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L'Islam permet'il l'adoption?
I
Ima
22 août 2003 22:33
non pas un monstre Amir je n'oserais pas dire ça! mais jusque là toi et moi on as jamais été d'accord sur quoi que se soit alors imagine le couple d'enfer qu'on feraisgrinning smiley

wa salam aleikoum,‘’Si je meurs en ayant apporté la plus petite lumière, la plus petite parcelle de vérité, si je meurs en ayant pu contribuer à détruire le cancer raciste qui ronge la chair américaine, alors, tout le mérite en revient à Allah. Ne m’imputez que les erreurs.’’Malcom X
23 août 2003 00:26
les couples qui sont a leurs debuts toujours ok finissent en general de sombrer dans la plus plate des monotonie.

c'est ça que tu veux?
I
Ima
23 août 2003 15:40
Entre monotonie et complet désacord y'as une marge entre!! tu ne trouves pas? entre toi et moi c'est limite le souk!grinning smiley

Mais dis moi ou est passé ta perle de Basma? winking smiley

wa salam aleikoum,‘’Si je meurs en ayant apporté la plus petite lumière, la plus petite parcelle de vérité, si je meurs en ayant pu contribuer à détruire le cancer raciste qui ronge la chair américaine, alors, tout le mérite en revient à Allah. Ne m’imputez que les erreurs.’’Malcom X
23 août 2003 17:25
j'allais justement te le demander.
a
26 août 2003 11:16
Assalamo alaykom,
La réponse se trouve dans la Sounna.
Notre massager Mohamed "PBSL" a adopté Zaïd.
z
28 août 2003 17:51
Salamou Alaykoum,

Bien sûr que l'Islam autorise l'adoption, c'est d'ailleur l'une des adorations qui a beaucoup de mérite en Islam.

Le prophète 'alayhi ssalam, n'a t il pas adopté Zaïd ?

J'attire juste ton attention sur le fait que la législation marocaine ne veut pas dire forcément "législation islamique".

wa salam
I
Ima
10 novembre 2003 20:06
Pour Tachelhitsmiling smiley

wa salam aleikoum,‘’Si je meurs en ayant apporté la plus petite lumière, la plus petite parcelle de vérité, si je meurs en ayant pu contribuer à détruire le cancer raciste qui ronge la chair américaine, alors, tout le mérite en revient à Allah. Ne m’imputez que les erreurs.’’Malcom X
t
11 novembre 2003 08:51
Merci Ima ... pour ta précieuse aide.

Tachelhit
M
21 avril 2011 15:26
Salam alikoum , je fais un travail de fin d'etudes cette année , mon sujet ce porte sur la Kafala justement . j'explique tout les moyens de procedures et quelques histoires mais le probleme c'est que les procedures ne sont pas si facile que ça car la religion interdit certaine chose . Et j'ai une question : Y'a-t-il moyen de concilier le Coran et la loi belge en cas d'adoption ? ( belge parce que mon sujet ce porte sur la kafala du Maroc à la Belgique )
n
20 décembre 2012 17:14
Citation
MOHAMMED a écrit:
Recommandation en faveur des orphelins

C’est parce qu’ils sont démunis, car privés d’affection et de protection matérielle, et émotionnellement plus sensibles que les enfants entourés de la bienveillance parentale, que les orphelins ont suscité une attention particulière en islam.

Le prophète lui-même orphelin, et Dieu à travers le Coran, ont fait plusieurs recommandations en faveur des déshérités d’une manière générale, et des orphelins, en particulier. C’est ainsi que nous lisons dans la sourate La Vache (qui est une sourate à caractère législatif), verset 215 :

" Ils t’interrogent au sujet de ce que vous devez dépenser : Dis : « ce que vous dépensez sera pour vos père, mère, vos proches, pour les orphelins, les pauvres et pour le voyageur - Dieu connaît ce que vous faîtes de bien "

A côté des recommandations, le Coran expose des interdictions formelles imposées aux croyants quant à la relation à avoir avec l’enfant ayant perdu ses deux parents ou l’un des deux. Dans la morale du Coran Interdiction :

De toucher aux biens des orphelins, sauf de la manière la plus honnête (en vue de les mettre en valeur)
( Sourate 4 - verset 6), ( Sourate 6, verset 152)

De repousser l’orphelin (Sourate 107, verset 2)
De lui faire quelque violence (Sourate 93, verset 9)
De le traiter dédaigneusement (Sourate 89, verset 17)

Le texte coranique insiste particulièrement sur la première interdiction, celle de protéger les biens des orphelins, considérés comme des biens sacrés que nul ne peut s’octroyer, même pas le tuteur de l’enfant. Dans la sourate 4, verset 2 - 6, nous lisons :
...

