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amirene a écrit:
salam
quel âge ont les enfants concernés ?
il y a plusieurs enfants porteurs de handicap (trisomie, autisme, surdité) dans l école maternelle de ma fille et les enfants sont parfaitement intégrés
ça se passe peut-être différemment avec des plus grands
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OursBrun a écrit:
Alekoum salem
il donne le smyle ton post, rien qu'en pensant à ces petites crapules ahah
Je n'aurai jamais pensé a ce terme "d'ambivalence" pour un enfant
Une chose est certaine, il est régit par ses émotions. Ca peut jouer, s'entendre super bien et courir partout mais dès qu'un marche sur le pied de l'autre ca y est "c'est plus mon ami".
Ils me tuent ahahah
Quand tu dis parle "d'intégration" tu vises quelle tranche d'âge ? Parce que le discours ne sera pas le même en fonction de ca
Bonne journée
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☀️ a écrit:
J’adore les mioches. Mais alors en avoir à moi me semble de plus en plus impensable.
Je pense que je n’aurais pas la barrière que j’ai comme avec les autres.
Oui ils réagissent bcp aux émotions. Ils ont besoin de bcp de réassurance et de confiance.
Les jeux à élimination peuvent leur faire perdre confiance en eux, ils s’énervent et pestent. Alors c’est peut-être bateau mais pour moi il est important de leur expliquer en fin de game qu’il n’y a pas de perdant parce que même une défaite mène à la victoire, et que quand on joue on ne perd pas on gagne tout ce qu’on gagne grâce au jeu et aux autres.
Quand ils tombent les tout petits, les reassurer, leur mettre de l’eau, l’histoire du bisou magique pour les enfants proches de nous, leur frotter le dos leur demander si ils veulent respirer un peu ou retourner jouer avec les autres (svt ils veulent y retourner).
Ne pas les laisser s’enfoncer dans des rixes en se disant que ça va passer. Genre deux filles qui ne se parlent plus et ça crée des camps adverses etc.
Voilà ce que j’observe…
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citronnette a écrit:
Salam
Face à des enfants qui ne sont pas les tiens, tu n'as pas à les éduquer. Par contre, il faut leur édicter des règles.
Donc ensemble, on ne doit pas se moquer, taper, rabaisser, rejeter ... l'autre.
Parce qu'une fois rentré chez eux, ben ils continueront à faire comme leurs parents leur montrent et c'est leur éducation à eux qui prévaudra en toutes choses.
Donc en groupe, il faut établir des règles, qu'on inscrit sur une feuille, un tableau, afin de pouvoir les relire quand une situation malheureuse arrive.
Et si un des enfants ose dire qu'il n'est pas d'accord avec ça, faudra être ferme et lui dire qu'ici, c'est comme ça que ça se passe et qu'il n'a pas le choix. C'est la règle de la maison, de l'établissement.
Faut fonctionner sous forme de règles à donner.
Après, si c'est dans le cadre d'un travail où tu as vraiment affaire à beaucoup d'enfants, il ne faut pas hésiter à les mélanger pour forcer les mauvais à être en contact des plus faibles. Tout en veillant que le plus faible ne se sente pas davantage persécuté. Donc ne pas les mettre non plus avec les plus hards, les amener progressivement à ce qu'ils se côtoient. On a parfois de bonnes surprises.
Tu fais les centres aérés ? Ou ça n'a rien à voir ?
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☀️ a écrit:
Walikom selem
Je ne suis pas d’accord avec toi. On participe tous à notre niveau à l’éducation des enfants, à partir du moment où l’on est en contact (plus ou moins prolongé) avec eux.
Des règles il faut les expliquer et non pas juste les édicter. Du moins c’est ma philosophie de vie à moi.
Même Dieu qui nous donne des ordres nous les explique. Alors si Dieu le fait on est qui nous pour juste donner des règles sans même chercher à leur expliquer ?
Je prends tjrs le tps d’expliquer à l’enfant la raison de telle ou telle chose. Par exemple avant de lui dire de sortir du groupe pour « se calmer », je le prends à part en lui disant de sa calmer parce que sinon il va devoir venir avec moi pour le faire et que ça va lui gâcher son moment.
Je nenpense pas que nous qui côtoyons les enfants devons fonctionner en « brutes » qui ne font qu’edicter des règles. Du moins c’est mon mantra. Je ne suis pas là pour faire la police ou la nounou. Par contre si on peut s’amuser ensemble dans le respect, et apprendre les un des autres, là j’estime qu’on a réellement construit et gagné qqch tu vois.
