Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
j'ai voté ségo au 1èr tour;mais je n'en suis plus sûr pour le 2end tour!
w
29 avril 2007 13:38
en 2002,j'avais voté besancenot au premier tour et comme beaucoup de gens,chirac au deuxième tour.vote que j'ai toujours regretté,mais j'ai assumé.

cette année,j'ai voté ségo au premier tour,mais vue le deroulement de sa compagne entre les deux tours,les tractations,le fameux dialogue-débat avec la droite de bayrou...et l'éloignement de plus en plus de la candidat des vraies valeurs de la gauche;je commence à me poser des questions..aujourd'hui,je suis à 80% de me deplacer et voter blanc.

il me semble qu'avec ce que propose sego,on va droit dans le mûr,on va vers un retour en force de la droite aux electons municipales,regionales et dans cinq ans d'un retour en fanfar d'un sarkosy plus renforcé encore.peut etre avec un front national affaibli,mais une droite classique plus extreme.

bien sû que je pense à nos enfants (j'ai un enfant de 15ans),à leur avenir.mais je me suis dit qu'il vaut mieux qu'ils se cassent la tete,qu'ils chient leur gueules (excusez-moi l'expression) maintenant que plus tard et pour toujours.

hier,j'a passé la soirée avec des amis ,une dizaine de personnes toutes de gauche,pas un mot sur le dialogue-debat ,pas un mot sur les election.ça renforce chez-moi l'idée que ça y est,les français ont fait leur devoir,à savoir eviter le front national.maintenant,on est tranquile!!!

j'ai parlé tout à l'heure de nos enfants,ça pet etre aussi pour eux l'occasion de bouger,de se battre,de lutter,de militer dans le bon sens du terme.

aujourd'hui les jeune,et je parle de la majorité,ont moins d'ideal,ne s'interessent plus au monde et à ce qui les entoure.

hier,60 morts par trimetre,au nicaragoua,faisait bouger les jeunes qui contestaient de toute leur force.
aujourd'hui,60 morts par jour en irak,laisse les jeunes indifferents.

un exemple parmi d'autre qui me poussent à encore bien réflechir à l'utilité vraie de mon vote au secon tour.
l
29 avril 2007 13:53
Eviter Le Pen au premier tour, c'était gagné d'avance...par contre éviter Sarko, ce n'est pas gagné...d'ou l'importance d'aller voter Ségolène au 2ème tour.

Pour ma part, je ne suis pas non plus totalement convaincue par Ségo loin de là mais j'irais voter pour elle contre Sarko.

C'est vital pour la France si on veut éviter d'avoir comme président le représentant d'un monde que même les "américains ne veulent même plus chez eux" comme dirait "Marianne"...
c
29 avril 2007 14:04
salam



si tu t'abstient, c comme si tu donnais ton vote à sarko !


tu t'en rends compte ?


bref chacun est libre !
L
29 avril 2007 16:32
Citation
a écrit:
hier,60 morts par trimetre,au nicaragoua,faisait bouger les jeunes qui contestaient de toute leur force.
aujourd'hui,60 morts par jour en irak,laisse les jeunes indifferents.

wasmen, on accuse toujours la jeunesse d'etre indifférente et de tous les maux depuis les temps les plus reculés (voir la fameuse phrase de Socrate à ce sujet grinning smiley)
je regarde autour de moi et je vois les jeunes pas du tout indifférents
seulement il l'exprime moins, peut etre aussi parce que la France prends de moins en moins part a ces boucheries

pour le Nicaragua, je me souvient que Mimit avait sussurer que c'était pas bien de miner les port du nicaragua, il ne faut pas oublier qu'il fut l'initiateur d'une sorte de "non allignement" de la partie occidentale
m
29 avril 2007 16:59
Bien évidemment que c'est une "manoeuvre" politique de la part de Ségolène, mais personne n'a interdit à Sarkozy de participer au débat pour dégoupiller cette manoeuvre.
De plus, je suis désolé, même s'il y a eu appel du pied certes, je n'ai pas vu Ségolène Royal remettre en question son programme où l'UDFiser. Elle a bien sûr insister sur les points de convergence, mais entre nous, tous ces points sont déjà mis en avant dans sa campagne depuis des mois !! (les institutions, l'éducation, les quartiers, ...).
Bref, c'est un état de fait que ces convergences existent, tout comme les divergences. Ce débat n'y a rien changer, mise à part les expliciter clairement.

