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Aujourd’hui, vous serez à Alger pour recevoir le prix Benchicou de la plume libre. Une première impression...

Le comité de soutien à Mohamed Benchicou m’a fait l’honneur de me décerner le prix de la Plume libre Mohamed Benchicou. Je suis vraiment honoré par cette distinction et content de revenir à Alger.

Votre séjour à Alger pourrait être mal interprété par les autorités marocaines...

Ces autorités n’arrêtent pas d’interpréter mes faits et gestes, c’est comme si elles étaient une école de fiqh, alors une interprétation de plus ou de moins... Franchement, il ne me manquerait plus maintenant que de devoir demander l’autorisation des autorités de mon pays pour voyager en Algérie. Je sais que certains le font et c’est regrettable. Il y a deux ans, je me suis fâché sérieusement avec un ami parce qu’il m’avait « conseillé » de ne pas me rendre en Algérie. Je ne supporte pas ce genre de frilosité. La presse algérienne m’a soutenu quand j’étais en prison et je ne l’oublie pas.

Justement, la presse indépendante algérienne vous a toujours soutenu dans votre combat pour la liberté d’expression et le respect des droits humains et continue de le faire. Quel regard portez-vous sur cette presse et comment l’évaluez-vous ?

Je crois que de l’avis de beaucoup de monde, la presse algérienne est l’une des plus libres du monde arabe. Elle a payé un lourd tribut en se maintenant ferme face au terrorisme islamiste et aux coups de boutoir du pouvoir. Je suis fier d’avoir obtenu un prix qui porte le nom d’un journaliste qui a préféré rester enfermé et malade dans une misérable cellule pénitentiaire que de demander la grâce au pouvoir en place. Chez nous, à la première alerte, certains responsables de journaux, au lieu de résister à la tempête, ou du moins de faire semblant, accourent chez le ministre délégué de l’Intérieur Fouad Ali El Hima ou chez un autre porte-manteau du roi pour montrer patte blanche.

Si l’on se fiait au secrétaire général de Reporters sans frontières Robert Ménard, récemment en visite au Royaume, la liberté d’expression au Maroc a enregistré une grande avancée depuis l’intronisation de Mohammed VI...

C’est l’avis de Robert Ménard que je respecte. Mais ce n’est pas mon avis, ni celui de beaucoup de journalistes indépendants marocains et de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme. Je crois que s’il y a eu « avancée », comme vous dites, elle a eu durant les dernières années de Hassan II quand le vieux dictateur s’était rendu compte qu’on ne pouvait pas asservir perpétuellement les Marocains. Mohammed VI a hérité de cette avancée, puis l’a réduite petit à petit. Il y a trois ans, le Maroc était le pays, après Cuba et la Chine, où il y avait le plus de journalistes en prison. Puis, mon pays est le seul d’Afrique et du monde arabe qui a interdit à un journaliste l’exercice de sa profession pendant dix ans pour avoir déclaré que les Sahraouis des camps de réfugiés de Tindouf sont des « réfugiés » comme le dit l’ONU et non des « séquestrés », comme le veut la propagande officielle marocaine.

Quel rapport avez-vous avec le pouvoir chérifien ?

Je n’en ai aucun. Je sais que souvent, surtout dans les Etats policiers comme les nôtres, certaines fréquentations sont nécessaires pour éviter des soubresauts ou des surprises, mais en ce qui me concerne, j’ai toujours préféré rester loin de ces conciliabules. La mission de journaliste n’est pas d’entretenir des relations amicales avec le pouvoir en place, il y a des intermédiaires pour cela, mais de traquer l’information, de la vérifier et de la servir à ses lecteurs. L’autre tâche du journaliste est d’expliciter et de prendre position sur certains grands thèmes de la vie de la nation.

Apparemment, tout ce que vous entreprenez au Maroc est voué à l’échec, comme par exemple la création du journal Demain libéré, un projet mort-né...