« Rendez leurs biens aux orphelins (devenus majeurs). Ne prenez pas l’illicite en échange du licite (en substituant ce que les orphelins possèdent de bon à ce que vous posséder de mauvais) Ne substituez pas leurs biens en les confondant aux vôtres. C’est un crime énorme… Gardez-vous de les consumer par prodigalité ou en vous hâtant de les en priver avant qu’ils ne deviennent majeurs. »


Sous l’angle de la législation musulmane, il serait intéressant de soulever le problème du statut de l’enfant par rapport à son tuteur, quel est-il, l’enfant est-il considéré comme son fils adoptif, a-t-il les mêmes droits que ses enfants légitimes ?

En fait, les réponses apportées à ces questions sont doublement négatives, pour la simple raison que l’islam, non seulement ne reconnaît en aucun cas l’adoption filiale, mais il l’interdit catégoriquement, mettant ainsi fin à une pratique préislamique qui consistait à se choisir un enfant et à l’insérer à part entière au sein de sa famille. « Ceci est un acte contre nature » affirme Cheikh Sadek, car il « autorise une personne étrangère à la famille de bénéficier et de jouir illégalement de tous les droits d’un enfant légitime. » De plus, cet enfant « va considérer à tort que les personnes de son entourage constituent sa véritable famille et, de ce fait, il va tout naturellement s’interdire d’épouser une prétendue sœur ou prétendu frère (selon le cas), alors que ces personnes lui sont en réalité étrangères et qu’il est tout à fait en droit de les épouser. Sous cette optique, « l’enfant adoptif va pouvoir hériter illégalement de ses faux parents et, par-là, il va peut être priver indûment les vrais ayant droit d’une part légitime de leur héritage. » Voici ce que disent les textes saints (sourate 33, verset 4 et 5) :

« Il n’a point fait de vos enfants adoptifs vos propres enfants. Ce sont des propos que sortent de vos bouches ! Mais Allah dit la vérité. Et c’est Lui qui met (l’homme) dans la bonne direction. Appelez les du nom de leur père, c’est plus équitable devant Allah. Mais si vous ne connaissez pas leur père, alors considérez-les comme vos frères en religion ou vos alliés. »

Si la formule de l’adoption, par reconnaissance filiale, est interdite, le musulman, peut très bien prendre à sa charge un orphelin ou en enfant naturel, afin de l’élever, mais tout en lui faisant savoir son histoire, à savoir qu’il est le fils d’un autre. D’ailleurs, l’islam encourage et recommande cette dernière formule, et autorise de « faire des dons en espèce ou en nature à l’enfant adoptif en lui léguant par testament une partie de l’héritage, sans toutefois en dépasser le tiers. »

Voici ce que dit le prophète Mohamed à l’égard des orphelins, et de ceux qui en prennent soin :

Selon Abou Houreyra , le Messager de Dieu a dit : « Celui qui entretient l’orphelin (qu’il soit ou non de sa famille) sommes, lui et moi dans le Paradis comme ces doigts. » Le narrateur (Malek Ibn Anas) montra ses deux doigts (l’index et le majeur, c’est à dire côte à côte.) (rapporté par Muslim)
r
20 décembre 2012 18:36
oui l adoption est permise, et l enfant garde le nom des parents biologiques et non adoptifs
la recompense de prendre et eduquer un orphelin est graande chez dieu
de meme si on le lese dans son bien... le chatiment est grand
n approcher les orphelins que de la meilleure des manieres (ellati hiya ahssan)
et dieu est mieux savant
21 décembre 2012 00:29
Cette difference d'interprétation entre les mots "adoption" et "recueillir" un enfant n'est elle pas un peu hypocrite puisque au final un contrat en bonne et due forme permet de leguer à l'adopté l'héritage que l'on souhaite ?

Coté filiation aujdhui comment faire avec un enfant né sous X que l'on recueil ? Comment l'appeler par son nom biologique ? G bien lu que si on ne connait pas le pere on doit considerer cet enfant comme un frere en religion mais on est bien obligé de le nommer alors on fait comment ?
f
18 juin 2013 10:28
Mardi 18 Juin 2013 - 9 Sha'ban 1434

Au nom d’Allah le Clément, le Miséricordieux, Louanges à Allah.



Qu'est-ce que l'adoption en islam?


Est-il permis d'adopter des enfants en islam? Si oui, est-ce qu’une fille adoptée doit porter le hijab quand elle atteint l’âge de neuf ans en présence de son père et de ses frères?

