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Le Maroc au pied du mur
R
15 octobre 2006 13:19
Maroc - Après l’adoption par la commission onusienne de décolonisation de la résolution reconnaissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, le palais royal alaouite semble être dans le désarroi et s’engage ainsi dans une fuite en avant sans issue au vu de la légalité internationale. Comme si l’abstention de la France, de l’Espagne et du Portugal allait modifier la tendance lourde de l’histoire. Il ne s’agit pas d’une terre située sur la Lune, mais d’un territoire habité par des populations qui aspirent à l’affranchissement, à la liberté et à la souveraineté.

Ce territoire est occupé au nom d’un royaume mythique, au nom d’une volonté expansionniste, au nom du déni du droit humain et des peuples à l’autodétermination. Ce qui est étrange et paradoxal dans l’attitude aventuriste du Maroc, c’est son occupation illégitime d’un territoire qui n’a jamais été le sien au nom du même mythe que celui que s’est fabriqué Israël pour occuper la Palestine.

Le Maroc réfute les référents mythiques d’Israël et défend les siens. Le Maroc, n’a-t-il pas envoyé des troupes pour soutenir la coalition en 1991, pour combattre l’Irak qui a envahi le Koweït. L’Irak avait estimé alors que le Koweït faisait partie de son territoire avant que les Britanniques ne divisent le pays pour créer un Etat satellite. La Syrie pourrait invoquer les mêmes arguments pour annexer le Liban et la liste est longue des pays dont la géographie a été modifiée par le colonialisme et les aléas de l’histoire.

Au-delà de ces aspects qui n’ont aucune assise historique ou juridique pour occuper un territoire au nom des mythes, le Maroc avait accepté en 1975 le partage du Sahara occidental avec la Mauritanie. Ensuite, le Maroc a érigé un mur qui divise le Sahara occidental en deux parties, orientale et occidentale, occupant la partie économiquement «utile» et abandonnant la partie ouest désertique.

Si la Maroc avait la conviction que le Sahara occidental était historiquement marocain, il n’aurait jamais laissé ce territoire aux Espagnols. Les Marocains auraient combattu l’occupant comme ils ont combattu les occupant français entre 1912 et 1956. A défaut, le Maroc n’aurait jamais accepté de partager ses territoires avec aucun autre pays. Enfin, le Maroc n’aurait jamais scindé sont territoire en deux entités, l’une sous son contrôle et l’autre laissée pour compte.

En fait le Maroc s’est comporté exactement comme un occupant illégitime d’un territoire qui ne lui appartient pas et qui ne lui appartiendra jamais. Mieux encore, en 1992, il a négocié avec le Front Polisario et a signé les accords de Houston devant aboutir à l’organisation d’un référendum d’autodétermination.

En 1994, lorsque le Maroc s’est rendu compte que le pays voisin qui apporte un soutien indéfectible au Polisario et à la RASD, était dans une situation de crise profonde et que l’Etat algérien vacillait, il a décidé d’exploiter l’attentat de Marrakech pour envenimer ses relations avec l’Algérie et renier du même coup, ses engagements internationaux.

Car en fait, le Maroc a compris que s’il y a référendum, c’est l’indépendance qui l’emporterait et ce, en dépit de tous les subterfuges et fraudes possibles auxquels il aurait eu recours.

Le Maroc a même bradé ses richesses halieutiques et celles du Sahara occidental pour soudoyer des lobbies de pression en France, en Espagne et au Portugal et ailleurs afin de priver les Sahraouis de leur droit. Enfin, le Maroc ne fait que perdurer les misères des Sahraouis car, il est désormais clair que les peuples en lutte auront, tôt ou tard, le dernier mot.

Par Abdelkrim Ghezali - La Tribune
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Je vous rassure, de telles conneries ne peuvent provenir que d'un site algérien ....
[www.algerie-monde.com]
15 octobre 2006 13:23
RoZzario tu es d'où du Maroc ?
"Avec un H majuscule"
S
15 octobre 2006 13:48
moi je suis pour l'integrité de notre sahara mé je sens ke le maroc cache bcp de choses mauvaises et bien et ca devient trés difficile on croirait meme a de la manipulation.
a
15 octobre 2006 14:04
les journaux algerien n'ont plus rien dans la tete que le sahara marocain ?
tous les journaux sans exception parlent tous le temps du sahara marocain est ce vraiment un probleme marocao polisarien ou maroco algerien?
15 octobre 2006 14:57
Nouveau revers algérien devant l'assemblée générale de l'Onu

14.10.2006

La diplomatie algérienne a essuyé un nouveau revers, après que les deux tiers des Etats membres aient désapprouvé, vendredi à New York, un projet de résolution présenté par l'Algérie devant la quatrième Commission de l'Assemblée générale de l'Onu. En effet, quelque 72 Etats se sont abstenus de voter alors que 44 autres, pourtant désarçonnés par Alger, ont préféré ne pas prendre part au vote sur un texte visant à réhabiliter le défunt «Plan de paix».

