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lettre ouverte à sa majesté mohammed 6
l
6 avril 2007 21:19
bonsoir tout le monde,
CONTRE L'OUBLI, 10 MOIS et 7 JOURS que nizar-amine vit sans père. Sa mère sans mari et le père sans famille.
cordialement
l
7 avril 2007 16:24
Votre affaire relève de la compétence du Président du conseil municipal,si non,allez'y voir avec le Président du conseil préfectoral de la ville de Mohammedia.Je me suis renseigné à votre place.Il s'agit d'un type droit et juste.Il s'appelle:Moutawakil Mohamed.Vous n'avez rien à perdre,contactez-le,sinon,adressez-vous aux quotidiens qui dérangent les autorités comme: Al massae,Al ousboue,et autres.Bon courage
l
9 avril 2007 04:42
bonjour tout le monde,
cher monsieur levagabond,
Vous avez sans doute constaté que j'ai mis 2 jàoours à répondre, le temps de la reflexion. Je vous remercie de tout coeur de vous être donné la peine et croyez-moi, cela me va droit au coeur. Pour ce qui concerne M. Moutawakkil, il est parfaitement au courant de l'affaire de A à Z. C'est tout cela qui me fait mal, voilà un homme qui sait que le caid a piétiné ces plates bandes, qu'il s'est ingéré dans ces affaires jusqu'à accuser le responsable de la division économique de Mohammedia d'avoir délivré une autorisation pour un endroit qui ne devait pas l'avoir. Ce Monsieur, par ailleurs intègre et très professionnel s'est déplacé sur les lieux pour revérifier par lui-même que c'est bien le local ouvert toutes les saisons estivales depuis plus de 25 ans. Donc, à prime abord je n'ai pas vu ce qu'il pourrait faire vu que ni le pacha, ni le gouverneur, ni les affaires internes (équivalent RG), ni même le wali du grand casablanca n'onr rien fait. D'ailleurs, je le précise sur mon courrier, ce caid est un homme qui a des appuis solides.
Par la suite, j'ai continué à reflechir à votre proposition et il est vrai que je ne sais pas si M. Moutawakkil a écrit à qui de droit pour manifester au moins sa désapprobation concernant l'ongérence de ce ca*ïd. Je rappelle que les affaires maritimes auraient du le faire également sachant que c'est le domaine maritime qui par dahir a autorité sur les ports et les plages et c'est à lui de mandater le caïd, la gendramerie ou la police en cas d'occupation illégitime. J'enverrai donc un courrier à M. Moutawakkil en esperant qu'il manifeste sa condamnation de ce genre d'agissements.
Pour ce qui concerne la presse que vous avez cité, je vais les alerter également sachant que la majeure partie de nos quotidiens et hebdomadaires ont reçu mes courriels sans effet à ce jour. D'ailleurs j'allais entamer la 3ème phase concernant l'appel à la presse française, une fois la 2ème phase (montage vidéo) achevée.
Mille merci à vous et à toutes celles et ceux qui ont et continuent à apporter leur soutien car je remarque certaines attaques infondées qui voudraient tendre à me discréditer mais je ne perd pas de temps dans les balivernes.
encore des millions de merci.
cordialement

Citation
levagabond a écrit:
Votre affaire relève de la compétence du Président du conseil municipal,si non,allez'y voir avec le Président du conseil préfectoral de la ville de Mohammedia.Je me suis renseigné à votre place.Il s'agit d'un type droit et juste.Il s'appelle:Moutawakil Mohamed.Vous n'avez rien à perdre,contactez-le,sinon,adressez-vous aux quotidiens qui dérangent les autorités comme: Al massae,Al ousboue,et autres.Bon courage



