la chanson des vieux amants : Bien sûr, nous eûmes des orages Vingt ans d'amour, c'est l'amour fol Mille fois tu pris ton bagage Mille fois je pris mon envol Et chaque meuble se souvient Dans cette chambre sans berceau Des éclats des vieilles tempêtes Plus rien ne ressemblait à rien Tu avais perdu le goût de l'eau Et moi celui de la conquête
{Refrain:} Mais mon amour Mon doux mon tendre mon merveilleux amour De l'aube claire jusqu'à la fin du jour Je t'aime encore tu sais je t'aime
Moi, je sais tous tes sortilèges Tu sais tous mes envoûtements Tu m'as gardé de pièges en pièges Je t'ai perdue de temps en temps Bien sûr tu pris quelques amants Il fallait bien passer le temps Il faut bien que le corps exulte Finalement finalement Il nous fallut bien du talent Pour être vieux sans être adultes
{Refrain}
Oh, mon amour Mon doux mon tendre mon merveilleux amour De l'aube claire jusqu'à la fin du jour Je t'aime encore, tu sais, je t'aime
Et plus le temps nous fait cortège Et plus le temps nous fait tourment Mais n'est-ce pas le pire piège Que vivre en paix pour des amants Bien sûr tu pleures un peu moins tôt Je me déchire un peu plus tard Nous protégeons moins nos mystères On laisse moins faire le hasard On se méfie du fil de l'eau Mais c'est toujours la tendre guerre
{Refrain}
Oh, mon amour... Mon doux mon tendre mon merveilleux amour De l'aube claire jusqu'à la fin du jour Je t'aime encore tu sais je t'aime.
"Ma mie, de grâce, ne mettons Pas sous la gorge à Cupidon Sa propre flèche Tant d'amoureux l'ont essayé Qui, de leur bonheur, ont payé Ce sacrilège...
R: J'ai l'honneur de Ne pas te de- mander ta main Ne gravons pas Nos noms au bas D'un parchemin
Laissons le champs libre à l'oiseau Nous seront tous les deux priso- nniers sur parole Au diable les maîtresses queux Qui attachent les cœurs aux queues Des casseroles!
+R:
Vénus se fait vielle souvent Elle perd son latin devant La lèchefrite A aucun prix, moi je ne veux Effeuiller dans le pot-au-feu La marguerite
+R:
On leur ôte bien des attraits En dévoilant trop les secrets De Mélusine L'encre des billets doux pâlit Vite entre les feuillets des li- vres de cuisine.
+R:
Il peut sembler de tout repos De mettre à l'ombre, au fond d'un pot De confiture La jolie pomme défendue Mais elle est cuite, elle a perdu Son goût "nature"
+R:
De servante n'ai pas besoin Et du ménage et de ses soins Je te dispense Qu'en éternelle fiancée A la dame de mes pensées Toujours je pense"
oui elle est chouette, il a chanté de bo textes, j'aime bcp brassens aussi
LES VIEUX Jacques Brel
"Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un cœur pour deux Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps Est-ce d'avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d'hier Et d'avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières Et s'ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d'argent Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit : je vous attends
Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s'ensommeillent, leurs pianos sont fermés Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit Et s'ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide C'est pour suivre au soleil l'enterrement d'un plus vieux, l'enterrement d'une plus laide Et le temps d'un sanglot, oublier toute une heure la pendule d'argent Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend
Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps Ils se tiennent par la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit : je t'attends Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend."
"Bien sûr, nous eûmes des orages Vingt ans d'amour, c'est l'amour fol Mille fois tu pris ton bagage Mille fois je pris mon envol Et chaque meuble se souvient Dans cette chambre sans berceau Des éclats des vieilles tempêtes Plus rien ne ressemblait à rien Tu avais perdu le goût de l'eau Et moi celui de la conquête
{Refrain:} Mais mon amour Mon doux mon tendre mon merveilleux amour De l'aube claire jusqu'à la fin du jour Je t'aime encore tu sais je t'aime
Moi, je sais tous tes sortilèges Tu sais tous mes envoûtements Tu m'as gardé de pièges en pièges Je t'ai perdue de temps en temps Bien sûr tu pris quelques amants Il fallait bien passer le temps Il faut bien que le corps exulte Finalement finalement Il nous fallut bien du talent Pour être vieux sans être adultes
{Refrain}
Oh, mon amour Mon doux mon tendre mon merveilleux amour De l'aube claire jusqu'à la fin du jour Je t'aime encore, tu sais, je t'aime
Et plus le temps nous fait cortège Et plus le temps nous fait tourment Mais n'est-ce pas le pire piège Que vivre en paix pour des amants Bien sûr tu pleures un peu moins tôt Je me déchire un peu plus tard Nous protégeons moins nos mystères On laisse moins faire le hasard On se méfie du fil de l'eau Mais c'est toujours la tendre guerre
{Refrain}
Oh, mon amour... Mon doux mon tendre mon merveilleux amour De l'aube claire jusqu'à la fin du jour Je t'aime encore tu sais je t'aime."