De même, dans le cas d’un garçon adopté, la mère et la sœur doivent-elles observer le port du hijab en sa présence ?

En ce qui concerne la question de l'adoption d'un point de vue islamique, nous devons séparer deux points : d'une part, le fait d’aider des enfants orphelins et des pauvres; et d'autre part les implications d'une telle aide.

En ce qui concerne le fait d'aider les pauvres et les orphelins, l'Islam est non seulement d'accord avec cela, mais plus, il le recommande fortement. Dans toutes les formes de charités, l'orphelin et le pauvre sont mentionnés comme étant les principaux bénéficiaires de ces aides. Le prophète a encouragé les musulmans à s'occuper des orphelins:

"Au paradis, le tuteur de l'orphelin et moi-même seront comme ces deux doigts"; il fit alors un "V" avec l'index et le majeur et les écarta. (Boukhari)

Et en ce qui concerne ceux qui ne respectent pas les droits des enfants orphelins, Allah a mis en garde :

« Ceux qui mangent [disposent] injustement des biens des orphelins ne font que manger du feu dans leurs ventres. Ils brûleront bientôt dans les flammes de l'Enfer. »
Sourate 4:verset 10

L'Islam approuve donc pleinement la notion d'aide à l'orphelin et au pauvre, ainsi que le fait de les prendre sous son aile. Et s'il n'y a personne pour prendre soin des enfants orphelins et des pauvres, cette responsabilité incombera alors au gouvernement islamique. Cependant, quand nous arrivons aux implications et aux conséquences légales de l'adoption, nous trouvons quelques différences entre l'Islam et le système actuel prévu en occident.

Dans le système occidental, l'adoption signifie non seulement qu'un enfant est confié aux soins d'une personne ou de plusieurs personnes; mais également que l'enfant adopté portera le nom de famille du parent adoptif.
Par exemple, si un enfant appelé John Stuart Mill est adopté par M. William Bourassa, il deviendra John W. Bourassa. Si cette adoption a lieu dans la petite enfance, alors l'enfant ne connaitra probablement jamais sa véritable filiation et ou son vrai nom de famille.
C'est cette partie du procédé d'adoption que l'Islam n'accepte pas. Ainsi en islam, si on utilise le mot "adoption", cela signifie tutelle.

Dans l’Arabie préislamique, le système d'adoption était semblable à ce que nous voyons maintenant en occident : l'enfant prenait le nom de famille du père adoptif. Quand l'Islam est venu, il a catégoriquement rejeté ce procédé.

Voyons un exemple avec la vie du prophète Muhammad:

Quand le prophète s’est marié avec Khadija, , elle lui a donné un esclave connu sous le nom de Zayd ben Haritha (Zayd fils de Haritha). Le prophète a tellement bien pris soin de Zayd que leur rapport est passé de celui d'un maître envers son esclave, à celui d’un père envers son fils. Zayd était l'une des premières personnes à accepter l'Islam. Cependant, son père et ses oncles qui étaient à sa recherche, le retrouvèrent un jour à la Mecque. Ils se rendirent donc chez le prophète Muhammad pour lui expliquer que Zayd avait été capturé par quelques voleurs qui l’avaient ensuite marchandé pour l'esclavage. Le prophète le libéra aussitôt pour le rendre à sa famille. Mais Zayd refusa de laisser le prophète Muhammad et de rentrer chez son père. Haritha, le père de Zayd, se fâcha de cette réponse et proclama que dorénavant Zayd ne serait plus son fils. Le prophète répondit immédiatement en adoptant Zayd. Zayd fut dès lors connu sous le nom de Zayd ben Muhammad (Zayd, fils de Muhammad). Et cette situation a perduré jusqu’à l’émigration du prophète à Médine. Zayd avait alors grandi et était devenu un homme marié. Cependant, son mariage était un échec. C’est pendant cette pèriode qu’Allah a descendu quelques versets liés au divorce de Zayd dans lequel Il a également parlé de la question du changement de nom des enfants adoptés. Il a dit :

« Appelez-les du nom de leurs pères : c’est plus équitable devant Allah. Mais si vous ne connaissez pas leurs pères, alors considérez-les comme vos frères en religion ou vos alliés. Nul blâme sur vous pour ce que vous faites par erreur, mais (vous serez blâmés pour) ce que vos cœurs font délibérément. Allah, cependant, est Pardonneur et Miséricordieux. »
Sourate 33:verset 5

Après la révélation de ce verset, Zayd s'est donc de nouveau appelé Zayd ben Haritha et plus Zayd ben Muhammad. Néanmoins, ce changement de nom n'a pas affecté les rapports du prophète avec Zayd. Ils étaient toujours très proches.