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/04/07 04:46 par le_marocain.
l
9 avril 2007 15:07
Cher ami,ne baissez pas les bras.Je continuerai à vous soutenir,mais c'est dommage que je vis très loin de cette Mohammedia(autrefois on l'appelait Fedala,cité des fleurs et des sports élégants).Une ville qui ne méritais pas une telle défiguration.Contactez Mr Moutawakil,et aussi le vice président(Mr Med Belhajjam),d'après mes amis Fédaliens qui n'appartiennent à aucun parti politique pourri,il s'avère que lui aussi est un jeune homme juste et droit,loin de tous soupçons.En fin,je vous conseille de contacter le quotidien indépendant"Al massae". Envoyez un mail au directeur de publication Mr Rachid Nini:[email protected]
l
9 avril 2007 15:37
Bonjour,
OK. Mille merci. Pour ce qui concerne le quotidien, je vais vérifier sui je n'ai pas déjà contacté M. Rachid NINI, le cas echéant , je le ferai immédiatement et encore merci pour votre soutien ainsi que celui de toutes et tous les autres.
cordialement
9 avril 2007 20:07
Ce post intitulé '' lettre ouverte à sa majesté mohammed 6 ''

Cette lettre a-t-elle été adressée, au moins, à son destinataire ?
Si oui, pourquoi aucune réaction d'un service quelconque rattaché au Roi ??
J'ai déjà donné mon soutien, tout au début. Je reviens et constate qu'il n ' y a aucune amélioration , c'est-à-dire que le problème ( injustice -abus de pouvoirs... ) ne fait que durer.

Attaquez sur tous les fronts du moment que vous êtes intimement convaincu d'avoir subi des dommages de la part de certaines autorités !!
On ne vit qu'une fois... Bonne chance.
l
10 avril 2007 12:04
bonjour tout le monde,
eh oui, comme vous le constatez, aucune réponse de nulle part. Je n'arretterai pas tant que justice ne sera pas rendue. Heureusement que je peux voir mon fils via internet, il avait 3 mois, aujord'hui, il a 13 mois et ce silence ne me laisse rien présager de bon. Cela veut dire simplement que ce Caïd est tout puissant, qu'il continue à être soutenu contre vents et marées et que par conséquent ces menaces à mon égard n'en font que prendre plus de poids encore.
Il ne faut pas oublier (c'est précisé dans le post) que ce type là avait tortueé un citoyen pendant 2 heures de temps avec ses auxiliaires. La presse en a parlé, rien n'a été fait. Différentes plaintes sont posées contre lui, mais n'aboutissent jamais. Il suffit d'aller à mohammedia, de poser des questions sur ce type et vous verrez ce qu'en dit la population. Il est tristement celèbre, si rien n'est fait, un jour, cela finira par un drame encore pire. Il y a beaucoup de citoyen qui l'ont en ligne de mire.
Je ne suis pas pour la violence mais pour le droit de chacun à bien vivre et en toute dignité et je dis que lui et ceux qui le protègent sabotent tous les efforts faits pour un Maroc meilleur.
Mais comme vous dites, on ne vit qu'une fois et je continuerai jusqu'à ce que justice soit faite.
cordialement.

Citation
demha a écrit:
Ce post intitulé '' lettre ouverte à sa majesté mohammed 6 ''

Cette lettre a-t-elle été adressée, au moins, à son destinataire ?
Si oui, pourquoi aucune réaction d'un service quelconque rattaché au Roi ??
J'ai déjà donné mon soutien, tout au début. Je reviens et constate qu'il n ' y a aucune amélioration , c'est-à-dire que le problème ( injustice -abus de pouvoirs... ) ne fait que durer.

Attaquez sur tous les fronts du moment que vous êtes intimement convaincu d'avoir subi des dommages de la part de certaines autorités !!
On ne vit qu'une fois... Bonne chance.
l
10 avril 2007 15:21
Que dit l'association des droits de l'homme?
www.amdhom.org.ma
Bon courage
l
10 avril 2007 17:49
Citation
levagabond a écrit:
Que dit l'association des droits de l'homme?
www.amdhom.org.ma
Bon courage