Si mes projets sont voués à l’échec, c’est parce qu’il y a certaines personnes dans l’entourage du roi qui me veulent du bien. Par exemple, je viens tout juste d’apprendre par des confrères espagnols que le chef des services secrets marocains à Paris, un certain Skalli, s’intéresse de près à moi et à ma famille. Ce monsieur se serait adjoint les services d’agents français, sûrement payés avec des séjours à l’hôtel Mamounia de Marrakech, pour cette mission pour le moins étonnante. Les services marocains et une certaine presse de votre pays vous soupçonnent de rouler pour l’Algérie et le Polisario, c’est à peine si vous n’étiez pas un renégat... Depuis le temps que l’Etat marocain fouille dans mes poubelles, au sens propre et figuré, pour connaître mes habitudes, mes préférences et savoir si je me drogue, me soûle ou m’adonne à un quelconque vice, s’il n’a rien trouvé c’est parce qu’il n’y avait sûrement rien à trouver. En 2003, quelques mois avant mon emprisonnement, le général Hamidou Laânigri, alors directeur général de la DST, avait envoyé l’un de ses hommes dans le village natal de ma famille, dans les montagnes du Rif, pour savoir si mon père cultivait du haschisch. Mon père a près de 90 ans et cela fait des décennies que le pauvre n’a pas mis les pieds dans le village de ses ancêtres. Vous voyez de quoi ils sont capables ! Maintenant, quand on ne trouve rien, on a tendance à nous accuser de tout. En tout cas, vu le train de vie que mènent certains journalistes marocains ou responsables de presse dont les publications ont des tirages confidentiels, je crois bien que si je devais un jour rouler pour quelqu’un, je je ferais pour le régime marocain. Apparemment, il paye mieux que les autres. Malgré toutes les pressions, vous vous obstinez à continuer votre combat. Envisagez-vous toujours de créer un journal, peut-être, cette fois, à partir de l’Espagne ? Non, non. Si Dieu me prête vie, je créerai un jour un journal au Maroc et pas à l’étranger. Aucun pouvoir n’est éternel et je suis un homme patient.

Enfin, que faut-il à l’Algérie et au Maroc pour qu’ils reviennent à de meilleurs sentiments ?

C’est une affaire de génération et de susceptibilités. Vous avez un pouvoir dirigé par un homme formé par une vieille école et nous, nous avons un pouvoir qui est sclérosé par des accès d’humeur, des rancunes tenaces, des vengeances et des coups tordus. Pourtant, nous avons tout pour nous entendre, nous parlons le même dialecte arabe et, par exemple, le tamazight de votre chaouia est en tout point semblable à notre rifain. Mais peut-être qu’il faut attendre encore quelques années avant de pouvoir vraiment entamer des relations dénuées de toutes arrière-pensées.

il est libre d'écrire et de dire ce qu'il veut ,il n'y a pas d'os dans la langue ,elle peut se totrdre dans tous les sens mais pour moi qui est proche de la réalité puisque je la vois et j'y vis ,il ne dit pas tout et puis c'est un journaliste il dit pour El Watan ce que veut entendre El Watan.ce n'est pas sorcier.

Dans chaque métier, il y a le phénomène de parasitisme. Ali lamrabt n'est pas un journaliste de formation, or est ce que le journalisme est un art ou bien s'hérite.
En plus, il manque d'équilibre qui le prive d’aucune crédibilité, en tant que personne voire un "journaliste". Dans la vie, Il y'a plusieurs faces de célébrités, celle de Lamrabt, je pense que personne n'en souhaite. Il y'a aussi plusieurs causes pour lesquelles nous militons, parfois, le militantisme rapporte gros, d’euros.

voilà ma partie préférée de l'interview :

Citation
AliLmrabet a écrit:
Je sais que souvent, surtout dans les Etats policiers comme les nôtres .......

les notres .......l'algérie et le maroc ........c bien ca

Monsieur Ali lmrabet a quand même été emprisonné et ensuite interdit d'écriture pendant dix ans, peine unique au monde...A mon humble avis, le dossier Lmrabet a été très mal géré depuis le début...Personnellement, je ne comprends pas comment ni pourquoi Ali fait si peur au ministres de l'intérieur...C'est comme qui dirait avoir besoin de créer des opposants "terribles" pour justifier des choses...