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OursBrun a écrit:
Ahah c'est super chou de ta part et très pédagogue. C'est super ! On en veut plus des comme toi dans nos écoles !!!
Pour répondre à ta question initiale de "comment leur permettre de ne pas se focaliser sur la différence" ce qui me vient à l'esprit là c'est justement de jouer sur cette dimension "émotion". Je valoriserai l'enfant "différent" devant les autres pour qu'ils l'admirent....Après c'est à double versant, ils peuvent le jalouser....Compliqué cette affaire.
Après comme tu fais, en parler/en parler/en parler !
Bien joué en tout cas !
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☀️ a écrit:
Mmmh je t’avoue que cette notion d’admiration c’est pas trop dans ma pédagogie. Je suis plus partisane du respect et de la bienveillance envers l’autre.
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citronnette a écrit:
Ah mais je n'ai pas dit d'édicter des règles comme ça et hop, on obéit. Il faut amener une discussion autour de ces règles, des exemples, les rappeler quand ça dérape de nouveau, bien entendu.
Mais ces règles n'ont pas pour but d'éduquer les enfants comme si tu étais leur mère ou leur grande soeur. L'éducation, encore une fois, c'est les parents qui la leur donnent. Ces règles ont pour but de socialiser les enfants dans un milieu où il y a beaucoup de personnes différentes, aux éducations différentes (justement) ...
Tu dois prendre du recul face à eux.
C'est comme des fois, quand on prend la route, on voit des panneaux publicitaires où il y a des ordures pris en photos qui jonchent le bord des routes avec le slogan "vous faites ça, chez vous ?"
A chaque fois que je vois ce panneau, je lui réponds "mais chez moi, je fais ce que je veux". Il y a le domaine public et le domaine privé. C'est deux domaines différents. Et tu n'as pas à prendre le rôle d'une personne du domaine privé. Tu es dans le domaine public, tu dois agir en conséquence. On s'en fout de tes propres valeurs éducatives. Si tu travailles comme éducateur en ville, tu dois véhiculer les valeurs de la société.
On dit l'éducation nationale, pour leur apprendre à se comporter dans la nation. Chez soi, on n'a pas forcément la même éducation. Et on s'en fout de ce qui se passe à la maison.
Quand j'étais nounou, justement, je ne m'occupais pas de ce qui se passait chez les enfants. Mon boulot était de faire en sorte que tout se passe bien entre eux, que la journée se passe bien pour tout le monde. Point.
Après bien entendu qu'il faut expliquer. C'est la logique même.
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Sarrazin a écrit:
Salut.
Tu aurais dû ouvrir ce post, non pas uniquement aux filles mais aussi aux pères, qui ont un autre regard plus pragmatique, moins émotif que les mères.
Le problème posé est celui de toujours, celui des enfants comme des adultes : émotion versus raison, avec des réactions immédiates, simples extrêmes du tout ou rien : aimer/haïr .
Transformer une réaction intempestive négative en un comportement à long terme positif.
Exploiter la jalousie, le sens de l'appropriation, le sens de la rivalité pour asseoir l'émulation, l'esprit de la concurrence saine, la quête de la mise en valeur de soi par la propre mise en valeur de soi, la recherche de l'excellence, en précipitant pas son jugement (dixit Descartes).
Enfin, relativement à l'idée de l'intégration dans le groupe, il est nécessaire que dans ce processus l'enfant ne perde pas son indépendance, son caractère propre devenant "un dominé" suiviste au lieu d'être un leader indépendant et maitre de soi. Les excès des effets de groupe, de foule, de "meute" sont aussi à prendre en considération.
Le problème se ramène à la transmission de lois de comportements aussi bien en termes de règles sociales que de vie : apprendre à observer, à mettre en relation, à interpréter. Ce qui implique une communication saine, fournie, dense, explicative qui apporte des réponses à ses moindres interrogations, le mimétisme faisant le reste.
Bon courage
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☀️ a écrit:
Salut,
Vous êtes les bienvenus tant que c’est dans le respect. J’ai pris l’habitude de m’adresser majoritairement aux femmes, effectivement.