bonjour à toutes et tous et à vous M. Levagabond,
mille merci à vous. je suis allé sur le site amdh.org.ma et j'ai vu qu'il n'a pas été mis à jour depuis le 21/12/2007. Je leur écit quand même à tout hasard.
Par ailleurs, j'ai vérifié et j'avais bien écrit à M. Rachid Nini le 13 mars. J'avais ecrit au journal hebdo, telquel,l'opinion, maroc hebdo, diwan al madalim, aujourd'hui le maroc, le matin. J'en ai certainement oublié, pas une seule réponse, pas une seule sans parler du gouvernement bien entendu et de la présente lettre qui se trouve sur le site du premier ministre soi-même. Je ne sais pas si les mails sont lus, mais j'ai l'impression que les sites web sont comme le reste, une façade pour dire que nous sommes à la page. J'ose esperer que si la presse marocaine n'a pas relayé l'evennement, c'est parce qu'elle l'a prévu pour une date untérieure, ce serait malheureux que l'on n'en parle qu'une fois qu'un organe de presse l'aura fait.
En tout état de cause, cela continue à prouver ce qu'un haut fonctionnaire de la police m'avait dit : "peut-être que vous MRE arriverez à nous debarasser de cette plaie, mais je sais qu'ici aucune plainte n'a jamais été jusqu'au jugement contre lui. Il parait que son père ou son oncle est caïd au palais".
Ce caïd lui-même me l'a dit en substance: "vous ne poourrez rien contre moi, rien du tout, alors pensez à rentrer sain et sauf, vous n'êtes pas encore sorti du maroc". Cet homme devant témoins m'a dit par 2 fois que la loi quand elle n'arrange pas, on sait comment ne pas en avoir besoin. Allez comprendre.
Ce n'est pas une lubie de ma part d'avoir adressé cette lettre à sa majesté, on sait debarrassé d'un basri pour voir des petits basri prendre place un peu partout.
Cordialement.
l
10 avril 2007 19:45
Et "le canard enchainé"?,il les fera sortir de leur silence.Ca c'est sûr.
l
10 avril 2007 22:56
Citation
levagabond a écrit:
Et "le canard enchainé"?,il les fera sortir de leur silence.Ca c'est sûr.

bonsoir tout le monde et merci à vous,
je n'irai quand même pas vers un journal satyrique. Je ne veux pas que quelque chose d'aussi important tourne à la derision. Je tiens à ce que ces coupables soit jugés et que les moyens utilisés pour cela soient aussi serieux que les domages causés. Il ne faut pas oublier que je vis réellement amputé de mon côté affectif, qu'il y a un bébé qui vit sans père, une femme sans mari et que je suis sans ma famille mon épouse et mon bébé.
Par contre, j'ai déjà commencé des contacts avec la presse française, je verrai si cela aboutit.
J'ai fait totalement confiance au Maroc nouveau, j'y ai mis toute mon énergie et je peux le prouver. Même quand j'ai subi l'arbitraire une première fois, je suis resté confiant dans l'aboutissement. La preuve, j'y suis retourné à une fréquence inoui. Quand je vois le résultat à ce jour, je suis déçu, profondément déçu.
Ils ne peuvent pas eternellement fermer les yeux et se boucher les oreilles parce que vivant, je ne compte pas m'arrêter tant que justice ne soit pas faite et que je vois ces gens payer pour ce qu'ils ont fait.
Encore merci.
Cordialement
l
11 avril 2007 13:02
Vous voulez que justice soit rendue,alors il faut miser gros."Le canard enchainé"n'avait jamais cesser de rendre juste pas à une personne isolée,mais à des peuples entiers.C'est un journal qui commence par la fin pour venir au début.Quand vous parlez du Maroc nouveau,pour moi ,il est toujours encien,à l'exception de quelques retouches.En attendant des jours meilleurs,laissons les riches s'enrichirent ,et les pauvres s'......Et vive la dépocratie et les droits de l'homme.
C'est à vous que revient le dernier mot.
Bon courrage
l
12 avril 2007 03:14
bonjour,
je partage totalement votre avis sur le canard dont je suis lecteur depuis plus d'une vingtaine d'année. J'espère que vous ne m'avez pas mal compris, mais je ne veux pas que cela tourne à la dérision. Le canard possède de loin de grands investigateurs, c'est clair, mais il se situe lui-même dans le fait d'êtres satirique. Je ne dis pas que je n'y viendrai pas un jour, mais pour l'instant, c'est trop vivace pour cela
encore merci
cordialement

