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Ndia a écrit:
Les mères ne sont pas toutes bienveillante, faire un enfant est à la porté de presque tout le monde.
J imagine la douleur que tu as ressentit et la peine que tu dois ressentir de ne pas avoir eu une enfance comme la plupart des gens en Europe.
Prends les choses positivement, cette étape de ta vie t'a permis de devenir qui tu es: Tu as l'air posé et très mature
J'imagine que tu es suivi par des thérapeutes?
Tes petits frères/ soeurs ont quel âge? Tu ne peux les voir autre part?
Tu peux écrire une lettre et demander à quelqu'un de la traduire en sa langue.
Ou lui dire ce que tu ressens avec les mots que tu connais. Ne tkt pas elle sait de quoi tu parles. Les non dits sont souvent coutume dans notre culture, c'est facile pour ne pas devoir prendre ses responsabilité.
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Sézane a écrit:
Oui ça m'a permis de devenir ce que je suis : une personne en miettes, qui n'est pas capable de faire les gestes simples de la vie quotidienne ...
Justement, si je lui en parle je me demande sérieusement si elle saura de quoi je parle, si elle en a le souvenir, si elle en a conscience ?
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MrSoso a écrit:
Et ton père dans tout ça ? Jamais rien fait pour défendre ?
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Sézane a écrit:
Mon pauvre père elle l'a détruit, parce qu'il m'aimait et qu'il était un homme bon.
Il n'est que l'ombre de lui-même.
Les seules fois où il a agit c'est lorsqu'il rentrait et que ma mère se frappait la tête contre le mur en lui disant que si elle était comme ça c'était à cause de moi, qu'il fallait m'éliminer. Mon père alors ne sachant quoi faire essayait de m'éliminer en me passant à tabac et ne me mettant le couteau sous la gorge. Et lorsque ma mère voyait que j'étais en train de partir sous les coups ou qu'il allait me planter le couteau, elle l'arrêtait.
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Sézane a écrit:
Mon pauvre père elle l'a détruit, parce qu'il m'aimait et qu'il était un homme bon.
Il n'est que l'ombre de lui-même.
Les seules fois où il a agit c'est lorsqu'il rentrait et que ma mère se frappait la tête contre le mur en lui disant que si elle était comme ça c'était à cause de moi, qu'il fallait m'éliminer. Mon père alors ne sachant quoi faire essayait de m'éliminer en me passant à tabac et ne me mettant le couteau sous la gorge. Et lorsque ma mère voyait que j'étais en train de partir sous les coups ou qu'il allait me planter le couteau, elle l'arrêtait.
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Nycity a écrit:
Mais c'est quoi ça
Ce st des fous...
Mais pk ta mère était comme ça...T'es la ppremière? Elle t'a eu ds quelle condition?
Ton histoire est trop triste...
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Sézane a écrit:
J'ai vu une thérapeute quelques temps à qui j'ai évoqué tout ça
Apparemment ça serait de la jalousie
Ce qui semble probable, car elle ne sait pas lire ni écrire ni compter, et le fait que moi j'aie ces chances et capacités là ça l'a rendue malade. En fait elle a vraiment dégénéré à mon entrée en primaire. Jusque là elle se contentait de faire comme si je n'existais pas. A partir du moment où je entrée en primaire, elle m'accusait constamment d'être JALOUSE et envieuse d'elle
J'ai un souvenir où lorsque j'ai commencé à savoir bien lire et aimer lire j'ai emprunté un roman sur les cheveux dans la bibliothèque de la classe. Lorsqu'elle m'a vue en train de le lire elle me l'a arraché des mains, l'a déchiré et a prétendu que c'est parce que j'avais mal lavé le sol.
Aussi, de mes 7 ans à 10 ans elle m'a trouvé un job qui m'épuisait. Je sortais seule de l'école à 16h, je rentrais à la maison au 6ème étage sans ascenseur puis à 18h je devais ressortir aller récupérer une petite fille de CP à l'école et la déposer chez sa nounou. La nounou me payait 1 euro. Puis je rentrais chez moi. Ma mère me prenait ces 1 euros pour "acheter le goûter"...
Du CE1 au CM2 j'ai dû faire ce job.
Je me souviens qu'en CE1 lorsque je voyais les parents venir chercher leurs enfants et les embrasser, je pensais que si la mienne n'était jamais venue me chercher et ne m'avait jamais embrassé, c'est parce qu'en CP j'ai perdu ma veste et qu'elle en était toujours fâchée....
Aussi, au quotidien elle faisait tout pour me saboter : je n'avais jamais eu de serviettes hygiéniques et elle cachait le papier toilettes pour que je puisse pas m'en servir en tant que protections hygiéniques, puis quand je piquais du PQ au collège et le cachais dans mon sac, elle fouillait mon sac et jetait le PQ. C'était des actions au quotidien pour m'empêcher d'aller à l'école et ces actions m'anéantissaient.
