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Journal algérien Liberté: la médiocrité dans le traitement de la question...
V
13 mars 2007 18:18
En lisant l´article ci-dessus sur le site liberte-algerie.com citant des articles sources du International Herald Tribune, Je me suis référé aux articles d´origines sur le site du IHT (http://www.iht.com/articles/2007/03/11/opinion/edletmon.php) afin de vérifier les sources du journaliste, et voici ce que j´ai pu constate comme erreurs de base commises par ce journaliste (qui est connus d’ailleurs par sa plume acerbe contre le Maroc) :

- Il attribue les courriers de deux lecteurs sur ce sujet a savoir Mr. Hurst Hannum du Hong Kong et Aron Lund Uppsala de la Suède, a Mr Mr. Hurst Hannum seulement (même si les 2 opinions convergent sur ce sujet).

- Il déclare que Mr Hurst Hannum est un Suédois alors que son CV sur le net montrequ´il est vraisemblablement Américain: [www3.hku.hk]


Avec ce genre d´articles et d´analyses (plutôt traductions) on peut écrire n´importe quoi et se proclamer journalise sans aucun respect pour la profession journalistique.

Voici l´article en question:
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Plan d’autonomie pour le Sahara Occidental
Un conseiller de James Baker détruit l’argumentation de Rabat

Par : Abdelkamel K.
Lu : (1586 fois)

Hurst Hannum, le conseiller de l’ancien chef de la diplomatie américaine, James Baker, affirme que “Rabat n’a point d’autorité pour imposer une solution unilatérale au Sahara occidental”.
Ce diplomate suédois, qui a aidé Baker à élaborer le plan de règlement du conflit du Sahara occidental, détruit les thèses avancées par le Maroc pour justifier son occupation du Sahara occidental et également le plan d’autonomie préconisé par le Makhzen.
Réagissant à une opinion publiée le 3 mars dans The New York Times par un ex-ambassadeur américain, Frederick Vreeland, il a publié dans le Herald Tribune International, un document dans lequel il souligne que “la question du Sahara occidental est un problème de décolonisation, rappelant que la Cour internationale de justice de La Haye avait clairement affirmé le droit des Sahraouis à la décolonisation et à l’autodétermination”. “En tant que conseiller de James Baker durant l’élaboration du plan qui fut connu sous le nom de plan Baker pour le Sahara occidental, je me vois dans l’obligation d’exprimer mon désaccord avec l’argument pro-marocain déclaré par l’ambassadeur Frederick Vreeland en faveur d’une autonomie pour le Sahara occidental dans son opinion intitulée : “Sage proposition d’un jeune roi"”, écrit Hurst Hannum. Selon lui : “Il est particulièrement évident que les revendications marocaines de souveraineté sur le Sahara occidental ne sont nulle part rejetées plus clairement comme elles le sont par la Cour internationale de justice en 1975 dans une opinion consultative, qui a, d’ailleurs, réaffirmé le droit des Sahraouis à la décolonisation et à l’autodétermination. Quant à la marche marocaine de 1975 pour réclamer le Sahara occidental, cité par M. Vreeland, il faut rappeler qu’elle a été une entreprise du gouvernement et fut largement condamnée.”
Poursuivant son argumentation, il expliquera que “toutes les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité de l’ONU dans les dernières années réaffirment le droit du peuple sahraoui à décider de son propre destin, seulement le Maroc rejette constamment toute proposition qui peut permettre la détermination du sort du Sahara occidental à travers un référendum libre”.
Pour l’ex-bras droit de James Baker “la proposition d’autonomie avancée par le roi Mohammed VI peut bien être une solution des plus sensibles pour le Sahara occidental, et le gouvernement sahraoui en exil et le peuple sahraoui doivent l’étudier sérieusement, mais, il faut souligner aussi que le Maroc n’a aucune autorité pour pouvoir imposer une solution unilatérale. De son côté, le Conseil de sécurité des Nations unies ne doit pas adopter de décision qui va à l’encontre des désirs du peuple du Sahara occidental”.
Par ailleurs, il déplore que M. Vreeland veuille que les États-Unis d’Amérique changent leur politique traditionnelle sur le Sahara occidental en reconnaissant l’annexion du territoire par le Maroc, en écrivant avec nostalgie, comment “des milliers de Marocains sans armes se sont introduits au Sahara occidental et l’ont effectivement réclamé en tant que leur patrie”. Il n’omettra pas de mettre l’accent sur le fait que “la vérité est que l’invasion de 1975 du Sahara occidental a été une entreprise très brutale. Une grande partie des Sahraouis s’est enfuie de son pays, et de ceux qui sont restés derrière, des milliers ont été tués ou torturés. Et à ce jour, 160 000 soldats sont dans le territoire pour assurer que 100 000 indigènes traumatisés vont s’incliner devant le roi”.
Il conclut son opinion en réaffirmant que “le Sahara occidental a un droit légal et moral de déterminer son propre futur”.
K. ABDELKAMEL
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c
15 mars 2007 02:55
La médiocrité aussi dans le traitement des événements de Casablanca. Enfin de compte ce sont des journalistes amateurs du 3ième degré...

