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cappuccino a écrit:
En tant que MRE, c'est très difficile pour moi de pousser les gens au Maroc a suivre l'exemple tunisien ou égyptien. Car je ne connais pas la situation réel des gens la bas, de ce fait je pense que c'est au marocains résidant au Maroc de prendre des initiatives. Si le peuple marocain est prêt a manifesté, c'est qu'il est assez mur, qu'il y a assez d'intellectuels pour guider le mouvement, sinon la patience est préférable a la précipitation.
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sidizen a écrit:
"Pour ma part je suis assez satisfaite de la politique actuellement menée on ne peut pas résoudre tous les problèmes de notre société en quelques années", tant mieux pour toi. C'est vrai aussi qu'il n' y a nul problème que l'absence de solutions et le temps ne saurait résoudre. Mais cette technique est vieille comme le monde, comme à long terme on sera tous morts, on pourrait tous parier que dans quelques années ( plus de 50 , la maroc est indépendant depuis 1956) tout sera parfait parce qu'on sera pas là pour le vérifier. allez Dieu Patrie Lois
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Yunam a écrit:
Alors ça, c’est une chose que m’a toujours aussi fait sourire. L’alcool est légal au Maroc, mais si vous avez un "faciès" de Marocain, la petite bière vous ne sera pas servie...
Je ne vais pas faire l’apologie de l’alcool, mais de quel droit a-t-on d’imposer des choix à un individu?
C'est-à-dire, vous avez une "tête" de Marocain, vous vous appelez M’barek/Mohammed/Aziz, yek? Ben alors, vous êtes forcément musulman puisque vous êtes Marocain (ben, voyons...). Je ne vous sers donc pas de l’alcool.
Et sinon, montrez-moi votre passeport. Ah, d’accord vous êtes "za3ma" étranger, mais vous vous appelez toujours M’barek/Mohammed/Aziz, yek? Ben alors, vous êtes TOUJOURS Marocain et donc TOUJOURS musulman.
Ca aussi, c’est très de chez nous....
"Je ne suis pas vraiment libre si je prive quelqu'un d'autre de sa liberté. L'opprimé et l'oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité."
Nelson Mandela
Edité 1 fois. Dernière modification le Hier, 17:25 par Yunam.....
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khalil277 a écrit:
Bonjour à tous,
C'est toujours dommage de devoir en arriver à des extrêmes pour faire changer les choses :
* Améliorer la situation des plus fragiles, aider ceux qui en ont besoin en leur permettant de travailler, pas par la charité.
* Combattre, à défaut d'éradiquer, ces petites -et grandes voire dramatiques- persécutions quotidiennes. Qu'on les nomme hogra, rachoua, etc. Elles finissent par gangrenner notre humanité, ce qu'on a de plus précieux.
Heureusement, il y en a qui s'en sortent mieux mieux que d'autres. Tant mieux, et plus leur contingent grandira mieux le corps de la nation dans sa globalité, avec toutes composantes, se portera.
Mais, sans solidarité, sans respect de la dignité de chacun, c'est tout le projet commun qui est fragilisé.
Alors une transformation, plus ou moins radicale, une révolution ou une évolution, pour améliorer la situation du plus grand nombre sans sacrifier les acquis évidents réalisés ? J'entends beaucoup de choses et je ne sais que penser ... Si, une "inflexion" avec une plus grande prise en compte des hommes et des femmes de ce pays et de leur dignité". Cela suppose une adaptation des objectifs. Par exemple, construire moins de kilomètres d'autoroute, malgré leur évidente utilité économique et sociale et consacrer les moyens dégagés à mieux combattre la corruption et la hogra. Personne n'imagine les énergies qui seront libérées et ainsi mobilisées pour le bien-être et la prospérité de tous.
Je n'ignore ni les inerties ni les rigidités, réélles ou imaginées, des personnes et des organisations. Je n'ignore pas, non plus, les jeux de pouvoir et d'influence, les réminiscences de féodalités d'un autre temps. Mais rien de tout cela n'est immuable. Rien n'est inscrit dans notre génome de marocain de sang, de terre ou de coeur. Je ne prétends pas que les chantiers seront aisés à lancer, à surveiller et, surtout, à bien boucler. Mais, il est urgent de les lancer et de mesurer, avec sincérité et pas avec la "méthode coué", les progrès réalisés, jour après jour.
Pour finir, je vais emprunter une citattion à un personnage de roman :
"Si nous voulons que tout continue, il faut d'abord que tout change" (G. Tomaso di Lampedusa, Le Guépard).
Chacun pourra lire ces mots comme il veut au travers des filtres de sa mémoire, son histoire et son expérience. Pour ma part, je dirai qu'on a un projet commun de vivre ensemble avec des valeurs d'ouverture, de solidarité (pas de charité), etc. mais ni la hogra ni la rachoua, ..., n'en font pas partie. Et si nous voulons que ce projet progresse et prospère, il faut un changement de vision. Une nouvelle vision bâtie sur une politique et des actes où l'humain (avec ce qu'il comporte : le respect, la liberté, le travail, le santé, l'éducation, ...) prend une place centrale, au-delà du marketing vendu par les agences de communication internationales et qui tend à "dresser des arbres pour dissimuler des forêts", et qui ne tient pas la route sur la durée. Les besoins sont énormes et l'allocation des moyens et les arbitrages ne sont clairement pas à la hauteur des enjeux.
Faut-il que les gens descendent dans la rue pour qu'un homme politique en charge de responsabilités nationlaes, régionales ou locales questionne ses décisions, ses actes et ses limites ?
Mesdames, Messieurs les politiques, élites, décideurs, ..., vous avez 30 millions de marocains courageux, travailleurs et plein d'espoir, qui veulent plus de résultats. Ne les décevez pas !