Et elle ne supportait pas que mon père ne soit pas malveillant comme elle.
Quand ma mère appelait sa soeur elle lui disait au tel "il a traité Sézane de pute et m'a dit qu'il ne la considérait pas comme sa fille" Alors que jamais au grand jamais mon père aurait dit de telles choses sur moi. Mais ça le faisait jubiler d'imaginer et d'inventer que mon père me détestait.
Avec le recul je me rends compte qu'elle a eu également un comportement très vicieux à l'égard de ma petite soeur : elle lui a toujours assénée qu'elle était pas intelligente, pas faite pour l'école, s'est moquée d'elle à la moindre erreur.... Au point où ma soeur n'a aucune confiance en elle scolairement. Et de toute évidence c'est ce que ma mère cherchait. Et en parallèle elle la gâtait beaucoup matériellement pour j'imagine lui faire croire qu'elle l'aimait et ainsi encore mieux la manipuler.
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Sézane a écrit:
J'ai vu une thérapeute quelques temps à qui j'ai évoqué tout ça
Apparemment ça serait de la jalousie
Ce qui semble probable, car elle ne sait pas lire ni écrire ni compter, et le fait que moi j'aie ces chances et capacités là ça l'a rendue malade. En fait elle a vraiment dégénéré à mon entrée en primaire. Jusque là elle se contentait de faire comme si je n'existais pas. A partir du moment où je entrée en primaire, elle m'accusait constamment d'être JALOUSE et envieuse d'elle
J'ai un souvenir où lorsque j'ai commencé à savoir bien lire et aimer lire j'ai emprunté un roman sur les cheveux dans la bibliothèque de la classe. Lorsqu'elle m'a vue en train de le lire elle me l'a arraché des mains, l'a déchiré et a prétendu que c'est parce que j'avais mal lavé le sol.
Aussi, de mes 7 ans à 10 ans elle m'a trouvé un job qui m'épuisait. Je sortais seule de l'école à 16h, je rentrais à la maison au 6ème étage sans ascenseur puis à 18h je devais ressortir aller récupérer une petite fille de CP à l'école et la déposer chez sa nounou. La nounou me payait 1 euro. Puis je rentrais chez moi. Ma mère me prenait ces 1 euros pour "acheter le goûter"...
Du CE1 au CM2 j'ai dû faire ce job.
Je me souviens qu'en CE1 lorsque je voyais les parents venir chercher leurs enfants et les embrasser, je pensais que si la mienne n'était jamais venue me chercher et ne m'avait jamais embrassé, c'est parce qu'en CP j'ai perdu ma veste et qu'elle en était toujours fâchée....
Aussi, au quotidien elle faisait tout pour me saboter : je n'avais jamais eu de serviettes hygiéniques et elle cachait le papier toilettes pour que je puisse pas m'en servir en tant que protections hygiéniques, puis quand je piquais du PQ au collège et le cachais dans mon sac, elle fouillait mon sac et jetait le PQ. C'était des actions au quotidien pour m'empêcher d'aller à l'école et ces actions m'anéantissaient.
Et elle ne supportait pas que mon père ne soit pas malveillant comme elle.
Quand ma mère appelait sa soeur elle lui disait au tel "il a traité Sézane de pute et m'a dit qu'il ne la considérait pas comme sa fille" Alors que jamais au grand jamais mon père aurait dit de telles choses sur moi. Mais ça le faisait jubiler d'imaginer et d'inventer que mon père me détestait.
Avec le recul je me rends compte qu'elle a eu également un comportement très vicieux à l'égard de ma petite soeur : elle lui a toujours assénée qu'elle était pas intelligente, pas faite pour l'école, s'est moquée d'elle à la moindre erreur.... Au point où ma soeur n'a aucune confiance en elle scolairement. Et de toute évidence c'est ce que ma mère cherchait. Et en parallèle elle la gâtait beaucoup matériellement pour j'imagine lui faire croire qu'elle l'aimait et ainsi encore mieux la manipuler.
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Talin a écrit:
Tu devrai envisager d'arrêter de la voir au moins un bon moment. Si ça te met dans des états pareils avant et après, fais une pause, vraiment. Tu as le droit de vivre comme tout le monde, sans agression, sans violence, sans terreur. Rien ne devrait te forcer à voir quelqu'un qui te fait souffrir.
Quand à lui parler, ça se comprends que tu en aies envie. Il faut juste savoir que la réponse qu'on reçoit dans ce genre de cas est rarement celle qu'on espérait. Parfois ça peut être très douloureux. Disons que c'est un peu quitte ou double, il faut avoir les épaules solides.
Est-ce quetu sais comment elle a grandi, les rapports qu'elle avait avec ses propres parents? Remonter dans le temps aide à prendre de la distance. Ca n'efface pas les blessures, mais au moins on comprends un peu comment on en est arrivé là.