Oui 1000 fois oui le maroc, n’est ni la tunisie, ni l’égypte mais bien pire à regarder les classements internationaux en matière de développement humain. Il faut arrêter de croire que chez nous c’est plus paradisiaque. Le mot qui revient le plus souvent dans la sphère politico-économique est PROCESSUS, processus de développement, processus des réformes, processus de démocratisation et bientôt un nouveau processus verra le jour : le processus de revendications. Qu’il est magique ce mot, plus puissant que la morphine pour endormir, neutraliser toute volonté de changement structurel profond. Bien qu’un processus de par sa définition même soit limité dans le temps et doive donner un résultat, chez nous, il est le frère jumeau du processus de paix israélo-palestinien, interminable, trompeur par les manœuvres dilatoires qui l’accompagnent, de la partie vers laquelle penche le rapport de force. Notre fumeux processus de démocratisation avec des listes et des couleurs, des découpages millimétrés de circonscriptions électorales pour favoriser les partis de l’administration, n’intéresse guère qu’un tiers du corps électoral. Plus le temps passe, plus je trouve qu’il ressemble au processus référendaire proposé par le maroc en 1981 au sahara. Patience, une démocratie véritable deviendra une possibilité à l’horizon 2030, à moins d’ici là qu’on nous propose une forme d’autonomie démocratique.
Oui je crois que c'est ce que tu as de mieux à faire, l'égypte et la tunisie sont mieux classés que le maroc en matière de développement humain IDH (éducation, santé principalement). C'est sur qu'il ne disposaient pas ou peu de partis administratifs noyautés par le pouvoir. Certes on ne pouvait pas non plus manifester "librement". Depuis que les marocains s'époumonent à réclamer davantage de justice, de droits, de dignité , qu'ont il obtenu? Tout le monde sait sauf peut être toi qu'au maroc l'impunité des corrompus est notoire.Alors si tu veux toujours te sauver, bon vent
Je pense que ce n'est même plus une question de classements mais de conjoncture générale dans les pays arabes ajoutée à, apparement, une mauvaise lecture des évènements et des choses.
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