Parmi les Etats qui se sont abstenus de cautionner le projet algérien, il y a lieu de citer l'Espagne, la France, les Etats-Unis, la Chine, l'Australie, l'Inde, l'Indonésie, les Philippines, le Brésil ainsi que l'ensemble des pays arabes, outre un grand nombre de pays africains et latino-américains.

A l'issue du vote sur ce projet de résolution, l'ambassadeur représentant du Maroc auprès de l'Onu, M. El Mostafa Sahel, a tenu à souligner que l'intransigeance algérienne, qui a encore une fois divisé la Communauté internationale, démontre qu'il s'agit bel et bien d'un conflit bilatéral opposant le Maroc à l'Algérie.

"L'Algérie montre qu'elle est pleinement une partie à part entière dans ce conflit", a-t-il ajouté, relevant à cet égard "la déformation de la qualité du vote de certains pays par l'Algérie, qui a crié victoire sachant que de nombreux pays qui ont voté 'oui' ont expliqué que leur vote était un vote de neutralité, qui encourage la négociation et à progresser vers une solution négociée et mutuellement acceptable".
M. Sahel a exprimé ses remerciements à tous les Etats qui se sont abstenus ainsi qu'aux 44 pays, qui par souci de neutralité, n'ont pas pris part au vote. "Aujourd'hui, je voudrais remercier les 116 pays qui ont finalement répondu à l'appel du Maroc", a-t-il souligné.

Réagissant aux propos de son homologue algérien sur de prétendues violations par le Maroc des droits de l'Homme dans les provinces sahariennes, M. Sahel a indiqué que l'Algérie était "mal placée pour donner des leçons à la communauté internationale et encore moins au Maroc" alors que ce pays, "vit depuis de nombreuses années sous l'Etat de siège", sans respecter les droits individuels et collectifs de ses propres citoyens.

Quant au rapport de la commission des droits de l'Homme de l'Onu, l'ambassadeur a rappelé que ce document était "partiel, qu'il n'est pas encore terminé parce que l'Algérie a refusé de recevoir la commission et lui a refusé son droit d'accéder aux camps de Tindouf. Parce que l'Algérie tient sous le siège ces camps, parce qu'elle couvre les violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, elle est entièrement responsable des violations des droits de l'Homme et elle sera justiciable demain de ces violations".

"Encore une fois, nous avons assisté aujourd'hui à la réalité de ce conflit. La communauté internationale doit se rendre compte que c'est un conflit bilatéral et que l'Algérie doit revenir à la raison qui est de progresser vers une solution politique qui respecte les droits du Maroc à son intégrité territoriale conformément aux principes des Nations unies", a-t-il ajouté.

Auparavant, M. Sahel est revenu sur l'entêtement algérien qui a fait échouer tous les efforts déployés par la présidence de la commission et de nombreuses délégations, dont celle de l'Union européenne, pour parvenir à un texte consensuel.

Il a ainsi déploré le volte-face étonnant de l'Algérie qui a accepté un accord avec le Maroc sur un texte consensuel le 10 courant pour le renier le lendemain matin, indiquant que d'autres initiatives entreprises jeudi s'étaient également heurtées à l'inflexibilité algérienne.

Au lieu de continuer à contrecarrer systématiquement les intérêts suprêmes du Maroc, l'Algérie gagnerait à s'inscrire dans une dynamique de coopération dans l'intention de construire un espace maghrébin démocratique et uni.

MAP
"Avec un H majuscule"
R
15 octobre 2006 15:27
Citation
Hamid a écrit:
RoZzario tu es d'où du Maroc ?


Pourquoi ?
m
15 octobre 2006 15:34
Bonjour à tous

Dans l'histoire, on nous parle des pays s’ étant abstenu d’autres qui n’ont pas pris part au vote, mais ceux qui ont voté ?
On ne nous dit pas si par manque de votant, le projet de résolution est passé à la trappe ou si le nombres de vote a suffit à faire passer la résolution en définitive.
J’aurais aimé que ce soit clairement écrit parce que là j’ai l’impression qu’il manque quelque chose

Amicalement.
l
15 octobre 2006 17:10
Citation
mailaud a écrit:
Bonjour à tous

Dans l'histoire, on nous parle des pays s’ étant abstenu d’autres qui n’ont pas pris part au vote, mais ceux qui ont voté ?
On ne nous dit pas si par manque de votant, le projet de résolution est passé à la trappe ou si le nombres de vote a suffit à faire passer la résolution en définitive.
J’aurais aimé que ce soit clairement écrit parce que là j’ai l’impression qu’il manque quelque chose

Amicalement.


