QUARANTE MILLE MÈRES bénéficiaires de l'allocation parent isolé (API) vont perdre 1 300 € à la naissance de leur enfant, plus précisément sur les huit mois qui entourent la naissance. C'est, selon la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf), la conséquence de l'entrée en vigueur depuis le 1 e r janvier de la nouvelle prestation accueil du jeune enfant (Paje). Un dispositif qui ne concerne que les mères qui ont eu ou vont avoir un enfant cette année. Mais cette prestation ne complète pas l'API accordée jusqu'à présent à des mères en situation de très grande précarité et ayant un enfant de moins de trois ans à charge. Celles vivant avec 530 € par mois lorsqu'elles sont enceintes, et 806 € après la naissance de leur enfant. Auparavant, l'ex-allocation pour jeunes enfants (Apje) n'entrait pas dans le calcul des ressources que venait complèter l'API. Mais désormais, ce n'est plus le cas avec la Paje. Certes, le conseil d'administration de la Cnaf regrette « qu'à ce jour, et en l'absence du dispositif réglementaire nécessaire, l'attribution de l'Apaje diminue d'autant le montant de l'API ». Sa présidente, Nicole Prud'homme, faisait cependant remarquer hier soir que, si 40 000 mères en situation précaire allaient « mécaniquement » perdre de l'argent, la Paje, elle, allait de son côté bénéficier « à 200 000 personnes supplémentaires ». « Nous avons voulu simplifier et harmoniser le système d'attribution des aides car certains parents qui en touchaient plusieurs avaient du mal à s'y retrouver, poursuit Nicole Prud'homme. L'Apaje est là pour remplacer toutes ces aides. » Reste que le gouvernement, s'il a élargi le nombre de bénéficiaires, en a oublié les plus fragiles. « Il nous avait dit qu'il regarderait les cas les plus critiques, je pense qu'il devrait rouvrir certains dossiers », assure Jean-Louis Deroussan, secrétaire général adjoint de la CFTC et chargé de la protection sociale.
Et des cours de responsabilisation pour les pères qui se tirent tant que tu y es...
C'est souvent le cas chez ces femmes, au début l'enfant c'est le couple qui le désire, puis le père se casse, alors la contraception ça ne va pas changer grand chose... Par contre condamner ces s....ds à une peine de contraception masculine pdt qq années pour cause de lâche abandon du foyer, ça peut être une idée à creuser...
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