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Les islamistes d'Ennahda contraints de tendre la main aux laïcs
25 octobre 2011 13:24
Les islamistes d'Ennahda contraints de tendre la main aux laïcs
Dernière modification : 25/10/2011 - Constituante tunisienne - Tunisie

Conscient de ne pouvoir obtenir seul la majorité au sein de la future Assemblée constituante, le parti de Rached Ghannouchi tente un rapprochement avec les formations laïques qui se disputent la seconde place des élections constituantes.

Après plusieurs années de silence forcé sous le régime de Zine el-Abidine Ben Ali, le parti islamiste Ennahda (Rennaissance) devrait devenir ce mardi la première force politique de la Tunisie. Bien que les résultats définitifs des élections constituantes, attendus dans le courant de la journée, n’aient toujours pas été annoncés, tout le monde dans le pays s’accorde à reconnaître la large avance de la formation emmenée par Rached Ghannouchi. Lundi soir, Ennahda a indiqué, sur la foi des résultats récoltés dans plusieurs bureaux de vote locaux, qu'il arrivait en première place sur le plan national et dans la plupart des régions.


Si, comme ils l’affirmaient dès lundi soir, les islamistes récoltaient entre 30% et 40% des voix, ils obtiendraient au mieux 60 des 217 sièges que compte la future Assemblée chargée de rédiger une nouvelle Constitution et de désigner un nouvel exécutif jusqu'aux prochaines élections générales. "Ennahda ne pourra obtenir seul la majorité absolue. Pour gouverner, il devra donc nouer des alliances. À ce petit jeu, le parti compte déjà ses alliés et ses ennemis", rapporte David Thomson, correspondant FRANCE 24 à Tunis.

Mariage de raison ?

Depuis lundi, Ennahda multiplie les appels du pied en direction des formations laïques qui se disputent la seconde place des élections, premier scrutin démocratique du "printemps arabe". "Nous sommes prêts à former une alliance avec le Congrès pour la république [CPR, gauche nationaliste] de Moncef Marzouki et l'Ettakatol [gauche] de Moustapha Ben Jaafar puisque leurs opinions ne sont pas éloignées des nôtres et que ces deux partis ont obtenu un grand nombre de suffrages", a indiqué à l’agence Reuters Ali Larayd, membre du comité exécutif d'Ennahda.

Des œillades auxquelles le CPR ne semble pas insensible. La formation de Moncef Marzouki a d’ailleurs "reconnu partager 20 % des vues avec le parti islamiste", précise David Thomson. De son côté, Ettakatol pourrait également approuver l’idée d’un rapprochement politique avec les islamistes. Tout au long de la campagne, le parti de gauche s’est, en tout cas, "refusé à diaboliser Ennahda", rappelle le correspondant de FRANCE 24.

La veste surprise du PDP

Grand perdant de ces élections historiques, le Parti démocratique progressiste (PDP, centre gauche) ne sera, quant à lui, pas en mesure de négocier une quelconque entente avec la formation de Rached Ghannouchi. Fer de lance du combat contre les islamistes, le PDP semble avoir fait les frais d’une campagne axée sur le mot d’ordre "Tout sauf Ennahda".

Avant même la proclamation des résultats, le parti historique d’opposition, longtemps donné second par les sondages, a pris acte de sa défaite. "Le PDP respecte le jeu démocratique. Le peuple a accordé sa confiance à ceux qu'il a considérés comme étant dignes de cette confiance. Nous félicitons le vainqueur et nous siégerons dans les rangs de l'opposition", a indiqué la formation de Najib Chebbi dans un communiqué adressé à Reuters. "Nous serons toujours là pour défendre une Tunisie moderne, prospère et modérée", a prévenu à l’AFP la secrétaire générale du parti, Maya Jribi.

Inquiétudes

La percée annoncée d’Ennahda ne cesse en effet d’inquiéter cette frange de la population soucieuse de préserver la laïcité historiquement attachée à la Tunisie de Habib Bourguiba, le "père de l’indépendance". Conscient des craintes qu’il suscite dans son pays et – surtout - à l’étranger, Ennahda s’applique depuis le début de la campagne électorale à donner l’image d’un islamisme modéré ayant pour modèle l’AKP au pouvoir en Turquie.

"Nous voulons rassurer nos partenaires économiques et commerciaux, ainsi que tous les investisseurs : nous espérons très rapidement revenir à la stabilité et à des conditions favorables à l'investissement", a déclaré à la presse Abdelhamid Jlassi, directeur du bureau exécutif du parti islamiste. Les priorités de la Tunisie sont claires : de la stabilité et des conditions pour vivre dans la dignité, ainsi que la construction d'institutions démocratiques."




Le vote de la diaspora

Sur les 18 sièges sur 217 réservés aux Tunisiens de l'étranger, Ennahda en obtient 9, le Congrès pour la République (CPR, gauche nationaliste) 4, Ettakatol (gauche) 3, le Pôle démocratique moderniste (gauche) 1 et la Liste pour la liberté et le développement (centre) 1.