Citation
levagabond a écrit:
Vous voulez que justice soit rendue,alors il faut miser gros."Le canard enchainé"n'avait jamais cesser de rendre juste pas à une personne isolée,mais à des peuples entiers.C'est un journal qui commence par la fin pour venir au début.Quand vous parlez du Maroc nouveau,pour moi ,il est toujours encien,à l'exception de quelques retouches.En attendant des jours meilleurs,laissons les riches s'enrichirent ,et les pauvres s'......Et vive la dépocratie et les droits de l'homme.
C'est à vous que revient le dernier mot.
Bon courrage
l
12 avril 2007 15:36
Quand on est en guerre,on ne fait pas la différence entre les lances pierres et les armes biologiques.Toutes les armes sont permises.
l
17 avril 2007 16:31
Citation
levagabond a écrit:
Quand on est en guerre,on ne fait pas la différence entre les lances pierres et les armes biologiques.Toutes les armes sont permises.

Bonjour à toutes et tous,
Merci M. Levagabond. Pour l'instant, je suis à la recherche de la justice. J'approuve ce que vous dites, mais je ne suis pas encore en guerre. Quand ce sera le cas, mes actions serontt dignes d'un véritable guerrier. Je n'espère en arriver là. J'espère qu'on me rendra justice rapidement et que je puisse enfin voir mon bébé, ma femme et le reste de ma famille.
cordialement
C
17 avril 2007 18:07
Est ce qu'il s'agit vraiment d'une lettre pour le roi ou une demande d'aide publique ?
F
18 avril 2007 12:48
Citation
bela3mane a écrit:
Personellement je ne comprends pas ce genre de lettres ni les réactions comme celle de Trapatouni.
Ce sont des cas individuels et, nous, en tant qu'individus vivant à l'étranger nous ne pouvons ni juger ni vraiment comprendre.

A mon avis il faut laisser le forum être un forum: pour l'échange de l'information et pour les discussions, et non une platforme à user pour exteririsers ses frustrations.

Ceci dit bon courage à tous ceux qui sont entrain de régler leur problème. Il y en a pertout dans le monde.

Cordialement



Clap Tout à fait d'accord.
EN AMOUR, C'EST CE QU'ON NE DIT PAS QU'ON ENTEND LE MIEUX.
l
19 avril 2007 15:43
Citation
Chikh Douar a écrit:
Est ce qu'il s'agit vraiment d'une lettre pour le roi ou une demande d'aide publique ?

Bonjour à toutes et tous,

c'est la copie de la lettre que je lui ai adressé après avoir adressé des courriers à tous les responsables sensés avoir la compétence et la responsabilité de gerer ce genre d'affaires. Je l'ai publiée pour qu'il n'y ait plus de doute sur le fait qu'il soit au courant ou du moins ses collaborateurs. La demande d'aide publique est de fait puisque j'ai demandé à mes concitoyens de me soutenir, de ce côté là, je n'ai pas été déçu. La preuve, toutes les participations à ce post.


cordialement
l
23 avril 2007 16:33
Bonjour à toutes et tous,
La première fois où j'avais subi l'arbitraire avait donné naissance à un article au Journal Hebdo, dont voici le texte :
L'étrange destin de M. EL FEHLI