Le projet à été adopté bien sur avec 76 voix pour, et aucune voix contre, même pas celle du Maroc winking smiley (incroyable mais vrai). Ceux qui se sont abstenus c'était par soucis de neutralité, par ce qu'il n ya eu pas d'accord entre l'Algérie (déposeur du projet) et le Maroc sur le projet de résolution, bien qu'il y'avait eu d'intenses négociations entre les deux pays. Fait important, plusieurs pays de l'UE comme la Grande Bretagne, l'Allemagne ou l'Italie, ont voté pour la résolution qui réaffirme "le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination"
Et la MAP qui parle d'une victoire pour la diplomatie marocaine eye popping smiley , c'est quand même fou!!
Le ridicule ne tue pas, une telle désinformation n'est qu'un mépris pour l'opinion publique marocain.
m
15 octobre 2006 17:28
Bonjour à tous

Oui P et L on peut compter sur toi pour ce type d'éclaircissement, à la guerre comme à la guerresmiling smiley...

Dans ce cas je serais tenté de die rendez-vous dans trente ans puisque ce principe d'autodétermination a été soulevé par l'Algérie "pays frère" il y a plus de trente ans.
Cela étant le sahara dit "occidental" restera marocain quelque soit l'issue de cet "accord juste et acceptable par toutes les parties" l'Algérie comprise.

Amicalement.
a
15 octobre 2006 18:14
Citation
peace_and_love a écrit:

Le projet à été adopté bien sur avec 76 voix pour, et aucune voix contre, même pas celle du Maroc winking smiley (incroyable mais vrai). Ceux qui se sont abstenus c'était par soucis de neutralité, par ce qu'il n ya eu pas d'accord entre l'Algérie (déposeur du projet) et le Maroc sur le projet de résolution, bien qu'il y'avait eu d'intenses négociations entre les deux pays. Fait important, plusieurs pays de l'UE comme la Grande Bretagne, l'Allemagne ou l'Italie, ont voté pour la résolution qui réaffirme "le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination"
Et la MAP qui parle d'une victoire pour la diplomatie marocaine eye popping smiley , c'est quand même fou!!
Le ridicule ne tue pas, une telle désinformation n'est qu'un mépris pour l'opinion publique marocain.

Et il n y a aucun sens de crier victoire chez l´algerie non plus. Plusieurs pays qui ont voté "pour" ont exliquer que leur vote ne doit pas etre interpete comme etant favorable a une partie ou l´autre. essayes de jeter un coup d´ouil sur le communique de presse de l´ONU, ca te renseignera plus que le SPS, APS ou la MAP sur ce sujet: [www.un.org]

A titre d´exemple, le vote de la Suede a ete expliquer comme le suivant:
"La représentante de la Suède a fait part de sa déception que l’Algérie et le Maroc n’aient pu parvenir à un accord sur cette question. Notre vote ne doit pas être considéré comme une prise de partie, a-t-elle précisé."

Ce sujet est debatus dans cette commission chaque annee, et c´est generalement avec concensus que les membres adopte une resolution sur le Sahara. Les diplomates retiendront plus le pays qui brise le concensus et soumet une resolution au vote, que la resolution elle meme, qui n´a en general aucun effet dans la realité, tant que le conseil de securité n´a pas en encore statué sur le sujet.
c
15 octobre 2006 19:17
Les articles traitant du conflit du sahara marocain, sont ceux qui paient le plus et qui se vendent le plus en algérie ( L'argent du pétrole sert aussi a la propagande)
en abscence de strategie, la republique bananiére fait du maroc son projet de developpement.
Vous remarquez que dans tous les forums algeriens, vous trouverez des sujets sur le maroc, plus que sur l'algérie, ils n'ont pas de problemes apparaiment, tout baigne dans l'ordre. Beaucoup d'algériens ne manque pas l'occasion pour manifester leur haine ancestrale vis a vis le maroc chose normale quand on sait que la haine du Maroc est inculquée aux petits algérien dès le primaire.
c
15 octobre 2006 19:21
Assassinat d'un élu local en Kabylie : La presse algérienne craint un retour aux attentats politiques
ALGER (MAP) - L'assassinat de Rabah Aissat, président de l'assemblée populaire (commune) de la Wilaya de Tizi Ouzou en Kabylie, par un individu portant un gilet de la sûreté nationale, fait craindre à la presse algérienne un retour aux attentats politiques comme ce fut le cas entre 1992 et 2002, d'autant plus que le pays est en période préélectorale dans la perspective des élections municipales et législatives au début de 2007.
Sous le titre : ""Le terrorisme redouble de férocité"", le quotidien ""El Watan"" note que moins de deux mois après l'expiration (le 31 août dernier) du délai accordé aux terroristes pour se rendre dans le cadre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, l'opinion publique attendait un renforcement de la lutte anti-terroriste, avec une plus grande mobilisation, mais c'est plutôt le GSPC (groupe salafiste pour le combat et la prédication) qui fait parler de lui en multipliant les attentas sanglants, d'abord à Boumerdès, à 50 km à l'est d'Alger, et ensuite à Tizi Ouzou.


