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Le Maroc joue-t-il au bon élève ?
m
23 décembre 2003 18:24

"Rien à voir, réplique ce haut responsable, le Maroc a été contre la guerre mais le fait que les États-Unis nous impliquent dans la reconstruction du pays nous rapportera des marchés". Ce serait même une rétribution que l’on doit à l’ex-ambassadrice, Margaret Tutwiller, aujourd’hui conseillère à Washington, convaincue que "pour soutenir notre démocratisation, il faudrait nous aider sur le plan du développement socioéconomique". Paradoxe. Comment peut-on prétendre être sur la voie de la démocratisation si l’on cherche, par ailleurs, à affaiblir un parti légal "PJD", parlementaire, qui s’autolimite depuis le 16 mai ? "Les fonds levés par un parti islamiste sont forcément suspicieux", juge ce haut responsable proche de Fouad Ali El Himma. Forcément !? "Tous les partis sont interdits par la loi de lever des fonds sans autorisation, mais on ne cherchera pas à ergoter s’il s’agit des autres. Les islamistes, eux, peuvent très bien s’en servir pour financer des actions sociales locales", estime-t-il sans sourciller. Pure spéculation. Serions-nous en train d’adopter les deux poids, deux mesures, chers aux États-Unis depuis le 11 septembre ? La comparaison risque d’être hasardeuse. Washington est plus nuancée à ce propos. Elle prône, en général, une guerre sans merci contre les islamistes radicaux et un débat plus ou moins ouvert avec les modérés. La preuve, la fondation Carnegie funds vient d’organiser, le mois dernier, une rencontre au Koweït, avec plusieurs partis de cette catégorie. D’autres fondations puissantes, comme la NDI, établie au Maroc, s’intéresse, entre autres, à "l’intégration des islamistes dans l’espace politique". Or, au Maroc, une partie des décideurs soutenant une thèse frileuse, sans faire partie forcément de l’appareil sécuritaire, refusent de faire une distinction entre radicaux et modérés. Ils jugent même qu’entre Saadeddine El Othmani, le consensuel et Ramid, l’avocat des radicaux, "le PJD joue à un petit jeu", et qu’entre une façade d’islamistes intégrés et d’autres subversifs, il y a "une solidarité tacite et infaillible". Cet a priori tranché et dominant au sein de l’État, contrairement à ce que pensent ses promoteurs, met à mal le rapport Maroc - États-Unis. Pourquoi ? "Parce que, sans l’intégration ouverte des islamistes modérés dans le jeu politique, ce Maroc modèle du pays musulman le plus engagé sur la voie de la démocratisation, que Washington met en avant jusqu’en Arabie saoudite, tombe à l’eau", estime ce proche du roi, qui ne se reconnaît pas dans la démarche des "sécuritaires".


Driss Ksikes
TelQuel Magazine

********** ÇáãÛÑÈí ÇäÓ
J
23 décembre 2003 21:02
Bonjour à tous,
aprés avoir été absent quelques mois, je ne peux pas ne pas réagir à cet article. Mais avant, je voudrai reformuler la question : le Maroc est-il un bon éléve ? et dans ce cas c'est qui le prof ? celui qui donne des notes ?
Pour la dernière question, je suppose qu'il suffit d'avoir le nimiro de la carte nationale, et dire ce qu'on pense de ce qu'il y a d'écrit sur la saboura (ahh les écoles primaires dans le temps).
Quant à l'article, j'ai compris que je n'ai rien compris.
On nous parle d'Irak, puis de nos barbus enturbannés, puis de fondations ricaines, et hop ! une sauce bolognaise par dessus et du parmesan pour que le tout tienne, et LA question : le Maroc joue-t-il aux bons éléves ?
J'aime bien le magazine telquel, mais là, ils ont ***** (je me censure comme un grand à sidi el webmaster).

Amicalement,
Jihad

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