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Milcent prône la grève en cas d'exclusion d'une élève voilée
I
Ima
4 juillet 2004 11:49
Milcent prône la grève en cas d'exclusion d'une élève voilée



La grève des cours : telle est, ni plus ni moins, la préconisation d'Abdallah Milcent, membre du conseil d'administration du Conseil français du culte musulman (CFCM), en cas d'exclusion d'une lycéenne portant un bandana. Dans un texte intitulé Rentrée 2004, mode d'emploi, qui circule depuis mercredi 23 juin dans les milieux musulmans, ce médecin strasbourgeois, très influent auprès des jeunes filles voilées, détaille la stratégie qu'il recommande à son public.

"Si une jeune élève, qui aura accepté de faire un énorme effort pour porter un signe religieux discret, autorisé par la loi, est interdite de cours, il faudra, selon moi, que les citoyens attachés aux droits de l'homme lui manifestent leur solidarité et envoient un avertissement explicite aux tenants de l'exclusion, insiste-t-il. Je propose ainsi que, dès qu'une jeune fille est dans ce cas, l'ensemble des citoyens de la région de cette élève, prêts à défendre les droits de l'homme, retirent l'ensemble de leurs enfants des établissements scolaires, filles et garçons, croyants et athées, pendant une semaine, pour marquer leur désapprobation face à cette mesure arbitraire et injuste. Par cette grève d'avertissement, ils exprimeront ainsi leur attachement aux valeurs de la République."

RECOURS EN JUSTICE

Le docteur Milcent annonce la mise en place d'un numéro de téléphone pour conseiller les élèves et les "assister dans leur épreuve". Il sera opérationnel dès la mi-août. Des conseillers devraient répondre "les jours de la semaine, de 9 heures à 18 heures, et le samedi, de 9 heures à midi". Le médecin strasbourgeois, converti à l'islam, a mis en place un Fonds de défense des musulmans en justice, destiné à soutenir les jeunes femmes voilées qui déposeront des recours devant les tribunaux. Interrogé par Le Monde sur le financement de ces deux projets, il affirme qu'il puisera dans ses propres ressources et fera appel à des bénévoles pour tenir la permanence téléphonique.

Dans son programme, il affiche son intention de donner "un maximum de publicité" aux éventuelles exclusions : "Quitte à se faire exécuter, autant que cela fasse du bruit !"

M. Milcent préconise dès maintenant des recours devant le juge administratif pour obtenir l'annulation des règlements intérieurs "illégaux", qui interdisent le port de tout couvre-chef au sein des établissements scolaires. Cependant, il encourage les familles à scolariser leurs filles dans l'enseignement public. Il déclare qu'il "comprend" et "soutient" les filles qui choisiront de ne pas porter le foulard. Il préconise la solution du bandana, c'est-à-dire un foulard "recouvrant l'ensemble des cheveux mais noué à l'arrière". Mais cette solution a pour inconvénient, selon M. Milcent, "de dépendre de la bonne volonté des chefs d'établissement et des enseignants".

Il dénonce "une minorité d'enseignants" qui "ne supportent pas que les jeunes musulmanes soient soumises à une autre autorité que la leur" : "Pour ceux-là, écrit-il, l'enseignement n'est qu'un rapport de force qui doit écraser l'élève de manière à lui enlever toute volonté de révolte."

M. Milcent est l'auteur d'un livre publié en 1994 sous le pseudonyme de "Docteur Abdallah", intitulé Le Foulard islamique et la République française, mode d'emploi. Proche du mouvement turc Milli Görüs, il y exposait tous les recours en justice dont peuvent bénéficier les jeunes filles voilées. Récemment, il a suscité les inquiétudes des défenseurs de la loi en évoquant les "failles" du texte adopté : selon lui, le voile présenté comme un "habit traditionnel" ne pouvait faire l'objet d'une interdiction (Le Monde du 13 avril).

Le manifeste d'Abdallah Milcent marque le point de départ des grandes manœuvres préparant la rentrée. L'Union des organisations islamiques de France (UOIF) devait arrêter sa conduite jeudi 24 juin. Ses responsables font déjà savoir qu'ils ne sont pas d'accord avec le principe d'une grève des cours. Ils considèrent que la circulaire d'application autorise, de fait, le port du "bandana". Mais ils s'inquiètent de la position du Syndicat national des personnels de direction de l'éducation nationale (SNPDEN), qui préconise de ne pas accueillir les jeunes filles en classe pendant la phase de médiation (Le Monde du 7 juin). Le CFCM devrait adresser, la semaine prochaine, une lettre au ministre de l'éducation nationale. De son côté, la Mosquée de Paris devait réunir ses délégués jeudi 24 juin. Il devrait être question essentiellement des élections au CFCM en 2005. Cette institution fait valoir en effet que "la loi -étant- adoptée, le débat sur son application n'est plus d'actualité".

Xavier Ternisien

• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 25.06.04

[www.lemonde.fr]

[minorites.babozor.net]
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voile L'UOIFprend le risque de l'épreuve de force



Bernard Stasi regrette les "erreurs commises".

L'union des organisations islamiques de France (UOIF) prend le risque de l'épreuve de force. Dans une "Lettre aux musulmans de France", rendue publique jeudi 1er juillet, elle conseille aux élèves musulmanes de se présenter à la rentrée avec "les tenues qu'elles auront choisi de porter" - y compris donc, de manière implicite, les voiles islamiques.