Oui c’est ce que je fais, ou du moins ce que j’essaye de faire. Je jargonne énormément avec les petits, en essayant d’expliquer avec des mots qu’ils comprennent, ou sinon d’expliquer ces mots complexes nouveaux pour eux, et ensuite je leur demande ce qu’ils ont compris, puis je le répète au cours de la journée pour qu’ils enregistrent. Car nous savons bon que la répétition est maîtresse de l’apprentissage.
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☀️ a écrit:
Encore une fois je ne suis pas d’accord avec toi. Mais c’est parce que mes limites société / personnes constituant cette société sont moins marquées que les tiennes.
En les recevant en structure on voit un bout des personnes qu’ils sont chez eux. Donc évidemment que c’est mélangé.
Tu parles du domaine public VS privé, alors que les deux se confondent bien souvent.
Qui plus est, je ne m’en fiche pas de ce qui se passe chez l’enfant.
Je suis prête à faire des signalements sans aucun souci, mais dans les règles. Car on sait bien que la parole de l’enfant dans notre société n’a que peu de poids face à celle d’un adulte.
Or les enfants sont des adultes en devenir.
Si tout le monde se dit comme toi, alors personne ne prend plus le temps d’essayer d’échanger avec ces enfants, sans se contenter de ce que l’on DOIT faire parce que la société nous le DICTE.
Nous avons 2 manières de penser différentes, je l’entends et je le comprends.
Je pense qu’au travail tu dois être le genre à faire le strict minimum parce que c’est ce qu’on t’autorise et te dit de faire.
Quand une chose me plait, à l’inverse, je m’y investis quitte à faire plus que la moyenne. Et en l’occurrence je choisis d’exercer dans des domaines qui me plaisent.
Si on n’aime pas les gosse et L’ÉDUCATION (nationale) (donc on les éduque au final) alors je pense qu’on a rien à faire ni en tant que parent ni en tant qu’encadrant (peu importe l’âge : nounou, auxiliaire de puer, animateur, enseignant, éducateur, etc.)
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OursBrun a écrit:
Ahah mais l'un n'empeche pas l'autre
Après j'ai peut être pas utilisé le bon mot. Quand j'écris "admiration" c''était dans le sens de "valorisation"
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☀️ a écrit:
Encore une fois je ne suis pas d’accord avec toi. Mais c’est parce que mes limites société / personnes constituant cette société sont moins marquées que les tiennes.
En les recevant en structure on voit un bout des personnes qu’ils sont chez eux. Donc évidemment que c’est mélangé.
Tu parles du domaine public VS privé, alors que les deux se confondent bien souvent.
Qui plus est, je ne m’en fiche pas de ce qui se passe chez l’enfant.
Je suis prête à faire des signalements sans aucun souci, mais dans les règles. Car on sait bien que la parole de l’enfant dans notre société n’a que peu de poids face à celle d’un adulte.
Or les enfants sont des adultes en devenir.
Si tout le monde se dit comme toi, alors personne ne prend plus le temps d’essayer d’échanger avec ces enfants, sans se contenter de ce que l’on DOIT faire parce que la société nous le DICTE.
Nous avons 2 manières de penser différentes, je l’entends et je le comprends.
Je pense qu’au travail tu dois être le genre à faire le strict minimum parce que c’est ce qu’on t’autorise et te dit de faire.
Quand une chose me plait, à l’inverse, je m’y investis quitte à faire plus que la moyenne. Et en l’occurrence je choisis d’exercer dans des domaines qui me plaisent.
Si on n’aime pas les gosse et L’ÉDUCATION (nationale) (donc on les éduque au final) alors je pense qu’on a rien à faire ni en tant que parent ni en tant qu’encadrant (peu importe l’âge : nounou, auxiliaire de puer, animateur, enseignant, éducateur, etc.)
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Sarrazin a écrit:
Salut,
Expliquer le maitre mot, inculquer les bonnes méthodes comme les bonnes habitudes en particulier celle du recours au dictionnaire.
Lors de mes études au primaire, l'instituteur consacrait environ une demi heure à l'étude du vocabulaire et à la recherche du sens des mots dans le dictionnaire après la séance de lecture.
Il nous a appris à dépasser le sentiment de rebut instinctif de cette tâche de recherche pour la rendre nécessaire porteuse de la satisfaction de mieux comprendre.
Les "bons points" ont contribué à développer un esprit d'émulation, surtout qu'après leur cumul, on avait droit à un petit livre offert en récompense.