En ciblant ce père de famille (Rabah Aissat), ajoute le journal, qui a eu à gérer la commune de Aïn Zaouia entre 1997 et 2002, avant de devenir président de l'assemblée populaire de la wilaya sous la bannière du FFS, le GSPC veut frapper les esprits, faisant remarquer que ce dernier ne se contente plus d'assassiner de jeunes militaires ou des policiers, mais il s'attaque à des symboles, à de simples citoyens.

[www.avmaroc.com]


Mais c'est grave de voir un tel évenement se produire en 2006, dans un pays limitrophe du maroc et qui fait la politique de l'autruche moody smiley
15 octobre 2006 19:27
Personnellement je ne crois plus à ces SORNETTES concernant ce problème.
Au fin fond de leurs âmes les responsables marocains et algériens meurent de RIRE ! Ils se plaisent à entretenir ces tensions depuis 1974 , et ils ont leurs propres intérêts à ce que ce problème DURE le plus longtemps possible !
---- Seuls les naifs, comme certains, croient en les efforts de leur pays pour trouver une solution !
--- Ces informations (bidon) constituent la matière première des médias !
z
15 octobre 2006 20:02
Excusez moi j'ai pas suivi ce debat:

Primo, le texte adopte auj n'a rien de nouveau, c'est exactement le meme que celui de l'annee derniere. Alger veut faire croire que c'est une nouveaute et un "revers" pour le Maroc.

Deuxio, il y a eu bcp d'absentations parce que toutes les delegations s'accordent a regretter qu'il y ait un absence de consensus entre les parties sur la question afin de trouver une solution "mutuellement acceptable", y compris les parties qui ont vote pour smiling smiley Cela laisse presager un tres bon accueil a la "solution politique mutuellement acceptable" quand le Maroc presentera son projet d'autonomie, car si toutes les delegations expriment leur interet pour une solution telle que l'autonomie, je pense que le Maroc n'aura aucun probleme a faire voter une resolution en sa faveur lorsque celle ci sera proposee. Alger sera la seule a declarer : Nous ne voulons pas de solution mutuellement acceptable. Et la on revient aux 3 options qu'a Alger... Entretenit une guerre de proxy via Polisario contre le Maroc, Entrer en guerre frontale avec le Maroc a propos du Sahara ou elle est une "partie neutre" ou accepter une solution qui la sortira de cette crise. La decision reviendra aux generaux bien entendu. Pour le moment ils croient tjs que le Maroc va leur tendre les cles de sa partie Sud en leur serrant la main.

Tertio,vous voulez savoir c'et quoi la grande nouveaute? c'est que pour la premiere fois concernant ce conflit, le Mot "Algerie" a ete cite 20 fois et Polisario...zero! Ca donne une sorte de Poli-zero me diriez-vous smiling smiley

Tout cela pour revenir au statut quo entre les 2 parties qui declarent:

Le représentant de l’Algérie a indiqué que toute la Commission aurait souhaité que l’on arrive à un consensus et que le Maroc fasse montre de sagesse en se joignant au consensus, comme l’année dernière. Cette résolution est néanmoins une victoire pour le peuple sahraoui qui vit sous occupation marocaine car elle fait échec à la tentative de faire table rase de tous les progrès enregistrés par le peuple sahraoui depuis 30 ans, a-t-il déclaré. Cette victoire intervient à un moment où le peuple sahraoui subit une répression féroce par les forces d’occupation marocaines et alors qu’un rapport extrêmement critique du Haut Commissaire des droits de l’homme des Nations Unies vient d’être publié, a-t-il poursuivi. Ce rapport recommande que le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui soit garanti sans délai, a-t-il affirmé. De ce fait, cette résolution confirme la légitimité et la justesse de la lutte du peuple sahraoui, a-t-il enfin déclaré, ajoutant à l’adresse du représentant du Sénégal que le Maroc était à l’origine du conflit et de l’impasse actuelle.

