Avec une bonne pluviosité et des finances extérieures assainies, le Maroc se met dans une trajectoire de croissance forte : plus de 5 % par an. Aux recettes en devises procurées par la vente des biens (phosphates et engrais) et des services (tourisme) s'ajoutent les transferts de revenus des Marocains expatriés : 3,5 milliards de dollars par an depuis 2001, soit une augmentation de 60 % par rapport aux années antérieures (1998-2000). Dans ses rapports(*), le FMI note également l'évolution très cyclique des investissements étrangers : 300 millions de dollars en année basse, 800 en année moyenne et 2,7 milliards en année exceptionnelle (2001). Le principal défi se résume en un seul mot : l'emploi, surtout en zones urbaines où le taux de chômage, certes en baisse, demeure élevé : 18 % en moyenne, mais 34 % pour les jeunes.
* Country Report (87 pp.) et Selected Issues & Statistical Appendix (58 pp.), 15 dollars chacun. Gratuit sur Internet : www.imf.org/external/country/MAR/index.htm
Une croissance de 5% c'est supper, mais le marocain ne sent pas cette croissance dans sa vie de tout les jours, par contre ce qu'il sent c'est: la croissance de la pauvereté, de la prostitution qui résulte de la pauvereté, chômage des cadres,
Un cas réel: dans mon entourage au maroc : 23 licenciés depuis 1991 et parmi eux: 1 ingénieur d'application ( achat de son poste), 2 instituteurs et les 20 autres sont toujours au chômage et il y'en qui le sont depuis 1991. alors croissance economique de 5% et chômage à 34% je veux bien mais la réalitée est autre,
J’hallucine quand je vois les chiffres avancé par le gouvernement, j'avais vu il y a quelques mois que le taux de chômage au Maroc est de 12% un peu près comme l'Espagne, No comment !!!!!!!!!!!
Il y aussi une autre réalité liée à nos universités : les diplômes menant à des voies de garages pour lesquels, même dans les pays où il y a peu de chômage, il n' y aura pratiquemment jamais de débouché. Deuxième point : cette mentalité qui consiste tjrs à chercher du travail dans la fonction publique, au lieu de se tourner vers le privé. Je connais des gens, ici, même en France, qui ont de l'expérience et bardé de diplômes et qui ne rêvent que d'une chose, bosser dans un ministère au Maroc. je sais que tout n'est pas rose (loin de là), mais il y a aussi ces réalités au Maroc.
Le Maroc a besoin des ouvriers qualifiés comme menuisier, mécanicien, poseur de céramique, réparation des réfrigérateurs, électricien, plombier, etc…… Les Marocains veulent porter la cravate. Il ne veulent pas se salir les mains.
Tu vas un peu loin. Les marocains sont des bosseurs et sont près à se salir les mains. Le souci c'est que notre chômage structurel est énorme par rapport à la demande du marché.