A l'UMP on voudrait nier celà en expliquant que l'UDF se doit d'être à droite, parce que c'est comme celà. Ben non, l'UDF, et le futur parti de Bayrou, existe aujourd'hui justement parce qu'il a le cul entre deux chaises.
Le PS a fait le choix politique et stratégique de "parler" à ce nouevau parti, certes pour séduire ses électeurs, l'UMP le nie, lui tourne le dos, refuse son message politique et attend un ralliement de fait.Je ne vois pas où scandale il y a.. C'est un calcul, mais c'est un calcul choisi en toute connaissance de cause par Sarkozy. Les militants et porte-paroles UMP semblent étonnés qu'il ne se rallient pas automatiquement à eux. Dès lors ils disent qu'il est l'allié à mots couverts du PS : c'est faire peu de cas des divergences en matière d'économieLa petite phrase de Sarkozy est très drôle : pendant que les deux débattent dans un hôtel parisien, lui est avec les français dans une usine, près des français, près des pauvres. Et il dort où la nuit le pauvre Robin des Bois ?
Et lorsque Royal ira elle aussi faire un tour dans les usines, ne sera-t'il pas au même moment dans son hôtel parisien, QG de campagne, ou à débattre dans d'autres hôtels parisiens ? C'est ridicule.
Franchement, ces petites pointes démagogiques ne le remontent pas dans mon estime (remarque, vu sa côte négative, il aurait du mal, faut bien l'avouer).
reste à savoir si les électeurs vont sanctionner l'UMP pour son enfermement, ou au contraire tomber dans le panneau de la victimisation du pauvre Nicolas Sarkozy, condamné d'un "procès stalinien".
Evitons a tout prix Sarkozy.
"N'ayez d'intolérance que vis-à-vis de l'intolérance."
a
29 avril 2007 18:01
Rien que pour empêcher l'arbitraire de 'sisntalle en France, rien que pour empêcher le pouvoir de l'argent maître des medias, il faut voter SEGO.

La concentration des pouvoirs pour gerer les medias est une grande menace qu'encourt aujourd'hui la France.
L'ex ministre de l'intérieur utilise l'intimidation à tour de bras.
Son idéoligie économique est plus tournée vers les gros proprietaires que vers les ouvriers comme il le clame dans le nord de la France.
Nous prend il pour des idiots, ils dit que lui appartient au monde de l'usine et au peuple , mais ce qu'il oublie de dire c'est que le peuple ,il le regarde à travers des jumelles depuis Neuilly.
k
29 avril 2007 18:10
Citation
wasmen a écrit:
en 2002,j'avais voté besancenot au premier tour et comme beaucoup de gens,chirac au deuxième tour.vote que j'ai toujours regretté,mais j'ai assumé.

cette année,j'ai voté ségo au premier tour,mais vue le deroulement de sa compagne entre les deux tours,les tractations,le fameux dialogue-débat avec la droite de bayrou...et l'éloignement de plus en plus de la candidat des vraies valeurs de la gauche;je commence à me poser des questions..aujourd'hui,je suis à 80% de me deplacer et voter blanc.

Je n'ai pas voté pour elle parce qu'il y avait un autre projet qui me parlait plus et avec qui j'avais plus d'affinité. Mais je me sens, en tant qu'homme de centre, plus proche de Ségolène Royal que de Sarkozy. Son projet n'est pas l'idéal mais avec son ouverture d'esprit, son écoute et son pragmatisme il y a 95% de chance qu'il le devient. Le projet de Sarkozy est fait principalement pour avantager les riches et exploiter les pauvres. Sarkozy le dit lui-même.

Pour que la France devient plus compétitive il faut avoir des gens bien formés, bien organisés, bien dans leur peau, bien motivés. Ca ne sert à rien d'avoir des gens qui font des heureus sup s'ils sont mal formés et travaillent d'une manière desorganisée. Il faut former les gens, il faut inciter les entreprises à investir dans les formations. C'est le levier de la compétitivité et la réduction du chomage. Et sur ce point Ségolène Royal a vu juste et elle propose des choses très interessantes, ce n'est pas le cas de Sarkozy.

Sarkozy fait partie de la vielle génération qui pense que seule l'autorité peut trouver des solutions aux maux de notre société.Ce qui est bien évidemment faux.

Sarkozy ne propose absoluement rien de nouveau autrement s'il a des solutions, des vraies, pourquoi n'a-t-il pas mises en oeuvre dans le gouvernement de villepin, il était le numéro 2 de ce gouvernement.
Sarkozy n'a encore une fois aucun projet sérieux, il ne faut que parler, papoter, causer pour faire croire quelque chose.

Vote et vote pour sauver ton pays, ton pays plus que jamais a besoin de toi et de ton vote.

Vote utile pour sauver ta France et vote contre Sarkozy.
M
29 avril 2007 18:22
j'ai 20ans, et je consdere que s'impliquer dans la ve politique est essentiel pour tout le monde, et en particulier pour les jeunes vu qu'il s'agit de notre avenir.
je vote segolene royal, comme au premier tour, je vais aux meeting, et je compte prendre ma carte.
j'espere bien qu'on fera barrage a la droite qui pour moi fait du flan en ce moment en disant qu'elle va s'occuper de petites gens, ce qu'elle ne fais pas et n'a jamais fait.
rien que la franchise medicale, ou enore le contrat unique et facile a rompre va dans le sens d'une france a deux niveaux: les riches et les plus pauvres. ceci se vois aussi avec la privatisation annoncée des facultes, deja qe moi je ne pex me permttre d'aller faire un bts vu que la majorite sont privés, et coutent trescher, alors si on n'a plus aucun acces aux etude que va t'on faire? s'il faut reformer c'est avec la vision de segolene royal, et des services publiques accessibles a tous sur examen et non sur critere d'argent!
a moins que cela se passe comme aux etats unis: emprunter a haut taux pour faire les etudes et sendetter des le depart... une absurdite!