L”histoire abaracadabrante mais réelle d’un homme victime de l’arbitraire, qui ne devra son salut qu’à la corruption.
Tout semblait pourtant s’arranger pour Abdelilah El Fehli. Cet ingénieur qualiticien, la quarantaine entamée et au français parfait, confortablement installé dans l’Hexagone depuis 24 ans, avait enfin réussi à obtenir un divorce qu’il peinait à arracher à sa première femme, une Française rencontrée durant ses études en Bretagne, et s’apprêtait à épouser celle qu’il a connue en 98, une jeune Marocaine qui vivra à ses côtés ses déboires avec la justice marocaine. D’ailleurs, c’est à dessein qu’il a débarqué de France ce dimanche 5 septembre, son mariage étant prévu deux semaines plus tard, le samedi 18. « Depuis toujours, je considère Amal comme ma femme. Sous peine d’être accusé de polygamie, je devais divorcer avant de l’épouser juridiquement, bien que Al Orf ait force de loi chez nous. J’ai tout fait pour que cette relation soit halal. J’ai organisé la rencontre de nos familles et nous avons lu la Fatiha. D’un point de vue religieux, elle est ma femme ».
voyage au royaume d’ubu
Un constat pas forcément partagé par les forces de l’ordre qui l’ont embarqué sans ménagement le soir du 9 septembre, à la suite d’un malheureux concours de circonstances comme il peut en arriver à n’importe qui présent au mauvais endroit, au mauvais moment. Il se souvient : « Ce soir-là, vers 1 heure du matin, ma femme est descendue de l’appartement qu’elle partage à Mohammedia avec une colocataire et dont je paie le loyer, chercher quelque chose dans mon camping-car stationné juste en face de l’immeuble. Elle y restera bloquée. Voyant qu’elle tardait, je l’ai envoyé chercher par son amie pendant que je travaillais sur mon ordinateur portable. Un peu plus tard, je me penche à la fenêtre et découvre une fourgonnette de police arrêtée à leur hauteur. Je descends ». Et c’est à ce moment-là que son voyage au royaume d’Ubu débute. On lui demande s’il a bu et, candidement, il répond « oui, comme quelqu’un qui a pris un apéro ou un digestif ». Tout de go, on lui demande de monter dans le panier à salade, les filles avec. Sans autre forme de ménagement, mais sans violence non plus. Il ne comprend pas, demande des explications, la raison au moins. De plus, sa femme est en pyjama et lui-même n’a aucune pièce d’identité sur lui, son portefeuille étant resté dans l’appartement. Le niet est poli, mais toujours aussi ferme. On lui refuse même la fermeture de son véhicule, qui restera béant pendant toute la durée de la détention et sera, selon ses dires, visité par des policiers qui embarqueront « des cigarettes, de la bière et une bouteille de champagne ». Résigné, il obtempère, avec l’espoir que tout sera réglé au commissariat. Après tout, que lui reproche-t-on ? D’avoir bu deux ou trois verres ? L’alcool est en vente libre au Maroc et il n’a commis aucun esclandre. Ce sera l’affaire d’une heure, deux tout au plus. Chimère. « Une fois dans le fourgon, au lieu d’aller directement au commissariat qui se trouvait à 3 minutes de là, on s’est baladés une demi-heure durant laquelle on ma ressassé cette phrase : ouach anta machi maghribi. Fham rassek*. Il faudra que je leur jure qu’ils n’auront pas un centime pour qu’ils se décident à nous emmener au commissariat ». Et la suite sera loin d’être simple.
Le manque d’hygiène
Il est dirigé en compagnie des deux femmes dans la cave, sa supplique récurrente de rencontrer un divisionnaire restant sans effet. Ce qui le chagrine davantage, c’est que toute la scène se soit déroulée sous les yeux d’une fillette de 10 ans, la fille de la colocataire de sa femme qui « n’a rien à voir avec cette histoire ». Alors, il attend. Pas très longtemps, le temps qu’un jeune inspecteur vienne le chercher, « un gars très sympathique du nom de Hassan Serhane, un garçon valeureux qui mériterait d’être à la place de son chef ». La suite ? « On m’emmène voir le commissaire, un certain M. D. Et là, stupeur ! Il était soûl. J’insiste, il avait beaucoup bu, les yeux injectés de sang, les cheveux ébouriffés et surtout, il ne voulait adresser la parole à personne. Il agissait par gestes dédaigneux à mon égard et intimait l’ordre qu’on m’emmène ». Il sait alors qu’il passera sa première nuit en prison, lui qui insiste sur le fait qu’il n’a jamais eu de démêlés avec la justice, que ce soit en France ou ailleurs. Ce qui le révulse, c’est qu’à ce moment-là de l’histoire, il ne sait toujours pas pourquoi il a été arrêté. Vêtu d’un tee-shirt, d’un short et de tennis, il se voit refuser un coup de fil ou une quelconque assistance juridique.
a suivre, page suivante..



Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/04/07 16:33 par le_marocain.
l
23 avril 2007 16:36
L'etrange destin de M. EL FEHLI (Suite)

Il insiste pour rencontrer un divisionnaire, un membre de la Fondation Mohammed V, n’importe qui. Toujours sans succès. Il se demande encore, s’il est vrai qu’une fois arrêté au Maroc, l’on doit attendre de passer devant le juge avant de pouvoir rencontrer un avocat. Il en tremble de rage et peste contre cette non-assistance à Marocain en danger. Avec moult détails, il revient sur son lieu d’incarcération, choqué. Parle d’une cave avec des barreaux, sans hygiène aucune. Se remémore les deux toilettes turques pour un nombre incalculable de personnes et les couches repoussantes de crasse sur lesquelles ils sont censés passer la nuit. Et puis surtout, lui reviennent à l’esprit les larmes incessantes de sa femme, effondrée, et la mesquinerie des hommes : « Pour que l’on puisse nous acheminer de la nourriture, un policier m’a demandé un téléphone portable que j’ai dû donner. Puis 200 dirhams pour que ma femme puisse mettre une jellaba sur les épaules, étant donné qu’elle était en pyjama et 200 autres dirhams pour des sandwichs. Un vrai racket ».

viennent les altercations

Le lendemain, il est « monté » et transporté au commissariat du 5ème arrondissement pour interrogatoire. Reçu par un commissaire, il demande à lui parler en privé et se fait rabrouer aussi sec. Sur le terme « interrogatoire », il marque un temps d’arrêt et rectifie avec virulence : « Ils ne posent pas de questions, ne cherchent pas à savoir la vérité. Ils sont tellement affirmatifs dans ce qu’ils disent qu’ils ne veulent en fait qu’une confirmation ». C’est sa femme qui passe la première sur le gril. Début des altercations. « C’était un certain commissaire T. C. qui menait le bal, secondé par l’inspecteur O.A. A un moment, je les entends la traiter de pute avec des "Dinamouk" en sus. Je me lève, vais les voir et leur demande à ce qu’elle soit respectée. En vain. Ces gens-là sont des voyous ». Vient son tour d’être reçu. Il commence par remercier le commissaire de lui accorder cet entretien qu’il quémandait presque et se fait très vite remettre à sa place. « Il me dit alors que l’affaire était simple, que je venais chez des prostituées, après avoir bu. Je proteste et lui parle de preuves. Il me demande si j’ai un acte de mariage et parle de fassad, s’enquiert de ma situation maritale et évoque le terme adultère. Je ne dis rien. Ils vous mettent une pression terrible en affirmant que seul ce qu’il y aura dans le PV qu’ils auront établi comptera. Psychologiquement, c’est très dur ». Déstabilisé, il s’entend dire que sa femme et lui prendront cinq ans, dix pour la coloc’ car le bail est à son nom. Sonné, il tente de faire comprendre à son vis-à-vis qu’il n’aurait pas dû être arrêté mais seulement convoqué, car il ne représentait un danger ni pour lui-même, ni pour autrui. « Je ne risquais pas de quitter le Maroc, nous sommes tous fichés à la douane », précise-t-il.
la honte

Avec ses mots, qu’il veut les plus simples possible, il tente de démonter un à un les chefs d’accusation. Concernant la prostitution, il demande à ce que l’on appelle les parents de sa femme et les siens au téléphone pour confirmation de leurs fiançailles. Quant à l’adultère, son acte de divorce se trouve chez lui, à l’appartement malheureusement quitté dans la précipitation. Il doit observer qu’il n’a aucun papier d’identité sur lui, pour qu’on lui permette d’aller les ramener, menottes aux poings et escorté de façon musclée. Mais il semblerait « que les choses aient déjà été réglées auparavant », glisse-t-il avec un sourire. On lui apprend à l’appart que celui-ci avait été visité de fond en comble par la police avant son retour vers le commissariat, où toute la famille, surtout celle de sa femme, l’attend. Il parle de honte ressentie, face à des dizaines de personnes qui ne savent même pas pourquoi il a été arrêté, mais il l’a été quand même. « Quand je suis revenu, toujours menotté, j’ai su qu’il y avait eu négociation avec le commissaire. Je saurai plus tard que la somme de 3000 dirhams avait été prise de mon portefeuille pour lui être remise, même si je suis fondamentalement contre la corruption ».

suite (page suivante)
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