TERRORISME AU MAROC: Le branle-bas de combat
(L'Expression 14/03/2007)

D’importantes forces de sécurité ont été déployées dans les villes depuis l’attentat du kamikaze à Casablanca. Un début d’actions terroristes pris très au sérieux par les autorités.

Ce qui fait trembler le royaume chérifien, c’est, au-delà de la menace intégriste qui devient réelle, le mode opératoire choisi par les terroristes, celui du danger kamikaze, ces bombes humaines si efficacement mises en oeuvre en Israël ou en Irak. Si, en effet, la situation du royaume ressemble à celle de ces derniers pays, c’est qu’il y a péril en la demeure.
En Israël, on le sait, les jeunes Palestiniens n’ont pas d’autre choix, devant la répression féroce du gouvernement Olmert et l’armada israélienne, que de multiplier les attentats suicide pour espérer libérer leurs territoires occupés. En Irak, les horizons sont tout aussi bouchés; après dix ans de boycott, trois guerres (contre l’Iran, puis deux contre les forces internationales coalisées menées par les Américains), le pays est au bord de l’implosion sous l’effet des forces centrifuges multiples (occupation étrangère, violences ethniques chiites et sunnites), autant de raisons qui expliquent l’activisme d’Al Qaîda, des groupes baathistes ou des milices chiites.
Qu’est-ce qui peut motiver au Maroc la montée de la violence intégriste, adoubée à un mode opératoire aussi radical que celui des bombes humaines? La question mérite d’être posée.
La sonnette d’alarme a été tirée depuis au moins l’année 2003, où un attentat avait fait 45 morts à Casablanca. Et le royaume n’a rien fait pour améliorer la situation politique et économique du pays. L’accession au trône du jeune roi Mohammed VI, qui avait été salué par de nombreuses voix qui avaient espéré un vent de changement et de démocratie dans le pays, a vite tourné au pessimisme, au point que des pontes du régime, comme Driss Basri, ont fui le royaume, défrayant la chronique par des révélations sulfureuses sur les moeurs politiques du pays, avant d’être rejoint en exil par le propre frère du souverain, le désormais ex-prince héritier Moulay Rachid. On pourra nous rétorquer que ce ne sont là que des luttes du palais, n’intéressant pas la majorité de la population. Elles sont en tout cas révélatrices de l’atmosphère délétère qui prévaut dans le royaume.
Ce qui est grave, ce n’est pas le fait qu’un kamikaze se soit fait exploser dans un cybercafé en actionnant la bombe qu’il dissimulait sous ses vêtements. Non, ce qui pose problème, et qui est révélateur de l’état de pourrissement auquel est arrivée la situation au Maroc, c’est la banalisation d’un tel acte et le fait qu’il existait des signes avant-coureurs annonçant un tel processus et une telle issue. Les problèmes sociaux, la cherté de la vie, le verrouillage des canaux d’expression démocratique, la caporalisation des médias, tous supports confondus, l’autoritarisme outrancier dont fait preuve le régime, après avoir donné dans un premier temps des signes d’ouverture, sont les causes principales qui ont entraîné le pays dans la spirale de la violence. Cela veut dire tout simplement que Al Qaîda d’Oussama Ben Laden a trouvé le terreau idéal dans lequel il a semé les germes de la haine et de la violence. Ayant longtemps considéré l’Algérie comme un laboratoire à ciel ouvert, le royaume est malheureusement en train d’expérimenter sur son propre territoire ce bébé éprouvette qu’est le terrorisme intégriste, et qui se développe à l’aise dans le ventre de la misère, de la dictature, et des facilités qui lui sont octroyées par les régimes pour croître et faire sa propagande. Est-ce un hasard si la chaîne Al Jazeera, émettant à partir du Maroc, passe en boucle les vidéos du Gspc faisant l’apologie des derniers attentats commis en Algérie?