en outre je dirais aussi que n Sarkozy a ete au pouvoir, avec la droite de j chirac, pendant 4ans dont un passage au ministere de l'econimie: refonte du staut d'edf....va y pour le privatisation! et au ministere de l'interieur: suppression de la police de proximité qui etait connue de tous et rassurait, retrait des servies publics des banlieux, emloi de mots comme racailles, karcher qui sont un vocabulaire qui en ditlong sur le personnage... augmetation de la repression jusqu'aux bavures que l'on connais, suppression du dialogue directe enre banlieux et etat, divisionde la population, baisse des delits mais augmentatin des agressions sur personnes (du a la suppression de la police de proximité)... etc

de plus pour moi je trouve qu'il est essentiel de participer, c'est ce ue propose s royal, et elle a deja montrer ça avec les debats participatifs (desir d'avenir), faire en sorte qu tout les citoyens aient possibilité de voter a des referendm sur des grandes décisions de l'etat, et de debatre sur tel ou tel theme regulierement et de se faire entendre, bref de participer a la vie politque et don quotidienne de la france mais avec elle l'europe et le monde.
et ne plus se reposer sur les decisions d'une minorite qui nous fais des "crasses dans le dos" tel le CPE par exemple;
bref il faut etre là!
sarkozy propos en outre la suppression de la greve pour les services publiques, de refuser tout referendum sr la constitution europeenne future, par peur d'un nouveau refus d'une europe encore plus liberale et esclavagiste, bref il s'agit la de suppression de la democratie!
etc
s
29 avril 2007 20:24
Tu as des enfants, et si tu te penches sur le programme de sarko concernant l'enseignement eh bien tu devrais tout faire pour éviter que tes enfants soient les pantins de la nouvelle éducation nationale que propose sarko, pour cela il faut le contrer et le vote blanc ne fera rien donc vote ségo, y a pas le choix.
w
29 avril 2007 21:15
certes,il faut barrer la route à sarkosy et pendant toute la campagne,je n'ai pas cessé d'oeuvrer dans ce sens.

j'ai seulement peur que segolene ne s'eloigne trop de ses valeurs premieres à savoir mettre en place une vraie politique de gauche.

miss-athena,je suis tres content de rencontrer des jeunes qui s'interessent et qui s'impliquent dans la vie politique .comme tu as dis ,c'est de votre avenir qu'il s'agisse.
quand j'ai parlé du manque d'interet des jeunes ,c'est un simple constat qu n'englobe en aucun cas tous les jeunes.et j'espere que je me trompe.
k
29 avril 2007 22:14
Si tu ne votes pas Ségolène tu oeuvreras à l'arrivé d'une vraie politique de droite, une politique, crois-moi, de dure de chez dure.

Alors c'est à toi de voir, c'est à toi de choisir entre deux politique une dure et une humaine.

Mais ce n'est que toi qui peux faire le choix entre la peur et l'apaisement.

Pour moi, jamais Sarkozy.

Citation
wasmen a écrit:
certes,il faut barrer la route à sarkosy et pendant toute la campagne,je n'ai pas cessé d'oeuvrer dans ce sens.

j'ai seulement peur que segolene ne s'eloigne trop de ses valeurs premieres à savoir mettre en place une vraie politique de gauche.

miss-athena,je suis tres content de rencontrer des jeunes qui s'interessent et qui s'impliquent dans la vie politique .comme tu as dis ,c'est de votre avenir qu'il s'agisse.
quand j'ai parlé du manque d'interet des jeunes ,c'est un simple constat qu n'englobe en aucun cas tous les jeunes.et j'espere que je me trompe.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 30/04/07 12:20 par karim-sabyl.
m
29 avril 2007 22:34
Citation
wasmen a écrit:
certes,il faut barrer la route à sarkosy et pendant toute la campagne,je n'ai pas cessé d'oeuvrer dans ce sens.

j'ai seulement peur que segolene ne s'eloigne trop de ses valeurs premieres à savoir mettre en place une vraie politique de gauche.

miss-athena,je suis tres content de rencontrer des jeunes qui s'interessent et qui s'impliquent dans la vie politique .comme tu as dis ,c'est de votre avenir qu'il s'agisse.
quand j'ai parlé du manque d'interet des jeunes ,c'est un simple constat qu n'englobe en aucun cas tous les jeunes.et j'espere que je me trompe.
helas tu n'as pas si tort que ça, je suis une bebete rarissime presque... non je rigole, mais dans mon entourage: les jeunes en parlent tres peu, mon compagnon un peu, des potes ici et la rarement, y'a que ma colloc qui est a fond dessus (pas autant que moi) mais on discute super bien de tout cela, ona des debats tres enrichissant. comme avec tout un tas de gens
je regrette seulement que tout les votant de sarkozy que j'ai rencontré me donne que tres peu d'arguments: mes parent votent ça (aie le pir), bah il va virer les immigré (le comble!!! ça me revolte) ou alors: la gauche est laxiste, une idée reçue et que personne chercher a creuser pour voir quelle vient des mileix bourgeois qui veulent: liberalisme sans condition et repressions a outrance....