Le représentant du Maroc a estimé qu’encore une fois, l’Algérie tentait de diviser malgré les efforts de son pays pour arriver à un consensus. Cela prouve que ce conflit se situe bien entre deux pays et montre que l’Algérie est une partie à ce conflit, a-t-il dit. Contestant le terme de victoire employé par le représentant algérien, il a remercié ceux qui se sont abstenus et ceux qui n’ont pas participé au vote, estimant que l’Algérie est mal placée pour donner des leçons en matière de droits de l’homme car c’est un pays qui vit sous état de siège depuis des années. Le rapport sur les droits de l’homme mentionné par l’Algérie est partiel et n’est pas complété car l’Algérie a refusé à la Commission le droit d’aller dans les camps de Tindouf. La communauté internationale doit comprendre qu’il s’agit d’un conflit bilatéral et l’Algérie doit revenir à la raison, a-t-il enfin déclaré.



Bravo Alger! Les choses ont bcp bouge depuis 30 ans smiling smiley,
z
15 octobre 2006 20:04
Voila les details que P-l et Compagnie ne veut surtout pas que vous lisiez, source = ONU.

La Commission conclut, par ailleurs, son débat sur les utilisations pacifiques de l’espace

La Quatrième Commission (questions politiques spéciales et décolonisation) a achevé, ce matin, son débat sur la coopération internationale relative aux utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique après avoir adopté un projet de résolution sur le Sahara occidental. L’absence de consensus sur ce texte et sa mise aux voix a abouti à un résultat quasi-égal entre votes pour et abstentions.

De très nombreuses délégations ont regretté l’absence de consensus sur un texte qui était quasiment le même que celui adopté l’année dernière sans vote. L’Algérie et le Maroc se sont renvoyé la responsabilité de cette situation. Le représentant de l’Algérie, qui a présenté le projet de résolution dont son pays était coauteur, a affirmé que le texte était équilibré et tenait compte des préoccupations de toutes les parties, y compris du Maroc, alors que le représentant marocain a dénoncé le revirement et l’intransigeance de l’Algérie pendant des négociations longues et difficiles. Maintes fois reportée, l’adoption de ce projet de résolution marque la fin des travaux de la Quatrième Commission sur les questions liées à la décolonisation.

Dans le cadre du débat général qui a suivi sur les utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique, plusieurs délégations ont souligné la nécessité de mettre les technologies spatiales au service du développement. Compte tenu des implications croissantes des technologies spatiales sur la vie quotidienne des habitants, il ne faut pas laisser se creuser le fossé technologique entre pays riches et pays en développement, a souligné le représentant du Pakistan. La représentante du Venezuela a, de son côté, lancé un appel pour que l’espace extra-atmosphérique soit déclaré patrimoine commun de l’humanité, afin d’éviter que certains pays en aient un accès unilatéral.

Santé publique, protection de l’environnement et gestion des ressources naturelles sont autant de domaines où les technologies spatiales peuvent être utiles, a souligné le représentant thaïlandais, rejoint par le représentant soudanais qui a souligné le souhait et le besoin de son pays d’appuyer davantage son développement durable sur les technologies spatiales.

Le vote sur les deux projets de résolution relatifs à cette question a été reporté.

Les délégations suivantes ont pris la parole: Pakistan, Thaïlande au nom de l’ANASE, Japon, Soudan, République de Corée, Venezuela et Jamaïque.

La Quatrième Commission commencera lundi 16 octobre, à 15 heures, par un dialogue interactif sur les questions liées à l’information.

APPLICATION DE LA DÉCLARATION SUR L’OCTROI DE L’INDÉPENDANCE AUX PAYS ET AUX PEUPLES COLONIAUX

Décision sur le projet de résolution relatif à la question du Sahara occidental

Le représentant de l’Algérie, qui a présenté le projet de résolution, a souligné que le texte reprenait le contenu de la résolution 60/114 adoptée, l’année dernière, par consensus par l’Assemblée générale. Il s’agit d’un document équilibré qui tient compte des préoccupations de tous, notamment de celles du Maroc, a-t-il assuré, exprimant l’espoir que le texte serait adopté sans vote.

Aux termes du projet de résolution A/C.4/61/L.5 relatif à la Question du Sahara occidental, adopté par 76 voix pour et 72 abstentions, l’Assemblée générale demanderait à toutes les parties et aux États de la région de coopérer pleinement avec le Secrétaire général et son Envoyé personnel, réaffirmant la responsabilité de l’ONU vis-à-vis du peuple du Sahara occidental et soulignant que l’absence de progrès dans le règlement du différend sur la question continue de provoquer des souffrances pour le peuple du Sahara occidental, demeure une source d’instabilité potentielle dans la région et fait obstacle au développement économique du Maghreb et que, cela étant, la recherche d’une solution politique est indispensable. La résolution inviterait aussi les parties concernées à coopérer avec le Comité international de la Croix-Rouge afin de régler le problème des personnes portées disparues et les engagerait, en vertu du droit international humanitaire, à libérer toutes les personnes qu’elles détiennent depuis le début du conflit.