Quant aux terroristes de Casablanca, n’étaient-ils pas venus dans un cybercafé pour consulter des sites djihadistes? Pour reprendre les termes du journal Aujourd’hui le Maroc, le cybercafé est devenu un lieu emblématique et incontournable du terrorisme d’aujourd’hui: on y reçoit des ordres, les modes d’emploi, la formation, l’agenda, etc. C’est le passage obligé pour aller au paradis ou en enfer. Quant à Libération, il établit un parallèle entre l’attentat de dimanche, ceux du 16 mai à Casablanca (exécutés dans la même ville, également vers 22h GMT) et ceux de Madrid de 2004, exécutés eux aussi un 11 mars, avant de conclure: «Cela se passe de tout commentaire, les apologistes de la haine et du sang vivent parmi nous.»
Ce que l’on peut remarquer à travers les commentaires de la presse marocaine, c’est que tous, d’une manière ou d’une autre, essaient de rejeter la responsabilité de la violence sur la main extérieure, notamment El Zawahiri et le Gspc, qui vient de se rallier à Al Qaîda en créant une branche pour le Maghreb islamique, allant jusqu’à pointer du doigt, dans un délire qui perd la raison, en direction du Polisario. Alors que chacun sait que le peuple sahraoui mène une lutte d’indépendance, et qu’il n’a rien à voir avec le terrorisme. En revanche, le Maroc serait mieux inspiré de chercher dans sa politique de verrouillage et de déni des libertés sociales et politiques les raisons de son échec et de l’explosion sociale que connaît le pays.
Il suffit de jeter un coup d’oeil rapide sur ce qui s’est passé tout au long de ces dernières années, pour comprendre la montée de l’intégrisme au Maroc. Ce qui a amené un centre de recherche américain Stratfor à écrire que les services de renseignements américains redoutent un tsunami fondamentaliste, depuis le ralliement le 11 septembre dernier du Gspc à Al Qaîda, acceptant de sous-traiter pour le compte d’Oussama Ben laden, de fédérer les groupes islamistes du Maghreb sous la houlette d’Al Qaida, dont le Groupe islamique combattant du Maroc (Gicm), responsable présumé des attentats de Madrid de 2004, ainsi que le Groupe islamiste combattant de Libye. La mission affectée par El Zawahiri lui-même consiste à ouvrir un front plus proche de l’Europe. Voilà pour ce qui est des explications internationalistes, qui ont leur part de vérité, mais qui occultent superbement les problèmes sociaux des Marocains et les atteintes aux libertés démocratiques dans le royaume.
v
15 mars 2007 19:16
Citation
coolmanY a écrit:
La médiocrité aussi dans le traitement des événements de Casablanca. Enfin de compte ce sont des journalistes amateurs du 3ième degré...

TERRORISME AU MAROC: Le branle-bas de combat
(L'Expression 14/03/2007)

Voilà pour ce qui est des explications internationalistes, qui ont leur part de vérité, mais qui occultent superbement les problèmes sociaux des Marocains et les atteintes aux libertés démocratiques dans le royaume.

MDR Ce journaleux a mangé un clown je vois que ça comme explications!
Il semble oublié qu'il vit dans un pays qui au niveau libertés démocratiques n'a aucunes leçons à donner... Quant aux problèmes sociaux du pays, tout le monde au Maroc en est conscient et c'est pas nos fascistes qui occulteront ces problèmes.
 
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