bref ça reste limité quand meme.
enfin ça n'empeche pas de rencontrer des gens tres interressant, par exemple des miliants, des chomeurs, des meres de familles, des patrons etc, sur les forums aussi dailleurs.

je pense que c'est vraiment essentiel. notre petite vie est toujours conditionnée par tel ou tel loi qui passe, telle ou telle mesure qui touche l'un d'entre nous: famille, amis... donc il faut s'en preoccuper...et pour les plus flemmard: c'est que tout les 5ans a ce niveau là, (sans oublier: les legislatives, cantonales, municipales et europennes...)
smiling smiley
salam
29 avril 2007 23:38
COMMUNIQUÉ

Paris, le 28 avril 2007

Le 6 mai, barrons la route à l'autoritarisme,

votons pour défendre les droits et les libertés

Contre-pouvoir et association civique luttant contre l'arbitraire, l'injustice et l'intolérance, la

Ligue des droits de l'Homme n'intervient dans le débat électoral que si le bon fonctionnement

de la démocratie, l'effectivité de la citoyenneté et le respect des principes de liberté, d'égalité

et de fraternité sont en jeu.

Nous venons de vivre cinq années de régression des libertés, de l'égalité et de la fraternité.

Tous les pouvoirs ont été accaparés par un seul courant politique. L'autoritarisme, le recours

aux moyens d'exception ont accompagné le renforcement du contrôle social, le choix du tout

répressif, le recul des droits des justiciables, les attaques contre l'indépendance des juges.

L'insécurité sociale a été renforcée pour les plus faibles, la protection sociale fragilisée, la

précarité du travail encouragée. Les « marginaux », les « différents », les jeunes des quartiers

défavorisés, ont été traités en boucs émissaires, les étrangers traqués jusque dans les écoles

maternelles, les familles les plus démunies sanctionnées pour leur pauvreté.

Si Nicolas Sarkozy se voyait confier la plus haute charge de l'Etat, nous ne pourrons pas dire

que nous ne savions pas : loi durcissant encore la répression pénale, nouvelle loi antiétrangers,

contrat de travail « unique » se substituant au CDI, sans parler du ministère de

l'« identitaire » et de l'"immigration" Il est de notre devoir d'alerter les citoyennes et les

citoyens de ce pays : la poursuite et l'amplification de la politique menée depuis cinq ans ne

serait pas un «rêve» mais un cauchemar. Nous ne voulons pas d'une démocratie muselée qui,

parce qu'elle laisserait sur le bord de la route des millions de personnes, attiserait le

communautarisme, le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie et ouvrirait la voie aux

révoltes sociales.

Nous voulons une autre France : fière de sa diversité, soucieuse que chacun puisse réaliser ses

aspirations, porteuse des libertés et rénovant sa démocratie. La France n'est jamais aussi

grande que lorsqu'elle met ses actes en accord avec son ambition séculaire de voir tous les

droits valoir pour tous. Pendant qu'il en est temps, la LDH appelle les électeurs à choisir la

solidarité et non la peur, le respect et non les menaces, l'égalité et non les discriminations.

La Ligue des droits de l'Homme appelle à voter et à faire voter, le 6 mai 2007, pour

Ségolène Royal.
La vie est dure mais ..."Alhamdoulillah 3ala kouli hal":)[color=#330066]Un humain, un homme, un frére[/color] :)
h
30 avril 2007 09:16
Comment faire confiance a SEGO qui il y'a 10 jours elle traite BAYROU plus bas que terre et qui aujourd'hui essaie de le seduire.
Je constate tout simplement que Sego n'a pas de principe ,hesite,tatonne ... avec un programme vide pronnant l'immobilisme
VOTEZ SARKO;
m
30 avril 2007 10:47
Et Sarkozy qui parle dun gouvernement de centre c est pas du racolage ? quelle hypocrisie quand au programe si tu te donnais la peine de le lire tu verrais qu il est complet et pas dénué de sens tu peux ne pas te retrouver dedans mais dire qu il est vide est une absurditée.
A toi de voir si tu veux des reformes en douceurs avec avis consultatif par referendum sur les grandes questions ou des reformes imposées a grand coup de matraques par les CRS .Pour mon choix c est evident.
VOTEZ SEGOLENE ROYAL.
"N'ayez d'intolérance que vis-à-vis de l'intolérance."
30 avril 2007 12:15
Citation
halala a écrit:
Comment faire confiance a SEGO qui il y'a 10 jours elle traite BAYROU plus bas que terre et qui aujourd'hui essaie de le seduire.
Je constate tout simplement que Sego n'a pas de principe ,hesite,tatonne ... avec un programme vide pronnant l'immobilisme
VOTEZ SARKO;

salam

je ne sais pas si tu le sais, mais sarkozy aussi en a dit pas mal sur Bayrou et ce n'est pas pour autant qu'il refuserait son ralliement!