Source : [www.france24.com]
m
25 octobre 2011 14:56
Citation
boutrioult1 a écrit:


Si, comme ils l’affirmaient dès lundi soir, les islamistes récoltaient entre 30% et 40% des voix, ils obtiendraient au mieux 60 des 217 sièges que compte la future Assemblée chargée de rédiger une nouvelle Constitution et de désigner un nouvel exécutif jusqu'aux prochaines élections générales. "Ennahda ne pourra obtenir seul la majorité absolue. Pour gouverner, il devra donc nouer des alliances. À ce petit jeu, le parti compte déjà ses alliés et ses ennemis", rapporte David Thomson, correspondant FRANCE 24 à Tunis.

j'ai lu 40% sur un autre lien
mais 40% ça fait peur c'est quand même 60 sièges, moi je n'aurais jamais voté pour des islamistes si j'ai vraiment envie d’un vrai changement
[color=#6600FF][b][center]«La stupidité des gens me fatigue !![/center][/b][/color]
s
25 octobre 2011 21:48
cette (nohkba) comme ils préfèrent le répéter à promis bcp de choses avant les élections
les voilà presque au commandes comment ils peuvent honorer leur promesses ?
je hais l'hypocrisie
S
26 octobre 2011 14:19
Citation
ma-casablanca a écrit:
Citation
boutrioult1 a écrit:


Si, comme ils l’affirmaient dès lundi soir, les islamistes récoltaient entre 30% et 40% des voix, ils obtiendraient au mieux 60 des 217 sièges que compte la future Assemblée chargée de rédiger une nouvelle Constitution et de désigner un nouvel exécutif jusqu'aux prochaines élections générales. "Ennahda ne pourra obtenir seul la majorité absolue. Pour gouverner, il devra donc nouer des alliances. À ce petit jeu, le parti compte déjà ses alliés et ses ennemis", rapporte David Thomson, correspondant FRANCE 24 à Tunis.

j'ai lu 40% sur un autre lien
mais 40% ça fait peur c'est quand même 60 sièges, moi je n'aurais jamais voté pour des islamistes si j'ai vraiment envie d’un vrai changement


Navrant comme réponse.
26 octobre 2011 15:43
Citation
Sherynn a écrit:
Citation
ma-casablanca a écrit:
Citation
boutrioult1 a écrit:


Si, comme ils l’affirmaient dès lundi soir, les islamistes récoltaient entre 30% et 40% des voix, ils obtiendraient au mieux 60 des 217 sièges que compte la future Assemblée chargée de rédiger une nouvelle Constitution et de désigner un nouvel exécutif jusqu'aux prochaines élections générales. "Ennahda ne pourra obtenir seul la majorité absolue. Pour gouverner, il devra donc nouer des alliances. À ce petit jeu, le parti compte déjà ses alliés et ses ennemis", rapporte David Thomson, correspondant FRANCE 24 à Tunis.

j'ai lu 40% sur un autre lien
mais 40% ça fait peur c'est quand même 60 sièges, moi je n'aurais jamais voté pour des islamistes si j'ai vraiment envie d’un vrai changement

Navrant comme réponse.

Il faut dire, qu'on n'a pas tous la même conception du changement...
a
26 octobre 2011 18:07
Bonjour à toutes et à tous.

Les Marocains doivent faire preuve d'un peu de modestie et d'humilité surtout à l’égard des Tunisiens.

Les Tunisiens ont fait leur révolution sans l'aide de personne,donc ils sont assez adultes pour faire leur choix politique.

Les Tunisiens ont réservé un certain nombre de sièges aux Tunisiens résidant à l'étranger.

Les Marocains n'ont pas encore fait leur révolution, pour l'instant ils continuent à se voiler la face.

Pour les spécialistes des élections le Maroc prépare les législatives au mois de novembre.

A la différence de la Tunisie le Maroc autorise les Marocains à voter par procuration ce qui veut dire ils sont sous tutelle de celui ou celle qui va mettre le bulletin dans l'urne.

Les Marocains à l'étranger n'auront pas de représentants à l'assemblé nationale.

On sait donner des leçons aux autres, mais on ne sait pas les appliquer nous même.
E
26 octobre 2011 18:31
Citation
akounkou a écrit:
Bonjour à toutes et à tous.

Les Marocains doivent faire preuve d'un peu de modestie et d'humilité surtout à l’égard des Tunisiens.

Les Tunisiens ont fait leur révolution sans l'aide de personne,donc ils sont assez adultes pour faire leur choix politique.

Les Tunisiens ont réservé un certain nombre de sièges aux Tunisiens résidant à l'étranger.

Les Marocains n'ont pas encore fait leur révolution, pour l'instant ils continuent à se voiler la face.

Pour les spécialistes des élections le Maroc prépare les législatives au mois de novembre.

A la différence de la Tunisie le Maroc autorise les Marocains à voter par procuration ce qui veut dire ils sont sous tutelle de celui ou celle qui va mettre le bulletin dans l'urne.

Les Marocains à l'étranger n'auront pas de représentants à l'assemblé nationale.

On sait donner des leçons aux autres, mais on ne sait pas les appliquer nous même.



Pire que ça !! on c'est m^me pas qui se presente ni pourquoi faire. Pour voler surement pour pas changer.
 
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