Explications de position avant le vote

Le représentant du Maroc a indiqué que sa délégation s’était engagée de bonne foi dans des négociations longues et difficiles avec la délégation algérienne. Beaucoup de ses propositions, qui visaient à tenir compte des récents développements, ont été rejetées par l’Algérie, a-t-il déclaré. Malgré un revirement de l’Algérie le 11 octobre, le Maroc a continué à chercher le consensus mais s’est heurté à l’intransigeance de l’Algérie qui a brisé l’approche consensuelle qui prévalait dans la Commission. En s’abstenant sur ce projet de résolution, les délégations réaffirmeront leur ferme conviction que seule une approche consensuelle, s’appuyant sur les efforts engagés par le Secrétaire général et son Envoyé personnel, ainsi que sur la coopération sincère de toutes les parties est de nature à dépasser l’impasse actuelle et favoriser l’avènement d’une solution politique durable et mutuellement acceptable à ce différend, a-t-il indiqué.

Le représentant du Pérou a dit que le projet de résolution était conforme à la position de son pays sur la question du Sahara occidental et qu’il voterait, par conséquent, en sa faveur.

Le représentant du Chili a regretté que, cette année, il n’y ait pas de résolution de consensus mais il a indiqué que le Chili voterait en sa faveur car il s’agit du dernier texte de compromis sur cette question.

Le représentant du Sénégal a déclaré que la mise aux voix du projet de résolution présentait des risques certains. Si pendant presqu’une décennie, les Nations Unies ont réussi à maintenir la paix dans cette région, c’est grâce à la bonne volonté des parties, a-t-il estimé. C’est pourquoi ma délégation s’abstiendra lors du vote sur ce projet, a-t-il conclu.

La représentante de la Finlande, au nom de l’Union européenne, a regretté que les parties n’aient pu trouver un accord sur un projet de résolution.

Le représentant de la Guinée a, lui aussi, regretté l’absence d’un consensus. Ma délégation s’abstiendra d’apporter sa caution à ce projet de résolution, a-t-il indiqué.

Explications de vote

La représentante du Royaume-Uni a indiqué que son pays avait voté en faveur de la résolution et regretté que le texte n’ait pu obtenir un consensus. Préoccupé par l’absence de solution, le pays invite les parties à s’engager de manière positive avec les Nations Unies pour le Sahara occidental.

Le représentant du Brésil a regretté l’absence de consensus sur cette question. Le vote ne reflète pas, à son avis, l’esprit qui devrait prévaloir sur la recherche d’une solution au Sahara occidental. Cette adoption ne doit pas être un obstacle à la poursuite de la recherche d’une solution, a-t-il souligné.

Le représentant des Philippines a estimé qu’un vote semait toujours la division et que, par conséquent, son pays s’était abstenu.

La représentante du Guatemala a, elle aussi, déploré l’absence de consensus, cette année, sur le projet de résolution sur la question du Sahara occidental. Le plan de paix doit être accepté par toutes les parties et ça n’a pas été le cas, a-t-elle déclaré, soulignant que l’abstention de son pays ne devait pas être interprétée comme un soutien à une partie ou une autre.

Le représentant du Myanmar a regretté le recours à un vote après la décision consensuelle de l’année dernière. Nous espérons que les parties continueront à coopérer avec les Nations Unies pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable, a-t-il déclaré.

Le représentant de la Fédération de Russie a, lui aussi, espéré qu’à l’avenir, le projet de résolution sur la question du Sahara occidental serait adopté par consensus, indiquant que son pays avait voté en faveur de ce texte.

Il est regrettable que le consensus n’ait pu être trouvé cette année, a déclaré le représentant du Japon, estimant qu’il y avait encore des possibilités d’amélioration de ce projet de résolution et indiquant que son pays s’était abstenu.

Le représentant du Portugal a regretté l’absence de consensus et indiqué que son pays s’était abstenu car il est en faveur d’une solution consensuelle sur le Sahara occidental. Cette abstention ne doit pas être interprétée comme favorable à l’une des parties, a-t-il ajouté.

La représentante de la Suède a fait part de sa déception que l’Algérie et le Maroc n’aient pu parvenir à un accord sur cette question. Notre vote ne doit pas être considéré comme une prise de partie, a-t-elle précisé.