En période electorale et en ce qui concernait le premier tour, c'est du chacun pour soi, chacun doit faire face à l'autre!

Maintenant qu'une démarche de rassemblement, d'ouverture soit faite montre un désir de rassemblement pour le bien de tous!

VOTEZ SEGO!
La vie est dure mais ..."Alhamdoulillah 3ala kouli hal":)[color=#330066]Un humain, un homme, un frére[/color] :)
30 avril 2007 12:15
"Michel Onfray nous raconte sa rencontre avec Nicolas Sarkozy, celle publiée dans "philosophie magazine:"


" La revue Philosophie magazine m'a demandé si, sur le principe, j'acceptais de rencontrer l'un des candidats à la présidentielles pour le questionner sur son programme culturel, son rapport aux choses de l'esprit ou sa relation à la philosophie. Dans la foulée de mon consentement, la rédaction m'a rappelé en me demandant si j'avais une objection contre Nicolas Sarkozy.


Pas plus avec lui qu'avec un autre, j'aurais même consenti à Jean- Marie Le Pen tant l'approche de l'un de ces animaux politiques m'intéressait comme on visite un zoo ou un musée des horreurs dans une faculté de médecine. Ce fut donc Nicolas Sarkozy.


Il me paraît assez probable que son temps passé - donc perdu...- avec Doc Gynéco ou Johnny Hallyday le dispensait de connaître un peu mon travail, même de loin. Je comptais sur la fiche des renseignements généraux et les notes de collaborateurs. De fait, les portes plumes avaient fait au plus rapide : en l'occurrence la copie de mon blog consacrée à son auguste personne. Pour mémoire, son titre était : Les habits de grand- mère Sarkozy - j'y montrais combien le candidat officiel drapait ses poils de loup dans une capeline républicaine bien inédite...


Je me trouvais donc dans l'antichambre du bureau de la fameuse grand mère Sarkozy, place Beauvau, en compagnie de deux compères de la rédaction de la revue et d'un photographe qui n'en revenaient pas de se retrouver dans cette géographie de tous les coups fourrés de la République. Épicentre de la stratégie et de la tactique politique policière, espace du cynisme en acte, officine du machiavélisme en or d'État, et portraits des figures disciplinaires de l'histoire de France représentées en médaillons d'austères sinistres.


Arrivée du Ministre de l'intérieur avec un quart d'heure d'avance, il est 17h00 ce mardi 20 février. Début houleux. Agressivité de sa part. Il tourne dans la cage, regarde, jauge, juge, apprécie la situation. Grand fauve blessé, il a lu mes pages de blog et me toise - bien qu'assis dans un fauteuil près de la cheminée. Il a les jambes croisées, l'une d'entre elles est animée d'un incessant mouvement de nervosité, le pied n'arrête pas de bouger. Il tient un cigare fin et long, étrange module assez féminin.


Chemise ouverte, pas de cravate, bijoux en or, bracelet d'adolescent au poignet, cadeau de son fils probablement. Plus il en rajoute dans la nervosité, plus j'exhibe mon calme.


Premier coup de patte, toutes griffes dehors, puis deuxième, troisième, il n'arrête plus, se lâche, agresse, tape, cogne, parle tout seul, débit impossible à contenir ou à canaliser. Une, deux, dix, vingt phrases autistes. Le directeur de cabinet et le porte- plume regardent et écoutent, impassibles. On les imagine capables d'assister à un interrogatoire musclé arborant le même masque, celui des gens de pouvoir qui observent comment on meurt en direct et ne bronchent pas. Le spectacle des combats de gladiateurs.


Je sens l'air glacial que transportent avec eux ceux qui, d'un geste du pouce, tuent ou épargnent. Poursuite du monologue. Logorrhée interminable.
Vacheries lancées comme le jet de fiel d'une bile malade ou comme un venin pulsé par le projet du meurtre. Hâbleur, provocateur, sûr de lui en excitant l'adversaire à se battre, il affirme en substance : « Alors, on vient voir le grand démagogue alors qu'on n'est rien du tout et, en plus, on vient se jeter dans la gueule du loup... » !


Je fais une phrase. Elle est pulvérisée, détruite, cassée, interdite, morcelée : encore du cynisme sans élégance, toujours des phrases dont on sent qu'il les souhaiterait plus dangereuses, plus mortelles sans parvenir à trouver le coup fatal. La haine ne trouve pas d'autre chemin que dans cette série d'aveux de blessure. J'avance une autre phrase. Même traitement, flots de verbes, flux de mots, jets d'acides. Une troisième. Idem. Je commence à trouver la crise un peu longue. De toute façon démesurée, disproportionnée.