L'UOIF se place ainsi, de fait, en opposition à la loi du 15 mars interdisant le port de signes religieux ostensibles. Intervenant quelques jours après les déclarations d'Abdallah Milcent, membre du conseil d'administration du Conseil français du culte musulman (CFCM), qui préconisait la grève en cas d'exclusion d'une élève portant un bandana (Le Monde du 25 juin), cette prise de position a provoqué une réaction très critique du principal syndicat de chefs d'établissement scolaire. Soulignant que l'UOIF cherche à "attiser les conflits", le SNPDEN (Syndicat national des personnels de direction) a qualifié cette annonce de "provocation".

L'UOIF, une des principales composantes du CFCM, assure vouloir inciter les familles à réfléchir "dès à présent sur la manière dont elles vont s'accommoder de cette loi". Dans cette logique, l'UOIF choisit de ne pas donner la consigne d'appliquer la loi - même si elle souligne en préalable "l'importance qu'il y a pour ces élèves à ne pas renoncer à leurs études qui sont précieuses pour leur avenir". Elle recommande, au contraire, aux élèves musulmanes de se vêtir comme elles le souhaitent.

"Si la tenue devait poser problème, ajoute l'UOIF, nous les encourageons à un dialogue constructif avec la communauté éducative." L'organisation espère ainsi que des solutions pourront être trouvées qui respectent "à la fois" les convictions religieuses des élèves et la loi en vigueur. Formulant l'espoir que la rentrée se déroule "dans le calme", elle attire l'attention des élèves "contre des réactions exagérées, des attitudes provocatrices ou irréfléchies qui risqueraient de menacer leur droit à terme".

L'UOIF met également en garde les "membres de la communauté éducative"qui auraient une "interprétation abusive"de la loi en défendant une "interdiction générale et absolue de tout signe et tenue d'origine religieuse". Dans ce cas, elle se déclare prête à accorder une assistance juridique et un soutien moral aux élèves concernés. Elle envisage même de "fournir un soutien scolaire" aux élèves victimes de ce qu'elle qualifie d'"acharnement illégal".

"JE NE COMPRENDS PAS"

Par précaution, l'UOIF appelle enfin à "la plus grande vigilance" à propos des modifications des règlements intérieurs des collèges et des lycées. "Ainsi, l'interdiction de tout "couvre-chef" ou de tout signe ou tenue spécifiquement nommée, le refus de l'inscription de l'élève pour des motifs religieux, est non conforme à la loi", assure-t-elle.

Dans le même temps, Bernard Stasi, ancien président de la commission sur la laïcité, a regretté "les erreurs commises" dans la préparation de la loi. "La presse et les pouvoirs publics semblent en effet n'avoir retenu, dans le rapport de la commission sur la laïcité, que l'interdiction des signes religieux à l'école, alors qu'il y avait aussi des propositions positives. C'est une erreur que je ne comprends pas et que je regrette", a-t-il assuré dans un entretien donné à l'AFP. "Si on avait pris en compte l'ensemble des propositions, le climat aurait été plus serein à la rentrée", a-t-il souligné en citant les exemples de l'enseignement du fait religieux, de la formation des imams et de l'augmentation du nombre d'aumôniers musulmans dans les prisons ou les hôpitaux. "Aujourd'hui, les intégristes ont beau jeu de dire que la loi sur la laïcité est une loi contre l'islam", a-t-il conclu.

Luc Bronner
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 03.07.04

[www.lemonde.fr]
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wa salam aleikoum,‘’Si je meurs en ayant apporté la plus petite lumière, la plus petite parcelle de vérité, si je meurs en ayant pu contribuer à détruire le cancer raciste qui ronge la chair américaine, alors, tout le mérite en revient à Allah. Ne m’imputez que les erreurs.’’Malcom X
t
4 juillet 2004 14:25
salam

il parait meme kes les filles voilées vont à la rentrée porter le bonnet de la marianne!!!!!!!! (je sais plus le nom exact de ce bonnet)

signe de la république kou meme...on va bien voire ce que cela donne


salam

I
Ima
4 juillet 2004 14:54
Salam aleikoum,

Moi j'attend surtout de voir si l'UOIF va vraiment aider comme il le dis les étudiantes mises sur le carreau.

wa salam aleikoum,‘’Si je meurs en ayant apporté la plus petite lumière, la plus petite parcelle de vérité, si je meurs en ayant pu contribuer à détruire le cancer raciste qui ronge la chair américaine, alors, tout le mérite en revient à Allah. Ne m’imputez que les erreurs.’’Malcom X
t
4 juillet 2004 14:56
salam

je vois sincerement mal k'est ce k'il pourrait faire?????
la loi a été voté et le gvt ne rreviendra pas sur sa decision

a par developper les cours distance ou ouvir un lycée musulman je voit pas
sad smiley

a moins ke la gauche reprenne le pv et revoque la loi tout kom la droite révoque les 35 heures... mais faut pas rever la gauche soutient Stasi...



Message edité (04-07-04 14:57)
y
4 juillet 2004 15:44
Salam aleykoum à tous



Des cours à distance seraient une des solutions et soutenir les soeurs qui feront ce choix est un devoir.

I
Ima
4 juillet 2004 16:03
Salam aleikoum,

il parait que le Cned refuse de plus en plus d'inscrire des filles, sous pretexte que leur raison n'est pas valable. Allah oua alam

wa salam aleikoum,‘’Si je meurs en ayant apporté la plus petite lumière, la plus petite parcelle de vérité, si je meurs en ayant pu contribuer à détruire le cancer raciste qui ronge la chair américaine, alors, tout le mérite en revient à Allah. Ne m’imputez que les erreurs.’’Malcom X
z
4 juillet 2004 17:05
Le cned n'est pas la solution.
est ce que tu a essayé l'Europe.
le parlement est obligé d'examiner les petitions des citoyens européens.
[www.europarl.eu.int].
 
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