Ne me quitte pas il faut oublier tout peut s'oublier qui s'enfuit déjà Oublier le temps des malentendus et le temps perdu à savoir comment Oublier ces heures qui tuaient parfois à coups de pourquoi le coeur du bonheur ne me quitte pas ne me quitte pas ne me quitte pas... Moi, je t'offrirai des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas Je ferai une domaine où l'amour sera roi où l'amour sera loi où tu seras reine Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas... Je t'inventrai des mots insensés que tu comprendras...Ne me quittttttttttttttte ppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaassssss
J'aime bien la chanson Quand on n'a que l'amour, Rosa, les bonbons, Mon enfance...C'etait un grand poete aimé par toute les générations...Un chanteur qui a duré et qui dure encore.
Georges Brassens, tu as raison cést le 2eme grand et l'Auvergnat n'est qu'une de ses grande piece.
Chanson pour l'Auvergnat
Elle est à toi cette chanson Toi l'Auvergnat qui sans façon M'as donné quatre bouts de bois Quand dans ma vie il faisait froid Toi qui m'as donné du feu quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés M'avaient fermé la porte au nez Ce n'était rien qu'un feu de bois Mais il m'avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore A la manièr' d'un feu de joie
Toi l'Auvergnat quand tu mourras Quand le croqu'mort t'emportera Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel
Elle est à toi cette chanson Toi l'hôtesse qui sans façon M'as donné quatre bouts de pain Quand dans ma vie il faisait faim Toi qui m'ouvris ta huche quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés S'amusaient à me voir jeûner Ce n'était rien qu'un peu de pain Mais il m'avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore A la manièr' d'un grand festin
Toi l'hôtesse quand tu mourras Quand le croqu'mort t'emportera Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel
Elle est à toi cette chanson Toi l'étranger qui sans façon D'un air malheureux m'as souri Lorsque les gendarmes m'ont pris Toi qui n'as pas applaudi quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés Riaient de me voir emmener Ce n'était rien qu'un peu de miel Mais il m'avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore A la manièr' d'un grand soleil
Toi l'étranger quand tu mourras Quand le croqu'mort t'emportera Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel
Ne déchire pas Il faut publier Tu peux publier Tu en as le droit Publier même sans Editeur tordu Leurs sous-entendus Et leurs boniments Publier fait peur Quand on ne sait pas Qu'il suffit crois-moi D'un bon imprimeur Ne déchire pas (4)
Moi je les lirai Tes perles de nuit Venues de sursis Où tu ne dors pas Je crirai tes vers Sur la scène d'Alfort Et même d'Astaffort Devant Dieu le père Je boug'rai des dolmens Pour qu'on parle de toi De cette nouvelle voie Que les gens comprennent Ne déchire pas (4)
Ne déchire pas Qui retrouverait Ces mots condensés Que tu écris là Je te parlerai De ces savants-là Qui ont eu cent fois Des œuvres refusées J'te f'rai rencontrer C'lui par hasard roi Quand Gallimard pas- Sa sans le signer Ne déchire pas (4)
On a vu souvent Destinés au feu Des feuillets maintenant Qu'on dit fabuleux Il est paraît-il Des vers brûlés Qui feraient trembler Plus d'une jeune fille Après l'purgatoire Où personne n'y croit Le rouge et le noir Ne s'impose-t-il pas Ne déchire pas (4)
Ne déchire pas Tu ne vas plus douter Tu ne vas plus compter Sur tout leur tralala Tu vas t'éditer C'est ça l'avenir Tu vas leur montrer Qu'on peut s'en sortir Et même réussir A sortir de l'ombre L'ombre de ces nains L'ombre de ces requins Ne déchire pas (4)