Si l'on veut être Président de la République, si l'on s'y prépare depuis le berceau, si l'on souhaite présider les destinées d'un pays deux fois millénaires et jouer dans la cour des grands fauves de la planète, si l'on se prépare à disposer du feu nucléaire, si l'on s'expose depuis des années en s'invitant tous les jours dans les informations de toutes les presses, écrites, parlées, photographiées, numérisées, si l'on mène sa vie publique comme une vie privée, et vice versa, si l'on aspire à devenir le chef des armées, si l'on doit un jour garantir l'État, la Nation, la République, la Constitution, si, si, si, alors comment peut on réagir comme un animal blessé à mort, comme une bête souffrante, alors qu'on a juste à reprocher à son interlocuteur un blog confidentiel peu amène , certes, mais inoffensif ?
La vie est dure mais ..."Alhamdoulillah 3ala kouli hal":)[color=#330066]Un humain, un homme, un frére[/color] :)
30 avril 2007 12:16
Car je n'ai contre moi, pour justifier ce traitement disproportionné , que d'avoir signalé dans une poignée de feuillets sur un blog , que le candidat aux présidentielles me semblait très récemment et fort fraîchement converti à De Gaulle, au gaullisme, à la Nation, à la République, que ses citations de Jaurès et Blum apparaissaient fort opportunément dans un trajet d'une trentaine d'années au cours desquelles ces grands noms étaient introuvables dans ses interventions , questions qui, au demeurant, rendaient possible un débat, et que c'était d'ailleurs pour ces raisons que nous étions là, Alexandre Lacroix, Nicolas Truong et moi....


Cette colère ne fut stoppée que par l'incidence d'une sonnerie de téléphone portable qui le fit s'éloigner dans la pièce d'à côté. Tout en se déplaçant, il répondait avec une voix douce, tendre, très affectueuse, avec des mots doux destinés très probablement à l'un de ses enfants. Le fauve déchaîné tout seul devenait un félin de salon ronronnant de manière domestique. En l'absence du ministre, je m'ouvre à mes deux comparses en présence des deux siens et leur dit que je ne suis pas venu pour ce genre de happening hystérique et que j'envisage de quitter la place séance tenante...


J'étais venu en adversaire politique, certes, la chose me paraissait entendue, et d'ailleurs plutôt publique, mais ceci n'excluait pas un débat sur le fond que je souhaitais et que j'avais préparé en apportant quatre livres enveloppés dans du papier cadeau ! Quiconque a lu Marcel Mauss sait qu'un don contraint à un contre don et j'attendais quelque chose d'inédit dans ce potlatch de primitifs post- modernes ... Vaguement liquéfié, et sibyllin, le tandem de l'équipe de Philosophie magazine voyant leur scoop s'évaporer dans les vapeurs du bureau propose, dès le retour du Ministre, que nous passions à autre chose et que j'offre mes cadeaux... Je refuse en disant que les conditions ne sont pas réunies pour ce genre de geste et que, dans tous les sens du terme, il ne s'agit plus de se faire de cadeaux.


« Passons alors à des questions ? A un débat ? Essayons d'échanger ? » tentent Alexandre Lacroix et Nicolas Truong. Essais, ébauche. En tiers bien à la peine, ils reprennent leurs feuilles et lancent deux ou trois sujets.


La vitesse de la violence du ministre est moindre, certes, mais le registre demeure : colère froide en lieu et place de la colère incandescente, mais colère tout de même.


Sur de Gaulle et le gaullisme récent, sur la Nation et la République en vedettes américaines - disons le comme ça...- de son discours d'investiture, sur la confiscation des grands noms de gauche, sur l'Atlantisme ancien du candidat et son incompatibilité avec la doctrine gaullienne, le débat ne prend pas plus . Il m'interpelle : « quelle est ma légitimité pour poser de pareilles questions ? Quels sont mes brevets de gaullisme à moi qui parle de la sorte ? Quelle arrogance me permet de croire que Guy Môquet appartient plus à la gauche qu'à la France ? ». Donc à lui...


Pas d'échanges, mais une machine performante à récuser les questions pour éviter la franche confrontation. Cet homme prend toute opposition de doctrine pour une récusation de sa personne. Je pressens que, de fait, la clé du personnage pourrait bien être dans l'affirmation d'autant plus massive de sa subjectivité qu'elle est fragile, incertaine, à conquérir encore. La force affichée masque mal la faiblesse viscérale et vécue. Aux sommets de la République, autrement dit dans la cage des grands fauves politiques, on ne trouve semble-t-il qu'impuissants sur eux-mêmes et qui, pour cette même raison, aspirent à la puissance sur les autres. Je me sens soudain Sénèque assis dans le salon de Néron...


Habilement, les deux compères tâchent de reprendre le cours des choses, d'accéder un peu aux commandes de ce débat qui n'a pas eu lieu et qui, pour l'instant, leur échappe totalement. De fait, l'ensemble de cette première demi-heure se réduisait à la théâtralisation hystérique d'un être perdu corps et âme dans une danse de mort autour d'une victime émissaire qui assiste à la scène pendant que, de part et d'autre des deux camps, deux fois deux hommes assistent, impuissants, à cette scène primitive du chef de horde possédé par les esprits de la guerre. Grand moment de transe chamanique dans le bureau d'un Ministre de l'intérieur aspirant aux fonctions suprêmes de la République ! Odeurs de sang et de remugles primitifs, traces de bile et de fiel, le sol ressemble à la terre battue jonchées d'immondices après une cérémonie vaudoue...