Le représentant de l’Italie a indiqué que son pays avait voté en faveur de ce texte qui est exactement le même que celui adopté l’année dernière et regretté qu’une solution de consensus n’ait pu être trouvée.

Le représentant de la République tchèque a déclaré que son abstention ne signifiait pas une prise de partie sur cette question.

La représentante de la Grèce a déclaré que son pays avait voté en faveur du texte mais regretté l’absence de consensus. La Grèce encourage toutes les parties et les États de la région à coopérer avec les Nations Unies dans la recherche d’une solution qui ait l’accord de toutes les parties, a-t-elle souligné.

Le représentant de la Malaisie a déploré l’absence de consensus et affirmé que son abstention ne doit pas être interprétée comme une prise de position en faveur d’une des parties.

Le représentant de la Belgique a déclaré que c’était dans une perspective de neutralité bienveillante que son pays avait voté en faveur du projet de résolution.

Le représentant de l’Irlande a regretté qu’il n’ait pas été possible d’arriver à un consensus. Cette résolution comprend toutefois les éléments substantiels de ce dossier, c’est pourquoi l’Irlande a voté en faveur, a-t-il ajouté.

Le représentant de l’Égypte a indiqué que son pays s’était abstenu en l’absence de consensus sur le projet de résolution.

La représentante de l’Ukraine a souligné que sa délégation était en faveur d’une solution politique pour le Sahara occidental fondée sur l’accord des deux parties. Le vote d’aujourd’hui ne reflète pas cet objectif, les parties concernées ayant pu faire plus d’efforts pour parvenir à un consensus, a-t-elle souligné, indiquant que son pays s’était, par conséquent, abstenu.

Le représentant de la Croatie a indiqué que son pays avait voté pour car le texte était le même que celui adopté l’année dernière. Il a néanmoins regretté l’absence de consensus.

Le représentant de la Slovaquie a déclaré que son vote en faveur du texte ne devait pas être interprété comme une prise de partie sur la question.

La représentante de la Thaïlande a indiqué que son pays s’était abstenu par attachement à un consensus sur cette question.

La représentante de la Nouvelle-Zélande a souligné qu’elle avait voté pour cette résolution pour réaffirmer son engagement en faveur d’une solution pour les territoires non autonomes. Nous aurions préféré que l’Algérie et le Maroc parviennent à un consensus, a-t-elle déclaré.

La représentante du Danemark a indiqué que son pays avait voté pour le texte mais que cela ne devait pas être interprété comme une participation à un jeu tactique en faveur de l’une ou l’autre des parties.

Le représentant du Cameroun a regretté que les parties ne soient pas parvenues à un texte consensuel. C’est pourquoi son pays s’est abstenu.

En s’abstenant, le Canada fait part de sa déception que les parties ne soient pas parvenues à un consensus, a indiqué son représentant.

Le représentant de la Norvège, au nom aussi de l’Islande, a indiqué qu’il aurait souhaité que le texte soit adopté par consensus. Nous avons voté en faveur de la résolution mais ce vote ne sert pas la recherche d’une solution consensuelle, a-t-il souligné.

La Pologne a voté pour la résolution car le texte comprend des éléments importants mais nous ne prenons partie pour personne, a déclaré de son côté sa représentante. Présenter le même document chaque année ne sert pas le peuple sahraoui, a-t-elle ajouté.

Le représentant de l’Indonésie a regretté l’absence de consensus sur la question du Sahara occidental cette année. L’Indonésie s’est abstenue mais cela ne doit pas être interprété d’une quelconque façon, a-t-il dit.

Le représentant de l’Espagne a rappelé les efforts faits pour éviter la division et regretté qu’il soit impossible, cette année, de s’accorder sur un texte consensuel. L’abstention de l’Espagne n’implique nullement un désaccord avec le texte de la résolution, a-t-il déclaré, il s’agit d’un message à l’adresse des parties dont nous attendons des efforts renouvelés pour sortir de la stagnation dans ce dossier.

La représentante de la Slovénie a indiqué qu’elle avait voté en faveur de ce texte car c’était quasiment le même que le texte consensuel de l’an dernier.

Le représentant des Pays-Bas a estimé que ce vote ne permettait pas d’arriver à une solution. Dans un souci de neutralité, le pays a maintenu son vote positif à un texte adopté par consensus l’année dernière.

La représentante du Paraguay a indiqué qu’elle s’était abstenue car les efforts de consensus avaient échoué.

Le représentant de la Hongrie a déclaré que son pays avait voté en faveur du texte mais que cela ne devait pas être interprété comme une prise de partie en faveur de l’une des parties.

Le représentant de l’Algérie a indiqué que toute la Commission aurait souhaité que l’on arrive à un consensus et que le Maroc fasse montre de sagesse en se joignant au consensus, comme l’année dernière. Cette résolution est néanmoins une victoire pour le peuple sahraoui qui vit sous occupation marocaine car elle fait échec à la tentative de faire table rase de tous les progrès enregistrés par le peuple sahraoui depuis 30 ans, a-t-il déclaré. Cette victoire intervient à un moment où le peuple sahraoui subit une répression féroce par les forces d’occupation marocaines et alors qu’un rapport extrêmement critique du Haut Commissaire des droits de l’homme des Nations Unies vient d’être publié, a-t-il poursuivi. Ce rapport recommande que le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui soit garanti sans délai, a-t-il affirmé. De ce fait, cette résolution confirme la légitimité et la justesse de la lutte du peuple sahraoui, a-t-il enfin déclaré, ajoutant à l’adresse du représentant du Sénégal que le Maroc était à l’origine du conflit et de l’impasse actuelle.

Le représentant du Maroc a estimé qu’encore une fois, l’Algérie tentait de diviser malgré les efforts de son pays pour arriver à un consensus. Cela prouve que ce conflit se situe bien entre deux pays et montre que l’Algérie est une partie à ce conflit, a-t-il dit. Contestant le terme de victoire employé par le représentant algérien, il a remercié ceux qui se sont abstenus et ceux qui n’ont pas participé au vote, estimant que l’Algérie est mal placée pour donner des leçons en matière de droits de l’homme car c’est un pays qui vit sous état de siège depuis des années. Le rapport sur les droits de l’homme mentionné par l’Algérie est partiel et n’est pas complété car l’Algérie a refusé à la Commission le droit d’aller dans les camps de Tindouf. La communauté internationale doit comprendre qu’il s’agit d’un conflit bilatéral et l’Algérie doit revenir à la raison, a-t-il enfin déclaré.
R
15 octobre 2006 22:04
Tu peux faire un résumé stp ?
a
15 octobre 2006 22:39
On faisant une petite recherche sur Google/actualite, on est surpris par le nombre d´articles publieés dans les journaux algerien sur cette resolution en la presentant en fanfare comme une visctoire pour l´Algerie et le Polisario. Pourtant rien de nouveau dans cette resolution et ne fait qu´endurer le satus-quo sur cette affaire depuis plus de 30 ans.

Une petite synthese de ce qui se passe en ce moment: cette affaire va durer encore, au moins une decenie sinon une autre generation, au grand malheur de tte la population du Maghrheb. et le denouement de ce conflit n´est pas pour demain...au moins tant que l´entetement de l´Algerie sur cette affaire perdure..
R
15 octobre 2006 23:14
On faisant une petite recherche sur Google/actualite, on est surpris par le nombre d´articles publieés dans les journaux algerien

>>> J'ai remarqué la même chose ! en plus je mets l'actualité "maroc" alors si je mets "algérie" j'imagine déjà à quoi s'attendre !
z
16 octobre 2006 00:35
Je rajoute:

Il n'y a QUE la presse algerienne qui parle d'un evenement suppose etre "historique".

[news.google.fr]


J'ai verifie, jusqu'a la fin des pages actualites sur ce sujet, aucun journal etranger ne parle de ce sujet C'est tout dire! smiling smiley On reviendra faire une comparaison lorsque l'autonomie sera presentee. Ca nous donner une idee...




Citation
alximo a écrit:
On faisant une petite recherche sur Google/actualite, on est surpris par le nombre d´articles publieés dans les journaux algerien sur cette resolution en la presentant en fanfare comme une visctoire pour l´Algerie et le Polisario. Pourtant rien de nouveau dans cette resolution et ne fait qu´endurer le satus-quo sur cette affaire depuis plus de 30 ans.

Une petite synthese de ce qui se passe en ce moment: cette affaire va durer encore, au moins une decenie sinon une autre generation, au grand malheur de tte la population du Maghrheb. et le denouement de ce conflit n´est pas pour demain...au moins tant que l´entetement de l´Algerie sur cette affaire perdure..
l
16 octobre 2006 13:06
Le sud du Maroc est par conséquent marocain c'est sûr, mais à mon humble avis, nous devrions revoir notre politique administrative de la région sud, politique héritée de l'ère Basri..nous devons faire en sorte que la population du sud du Maroc se réconcilie avec son administration, jusque là ce n'est pas le cas et je crois même que des erreurs graves ont été commises tout récemment, entre autre choses la nomination de Drief en tant que wali à Laâyoune...L'approche de cet agent d'autorité est dépassée et ménera à une catastrophe...A bon entendeur..



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/10/06 13:10 par le citoyen.
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