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L'état islamique vaincu au proche orient
21 février 2019 21:13
En 2009 les milices chiites et le gouvernement irakien de Nouri Al Maliki annonçaient la défaite de l'état islamique, 4 ans plus tard cette même organisation revenait plus puissante que jamais surfant sur les tensions confessionnels . Aujourd'hui l'histoire se répète et la page est loin d'être tournée ...
I
21 février 2019 21:32
Enfin il était temps!Danse
Citation
Zulfikar28 a écrit:
En 2009 les milices chiites et le gouvernement irakien de Nouri Al Maliki annonçaient la défaite de l'état islamique, 4 ans plus tard cette même organisation revenait plus puissante que jamais surfant sur les tensions confessionnels . Aujourd'hui l'histoire se répète et la page est loin d'être tournée ...
A
21 février 2019 21:47
_explosion démographique
_pays gérer à la bledarde donc corruption généralisé ,détournement d'argent etc
_sécheresse qui va faire qu'augmenter donc moins de récoltes=moins de bouffes
_les rescapés qui ont vu leurs familles tuaient sous les bombardements et qui verront qu'il n'y a pas d'avenir
_les puissances occidentales qui ont de plus en plus de mal à envoyer des troupes voir les maintenir sur place

Comment ça va finir?

quand à cette victoire c'est une victoire à la Pyrrhus...

sinon faut lire les militaires j'ai pas suivi les événements car je regardes plus les infos mais je suis tombé sur ça



[www.asafrance.fr]

Au XIXe siècle, le sort d’une bataille mettant en jeu quelques milliers
d’hommes était réglé en une journée – Austerlitz par exemple ; au XXe siècle, il
faut compter en semaines – que l’on pense à la poche de Dunkerque en 1940 ; au
XXIe siècle, il faut près de cinq mois et une accumulation de destructions pour
venir à bout de 2 000 combattants ne disposant ni d’appui aérien, ni de moyens de
guerre électronique, ni de forces spéciales, ni de satellites. Telle est la réalité de la
guerre aujourd’hui qui doit nous conduire, décideurs politiques et chefs militaires
à un examen critique salutaire sur notre façon de concevoir et faire la guerre.

Certes, la bataille d’Hajin a été gagnée mais de façon très poussive, à un
coût exorbitant et au prix de nombreuses destructions. Certes, les Occidentaux, en
refusant d’engager des troupes au sol, ont limité les risques et notamment celui
d’avoir à s’expliquer devant l’opinion. Mais ce refus interroge : pourquoi entretenir une armée que l’on n’ose pas engager ? Si la réduction du dernier bastion de
l’État islamique ne vaut pas la peine d’engager des troupes conventionnelles, quelle
cause sera assez importante pour le faire ? Extrêmement à l’aise pour remplir les
grands états-majors multinationaux d’une ribambelle d’officiers, les nations occidentales n’ont pas eu la volonté politique d’envoyer 1 000 combattants aguerris
régler en quelques semaines le sort de la poche d’Hajin et épargner à la population
plusieurs mois de guerre.
A
21 février 2019 22:04
un peu d'optimisme on comprendra que le chaos n'est pas prêt pas de s'arrêter...

Car système similaire dans ces pays et donc mêmes résultats un jour ou l'autre



[www.nouvelobs.com]

Ce que la Syrie laisse présager de l'ère des guerres de l'eau

Le gouvernement aurait pu être attentif aux signes avant-coureurs provenant du monde rural. Or, le régime syrien avait choisi de se servir du programme de développement agricole, à travers de grandes entreprises rurales, pour développer des relations clientélistes avec un nombre restreint de familles du monde des affaires.

Le choix de consolider ces alliances locales avec des familles influentes a rendu le régime peu attentif aux signaux provenant du milieu rural – informations sur la dégradation des sols et la diminution du niveau des aquifères, protestations, migrations de plus en plus importantes. Lorsque la sécheresse a durement frappé, les citoyens des régions rurales disposaient de peu de relais pour demander de l’aide du régime car les relais du pouvoir demeuraient entre les mains des élites entrepreneuriales qui avaient été promues par le gouvernement.

Ce que la crise syrienne démontre, c’est certes que la sécheresse peut contribuer à provoquer des troubles socio-politiques ; mais surtout, elle souligne que la crise politique ne trouve pas tant son origine dans le déficit hydraulique provoqué par la sécheresse, mais bien davantage dans les choix économiques du modèle d’exploitation de la ressource, qui a contribué à accentuer les problèmes environnementaux et à miner les bases économiques du monde rural (6).

[www.nouvelobs.com]

Le Nigeria est la première puissance africaine en termes de population et de PIB. Ses récents taux de croissance sont spectaculaires. Il fait partie des pays qui gagnent. Mais en même temps, il a toléré pendant 10 ans une rébellion armée sauvage qui a terrorisé tout le nord-est du pays et qu'il a été incapable d'enrayer, à partir de la fin 2014.

Le nord-est du pays est ravagé sur une surface grande comme la Belgique, son économie est en ruine, près de 2 millions d'habitants ont dû fuir. Les pays voisins, Niger, Cameroun et Tchad doivent intervenir, pour éviter tant la contagion que, pour le Tchad, l'étranglement de son économie. Nous avons donc, dans un même pays, une Afrique qui se développe de manière spectaculaire, avec des élites parfois remarquables, et des poches oubliées de misère… Jusqu'à ce que les oubliés trouvent des kalachnikovs.
 
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