Tout bascule quand nous entamons une discussion sur la responsabilité, donc la liberté, donc la culpabilité, donc les fondements de la logique disciplinaire : la sienne . Nicolas Sarkozy parle d'une visite faite à la prison des femmes de Rennes. Nous avons laissé la politique derrière nous.
La vie est dure mais ..."Alhamdoulillah 3ala kouli hal":)[color=#330066]Un humain, un homme, un frére[/color] :)
30 avril 2007 12:17
Dès lors, il ne sera plus le même homme. Devenant homme, justement, autrement dit débarrassé des oripeaux de son métier, il fait le geste d'un poing serré porté à son côté droit du ventre et parle du mal comme d'une chose visible, dans le corps, dans la chair, dans les viscères de l'être.


Je crois comprendre qu'il pense que le mal existe comme une entité séparée, claire, métaphysique, objectivable, à la manière d'une tumeur, sans aucune relation avec le social, la société, la politique, les conditions historiques. Je le questionne pour vérifier mon intuition : de fait, il pense que nous naissons bons ou mauvais et que, quoi qu'il arrive, quoi qu'on fasse, tout est déjà réglé par la nature.


A ce moment, je perçois là la métaphysique de droite, la pensée de droite, l'ontologie de droite : l'existence d'idées pures sans relations avec le monde. Le Mal, le Bien, les Bons, les Méchants, et l'on peut ainsi continuer
: les Courageux, les Fainéants, les Travailleurs, les Assistés, un genre de théâtre sur lequel chacun joue son rôle, écrit bien en amont par un Destin qui organise tout. Un Destin ou Dieu si l'on veut. Ainsi le Gendarme, le Policier, le Juge, le Soldat, le Militaire et, en face, le Criminel, le Délinquant, le Contrevenant, l'Ennemi. Logique de guerre qui interdit toute paix possible un jour.


Dès lors, ne cherchons pas plus loin, chacun doit faire ce pour quoi il a été destiné : le Ministre de l'Intérieur effectue son travail, le Violeur le sien, et il en va d'une répartition providentielle (au sens théologique du
terme) de ces rôles. Où l'on voit comment la pensée de droite s'articule à merveille avec l'outillage métaphysique chrétien : la faute, la pureté, le péché, la grâce, la culpabilité, la moralité, les bons, les méchants, le bien, le mal, la punition, la réparation, la damnation, la rédemption, l'enfer, le paradis, la prison, la légion d'honneur, etc.


J'avance l'idée inverse : on ne choisit pas, d'ailleurs on a peu le choix, car les déterminismes sont puissants, divers, multiples. On ne naît pas ce que l'on est, on le devient. Il rechigne et refuse. Et les déterminismes biologiques, psychiques, politiques, économiques, historiques, géographiques ? Rien n'y fait. Il affirme : « J'inclinerais pour ma part à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie- là. Il y a 1200 ou 1300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés !


Mais parce que génétiquement ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d'autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense ». « Génétiquement » : une position intellectuelle tellement répandue outre-Atlantique !


La génétique, l'inné, contre le social et l'acquis ! Les vieilles lignes de partage entre l'individu responsable de tout, la société de rien qui caractérise la droite, ou la société coupable de tout, l'individu de rien, qui constitue la scie musicale de la gauche ... Laissons de côté la théorie.


Je passe à l'exemple pour mieux tâcher de montrer que le tout génétique est une impasse autant que le tout social. Face à cet aveu de lieu commun intellectuel, je retrouve naturellement les techniques socratiques du lycée pour interpeller, inquiéter et arrêter l'esprit, capter l'attention de mon interlocuteur qui, de fait, semble réellement désireux d'avancer sur ce sujet.


J'argumente : Lui dont chacun sait l'hétérosexualité - elle fut amplement montrée sur papier couché, sinon couchée sur papier montré...-, a-t-il eu le choix un jour entre son mode de sexualité et un autre ? Se souvient-il du moment où il a essayé l'homosexualité, la pédophilie, la zoophilie, la nécrophilie afin de décider ce qui lui convenait le mieux et d'opter, finalement, et en connaissance de cause, pour l'hétérosexualité ? Non bien sûr. Car la forme prise par sa sexualité est affaire non pas de choix ou de génétique, mais de genèse existentielle. Si nous avions le choix, aucun pédophile ne choisirait de l'être...