J'ai relevé ce passage, pour te compléter Vador :

"Chez nous, à la première alerte, certains responsables de journaux, au lieu de résister à la tempête, ou du moins de faire semblant, accourent chez le ministre délégué de l’Intérieur Fouad Ali El Hima ou chez un autre porte-manteau du roi pour montrer patte blanche."

A méditer, pour ceux qui croient naïvement que le Maroc est démocratique !

Citation
andi espoir a écrit:
J'ai relevé ce passage, pour te compléter Vador :

"Chez nous, à la première alerte, certains responsables de journaux, au lieu de résister à la tempête, ou du moins de faire semblant, accourent chez le ministre délégué de l’Intérieur Fouad Ali El Hima ou chez un autre porte-manteau du roi pour montrer patte blanche."

A méditer, pour ceux qui croient naïvement que le Maroc est démocratique !

..heureusement que tout le monde n'accepte pas la soumission et l'indignité..

ALI LMRABET est l un des journaliste marocain le plus cité dans les medias occidentaux,il passe pour quelqu un d independant et libre parcequ il a l audace de s attaquer au roi et a la cause national du maroc (le sahara).

comme dirait le citoyen il n accepte pas la soumission et l indignité ,mais la soumission a qui? et quelle dignité?

dans le contexte actuel il est tres facile d etre un insoumis,tu peut defier le loup quand le lion est avec toi.
tu peut defier ton gouvernement quand tu a la protection de la puissanse mondial ,c est trop facile meme un journaliste nul comme ali lmarabet (d apres l avis de ses defenseurs meme) .chercher la confrontation avec l etat (meme au mepris de la deontologie et de son amour pour son pays) et voila les dollars la mediatisation et la protection etrangere qui arrive.

celui qui appelle ca du courage et de la dignité n est deja plus marocain (si il etait a la base)

Citation
antitout a écrit:
ALI LMRABET est l un des journaliste marocain le plus cité dans les medias occidentaux,il passe pour quelqu un d independant et libre parcequ il a l audace de s attaquer au roi et a la cause national du maroc (le sahara).

comme dirait le citoyen il n accepte pas la soumission et l indignité ,mais la soumission a qui? et quelle dignité?

dans le contexte actuel il est tres facile d etre un insoumis,tu peut defier le loup quand le lion est avec toi.
tu peut defier ton gouvernement quand tu a la protection de la puissanse mondial ,c est trop facile meme un journaliste nul comme ali lmarabet (d apres l avis de ses defenseurs meme) .chercher la confrontation avec l etat (meme au mepris de la deontologie et de son amour pour son pays) et voila les dollars la mediatisation et la protection etrangere qui arrive.

celui qui appelle ca du courage et de la dignité n est deja plus marocain (si il etait a la base)

Il y a aussi des gens qui n'acceptent pas l'indignité tout en restant chez eux au Maroc...mais en général la majorité accepte l'indignité car elle continue à se voiler la face..elle continue à se dire c'est comme ça le Maroc, on ne peut s'insurger contre la corruption, il faut faire avec et rester servile en continuant à se faire dépouiller dans les arrondissements..

Que reste-t-il de l'homme quand il ne lui reste que l'existence et sa plume ?
Tout a disparu: famille, pays, projets, travail, soucis....
cet homme parle ... preuve on parle de lui
la parole estl' ultime témoignage de présence humain et ,si jamais elle s'arreterait,alors il n'y aurait plus rien......

Lemrabet n'est qu'un vendu et un traitre.Qu'il dénonce la corrupton,la dictature des généraux algériens et qu'il refuse ce prix tant que ces compatiotes sont totturé par des algériens dans le camp de la honte à Tindouf.
Lelmrabet tu n'est qu'un minables et un lâche .
Si tu ne l'es pas profite de ton séjouer chez les algériens pour dénocer l'emprisonnement des journalistes algériens.

