance photo: Du vernis.

Les Islamistes, lorsqu'ils étaient dans l'opposition, racontaient que voter pour eux produirait des miracle et que des ignorants en matière technique pourraient faire tourner l'économie du pays.

Je veux bien croire que Dieu puisse inspirer ceux qui apprennent, ceux qui travaillent et ceux qui appliquent les connaissances qu'ils ont apprises.
Par contre, un ignorant paresseux reste un ignorant et raconter des mantras ne va pas faire le travail à sa place.

C'est comme les Communistes chinois qui racontaient, très sérieusement :
"Il vaut mieux un train socialiste (lire: Communiste) en retard qu'un train capitaliste à l'heure"
Résultat: Des millions de morts de faim etc.

Si Morsi ne se décide pas, très rapidement, à remettre les pieds sur terre, les Égyptiens vont payer très cher d'avoir donné le pouvoir à des incompétents.
Surtout quand ces incompétents ne demandent pas de l'aide à plus compétents qu'eux.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
o
29 juin 2013 14:30
compétent, honnête , islamiste sont trois caractéristique qui ne se réunissent jamais chez une seule personne. On trouve au maximum 2 chez n'importe qui
o
29 juin 2013 18:52
une autre remarque pour bien connaitre l’état d'esprit de ces gens la, ils ont une notion floue de l'etat. Ils confondent l'etat avec leur parti politique.
Un exemple frappant lorsque Morsi a décidé de rompre les relations avec la Syrie, il a annoncé la nouvelle dans un stade plein de supporters de son parti qu'il harangue. Ce n'est pas son parti qui coupe les relation avec la Syrie, mais l'etat égyptien, c'est une décision qui doit etre prise au bureau de la présidence ou au conseil des ministres et le porte parole du gouvernement l'annonce à la presse.

 
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