L'argument le stoppe. Il me semble qu'à partir de ce moment, le candidat aux présidentielles, le ministre de l'intérieur, l'animal politique haut de gamme laisse le pas à l'homme, fragile, inquiet, ostensiblement hâbleur devant les intellectuels, écartant d'un geste qui peut être méprisant le propos qui en appelle aux choses de l'esprit, à la philosophie, mais finalement trop fragile pour s'accorder le luxe d'une introspection ou se mettre à la tâche socratique sans craindre de trouver dans cette boîte noire l'effroyable cadavre de son enfance.
La vie est dure mais ..."Alhamdoulillah 3ala kouli hal":)[color=#330066]Un humain, un homme, un frére[/color] :)
30 avril 2007 12:18
Dans la conversation, il confie qu'il n'a jamais rien entendu d'aussi absurde que la phrase de Socrate « Connais-toi toi-même ». Cet aveu me glace - pour lui. Et pour ce qu'il dit ainsi de lui en affirmant pareille chose. Cet homme tient donc pour vain, nul, impossible la connaissance de soi ? Autrement dit, cet aspirant à la conduite des destinées de la nation française croit qu'un savoir sur soi est une entreprise vaine ? Je tremble à l'idée que, de fait, les fragilités psychiques au plus haut sommet de l'État, puissent gouverner celui qui règne !


Lors de sa parution, j'avais lu Le pouvoir et la vie de Valéry Giscard d'Estaing qui racontait ses crises d'angoisse, ses inhibitions le paralysant dans son véhicule militaire de parade le 14 juillet sur les Champs Elysées, ses prétextes pour quitter le conseil des ministres afin de subir une injection de calmant, son désir de se faire psychanalyser (par Lacan !) pendant son septennat, etc. Je me souvenais de confidences faites par tel ami bien informé sur l'état psychique fort peu reluisant de Jacques Chirac après la dissolution et sur le type de traitement psy qu'il suivait à cette époque. Je me rappelais la fin d'un François Mitterrand , entre voyantes et reliques de sainte Thérèse, invocations des forces de l' esprit , croyance en l' au-delà et abandon aux médecines de perlimpinpin.


Et je voyais là, dans le regard devenu calme du fauve épuisé par sa violence, un vide d'homme perdu qui, hors politique, se défie des questions car il redoute les réponses, et qui, dès qu'il sort de son savoir faire politicien, craint les interrogations existentielles et philosophiques car il appréhende ce qu'elles pourraient lui découvrir de lui qui court tout le temps pour n'avoir pas à s'arrêter sur lui- même.


Les soixante minutes techniquement consenties s'étaient allongées d'une trentaine d'autres. Les deux rôles en costumes qui le flanquaient jouaient le sablier. Je trouvais l'heure venue pour offrir mes cadeaux. Au ministre de l'intérieur adepte des solutions disciplinaires : Surveiller et punir de Michel Foucault ; au catholique qui confesse que, de temps en temps, la messe en famille l'apaise : L'Antéchrist de Nietzsche ; pour le meurtre du père, le chef de la horde primitive : Totem et tabou de Freud ; pour le libéral qui écrit que l'antilibéralisme c'est « l'autre nom du communisme » (il dit n'avoir pas dit ça, je sors mes notes et précise le livre, la page...) : Qu'est-ce que la propriété ? de Proudhon. Comme un enfant un soir de Noël, il déchire avidement. Il ajoute : « j'aime bien les cadeaux ».


Puis : « Mais je vais donc être obligé de vous en faire alors ? »... Comme prévu.


Dans l'entrebâillement de la porte de son bureau, la tension est tombée. Qui prend l'initiative de dire que la rencontre se termine mieux qu'elle n'a commencé ? Je ne sais plus. Il commente : « Normal, on est deux bêtes chacun dans notre genre, non ? Il faut que ça se renifle des bêtes comme ça...». Je suis sidéré du registre : l'animalité, l'olfaction, l'odorat. Le degré zéro de l'humanité donc. Je le plains plus encore. Je conçois que Socrate le plongerait dans des abîmes dont il ne reviendrait pas... Du moins : dont l'homme politique ne reviendrait pas. Ou, disons le autrement : dont l'homme politique reviendrait, certes, mais en ayant laissé derrière lui sa défroque politique pour devenir enfin un homme.


Alors que ses cerbères le prennent presque par la manche, il manifeste le désir de continuer cette conversation, pour le plaisir du débat et de l'échange, afin d'aller plus loin. Tout de go, il me propose de l'accompagner, sans journalistes - il fait un mouvement de bras dans la direction des comparses de Philosophie magazine comme pour signifier leur congé dans un geste qui trahit ce qu'il pense probablement de toute la corporation... Je refuse. Une autre fois ? Les deux amis ont leurs deux paires d'yeux qui clignotent comme des loupiotes...Voyons donc pour plus tard...


Dernier mot de Nicolas Sarkozy en forme de lapsus, il est mouvement vers la sortie : « Je suis quand même un drôle de type, non ? Je dois convaincre soixante-cinq millions de français, et je vous dis, là, que je voudrais continuer la conversation ! Hein ? Non ? Il n'y a pas autre chose à faire ?
Quand même... ». Soixante-cinq millions c'est le nombre des français à convaincre d'amour, pas celui des électeurs à convaincre de voter...


Michel Onfray, philosophe
La vie est dure mais ..."Alhamdoulillah 3ala kouli hal":)[color=#330066]Un humain, un homme, un frére[/color] :)
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook