On pourrait la croire sans défense, mais elle est parfois tellement intense, Qu’elle peut venir diminuer les fonctions vitales des sens, Dans ces moments, je remercie ALLAH, qui m’envoie, mon ami la patience, qui m’aide à supporter et à tromper les apparences,
Parfois, elle fait des dégâts dans le cœur, En le trahissant de toute sa splendeur, Laissant les larmes couler sans pouvoir les contrôler, Tellement elle peut être insupportable, intensifiée,
Elle s’échappe de colère, quelques fois par la bouche, Prononçant des mots qui peuvent blesser, au lieu de soigner ou d’apaiser, Quand elle les retient, ils se couchent, Laissant apparaitre sourire et légèreté, pour ne pas être dévoilée,
Sans prévenir, elle s’invite dans les demeures, Elle peut devenir mélancolique et faire peur, Elle ne cesse de passer, sans autre choix que de lui donner l’exclusivité, Bien que ces visites soient espacées, elle ne saurait être partagée,
J’ai longtemps cru, que son départ pourrait libérer mes émois Mais ne peut-elle pas être une force, qui contribue à fortifier l’adoration, la foi ? Elle sait se faire douce et docile, et laisser place à la béatitude, la félicité. O Seigneur, aide-moi, à l’apprivoiser, il y a tant à gagner à réussir à l’accepter.
Mon amie la douleur, mon cœur tout doucement se meurt De voir souffrir, des innocents, des enfants, Supporter patiemment, dans l’attente d’un apaisement, Même si je sais que chacun rendra compte le jour du jugement,
Mon cœur tout doucement s’éteint, De voir tant d’injustices, chaque nouveau lendemain, De devoir se relever, avancer et accepter le destin, Même si je sais qu ALLAH rendra justice à chacun,
Le jour où l’ange de la mort viendra à moi, je prie que tu ne me suives pas vers l’au-delà, Que Dieu, pardonne mes pêchers, par Sa miséricorde infinie, Et malgré mes faiblesses et mon ingratitude, m’accepte dans Son paradis, Pour t’avoir accueillit souriante dans ma vie.