Citation
KAMARAN a écrit:
Lemrabet n'est qu'un vendu et un traitre.Qu'il dénonce la corrupton,la dictature des généraux algériens et qu'il refuse ce prix tant que ces compatiotes sont totturé par des algériens dans le camp de la honte à Tindouf.
Lelmrabet tu n'est qu'un minables et un lâche .
Si tu ne l'es pas profite de ton séjouer chez les algériens pour dénocer l'emprisonnement des journalistes algériens.

ca c aux algéerien de la faire ........

lui il est (etait) journaliste , il rapporte des faits

Personnelement, ali lemrabet est quelqu'un qui fait plus de mal au pays qu'autre chose.
De là à dire que s'est un traître, il n'y a qu'un pas que je ne me permettrais pas de franchir.
Faire passer nos compatriotes sequestrés à tindouf, pour des "réfugiés", c'est insulter tout un peuple, et servir en même temps la cause de l'ennemi, à savoir le "polisario".
Ce qui m'a le plus étonné dans cet interview c'est quand il dit que " la presse algérienne est l’une des plus libres du monde arabe", là on est en plein délire.
Enfin, lemrabet est un trouble fête qui n'a eu que ce qu'il méritait ,car quand on insulte tout un peuple, quand on flirt avec l'ennemi, alors que nos frères sont faits prisonniers, je penses qu'il n'a eu que ce qu'il méritait.
Vive le maroc, et vive son Roi, n'en déplaise à certains.

Le meilleur de redurie le lectorat de Mr Lmrabet a un minimum est de le laisser parler dans la democratie absolue. Les marocains pourront juger alors de ses positions pro-polisario et ils agiront en consequence lorsqu'ils acheteront leur journal dimanche matin... Ce type fait de la critique pour critiquer une doctrine, il s'insurge contre les interets de la nation des que l'occasion le lui permet. Aucune objectivite journalistique, les trouble sde Tindouf, les prisonniers marocains, les interviews des leaders du polisario qui reviennet un par un, walou... Quelque part, la nullite fait vivre et c'est le creneau que Mr Lmrabet a choisi, j'espere qu'il ne viendra pas nous casser les oreilles avc le Makhzen quand des societes prestigieuses iront reserver leurs encarts publicitaires autre part comme il l'a deja fait...

Citation
zaki7 a écrit:
Le meilleur de redurie le lectorat de Mr Lmrabet a un minimum est de le laisser parler dans la democratie absolue.

Pourquoi alors il a été condamné à 10 ans d'interdiction d'écrire..? Une peine bizarre et unique au monde..? Il était pourtant prévisible qu'il continuerait d'écrire et de manière plus éfficace..? Pourquoi s'entêter, par des décisions bizarres, à aider à l'installation d'une opposition à l'éxtérieur du pays..?..

ali lemrabet, quelque soit ses penchants, a le merite d' etre le seul à resister au système, à dénoncer ouvertement l' hypocrisie du makhzen, et de l' image que celui ci veut donner...on nous assome chaque jour avec les pseudo avancées démocratique du royaume et de la sois disant liberté de presse dont jouissent nos journalistes......en attendant lorsque je lis un journal ou lorsque je zappe sur une de nos chaines-poubelles,...j' ai l' impression de revoir le meme JT qu' il y a 10 ou 15 ans...

n' importe quoi........

Citation
ouriaghel a écrit:
en attendant lorsque je lis un journal... j' ai l' impression de revoir le meme JT qu' il y a 10 ou 15 ans...

n' importe quoi........

Même le journal hebdo, Tequel, Assahifa, Aljaridaaloukhra...??..

Il peut aboyer ou il veut, comme il veut.
Ici au Maroc les gens respitrent vraiment est peuvent parler de tout.
Lui, reste emprisonne par ses rancunes. Je peut vous dire qu'au Maroc on s'en fiche, assez royalement.

Négatif! Il faut reconsiderer le problème à mon humble avis...Aboyer ce n'est pas pour les êtres humains, pas de haine je vous prie..

Ce n'est qu'un minable et un vendu

Citation
Vador a écrit:

Citation
KAMARAN a écrit:
Lemrabet n'est qu'un vendu et un traitre.Qu'il dénonce la corrupton,la dictature des généraux algériens et qu'il refuse ce prix tant que ces compatiotes sont totturé par des algériens dans le camp de la honte à Tindouf.
Lelmrabet tu n'est qu'un minables et un lâche .
Si tu ne l'es pas profite de ton séjouer chez les algériens pour dénocer l'emprisonnement des journalistes algériens.

ca c aux algéerien de la faire ........

lui il est (etait) journaliste , il rapporte des faits