Le Qur'an indique donc qu’appeler les enfants adoptés par le nom de leur père adoptif est contraire à "la vérité," et donc, qu’ils doivent s'appeler par le nom de leur vrai père biologique.

Implications de ces versets :

Ce qui signifie que l'adoption en islam (en fait la tutelle) ne change nullement les rapports entre personnes :
Dans le cas de la famille biologique, l'adoption n’annule pas les liens de sang entre l'enfant et ses vrais parents, ni ne crée une vrai relation (sanguine) entre lui et ses parents adoptifs et leurs enfants.

L’implication pratique, c’est que toutes les règles qui s'appliquent entre l'enfant adopté et ses parents biologiques sont encore valides :

Par exemple, l'enfant sera toujours considéré comme un Mahram dans sa famille biologique; car un enfant adopté ne peut pas épouser les enfants de ses propres parents biologiques; il ou elle est également habilité à recevoir l’héritage de ses parents biologiques; et il n'y a donc aucun besoin de hijab entre l'enfant et sa vraie famille.

Tandis qu’avec le système d'adoption en occident, il est tout à fait possible qu'une personne se retrouve à épouser les enfants de ses parents (- ses frères et soeurs de sang) !

Dans le cas de la famille adoptive, d'autre part, les règles qui s'appliquent entre personnes étrangères sont encore valides:

Par exemple, l'adoption ne créera pas de Mahramiyyat entre l'enfant adopté et sa nouvelle famille - une fille adoptée devra donc observer le hijab en présence de son père et de ses frères adoptifs; pareillement, la mère et les sœurs devront observer le hijab en présence du fils adopté; l'enfant adopté pourra même épouser un des enfants des parents adoptifs.

En Islam, le droit de la transmission d’héritage est basé sur les rapports sanguins :

"Cependant ceux qui sont liés par la parenté ont priorité les uns envers les autres, d'après le Livre d'Allah."
Sourate 8: verset 75

Cependant, si ils le désirent, les parents adoptifs peuvent toujours donner une partie de leurs biens à l'enfant adopté.

Adoption et rapport adoptif :

Il y a seulement un cas d'adoption où une sorte de rapport familial, Mahramiyyat, se créée entre l'enfant adopté et la famille adoptive : cela arrive quand l'enfant est adopté avant l'âge de deux ans et est allaité directement par sa mère adoptive, en même temps que cette dernière allaite son propre enfant et cela pour une durée minimum d'un jour et une nuit.

Ceci crée un rapport adoptif dit de riza`i - ou d'allaitement, et l'enfant devient Mahram avec la nouvelle famille et là il n'y aura aucun besoin de hijab, et l'enfant adopter ne pourra pas épouser les enfants des parents adoptifs. On parle de frères et soeurs de lait.

En revanche, pour l’héritage, même dans le cas du riza`i(allaitement), l’enfant n'aura pas de droits sur l’héritage des parents adoptifs. Sauf comme nous l'avons déjà mentionné ci-dessus, si les parents adoptifs le veulent, ils pourront durant leur vivant donner une partie de leurs biens à l'enfant adopté.

* * *

Pour récapituler :

1. On permet la tutelle en l'Islam plutôt que l'adoption, car l'adoption est un acte juridique établissant entre deux personnes (l'adoptant et l'adopté) des relations de droit analogues à celles qui résultent de la paternité et de la filiation. Tandis que le tuteur est une personne chargée de veiller sur un mineur. D'après les définitions du dictionnaire micro robert .
2. C'est pourquoi, on ne permet pas de changer le nom de famille de l'enfant adopté.
3. Si lorsque l'enfant était agé de deux ans ou moins, il a été allaité directement par sa mère adoptive pour au moins un jour et une nuit (ou quinze fois), alors cet enfant deviendra un Mahram pour la nouvelle famille - le hijab ne sera pas nécessaire.
4. Si l'enfant n'a pas été élevé au sein par la mère adoptive comme mentionné ci-dessus, alors il ou elle ne sera pas un Mahram pour la nouvelle famille.
5. L'adoption quelle soit de type riza`i ou non ne donne pas à l'enfant adopté un droit à l'héritage sur les biens de ses parents adoptifs; ni ne le prive d'hériter des biens de ses vrais parents (biologiques). (Néanmoins, les parents adoptifs ont le droit de donner durant leur vivant une partie de leur bien à l' enfant adopté.)

Source : traduction avec quelques modifications de l'article intitulé Adoption In Islam by Sayid Muhammad Rizvi
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